MATHÉMATIQUES 4e secondaire Passerelle du programme Sciences naturelles vers celui de Culture, société et technique Document préparatoire à la passation de l’épreuve ministérielle du programme Culture, société et technique Théorie et exercices Préambule Ce document s’adresse aux élèves qui ont suivi le cours Sciences naturelles de 4e secondaire durant l’année scolaire, et pour lesquels il serait avantageux de passer l’épreuve ministérielle du cours Culture société et technique de 4e secondaire. Afin d’assurer une préparation adéquate de ces élèves à l’épreuve, le présent document contient les notions mathématiques qui n’ont pas été couvertes par la séquence d’origine Sciences naturelles, mais qui sont objet d’étude pour la passation de l’épreuve du cours Culture société et technique. Pour ces notions, des exercices et leurs solutions sont suggérés. Le tableau ci-dessous présente une vue d’ensemble des notions du cours Culture, société et technique qui sont traitées dans ce document. Notions du cours Culture, société et e technique 4 Arithmétique Algèbre Géométrie Probabilités Statistique Séquence d’origine Sciences naturelles 4 Inéquation du 1 degré à deux variables e er Fonctions : Exponentielle Périodique Définie par parties y compris en escalier Quadratique centrée à l’origine Point de partage Formule de Héron Probabilités : Probabilité subjective Chance pour ou contre Espérance mathématique Distribution à un caractère: Mesure de position: rang centile Mesure de dispersion: écart moyen Afin d’optimiser l’appropriation de ce document par les élèves, les balises suivantes sont proposées : 1. Remettre le document aux élèves vers la fin-mai début-juin. 2. Prévoir un temps minimal de 20 heures pour les notions et les exercices. Note : La théorie et les exercices sont extraits de la collection de manuels scolaires Intersection Mathématique Culture, société et technique, sous réserve de l’autorisation suivante : © Les publications Graficor inc. Autorisation de reproduire et/ou de modifier le document limitée au détenteur ou à la détentrice de la licence. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 2 Table des matières Notions et exercices du volet algèbre ………………………………………page 5 1. Inéquation du premier degré à deux variables………………………………………5 1.1. Tracer le demi-plan……………………………………………………………..5 1.2. Déterminer l’inéquation qui décrit un demi-plan……………………………..5 1.3. Exercices suggérés……………………………………………………………..6 2. Les fonctions définies par parties………………………………………………………7 2.1. La fonction en escalier…………………………………………………………7 2.1.1. Les modes de représentation d’une fonction en escalier………………9 2.2. Exercices suggérés…………………………………………………………….9 2.3. La fonction affine par parties…………………………………………………10 2.3.1. La règle d’une fonction affine par parties……………………………….10 2.4. Exercices suggérés……………………………………………………………12 2.5. La représentation d’une situation à l’aide d’une table de valeurs ou d’un graphique des fonctions périodique, exponentielle et quadratique………13 2.5.1. La fonction périodique……………………………………………………14 2.5.2. La fonction exponentielle…………………………………………………15 2.5.2.1. La recherche de la règle…………………………………………15 2.5.3. La fonction quadratique…………………………………………………..16 2.5.3.1. La recherche de la règle…………………………………………17 2.6. Exercices suggérés……………………………………………………………18 Notions et exercices du volet géométrie ………………………………….page 19 3. Le point de partage……………………………………………………………………19 3.1. Exercices suggérés…………………………………………………………...20 4. L’aire de triangles………………………………………………………………………21 4.1. Le demi-produit d’une base et de sa hauteur relative……………………..21 4.2. La formule de Héron………………………………………………………….22 4.3. Exercices suggérés…………………………………………………………..23 Notions et exercices du volet probabilités ……………………………….page 24 5. Probabilités et espérance mathématique…………………………………………..24 5.1. La distinction entre les différents types de probabilités…………………...24 5.1.1. La probabilité théorique………………………………………………….24 5.1.2. La probabilité fréquentielle………………………………………………24 5.1.3. La probabilité subjective…………………………………………………25 5.2. Les «chances pour» et les «chances contre»……………………………..25 5.2.1. De la probabilité aux chances et des chances à la probabilité……….26 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 3 5.3. L’espérance mathématique…………………………………………………27 5.3.1. L’interprétation de l’espérance mathématique et l’équité…………….28 5.4. Exercices suggérés………………………………………………………….29 Notions et exercices du volet statistique………………………………….page 30 6. Mesures de dispersion et de position……………………………………………….30 6.1. L’écart moyen………………………………………………………………...30 6.2. Le rang centile………………………………………………………………..31 6.2.1. La recherche du rang centile d’une donnée…………………………...32 6.2.2. La recherche d’une donnée qui occupe un rang centile particulier….32 6.3. Exercices suggérés…………………………………………………………..32 Solutionnaire des exercices …………………………………………………page 33 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 4 Notions et exercices du volet algèbre 1. Inéquation du premier degré à deux variables Le demi-plan En géométrie analytique, un demi-plan se définit comme l’ensemble des points d’un plan qui vérifient une inéquation du premier degré à deux variables. 