Le vaccin
Les virus de l’influenza ont cette particularité qu’ils
peuvent, au même titre que les virus de la grippe
chez l’homme, modifier leur enveloppe et éviter ainsi
d’être reconnus par le système immunitaire. Chez le
cheval, contrairement au virus de la grippe humaine,
cela se produit tous les dix à quinze ans seulement.
Malgré cela, il faut veiller à utiliser un vaccin qui
induise une protection avérée contre les souches les
plus récentes de l’influenza équine.
Pour les vaccins contre l’influenza, la composition
antigénique n’est pas le seul paramètre important,
l’adjuvant contenu dans le vaccin joue également un
rôle important. L’adjuvant participe de manière
décisive à la stimulation des cellules immunitaires.
Contre quelles maladies
faut-il vacciner ?
L’ influenza équine
L’influenza équine est une maladie virale haute-
ment infectieuse. Plusieurs foyers sont enregistrés
chaque année à l’échelle de la planète. Les symp-
tômes typiques de cette maladie comprennent
une fièvre élevée ( jusqu’à 42° C ), une toux sèche,
un écoulement nasal et oculaire séreux ainsi qu’un
abattement. Si les chevaux ne sont pas protégés
contre l’influenza équine, le virus peut se propager
très rapidement et atteindre presque tous les che-
vaux d’une écurie en 1 à 5 jours. Souvent, les
muqueuses lésées par les virus sont surinfectées
par des bactéries qui viennent alors aggraver le
tableau clinique. Pour éviter les séquelles, un traite-
ment vétérinaire adéquat est indispensable.
Comment protéger mon cheval ?
Il est possible de vacciner contre l’influenza équine.
Pour obtenir une protection vaccinale fiable, les
recommandations du fabricant du vaccin doivent im-
pérativement être respectées. La règle générale veut
que les chevaux non vaccinés et les poulains reçoi-
vent d’abord une immunisation de base et qu’ensui-
te, des vaccinations de rappel régulières garantissent
la persistance d’une défense immunitaire efficace.
Le respect des intervalles entre les vaccinations est
crucial. Dépasser les intervalles entre les vaccina-
tions peut se comparer à une interruption de l’entraî-
nement des défenses immunitaires. Le cas échéant,
il faudra passer par une nouvelle immunisation de
base pour retrouver le statut immunitaire antérieur.