Dr AMMAR Didier –Consultation d’évaluation et de traitement de la douleur –Institut Paoli Calmettes Marseille UN PROBLEME DE SANTE PUBLIC •NOUVEAUX CAS DE CANCER PAR ANS 1 : > 65 ans 1 sur 2 (58,9 % ) > 80 ans 1 sur 10 ( 10 % ) En progression ( 2030= 75 % auront plus de 75 ans) • GRAVE : Personnes âgées 75% des décés 1 -Retard au diagnostic -Comorbiditées fréquentes (facteur pronostic ) -Réserve fonctionelle et psychosociales limitées -Peu études de recherche clinique sur PEC MESURE 24. 3 DU PLAN CANCER 2009 – 2013 : Création d’UCOG, Outils d’évaluation, développement de la recherche clinique 1 Les cancers en France édition 2013 Inca PEC DE LA DOULEUR : UN DEFI A RELEVER • DOULEURS : 1 SUR 2 (53%) INCA 2012 Phase initiale: 30% à 45%, phase palliative: 60% à 90% (foley 1993) • DOULEURS CHRONIQUES PRÉEXISTANTES 1-6 Domicile : 25% à 50% , Institution:40% à 70% Chroniques 50% à 90%, 1/4 neuropathiques • FACTEUR DE SUR-MORBIDITÉ ET DE SUR-MORTALITÉ 7-8 • AGE >75 ANS EST UN FACTEUR PRÉDICTIF D’ANTALGIE INADÉQUAT 9 • INSUFFISAMMENT IDENTIFIÉES ET ÉVALUÉES (10) 1Lefebure et al .Presse médicale 2000 2-Wary B-ReV.Génér. Et dela Géronto.-2000 3- Gibson Pain med 2012 4-Echalier A. et al. Douleurs 2013;14(1):4-15. 5Bouhassira. Pain 2008;136:380-7 Rat P et coll douleurs 2008 ; 9(1):2-8 (hors série ) 8. KRAKOWSKY I, et coll. Bulletin du cancer 82. Suppl 4, 297s298s-1995 9. R.Barnabei et al JAMA. 1998; 279: 1877-18822-10Lhuillery D. et coll. -Douleurs vol.8-2007 De l’absence d’empathie à la composante sensorielle de la douleur L’ATONIE PSYCHOMOTRICE SEUL CELUI QUI A MAL SAIT Pour prendre en charge la douleur il faut l’évaluer Echelle ALGOPLUS OUI NON Visage: Froncement des sourcils, grimace, crispation, machoires serrées, visage figé . 1 0 Regard: Regard inattentif, fixe, lointain ou suppliant, pleurs, yeux fermés 1 0 Plainte : « aie », « ouille », j’ai mal »,gémissement, cris 1 0 Corps: Retrait ou protection d’une zone, refus de mobilisation, attitude figée 1 0 Comportement: agitation ou agressivité, agrippement 1 0 Score seuil 2/5 Discordance d’évaluation de l’intensité de la douleur entre le médecin et le patient F. R. de prise en charge antalgique inadaptée Etude épidémiologique multicentrique n=605 à 12 ans d’intervalle (1991-2002) Brasseur L, Larue, F, Beauchet A ., Epidémiologie des douleurs du cancer en France, EFIC 2006 Stratégie simplifiée pour les milieux oncologiques non spécialisés (faisabilité , conduite de la titration , maintien du lien …) AUTO-EVALUATION FIABLE ? TAMMAM D., BENSA P., AMMAR D. en cours de publication EVS puis EN Faire reformuler les consigne d’auto-évaluation Concordance des réponses EVS et EN dans la même consultation Si non concordante répétée 2 fois la même échelle pour tester la concordance intra-échelle Et repérer avec les proches et les soignants les changements de comportement (Herr 2006-2010 ) Herr K, Coyne PJ, Key T, Mc Caffery M, Manworren R, Merkel S, et al . Pain assement in the patient unable to sel report : position statement with clinical