1.1 Tracer un demi-plan Pour tracer un demi-plan, on trace d’abord la droite qui constitue la frontière du demi-plan. Ensuite, on se base sur le signe d’inégalité pour déterminer la région à hachurer. Exemple : Voici les étapes à suivre pour tracer le demi-plan d’inéquation 3x – 4y + 24 >0. Étapes Démarche 1. Tracer la droite 3x – 4y + 2 = 0. Puisque le signe d’inégalité est strict (>), cette droite doit être en tirets. 2. Choisir un point-test et remplacer ses coordonnées dans l’inéquation du demiplan. x y 0 6 - 0 8 Pour faciliter les calculs, on choisit souvent l’origine du plan cartésien comme point-test : 3(0) – 4(0) + 24 > 0 Puisque 24 > 0, l’origine fait partie de la région à hachurer. 3. Hachurer la région correspondant au demi-plan selon la conclusion à laquelle on arrive à l’étape 2. 1.2 Déterminer l’inéquation qui décrit un demi-plan Pour déterminer l’inéquation qui décrit un demi-plan, on détermine d’abord l’équation de la droite qui constitue la frontière du demi-plan. Ensuite, on détermine le signe d’inégalité qui correspond à la région hachurée du demi-plan. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 5 Exemple : Soit le demi-plan tracé dans le plan cartésien ci-dessous. Voici les étapes à suivre pour déterminer l’inéquation qui décrit ce demi-plan. Étapes Démarche 1. Déterminer l’équation de la droite qui constitue la frontière du demi-plan. L’ordonnée à l’origine de la droite est -4. La pente de la droite est Δy y 2 − y 1 2− − 4 6 = = = =3 Δx x 2 − x1 2 − 0 2 L’équation de la droite est donc y = 3x – 4. Puisque la droite est pleine et non en tirets, on doit choisir entre les symboles « ≤ » et « ≥ ». 2. Déterminer le signe d’inégalité. Puisque la région hachurée s’étend vers le bas, toutes les valeurs de y inférieures ou égales à 3x - 4 font partie de cette région. L’inéquation du demi-plan est donc y ≤ 3x – 4. 1.3 Exercices suggérés (Manuel de l’élève A) • Page 154 à page 155, #11 à #15 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 6 2. Les fonctions définies par parties Une fonction définie par parties est une fonction dont la règle s’exprime comme un ensemble de règles définies sur différents intervalles de son domaine. Bien qu’elle soit formée de plusieurs parties, la fonction définie par parties est une seule fonction. 2.1 La fonction en escalier La fonction en escalier est une fonction définie par parties. Voici les caractéristiques d’une fonction en escalier. Caractéristiques Manifestations dans le graphique Le graphique est formé de segments horizontaux. La fonction est constante sur chaque intervalle du domaine. Généralement, les segments ont un point fermé à une extrémité et un point ouvert à l’autre. La fonction a des valeurs critiques. Aux valeurs critiques, la fonction varie par saut. La fonction est discontinue. Le graphique de la fonction ne peut pas être tracé sans lever le crayon. Le graphique ci-dessous permet de visualiser les manifestations des caractéristiques.. Exemple : Le stationnement d’un marché public est ouvert tous les jours de 8 h à 18 h.. Voici le tarif du stationnement. : • la première heure est gratuite ; • chaque heure supplémentaire partielle ou complète coûte 2 $ ; • le tarif maximal pour une journée est de 9 $ . e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 7 Soit x, le temps d’utilisation du stationnement du marché public (en heures) et t(x), le tarif de stationnement (en dollars). Voici la représentation graphique et les propriétés de la fonction en escalier associée à l’exemple du tarif de stationnement. Le tarif de stationnement au marché public Propriétés Valeurs Domaine ]0, 10] Image {0, 2, 4, 6, 8, 9} Abscisses à l’origine ]0, 1] Ordonnée à l’origine Cette fonction n’a pas d’ordonnée à l’origine. Signe La fonction est positive pour x ∈ ]0, 10]. Extremums La fonction a un minimum de 0 et un maximum de 9. Variation La fonction est croissante pour x ∈ ]0, 10]. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 8 2.1.1. Les modes de représentation d’une fonction en escalier En plus de la représentation graphique ou en mots, la fonction en escalier peut être représentée à l’aide d’une règle.. Cette règle s’écrit comme un ensemble de règles de fonctions constantes définies sur différents intervalles du domaine. Exemple : Voici la règle de la fonction qui modélise les tarifs du stationnement du marché public . f (x) = 0 pour 0 < x ≤1 2 pour 1 < x ≤2 4 pour 2 < x ≤3 6 pour 3 < x ≤4 8 pour 4 < x ≤ 5 9 pour 5 < x ≤ 10 2.2. Exercices suggérés (Manuel de l’élève A) • Page 23 Ai-je bien compris • Page 25 Ai-je bien compris • Page 28 #1 et #2 • Page 29 #3 et #5 • Page 30 #6 • Page 31 #11 (facultatif) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 9 2.3. La fonction affine par parties La fonction affine par parties est une fonction définie par parties . Il s’agit d’une fonction constituée de plusieurs fonctions affines définies sur différents intervalles de son domaine. Exemple : Soit le graphique d’une fonction affine par parties . Le tableau ci-dessous présente les propriétés de la fonction f. Domaine x ∈ [0, 270] Image f(x) ∈ [0, 4000] Abscisse à l’origine 270 Ordonnée à l’origine 4 000 Signe La fonction est positive pour x ∈ [0, 270]. Extremums La fonction a un maximum de 4 000 et un minimum de 0. Variation La fonction est strictement décroissante pour x ∈ [0, 270]. 