Balsamine de l’Himalaya, Arbre à papillon, Verge d’or du Canada, Berce du Caucase, Renouée du
Japon… autant de noms sympathiques sous lesquels se cachent des pestes végétales ! Toutes ont
en commun d’être invasives.
Une plante invasive, ça veut dire quoi ?
Une plante invasive est une espèce exotique qui, une fois introduite dans son nouvel environnement, elle se
comporte comme un envahisseur au détriment de nos plantes sauvages.
Il s'agirait de la deuxième cause d’extinction des espèces dans le monde, après la destruction des habitats.
En Gironde, leurs effets sont surtout perceptibles le long des cours d’eau, les milieux fragilisés. Leurs
impacts se manifestent d’abord sur la végétation sauvage petit à petit étouffée par ces plantes invasives.
Ensuite, sur les animaux qui ne trouvent plus de nourriture adaptée avec d’abord la disparition des
végétariens (incapables de manger ces plantes exotiques) suivi de leurs prédateurs.
La règle d’or est de bannir au maximum les plantes exotiques lors de l’aménagement des espaces
verts communaux (parterres…). Pour les plantations, préférez les espèces indigènes. Si vous
souhaitez néanmoins utiliser des espèces exotiques, préférer les cultivars et les hybrides stériles
incapables de se naturaliser.
Les bonnes pratiques de lutte : L'arrachage manuel
L'arrachage doit être réalisé au début de la période de floraison, à la fin du mois de juin ou au début du mois
de juillet. Un deuxième et un troisième passage doivent être réalisés respectivement 3 et 6 semaines plus
tard, afin d'éliminer les repousses éventuelles ainsi que les individus qui n'auraient pas été détectés lors du
premier passage.
Peishóta souhaite mettre en œuvre un chantier participatif d'arrachage de la Balsamine sur les bords
de la Petite Rivière au mois de juin.Contact : [email protected] et http://peishota.over-
blog.com/
Balsamine de l’Himalaya, Arbre à papillon, Verge d’or du Canada, Berce du Caucase, Renouée du
Japon… autant de noms sympathiques sous lesquels se cachent des pestes végétales ! Toutes ont
en commun d’être invasives.
Une plante invasive, ça veut dire quoi ?
Une plante invasive est une espèce exotique qui, naturellement, ne pourrait coloniser une aire géographique
donnée. Une fois introduite dans son nouvel environnement, elle se comporte comme un envahisseur au
détriment de nos plantes sauvages.
Ces plantes peuvent se rencontrer partout : dans les jardins ou les potagers, le long des cours d'eau ou des
voies ferrées, sur des falaises abruptes ou des terrils, dans les dunes de sable ou les forêts girondines..
Invasive ou envahissante ?
Certaines plantes sauvages de nos régions comme l'ortie, la ronce, la fougère aigle... peuvent couvrir
d'immenses surfaces et ne rein laisser d'autres pousser à leur côté. Elles sont alors dites envahissantes et
non invasives.
En effet, ces plantes font partie de notre patrimoine naturel. Les animaux et les plantes ont trouvé un
équilibre écologique depuis des temps immémoriaux. L'explosion d'une de ces plantes est souvent le signe
d'une perturbation dans le milieu. Ainsi, quand l'ortie devient envahissante, cela traduit un enrichissement du
sol en azote (engrais). Quand la ronce envahit un sous-bois, c'est qu'on a remis en lumière de manière
brutale un sol qui était sous couvert forestier...
En plus, la plupart de ces plantes sont d'une grande utilité pour la faune sauvage :
l'ortie sert de garde-manger à plus d'une centaine d'insectes,
les mûres de la ronce sont appréciées par les petits rongeurs, les oiseaux... et ses feuilles sont
consommées par de nombreux insectes végétariens.
Mais les invasives sont vraiment dangereuses pour la Nature !
Il s'agirait de la deuxième cause d’extinction des espèces dans le monde, après la destruction des habitats.
En Gironde, leurs effets sont surtout perceptibles dans les milieux urbanisés, le long des cours d’eau, les
milieux fragilisés. Leurs impacts se manifestent d’abord sur la végétation sauvage petit à petit étouffée par
ces plantes invasives. Ensuite, sur les animaux qui ne trouvent plus de nourriture adaptée avec d’abord la
disparition des végétariens (incapables de manger ces plantes exotiques) suivi de leurs prédateurs.
Prévention des plantes invasives
En la matière, la règle d’or est de bannir au maximum les plantes exotiques lors de l’aménagement
des espaces verts communaux (parterres…). Pour les plantations, préférez les espèces indigènes. Si
vous souhaitez néanmoins utiliser des espèces exotiques, préférer les cultivars et les hybrides
stériles incapables de se naturaliser.
Pour les plantes qui se développent près des zones humides, l’utilisation des produits chimiques est à
exclure. La plante se reproduisant par graines, on coupera les pieds avant fructification soit par arrachage
manuel (petites stations) soit par fauchage (sites contaminés à grande échelle). L’opération sera répétée
plusieurs années jusqu’à l’épuisement du stock de graines.
La balsamine de l'Himalaya est une plante annuelle se reproduisant par graines. Elle envahit
principalement les berges des cours d'eau.
La lutte est assez facile à mettre en œuvre car son système racinaire est peu développé et la capacité
germinative de ses graines n'excède souvent pas 2 à 3 ans.
Prévention : bien gérer les berges des cours d'eau
Les berges des cours d'eau bien végétalisées entravent l'émergence de plantules de balsamine de
l'Himalaya. On évitera donc de laisser des berges dénudées pour limiter le développement de l'invasive.
Dans le même ordre d'idée, on veillera à éviter le tassement des berges ainsi que le dépôt de produit de
curage du cours d'eau sur celles-ci, autant de conditions favorables au développement de la balsamine de
l'Himalaya
Les bonnes pratiques de lutte : L'arrachage manuel
L'arrachage doit être réalisé au début de la période de floraison, à la fin du mois de juin ou au début du mois
de juillet. Les plantes seront extraites entièrement du sol avant d'être rassemblées en tas sur sol sec, en
dehors des zones inondables. La terre sera préalablement enlevée des racines pour éviter une reprise de la
plante.
Un deuxième et un troisième passage doivent être réalisés respectivement 3 et 6 semaines plus tard, afin
d'éliminer les repousses éventuelles ainsi que les individus qui n'auraient pas été détectés lors du premier
passage.
Cette technique est la plus efficace et la plus sélective pour se défaire de la balsamine de l'Himalaya. Elle
est toutefois difficile à mettre en œuvre pour détruire les grosses populations. A répéter durant 2 à 3 ans
pour épuiser la banque de graines contenue dans le sol.
Peishóta souhaite mettre en œuvre un chantier participatif d'arrachage de la Balsamine sur les bords de la
Petite Rivière au mois de juin.
Contact : association.peishota@yahoo.fr et http://peishota.over-blog.com/
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