practice recommendations. Pain Manag. Nurs 2011 ; 12 : 230-1. PEC DES DOULEURS NEUROPATHIQUES: EXEMPLE DES DOULEURS SEQUELLAIRES Le paradoxe des douleurs séquellaires en cancérologie DOULEUR AIGUE DOULEUR CHRONIQUE SYNDROME DOULOUREUX CHRONIQUE =INCURABLE NEUROPATHIES CHIMIO-INDUITES 30 À 70% SUIVANT CHIMIOTHÉRAPIE 1 DÉPISTER SYSTÉMATIQUEMENT 2 Troubles de la sensibilité , crampes , termes DN4 ou tnsc Modification posologie ou schéma d’administration de la chimiothérapie (Taxanes2 , velcade3, ..)= enjeux pronostic des PNDCI 1-Said G. Polyneuropathies axonales ascendants progressives. Rev Neurol 1981;137(10):573-88. 2- Ammar D et al. Douleurs neuropathiques chroniques séquellaires après traitement locorégional d’un cancer du sein et après taxanes : épidémiologie, diagnostic, facteurs de risque, prévention et traitements. Recommandations de Nice Saint Paul de Vence - Soins de Support. Oncologie 2009 ; 11 : 647-69. 2-Mohty B, El-Cheikh J, Yakoub-Agha I,Moreau P, Harousseau JL,Mohty M. Peripheral neuropathy and new treatments for multiple myeloma: background and practical recommendations DOULEURS SÉQUELLAIRES APRÈS RADIO-CHIRURGIE DU SEIN (50% À 6ANS3 ) SDRC I et II (rotation externe) NICB 6 MOIS À 9 ANS : 23 À 39 %1,2. Modérées à forte 2 à 5 ans : 14% à 37% (Bosompra 2002, Hack 99,Warmuth 98 , Mejdahl K.M. et al. BMJ April 2013) Intervalle 100% avant 12 mois , mais pas discriminant entre séquelles et récidive ALGOHALLUCINOSE DU SEIN 1 an à 6 ans : 17% à 24%1 Lymphoedeme 1%1 (moins si ganglion sentinelle,plus si obésité ) Lésions du plexus brachial Attention aux récidives Douleurs myofasciales : 48,5% à 12 mois 1 Ammar D et al. Oncologie 2009 ; 11 : 647-69. 3. Torres Lacomba M et al. Clin J Pain 2010 ; 26 : 320-5. 3,4 3. Andersen KG et al. EJSO 2013 ; 39 : 31-5. 4. Botton E et al. OnKo + 2013 ; 5 : 2-7. IR :MARGE THERAPEUTIQUE RESTREINTE Rey JB, Ammar D , Launay Vacher et al . Bulletin du cancer . Mars 2012 EFFETS DES TRAITEMENTS SYSTÉMIQUES Vigilance Délai pour prise de décision Mémoire sémantique Mémoire spatiale D’après Pickering et al. Cognitive function in older patients with postherpetic neuralgia. Pain Pract. 2013 May 23. doi: 10.1111/papr.12079 RECO SFETD Recommandations de la SFETD PATIENTS AGES ET /OU POLYMEDIQUES OU INS. RENAUX , HEPATIQUES, CARDIAQUES, REPIRATOIRES Territoire peu étendu allodynie Traitements locaux Territoire étendu Inefficacité des traitements locaux CI dermato Traitements systémiques Martinez et al. Les douleurs neuropathiques chroniques. Recommandations de la SFETD. Douleurs, 2010, 11, 3-21 Diffusion aux oncologues et MG ? Location d’un neurostimulateur transcutané électrique pour traitement de la douleur pour 6 mois et un jeu de 4 électrodes tous les 15 jours Diffusion aux oncologues et MG ? LIDOCAÏNE EMPLATRE 5% hors AMM CAPSAÏCINE •(Baume Kamol®, Baume St Bernard® ..) •Préparation magistrale QSSP 100gr à titre thérapeutique en dehors d’une préparation équivalente : -Capsaïcine 0.025% -Cold cream -PATCH 8% = QUTENSA ® Chaud /froid CE QU’IL FAUT