2.3.1. La règle d’une fonction affine par parties En plus de la représentation graphique, la fonction affine par parties peut être représentée à l’aide d’une règle. Cette règle s’écrit comme un ensemble de règles de fonctions affines définies sur différents intervalles du domaine.. Il faut donc déterminer autant de règles que la fonction a de parties. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 10 Le tableau ci-dessous présente les étapes à suivre pour déterminer la règle d’une fonction affine par parties. Exemples Étapes 1. Pour chacune des parties, relever l’information dont on dispose. 2. Calculer le taux de variation à partir de deux points. Intervalle du domaine Intervalle du domaine [0, 70] [70, 270] On dispose des points On dispose des points (0, 4000) et (70, 500). 70, 500) et (270, 0). Le taux de variation est : Le taux de variation est : y − y1 a= 2 x 2 − x1 y − y1 a= 2 x 2 − x1 a= 500 − 4000 = 70 − 0 − 3500 70 a = −50 3. Trouver la valeur de b en remplaçant Le taux de variation est : le taux de variation f (x ) = ax + b et les coordonnées d’un point de la 4 000 = −50 (0) + b fonction dans la règle f(x) = ax + b. 4 000 = b a= − 0 − 500 = 500 270 − 70 200 a = −2,5 Le taux de variation est : f (x) = ax + b 500 = -2,5 (70) + b 500 = −175 + b 675 = b 4. Écrire la règle de chaque partie. e f(x) = −50x + 4 000 f(x) = −2,5x + 675 Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 11 Voici la règle de la fonction. Cette règle est constituée des règles de deux fonctions affines définies sur différents intervalles du domaine. ≤ x ≤ 70 –50x + 4 000 pour 0 –2,5x + 675 pour 70 < x ≤ 270 2.4. Exercices suggérés (Manuel de l’élève A) • Page 35 Ai-je bien compris • Page 37 Ai-je bien compris • Page 43 #8 et #9 • Page 44 #11 • Page 45 #14 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 12 2.5. La représentation d’une situation à l’aide d’une table de valeurs ou d’un graphique des fonctions périodique, exponentielle et quadratique. Les fonctions périodique, exponentielle et quadratique permettent de modéliser une grande variété de situations. Le tableau suivant montre la modélisation de trois situations à l’aide des trois types de fonctions. Situation 1 Situation 2 Situation 3 Situation à modéliser L’aire d’un rectangle dont la hauteur mesure le double de la base Le nombre de bactéries sur une surface si ce nombre double chaque heure La partie décimale d’un nombre réel Modèle retenu Fonction quadratique Fonction exponentielle Fonction périodique Base 0 1 Représentation à l’aide d’une table de valeurs 2 3 4 Aire Temps (h) Nombre de bactéries 0 1 1 2 2 4 3 8 4 16 5 32 6 64 0 2 8 18 32 50 6 72 Partie décimale 0,56 0,56 0,78 0,78 1,07 0,07 1,14 0,14 1,56 0,56 1,78 0,78 2,07 0,07 2,56 0,56 Aire 5 Nombre Représentation à l’aide d’un graphique Base Remarque : La table de valeurs est moins utile pour représenter un modèle périodique, à moins qu’elle ne contienne un très grand nombre de valeurs. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 13 2.5.1. La fonction périodique La fonction périodique est utilisée pour modéliser des phénomènes cycliques comme les marées, le mouvement d’un pendule ou les battements cardiaques. La période est définie comme l’étendue d’un cycle de la fonction. Exemple : La période de la fonction représentée dans le plan cartésien ci-dessous est 4. Voici la représentation graphique et les propriétés d’un exemple de fonction périodique. Représentation graphique Domaine [–3, 5] Image [–3, 3] Abscisse à l’origine (ou zéro) Les abscisses à l’origine de la fonction sont {–2, 0, 2, 4}. Ordonnée à l’origine (ou valeur initiale) L’ordonnée à l’origine de la fonction est 0. La fonction est positive pour x ∈ [–3, –2] ∪ [0, 2] ∪ [4, 5]. Signe La fonction est négative pour x ∈ [–2, 0] ∪[2, 4]. Le minimum de la fonction est –3. Extremums Le maximum de la fonction est 3. La fonction est strictement croissante pour x ∈ [–1, 1] ∪ [3, 5]. Variation La fonction est strictement décroissante pour x ∈ [–3, –1] ∪ [1, 3]. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 14 2.5.2 La fonction exponentielle : règle de la forme f(x) = abx La fonction exponentielle est une fonction dont la variable indépendante se trouve en exposant dans la règle qui la décrit. La représentation graphique d’une fonction exponentielle dont la règle est de la forme f(x) = abx est une courbe dont l’asymptote est l’axe des abscisses. Le paramètre a de la règle est l’ordonnée à l’origine (ou la valeur initiale) de la fonction exponentielle. La valeur de a ne doit pas être égale à 0. Le paramètre b de la règle est la base de la fonction exponentielle. La valeur de b doit être plus grande que 0, sans être égale à 1. Exemples : f(x) = 2x est la règle d’une fonction exponentielle dont l’ordonnée à l’origine est 1 et dont la base est 2. g(x) = –2(1,3)x est la règle d’une fonction exponentielle dont l’ordonnée à l’origine est –2 et dont la base est 1,3. 2.5.2.1 La recherche de la règle ll est possible de déterminer la règle d’une fonction exponentielle à partir d’une table de valeurs. Considérons la table de valeurs suivante, à titre d’exemple: +1 – x f(x) +1 +1 +1 1 0 1 2 3 4 2,5 5 10 20 40 80 x2 e +1 x2 x2 x2 x2 Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 15 Le tableau suivant présente les étapes à suivre pour déterminer la règle de la fonction exponentielle à partir de cette table de valeurs. Étapes 1. Vérifier si le rapport f(x + 1) est constant dans la table f(x) de valeurs. Si le rapport est constant, il correspond à la base b de la fonction exponentielle. 