Planètes e magnétique magnétiques es choc en système étrave Jupiter, upiter, Saturne Saturne, Uranus et Neptune eptune possèdent,, ccomme om mm la Terre, un champ magnétique probablement dans leur mp magné agn men produit da ns le noyau liquide. Si Mercu Mercure possède aussii uun champ gglobal er loba (très faible), Vénuss en eest dépourvue tandis dis que Mars ars nnee montre mont que d’infimes traces ra fossiles. les. Le champ magnétique manifestee ue dd’une ’u planète ne see m pas seulement à la surface fac : iil parvient aussi à creuser une cavité dans l’espace, magnétosphère, une e, lla ma ne sorte de bouclier qui protège la plan planète des particules es très énergétiques ques émises par le Soleil. ol solaire re héliosphè La taille de la magnétosphère peut atteindre plusieurs centaines de fois celle de la planète : celle de Jupiter est si énorme que, vue depuis la Terre (dans le domaine des ondes radios), elle est aussi grosse que la Lune. La magnétosphère est asymétrique ; comme une comète, elle est comprimée côté Soleil et possède une longue queue dans la direction opposée. Vue schématique de l’héliosphère © ESA A plus grande échelle, le champ magnétique du Soleil interagit avec le vent interstellaire pour créer l’héliosphère, une gigantesque bulle englobant toutes les planètes et précédée d’un choc en étrave situé à une distance d’environ 1 jour lumière du Soleil. L’exploration des magnétosphères planétaires se fait depuis l’espace. Si la magnétosphère terrestre est régulièrement étudiée depuis environ 50 ans, celle des autres planètes n’est visitée que depuis peu; c’est la sonde Galileo qui a étudié la magnétosphère de Jupiter de 1995 à 2003, puis la sonde Cassini qui explore celle de Saturne depuis 2004. Par le biais de sa magnétosphère, Jupiter interagit activement avec son satellite Io, dont l’atmosphère volcanique engendre un anneau de gaz ionisé encerclant la planète. Jupiter et son satellite volcanique Io vus depuis la sonde New Horizons en 2008 © NASA Magnétosphère de Jupiter (vue schématique) avec l’anneau de gaz ionisé (en rouge) arraché au satellite Io et à son atmosphère volcanique (en jaune) © John Spencer Lors des phases d’intense bombardement, par exemple après une éruption du Soleil, les champs magnétiques planétaires sont sévèrement perturbés pendant plusieurs jours : c’est un orage magnétique. On observe alors, sur la Terre comme sur les autres planètes, des aurores irisées, véritables pluies de particules piégées dans les entonnoirs polaires du champ magnétique.