EXPLIQUER Douleur preuve de la persistance de la maladie 30% (Carpenter1998) « Compromet le travail de rémission » COMPOSANTE SENSORI-DISCRIMINATIVE: COMPOSANTE COGNITIVE: Interprétation et signification Anticipation,référence à des expériences antérieures VECU DOULOUREUX Décision sur le comportemen à adopter, Attention,diversion COMPOSANTE COMPOSANTE EMOTIONNELLE COMPORTEMENTALE Kinésithérapie, remise à l’effort Psycho-oncologie Autres ? ACUPUNCTURE RECO SFETD Paley CA et al. Acupuncture for cancer pain in adults. 2012-The Cochrane Collaboration. Published by John Wiley & Sons, Ltd(253 articles). Auteur – Année n Population- Échelle d’évaluation de la douleur ALIMI 20031 90 Auriculothérapie CHEN 20082 66 Acupuncture traditionnelle (5 points) DANG 1997-19983,4 Acupuncture traditionnelle (5 points majeurs et 5 points accessoires) pendant 2 mois Douleur neuropathique centrale ou périphérique du cancer EVA Douleur du cancer (type non précisé) EVA Méthodologie : Score modifié de l’échelle de qualité méthodologique d’oxford (max 5) 4/5 2/5 Groupe contrôle Versus faux points d’auriculothérapie avec aiguille Diminution intensité douleur significative Oui à 1 mois et à 2 mois diminution de 36 % ( p < 0,0001). Versus faux points d’auriculothérapie sans aiguilles Pas d’effets secondaires Versus traitements antalgiques (suivant les 3 paliers de l’OMS) Oui (94 % avec acupuncture vs traitement antalgique ; 87,5 % p < 0,05). Échelle EVA 48 Cancer de l’estomac 2/5 Versus injection avec des facteurs de transfert humain n = 16 Pas de différence significative à long terme Échelle non précisée Versus traitement antalgique (suivant les 3 paliers de l’OMS ) n = 16 Versus groupe contrôle 16 volontaires sains 1. Alimi D, Rubino C, Pichard-Leandri E et al. J Clin Oncol 2003 ; 21 : 4120-6. 2. Chen ZJ, Guo YP, Wu ZC. Zhongguo Zhen Jiu 2008 ; 28 : 251-3. 3. Dang W, Yang J. J Tradit Chin Med 1998 ; 18 : 31-8. 4. Dang W. Int J Acupuncture 1997 ; 8 : 241-8. Acupuncture RECO SFETD et récepteurs opioïdes μ centraux (MOR) RCT, 4 semaines, acupuncture traditionnelle chinoise (TA) vs acupuncture simulée (SA): patients fibromyalgique TA > SA à court terme les capacités de liaison des capacité de liasion des MOR - court terme: C.Cingulaire (dorsal et subgénual), l’insula, le noyau caudé, le thalamus et l’amygdale. -Long terme : C.Cingulaire (dorsal et subgénual) noyau caudé, et amygdale. Cette augmentation est corrélée à une meilleure antalgie clinique (a et b). 1. Harris RE, Zubieta JK, Scott DJ et al. Neuroimage 2009 ; 47 : 1077-85. RECO SFETD RCT et HYPNOSE EN CANCEROLOGIE Revue RCT hypnose et douleur du cancer (échelle de la douleur validée) jusqu’à janvier 2010 d’après Kwekkboom 1. Revue RCT hypnose et douleur du cancer (échelle de la douleur validée) janvier 2010 à avril 2013 = 4 articles rejetés (Snow 2012, Jensen 2012, Lew 2011, Montgomery 2010) Références Type de traitement n Échantillon Échelle utilisée Groupe contrôle Résultats EBELL, 20082 Autohypnose, protocole non détaillé 61 Hospitalisé avec douleur