2. Remplacer la base b par la valeur déterminée à l’étape 1 dans la règle f(x) = abx 3. Substituer les coordonnées d’un couple de la table de valeurs à x et à f(x) dans la règle. 4. Résoudre l’équation afin de déterminer la valeur de a. Démarche f(0) f(1) f(4) = = ... = − f(3) f( 1) f(0) 5 10 80 = = ... = =2 2,5 5 40 b=2 f(x) = a(2)x Point (3, 40) 40 = a(2)3 40 =a 23 5=a 5. Écrire la règle sous la forme f(x) = abx avec les valeurs de a et de b déterminées précédemment. f(x) = 5(2)x Remarques : La règle f(x) = 5(2)x n’est pas équivalente à la règle f(x) = 10x puisque l’exponentiation est prioritaire sur la multiplication. Cette procédure est également utile lorsqu’on dispose de la représentation graphique d’une fonction exponentielle dont on connaît les points de coordonnées (x, f(x)) ainsi que (x + 1, f(x + 1)). 2.5.3. La fonction quadratique : règle de la forme f(x) = ax2 La fonction quadratique, appelée aussi «fonction polynomiale de degré 2», est une fonction dont la règle est un polynôme de degré 2 à une variable. La représentation graphique d’une fonction quadratique dont la règle est de la forme f(x) = ax2 est une parabole dont le sommet est à l’origine du plan cartésien. La valeur du paramètre a ne doit pas être égale à 0. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 16 Exemples : f(x) = 3x2 est la règle d’une fonction quadratique dont la valeur de a est 3. Ce qui signifie que la parabole est ouverte vers le haut. - x2 -1 est la règle d’une fonction quadratique dont la valeur de a est . Ce qui 2 2 signifie que la parabole est ouverte vers le bas. g(x) = 2.5.3.1 La recherche de la règle Il est possible de déterminer la règle d’une fonction quadratique à partir d’une table de valeurs. Considérons la table de valeurs suivante, à titre d’exemple: x f(x) – 5 0 5 10 12,5 0 12,5 50 Le tableau suivant présente les étapes à suivre pour déterminer la règle de la fonction quadratique à partir de cette table de valeurs. Étapes 1. Substituer les coordonnées d’un point de la table de valeurs à x et à f(x) dans la règle f(x) = ax2. 2. Résoudre l’équation obtenue à l’étape 1 afin de déterminer la valeur de a. Démarche Point (5, 12,5) 12,5 = a(5)2 12,5 =a 52 1 =a 2 3. Écrire la règle sous la forme f(x) = ax2 avec la valeur de a déterminée précédemment. f(x)= 1 2 x 2 Remarques : Cette procédure est également utile lorsqu’on dispose de la représentation graphique d’une fonction quadratique dont la règle est de la forme f(x) = ax2 et dont on connaît les coordonnées d’un point autre que le sommet. Il est possible de connaître la valeur du paramètre a de la règle f(x) = ax2 lorsqu’on dispose de f(1), car f(1) = a. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 17 2.6. Exercices suggérés (Manuel de l’élève B) • Page 31 #4 et #5 • Page 25 Ai-je bien compris sauf le c) • Page 31 #2 • Page 14 Ai-je bien compris # 1 • Page 32 #6 à #10 • Page 33 #11 à #15 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 18 Notions et exercices du volet géométrie 3. Le point de partage Il est possible de déterminer les coordonnées d’un point de partage d’un segment, c’està-dire un point situé à une certaine fraction d’un segment. Pour ce faire, on détermine séparément l’abscisse et l’ordonnée de ce point de partage. Soit le segment UV tracé dans le plan cartésien ci-dessous. On s’intéresse aux coordonnées du point de partage P, situé à la fraction a du segment UV à partir du b point U. Abscisse du point de partage L’accroissement des abscisses* du point U au point P est a • ∆x. b Ordonnée du point de partage L’accroissement des ordonnées** du point U au point P est L’abscisse du point P est donc x1 + a • ∆x. b a • ∆y. b L’abscisse du point P est donc y1 + a • ∆y. b Ordonnée du point U Abscisse du point U Accroissement des abscisses du point U au point P Accroissement des ordonnées du point U au point P *L’accroissement des abscisses est: x2 - x1 **L’accroissement des ordonnées est: y2 - y1 Les coordonnées du point P situé à la fraction U(x1,y1) sont donc : P (x1 + e a du segment UV à partir du point b a a • ∆x1, y1 + • ∆y). b b Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 19 Exemples : Voici les étapes à suivre pour déterminer les coordonnées du point P situé aux 3 du 5 segment UV, d’extrémités U (4, 6) et V (9, 16), à partir du point U. Étapes Démarche 1. Calculer l’accroissement des abscisses et Δx = x2 – x1 = 9 – 4 = 5 l’accroissement des ordonnées du segment en considérant que les coordonnées du point de Δy = y2 – y1 = 16 – 6 = 10 départ U correspondent à (x1, y1). 2. Déterminer les coordonnées du point de partage en additionnant la fraction ⎛⎜ 3 ⎞⎟ des P ⎛⎜ x + a • Δx , y + a • Δy ⎞⎟ ⎜ 1 b ⎟ 1 1 b ⎝ ⎠ ⎝5⎠ accroissements calculés à l’étape 1 aux coordonnées du point de départ. P ⎛⎜ 4 + 3 • (5) , 6 + 3 • (10) ⎞⎟ ⎝ 5 5 ⎠ P (4 + 3, 6 + 6) P (7, 12) Voici les étapes à suivre pour déterminer les coordonnées d’un point P partageant un segment AB d’extrémités A(-1,5) et B(6,19) à partir du point B, lorsque le rapport est de 4 pour 3. Étapes 1. Calculer l’accroissement des abscisses et des ordonnées des coordonnées du segment en considérant que les coordonnées du point de départ (B) correspondent à (x1, y1). 2. Déterminer les coordonnées du point de partage en additionnant la fraction 4 4 = des accroissements calculés à 4+3 7 l’étape 1 aux coordonnées du point de départ. Démarche Δx = x 2 − x 1 = −1 − 6 = −7 Δy = y 2 − y 1 = 5 − 19 = −14 ⎛ ⎞ 4 4 P ⎜ 6 + i −7, 19 + i −14 ⎟ 7 7 ⎝ ⎠ ( P 6 + −4, 19 + −8 ) P (2, 11) 3.1 Exercices suggérés (Manuel de l’élève A) • Page 140 #10 et #11 • Page 141 #13 à #15 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 20 4. L’aire de triangles 4.1 Le demi-produit d’une base et de sa hauteur relative Il est possible de calculer l’aire des triangles de différentes façons, selon les mesures d’angles et de côtés connues Lorsque les mesures connues dans un triangle permettent de déterminer une hauteur relative à un côté dont on connaît la mesure, alors on calcule l’aire du triangle à l’aide de Base • Hauteur la formule suivante : Aire = Δ 2 Le calcul de l’aire d’un triangle repose essentiellement sur l’habileté à déterminer la hauteur dont on peut déduire la mesure. Exemple : Voici les étapes à suivre pour calculer l’aire d’un triangle ABC dont on connaît les mesures de deux côtés et d’un angle. Étapes Démarche 1. Déterminer la hauteur hA relative à un des côtés connus et utiliser les rapports trigonométriques. sin 43o = hA 11 h A = 11 • sin 43 o 2. Calculer l’aire du triangle à l’aide de la Base • Hauteur formule : Aire = Δ 2 Aire ΔABC = = Aire e ΔABC Base • Hauteur 2 10 • 11 • sin 43 o 2 ≈ 35,7 cm2 Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 21 4.2. La formule de Héron Pour calculer l’aire d’un triangle à l’aide des mesures de ses trois côtés, on utilise la formule de Héron suivante: a A∆ = p (p − a )(p − b )(p − c ) b c Dans la formule ci-dessus, la lettre p désigne le demi-périmètre du triangle et les lettres a, b et c sont les mesures de ses côtés. Exemple : Voici les étapes à suivre pour calculer l’aire du triangle ABC dont les mesures des côtés sont respectivement 8 cm, 10 cm et 12 cm. Étapes 1. Calculer le demi-périmètre du triangle. Démarche p= p= a + b + c 2 12 + 10 + 8 2 p = 15 2. Calculer l’aire du triangle ABC à l’aide de la formule de Héron : A∆ = p (p − a )(p − b )(p − c ) A∆ = 15 (15 − 12 )(15 − 10 )(15 − 8 ) A∆ = 1575 A∆ ≈ 39,7 cm2 Remarques : Avant d’utiliser l’une ou l’autre des formules pour calculer l’aire d’un triangle, il faut parfois calculer d’autres mesures à l’aide des rapports trigonométriques ou de la loi des sinus. On peut déterminer l’aire de certains quadrilatères en les divisant en triangles. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 22 4.3 Exercices suggérés (Manuel de l’élève B) • Page 159 #2 et #3 • Page 160 #7 b) seulement • Page 161 #9 et #10 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 23 Notions et exercices du volet probabilités 5. Probabilité et espérance mathématique 5.1 La distinction entre les différents types de probabilités Une probabilité peut être théorique, fréquentielle ou subjective selon qu’on la calcule à l’aide d’un modèle, qu’on l’estime à l’aide d’une expérience ou qu’on l’évalue en faisant appel à son jugement. La valeur d’une probabilité est toujours comprise dans l’intervalle [0, 1]. 5.1.1 La probabilité théorique Il est possible de calculer la probabilité théorique d’un événement lorsqu’on peut modéliser une situation sans nécessairement recourir à l’expérimentation. Lorsque les résultats d’une expérience aléatoire sont équiprobables, la probabilité d’un événement se calcule de la façon suivante : Probabilité théorique d’un événement = Nombre de résultats favorables Nombre de résultats possibles Exemple : Soit l’expérience aléatoire «Sans regarder, tirer une bille du bocal ci-contre et noter sa couleur». La probabilité de tirer : une bille grise est de 2 5 4 ; une bille noire est de ; une bille blanche est de . 11 11 11 5.1.2 La probabilité fréquentielle La probabilité fréquentielle est une estimation faite à partir de résultats observés suite à plusieurs réalisations d’une expérience aléatoire. On doit avoir recours à une expérience aléatoire lorsqu’on ne dispose pas d’un modèle permettant de calculer une probabilité théorique. Lorsque l’expérience aléatoire est effectuée un grand nombre de fois, la probabilité fréquentielle constitue une bonne estimation de la probabilité théorique d’un événement. Probabilité fréquentielle d’un événement e = Nombre de réalisatio ns de l' événement Nombre de réalisatio ns de l' expérience aléatoire Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 24 Exemple : Soit l’expérience aléatoire «Lancer un pince-feuilles et noter sa position finale». Voici la compilation des résultats de 300 lancers. Résultats (position finale) Nombre de réalisations 225 39 36 Probabilités fréquentielles 225 = 75% 300 39 = 13% 300 36 = 12% 300 0 0% Remarque : Même si on n’a pas observé un des résultats en effectuant l’expérience aléatoire, on ne peut pas conclure que ce résultat est impossible 5.1.3 La probabilité subjective Une probabilité subjective reflète l’avis d’une personne sur la probabilité qu’un événement se réalise. La probabilité est subjective puisqu’elle fait appel au jugement et correspond à une évaluation personnelle basée à la fois sur des connaissances et des opinions. On évalue une probabilité subjective dans le cas où il est impossible de calculer une probabilité théorique ou d’estimer une probabilité fréquentielle. Les prévisions de résultats sportifs et certaines prévisions météorologiques font appel à la probabilité subjective. Remarque : La probabilité subjective qu’un événement se réalise peut être évaluée différemment d’une personne à une autre. 