du cancer – EVA Traitement habituel Diminution significative de l’intensité de la douleur KWEEKBOOM, 20083 15 mn, séance enregistrée, imagerie antalgique 2 fois dans la journée = 1 jour 40 Hospitalisé avec douleur du cancer – EVA 15 mn d’écoute, d’information enregistrée 1 fois/j pendant 2 jours Diminution significative de la douleur en intensité KWEEKBOOM, 20035 Imagerie guidée 12 mn une seule séance sur cassette audio 62 Hospitalisé avec douleur du cancer – EVA NA Diminution significative de l’intensité de la douleur SLOMAN , 19946 Imagerie guidée 30 mn 2 fois/semaine pendant 3 semaines et pratique 2 fois/jour pendant une semaine 67 Hospitalisé avec douleur du cancer – EVA, MGPQ version courte Imagerie guidée par une infirmière Diminution intensité de la douleur/groupe contrôle Et diminution des antalgiques non opioïdes 1. Kwekkeboom KL. J.Pain Symptom Manage 2010 ; 39 : 126-38 2. Ebell H. Contemp Hypnosis 2008 ; 25 : 46-56 3. Kwekkeboom KL, Wanta B, Bumpus M. J Pain Symptom Manage 2008 ; 36 : 604-15. 4. Kwekkeboom KL, Kneip J, Pearson L. Pain Manage Nurs 2003 ; 4 : 112-23. 5. Sloman R, Brown P, Aldana E, Chee E. Contemp Nurse 1994 ; 3 : 6-12. NEUROIMAGERIE ET HYPNOSE LA DIMINUTION D’INTENSITÉ DE LA DOULEUR PAR L’HYPNOSE Diminution de activité de SI Activation massive du CPFL et M , et CCA Activation de la SGPA LA DIMINUTION DU DÉSAGRÉMENT DE LA DOULEUR PAR L’HYPNOSE diminution d ’activité du CCA 1) Rainville P et coll.. Cerebral mechanisms of hypnotic induction and suggestion, Journal of Cognitive Neuroscience, 11 (1999) 110-125. 2) Farymonville ME,et coll.. « Increased cerebral functional connectivity underlying the anti-nociceptive effects of hypnosis, ». Brain Res.Cogn Brain Res., 17 (2003) 255-262. 3)Kiernan BD, Dane JR, Philips LH and Price DD. Hypnotic analgesia reduces R-III nociceptive reflex: further evidence concerning the multifactorial nature of hypnotic analgesia, Pain, 60 (1995) 39-47. 4)Danziger N et coll. Different strategies of modulation can be operative during hypnotic analgesia: a neuro- physiological study, Pain, 75 (1998) 85-92. CONTRÔLE INHIBITEUR DESCENDANT NEURONAL (CIDN) 1 Cortex préfrontal dorsolatéral Substance grise périacqueductale Cortex cingualire antérieur Locus coeruléus Noyau du raphé magnus NORADRENALINE SEROTONINE Inhibiteur inhibiteur et facilitateur Interneurone Enképhalinergique FIBRES Aδ, C 1 .Guirimand F. , Le bars D. »Physiologie de la nociception » Ann. Fr. Anesth. Réanimation 1986: 15 -1048-79 SI, SII, Insula MI HOMONCULUS DE PENFIELD AND BOLDREY 1937 Si AH pas si H (Flor H. , Lancet Neurology, 2002 Modifications plus importante si douleur AH plus forte (Flor H. et al. Nature 1995 ) Si lombalgie plus ancienne (Flor et al.,1997) Dans les SDRC (Mainhofner et al, 2004) Ramanchandran et Hirstein, Brain 1998 CMPR de provence 2010 OPIOIDES FORT , MEDECINE PERSONNALISEE ET IATROGENIE QUEL OPIOÏDE FORT EN PREMIÈRE INTENTION morphine ou oxycodone : pla -Test : une fois dans la vie -Pas de certitude, mais profil de risque -Travaux clinique à développer Andreassen TN and al. Eur J Clin Pharmacol. 