5.2 Les «chances pour» et les «chances contre» Dans certaines situations, les probabilités théorique, fréquentielle ou subjective sont exprimées en «chances pour» et en «chances contre». Les «chances pour» et les «chances contre» la réalisation d’un événement sont exprimées par les rapports suivants «Chances pour» e = Nombre de cas favorables Nombre de cas défavorabl es Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 25 «Chances contre» = Nombre de cas défavorabl es Nombre de cas favorables Exemple : Pour une saison donnée, trois analystes sportifs croient que l’équipe des Canadiens de Montréal remportera la coupe Stanley alors que huit autres croient qu’une autre équipe de la Ligue nationale de hockey la remportera. Les «chances pour» sont de 3 : 8 et les «chances contre» sont de 8 : 3. Remarque : On exprime généralement les «chances pour» et les «chances contre» à l’aide d’un deux-points. Ainsi, si les «chances pour» la réalisation d’un événement sont évaluées à 3 , on écrit 3 : 8 et on dit : les «chances pour» que l’événement se réalise sont de 3 pour 8 8. 5.2.1 De la probabilité aux chances et des chances à la probabilité La relation entre le nombre de cas possibles et le nombre de cas favorables et défavorables à la réalisation d’un événement permet d’exprimer une probabilité en «chances pour» ou en «chances contre» ou l’inverse. Nombre de cas possibles = Nombre de cas favorables + Nombre de cas défavorables Exemples : 1) Pour exprimer la probabilité 5 en «chances pour», on détermine le nombre de cas 12 défavorables à partir du dénominateur qui représente le nombre de cas possibles. On a donc 7 cas défavorables (12 – 5 = 7). Les «chances pour» sont de 5 : 7. Pour exprimer le rapport «chances contre» 9 : 2 en probabilité, on détermine le nombre de cas possibles à partir du nombre de cas défavorables et du nombre de cas favorables. 2) On a donc 11 cas possibles (9 + 2 = 11) et la probabilité est de 2 . 11 Remarque: Le rapport «chances pour» est l’inverse multiplicatif du rapport «chances contre». e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 26 5.3 L’espérance mathématique L’espérance mathématique est la moyenne pondérée des résultats d’une expérience aléatoire dans laquelle les facteurs de pondération sont les probabilités d’obtenir chacun des résultats. Il s’agit donc de la somme des produits des résultats et des probabilités correspondantes. Pour calculer l’espérance mathématique, il est souvent plus simple de ne pas réduire les fractions correspondant aux probabilités. Exemple : On fait tourner la flèche de la roulette ci-dessous et on remporte le lot inscrit dans le secteur où la flèche s’immobilise. Résultats Probabilités 5 0$ 2$ 5$ 12 $ Espérance mathématique = 0 • = 16 4 16 4 16 3 16 5 4 4 3 + 2• +5• + 12 • 16 16 16 16 0 + 8 + 20 + 36 64 = =4 16 16 L’espérance mathématique de cette roulette est de 4 $. Cela signifie qu’en faisant tourner la flèche de la roulette un très grand nombre de fois, on peut s’attendre à gagner en moyenne 4 $ chaque fois qu’on la fait tourner. Remarques : La valeur moyenne des résultats obtenus en répétant une expérience aléatoire un très grand nombre de fois tend vers l’espérance mathématique. On note parfois l’espérance mathématique avec la lettre E. Par exemple, l’espérance mathématique d’une roulette peut se noter E(Roulette). e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 27 5.3.1 L’interprétation de l’espérance mathématique et l’équité Dans un jeu qui consiste à effectuer une expérience aléatoire et où il est possible de gagner ou de perdre des points, des objets ou de l’argent, il y a trois possibilités. Le jeu est : favorable à la joueuse ou au joueur si l’espérance mathématique est positive; défavorable à la joueuse ou au joueur si l’espérance mathématique est négative; équitable si l’espérance mathématique est nulle. L’espérance mathématique d’un jeu de hasard dépend du prix à payer pour y participer. Exemples : On fait tourner la roulette ci-contre et la joueuse ou le joueur peut gagner l’un des résultats suivants Résultats 0$ 2$ 5$ 12 $ Probabilités 5 16 4 16 4 16 3 16 a) Calculer l’espérance mathématique du jeu. E(Jeu) = 0 • 5 4 4 3 + 2• +5• + 12 • = 4 L’espérance mathématique est de 4 $. 16 16 16 16 b) Quelle sera la mise afin que le jeu soit favorable à la joueuse ou au joueur ? Réponse : La mise sera inférieure à 4 $. Si la mise est de 3 $, alors l’espérance sera de 1 $. c)Quelle sera la mise afin que le jeu soit défavorable à la joueuse ou au joueur ? Réponse : La mise sera supérieure à 4 $. Si la mise est de 5 $, alors l’espérance sera -1$. d) Quelle sera la mise afin que le jeu soit équitable ? Réponse : Pour que ce jeu soit équitable, le prix à payer pour y participer doit être de 4 $. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 28 5.4 Exercices suggérés (Manuel de l’élève B) • Page 185 #1 • Page 186 #4 et #5 • Page 188 #10 à #12 • Page 196 au complet • Page 198 #10 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 29 Notions et exercices du volet statistique 6. Mesures de dispersion et de position 6.1 L’écart moyen L’écart moyen, noté « ÉM », est une mesure de dispersion égale à la moyenne des valeurs absolues des écarts à la moyenne des données d’une distribution. Plus l’écart moyen est petit, plus les données sont concentrées autour de la moyenne et plus la distribution est homogène. À l’inverse, plus l’écart moyen est grand, plus les données sont dispersées par rapport à la moyenne et plus la distribution est hétérogène. Le tableau suivant présente les étapes pour calculer l’écart moyen des scores de 12 joueurs de golf. Étapes Démarche 1. Calculer la moyenne des données. 2. Calculer l’écart à la moyenne 87 + 92 + 98 + ... + 124 + 128 + 139 x= = 109 12 Donnée de chacune des données. 3. Déterminer la valeur absolue de l’écart à la moyenne pour chacune des données. La valeur absolue d’un nombre a notée est sa valeur numérique sans égard à son signe. Exemples : Écart à la moyenne Valeur absolue de l’écart à la moyenne 87 − 22 22 92 − 17 17 98 − 11 11 101 − 8 8 103 − 6 6 103 − 6 6 107 − 2 2 110 1 1 116 7 7 124 15 15 128 19 19 139 30 30 et 4. Calculer la moyenne des valeurs obtenues en 3. 5. Interpréter les résultats. ÉM = 22 + 17 + 11 + ... + 15 + 19 + 30 = 12 12 L’écart moyen est de 12 coups. Cela signifie qu’en moyenne, il y a une différence de ± 12 coups entre le score de chacun des golfeurs et le score moyen. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 30 Remarque: À lui seul, l’écart moyen ne fournit pas beaucoup d’information. Avant de se prononcer sur l’homogénéité ou l’hétérogénéité des données, il importe donc de considérer le caractère étudié et la moyenne des données. Ainsi, un écart moyen de 12 coups n’est pas très élevé pour des scores de golf, si l’on considère que le score moyen est de 109 coups. Cependant, si l’on considère, par exemple, que la moyenne des températures extérieures maximales pour une période d’un mois est de 20 °C, alors un écart moyen de 12 °C serait très élevé. 6.2 Le rang centile Le rang centile d’une donnée correspond au pourcentage (arrondi à l’unité supérieure) des données qui ont une valeur inférieure ou égale à cette donnée. Le rang centile d’une donnée X se note R100(X ). Exemple : Si une donnée occupe le 80e rang centile, cela signifie qu’environ 80 % des données sont inférieures ou égales à celle-ci. La proportion suivante permet de déterminer le rang centile d’une donnée ou la donnée qui occupe un rang centile particulier dans une distribution ordonnée en ordre croissant. R100 (X) Nombre de données de valeur inférieure ou égale à X = 100 Nombre total de données Exemple : La distribution suivante compte 271 données, dont 170 sont inférieures à 84 et 8 sont égales à 84. 22 23 23 ... $!#! " 166 données 83 84 ... $!#! " 6 données 84 ... 85 $!# ! " 128 129 90 données Remarque : Dans certaines situations, par exemple le golf, où un score élevé est moins bon qu’un score faible, l’expression «valeur inférieure ou égale» peut être remplacée par l’expression «valeur moins bonne ou égale». e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 31 6.1.1. La recherche du rang centile d’une donnée Le rang centile de la donnée 84 issue de l’exemple précédent se calcule comme suit : R100 (84) ⎛ 170 + 8 ⎞ 178 • 100 =⎜ ≈ 65,68 ⎟ → R100 (84) = 100 271 ⎝ 271 ⎠ On doit arrondir cette valeur à l’unité supérieure. Le rang centile de 84 est 66. Cela signifie qu’environ 66 % des données sont inférieures ou égales à 84. 6.1.2. La recherche d’une donnée qui occupe un rang centile particulier La donnée X, qui occupe le rang centile 66, se calcule comme suit : Nombre de données de valeur inférieure ou égale à X = 66 • 271 ≈ 178,86 100 On doit arrondir cette valeur à l’unité inférieure . La donnée recherchée occupe la 178e position de la distribution. Sa valeur est 84. Remarques : Pour une même distribution, deux données de même valeur auront le même rang centile. Les rangs centiles sont signifiants dans la mesure où la distribution présente un grand nombre de données. 6.2 Exercices suggérés (Manuel de l’élève B) • Page 64 #5 et #6 • Page 65 #8 • Page 66 #12 • Page 59 Ai-je bien compris #1 et #2 • Page 66 #13 à #16 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 32 Solutionnaire des exercices Section 1.3 (Manuel de l’élève A) • Page 154 #11 à #15 11. Plusieurs réponses sont possibles. Exemple : a) 3x + y − 9 > 0 c) 20x − y + 300 > 0 b) 2x − 4y − 3 > 0 d) 2x + 5y + 46 > 0 12. Elena a commis une erreur à l’étape 3 de sa démarche. Pour déterminer la région à hachurer, il faut remplacer le x et le y de l’inéquation par un point-test, par exemple (0, 0). Si l’inégalité n’est pas vérifiée, il faut hachurer la région dont ne fait pas partie le point-test. Au contraire, si l’inégalité est vérifiée, il faut hachurer la région dont fait partie ce point-test. 3(0) − 4(0) − 12 > 0 − 12 > 0 − 12 étant inférieur à 0, il faut hachurer la région qui s’étend vers le bas. (Elena a utilisé un truc qui ne fonctionne que lorsque l’inéquation est sous la forme fonctionnelle.) 