2011 Andreasen TN and al. 2012 2012 Jan Andreasen 2012 B Andreassen TN, J Pain Symptom Manage. 2012 -Génotypage obligatoire dans RCP de l’azathiprine (Imurel®) et la 6mercaptopurine (Purinethol®) OPIOIDES FORTS EN INSUFFISANCE RENALE -Fentanyl hydromorphone = formes galénique peu adaptée -Place de la Méthadone (AMM en cours ) et de la kétamine à définir ADONIS Questionnaire internet de Novembre à Décembre 2013 , N= UN DIAGNOSTIC MAL 347 CONNU ADONIS (a paraître ) DIAGNOSTIC D’UNE FOND CONTRÔLLÉE PAR UN TRAITEMENT OPIOIDE FORT (SOR 2003) QUESTIONNAIRE INTERNET ECHANTILLON REPRÉSENTATIF FRANCE ( n= 347) 33% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 8% 6% 1% 30% DIAGNOSTIC DES ADPC 25% 20% 15% 10% 5% 0% 4% 1% 0% 28% ADPc RECO CITRATE DE FENTANYL AFSOS/SFETD/SFAP 2011 « Les ADPc sont une exacerbation transitoire et de courte durée de la douleur, d’intensité modérée à sévère. Ils surviennent sur une douleur de fond contrôlée par un traitement opioïde fort efficace. » 4/10 SOR 2003 . Absente à faible ET non insomniante ET moins de 4 ADPc /24H ET effets secondaires des traitements mineurs ou absents AMM Citrate de Fentanyl >60 mg de morphine /24 H ouéquivalent Effets secondaires/Surdosa ge ADPC : AMELIORATION DE LA QUALITE DE VIE ET EPARGNE OPIOIDE Répercussions majorées (Davies 2013 EJP ) Traitement continu minimum efficace 90% ADPC durée < 60 MN (ADEPI 2012) 70 ans : 85% ADPC (n=140/512, Adepi 2012) Citrate de fenatnyl durée 1h à 1h30 ADPc : douleur aigue sur une douleur chronique = prise en charge multimodale et étiologique Morphine et oxycodone LI,IV,SC durée 4h Les ADPc peuvent entraîner d’autres douleurs+++ ADPc méta os Majoration de l’état dépressif Angoisse de Mort Certitude de l’aggravation de la maladie Déconditionement à l’effort Kinésiophobie ADPc mécaniques de dérouillage , plus précoce , interprétés comme osseuse COMPROMET LA QUALITE DE VIE IMPACT ADPc (Davies 2013 , n=1000) médiane: 8/10 Travail normal 7/10 Joie de vivre, l’humeur, Capacité à marcher, l’activité générale >ADPc provoqués(p<0,01) 5/10 Sommeil et la relation avec les autres > si ADPC spontanée(p<0,01) PECFENT INSTANYL RÉ-ADMINISTRATION MÊME DOSAGE Prochain ADPc 10 mn dans l’autre narine 100 μg 50 μg 100 μg 200μg 400 μg LIVRET PATIENT, PILULIER ELECTRONIQUE , ETP (Hospit?) Titration pas à pas surtout pour les non spéialistes ATTENTION TROUBLES COGNITIFS , ATCD MÉSUSAGE … Après 15 à 30mn RECIVIT 133 μg 267 μg 400 μg 533 μg 800 μg ABSTRAL 100 µg 200 µg 300 µg 400 µg 600 µg 800 µg X-Y Après 30mn EFFENTORA 100 μg 200 μg 400μg 600μg 800μg ACTIQ 200μg 400μg 600μg 800μg 1200μg 1600μg Prochain ADPc BREAKYL 200μg 400μg 600μg 800μg 1200μg INTENSITÉ MAX médiane10 mn (Davies2013) DURÉE < 60 mn 90% (Adepi 2012) ADPc neuropathique (DN4?) Réevaluer le traitement de fond PEC MULTIMODALE++ RCP des citrates de fentanyl : Traitement de l’ADPC Recommandations : « Prévention » notamment provoqués par les soins (Accord Professionnel) PEC MULTIMODALE PRECOCE