13. a) d) x 0 − 1,25 y − 5 x y 0 1,2 − 6 0 0 b) x y 0 4 − 4 0 x y 0 −4 10 0 c) − e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 33 14. Note : Les coordonnées à l’origine ne sont pas entières, sauf en c). a) À partir des points (4, 1) et (0, −2), on obtient l’équation y > 0,75x − 2. – b) À partir des points (−1, 2) et (1, −3), on obtient l’équation y < 2,5x − 0,5. c) À partir des points (0, 3) et (6, 0), on obtient l’équation y ≤ −0,5x + 3. d) À partir des points (1, −2) et (2, 1), on obtient l’équation y ≤ 3x − 5. 15. Lorsque les coordonnées correspondant à la position du pointeur vérifient l’inéquation, le pointeur a la forme d’une flèche. Au contraire, lorsque ces coordonnées ne vérifient pas l’inéquation, le pointeur a la forme d’une main. a) 2x + 3y − 15 > 0 2(4) + 3(0) − 15 > 0 − 7 >0 Le pointeur a la forme d’une main puisque −7 n’est pas plus grand que 0. b) 2x + 3y − 15 > 0 2(5) + 3(3) − 15 > 0 4 >0 Le pointeur a la forme d’une flèche puisque 4 est plus grand que 0. c) 2x + 3y − 15 > 0 2(0) + 3(5) − 15 > 0 0 >0 Le pointeur a la forme d’une main puisque 0 n’est pas plus grand que 0. Section 2.2 (Manuel de l’élève A) • Page 23 Ai-je bien compris a) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 34 b) • Page 25 Ai-je bien compris 1. a) b) 2. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 35 • Page 28 #1 et #2 1. a) b) c) 2. a) b) c) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 36 d) • Page 29 #3 et #5 3. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 37 5. a) c) b) • Page 30 #6 • Page 31 #11 (facultatif) 6. 11. a) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 38 b) Section 2.4 (Manuel de l’élève A) • Page 35 Ai-je bien compris 1. a) b) 2. a) b) c) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 39 • Page 37 Ai-je bien compris 1. a) b) 2. • Page 43 #8 et #9 8. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 40 9. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 41 • Page 44 #11 11. a) b) c) d) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 42 • Page 45 #14 14. a) b) Section 2.6 (Manuel de l’élève B) • Page 31 #4 et #5 4. a) f1 (x) = 6x 2 b) c) 5. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 43 c) • • Page 25 Ai-je bien compris sauf le c) a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 44 • Page 31 #2 a) b) c) • Page 14 Ai-je bien compris # 1 1. a) Variation : la fonction f est croissante sur tout son domaine. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 45 b) La période est 3. Domaine : [-2, 7] Image : : [2, 4] Ordonnée à l’origine : 3 Abscisse à l’origine : la fonction g n’a aucune abscisse à l’origine. Les extremum : le maximum de la fonction g est 4 et sont minimum est 2. Signe : la fonction g est positive sur tout son domaine. Variation : la fonction g est croissante pour x∈ [-2, -1]∪ [1, 2]∪ [4, 5] et décroissante pour x∈ [-1, 1]∪ [2, 4]∪ [5, 7]. • Page 32 #6 à #10 6. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 46 7. a) b) 8. a) c) b) d) a) c) b) d) 9. 10. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 47 • Page 33 #11 à #15 11. a) b) 12. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 48 13 1313 13. 13.13 14. 14. a) b) 15. 15. a) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 49 b) c) d) Section 3.1 (Manuel A) • Page 140 #10 et #11 11. a) P (−4, 3) b) P (10,5, 5,5) 10. a) b) c) d) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 50 • Page 141 #13 à #15 13. a) b) Le point N étant situé deux fois plus près de l’extrémité R, il partage rapport 2 : 1 à partir du point S. Le point N est donc situé aux 14. (2, 14), (9, 9) et de dans un . (16, 4) 15. Le point de départ est toujours le point A et il s’agit de changer la valeur de . Il est à noter que l’accroissement des abscisses et des ordonnées demeure le même, soit Δx = 30 et Δy = 15. a) = . Les coordonnées du point de partage C sont (−4, 7). b) = . Les coordonnées du point de partage C sont (−2, 8). c) = . Les coordonnées du point de partage C sont (4, 11). d) = . Les coordonnées du point de partage C sont (1, 9,5). e) = . Les coordonnées du point de partage C sont (1, 9,5). e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 51 Section 4.3 (Manuel B) • Page 159 #2 et #3 2. 3. a) b) c) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 52 • Page 160 #7 b) seulement 7b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 53 • Page 161 #9 et #10 9. a) b) c) 10. e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 54 Section 5.4 (Manuel B) • Page 185 #1 1. a) f) b) g) c) h) d) i) e) • Page 186 #4 et #5 4. a) b) c) 5. • Page 188 #10 à #12 10. a) 1) 2) 3) 4) 5) 6) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 55 b) 1) 2) 3) 5) 4) 6) 11. a) b) c) d) e) 12. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 56 c) • Page 196 au complet 1. a) b) c) 2. a) b) 3. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 57 4. 5. 6. a) 1) 2) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 58 • Page 198 #10 10. a) 1) 2) 3) b) Section 6.2 (Manuel B) • Page 64 #5 et #6 5. a) b) c) 5,88 e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 59 6. a) b) c) • Page 65 #8 8. a) b) c) d) • Page 66 #12 12. a) b) • Page 59 Ai-je bien compris #1 et #2 1. a) b) 2. • Page 66 #13 à #16 13. a) b) c) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 60 14. a) b) 15. 16. a) b) e Passerelle SN vers CST 4 secondaire – Théorie et exercices Document préparé par Annie Boucher, Stéphane Gauthier et Johanne Gauthier, CSDL 2013-2014 61