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Pilly - Préparation ECN - Item 173 - ©CMIT
Item n° 173 : Prescription et surveillance des antibiotiques
OBJECTIFS
I. Prescrire et surveiller un médicament appartenant aux principales classes d’antibiotiques
POUR COMPRENDRE
1. Introduction
Antibiotiques :
- Substance produite par des champignons ou des bactéries, par synthèse ou hémisynthèse
- Capables d’inhiber ou de détruire certaines espèces bactériennes
- Regroupés en famille selon leur structure, leur mode d’action, leur spectre antibactérien, leurs caractéristiques pharmacocinétiques et pharma-
codynamiques, et leurs effets secondaires.
De moins en moins de nouveaux antibiotiques, de plus en plus de résistance des bactéries = l’utilisation rationnelle des antibiotiques est donc
essentielle.
2. Données microbiologiques
2-1. Activité antibactérienne
CMI = concentration minimale inhibitrice de la croissance bactérienne in vitro en milieu liquide.
CMB = concentration minimale bactéricide laissant un nombre de bactéries survivantes égal ou inférieur à 0,01 % d’un inoculum bactérien standar-
disé à 106.
Détermination de la sensibilité en routine = antibiogramme évaluant l’inhibition de la pousse de la bactérie sans nécessairement la tuer (= test de
bactériostase) :
- Souche sensible = CMI inférieure aux concentrations de lantibiotique obtenues dans lorganisme avec des posologies usuelles
- Souche intermédiaire = CMI voisine des concentrations de l’antibiotique obtenues dans l’organisme avec des posologies usuelles
- Souche résistante = CMI supérieure aux concentrations de lantibiotique obtenues dans l’organisme avec des posologies usuelles.
2-2. Spectre antibactérien
Ensemble des bactéries sur lesquelles l’antibiotique est actif
Permet de prévoir le potentiel dactivid’un antibiotique ainsi que ses limites
Répartir les espèces bactériennes selon leur comportement probable vis-à-vis de lantibiotique (intégrant la résistance naturelle et la résistance
acquise qui peut varier dans le temps ou selon les lieux) :
- Espèces habituellement sensibles = naturellement sensibles à l’antibiotique, inhibées par des concentrations atteintes après administration de
l’antibiotique aux posologies validées : prévalence de la résistance acquise inférieure à 10 %.
- Espèces modérément sensibles = naturellement de sensibilité intermédiaire en labsence de mécanisme de résistance ; une augmentation des
posologies de l’antibiotique peut être nécessaire.
- Espèces inconstamment sensibles = la résistance acquise peut être un problème : prévalence de la résistance acquise supérieure à 10 %. Lorsque
la résistance dépasse 50 % le signe + sera ajouté derrière le nom de lespèce.
- Espèces résistantes = naturellement résistantes à l’antibiotique.
2-3. Résistance bactérienne aux antibiotiques
2-3-1. Types de résistance
Résistance naturelle = certaines souches sont naturellement résistantes à certains antibiotiques (ex. : Listeria monocytogenes ou entérocoque et
phalosporines de troisième génération, anaérobies et aminosides, bacilles Gram négatif et glycopeptides)
Résistance acquise = souches qui en condition naturelle (= sauvages) sont sensibles à l’antibiotique mais qui ont acquis des mécanismes de résis-
tance à cet antibiotique (ex. : Streptococcus pneumoniae et pénicillines ou macrolides, entérobactéries et ß-lactamines, Staphylococcus aureus et
pénicillines…).
2-3-2. Évolution/causes de la résistance
Elle dépend :
- de la pression de sélection exercée par les antibiotiques
- des caractéristiques des différents antibiotiques (pharmacocinétiques, pharmacodynamiques) et de chaque couple antibiotique/bactérie (support,
modalités et fréquence de lasistance)
- de la capacité de certaines espèces à accepter des gènes de résistance provenant d’autres espèces, favorisée de plus par les colonisations/
infections pluri-microbiennes au sein d’un même site/hôte
- de la possibilité de la transmission interhumaine.
La sélection de bactéries résistantes est un effet inéluctable de l’utilisation des antibiotiques.
- Sélection in vivo de bactéries résistantes sous traitement antibiotique dans le foyer infectieux.
- Modification des flores commensales avec acquisition de bactéries résistantes en dehors du foyer infectieux.
D’l’importance d’une politique de «bon usage des antibiotiques» :
- acte thérapeutique concluant une procédure diagnostique par un clinicien, ayant pour but la guérison d'une infection
- tout en ayant une efficacité optimale, une bonne tolérance, des conséquences écologiques minimales et un ct acceptable par la société.
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2-3-3. Supports de la résistance
Chromosomique = liée à une mutation sur le chromosome bactérien
- ne s’exerce que vis-à-vis d’un seul antibiotique
- en général non transférable d’une espèce bactérienne à l’autre
- concerne surtout les quinolones, les rifamycines, la fosfomycine, l’acide fusidique avec un taux de mutation élevé.
Extra-chromosomique :
- le plus fréquent
- le plus souvent plasmidique
- pouvant porter plusieurs résistances à la fois
- transmissible entre différentes bactéries de la même espèce, voire entre espèces différentes.
2-3-4. Mécanismes de la résistance
Inactivation enzymatique de lantibiotique (ex. pénicillinases).
Modification de la cible (ex. modification de la protéine de liaison aux pénicillines pour S. pneumoniae et S. aureus).
Diminution de la perméabilité membranaire.
Augmentation des mécanismes d’efflux.
3. Données pharmacocinétiques/pharmacodynamiques (PK/PD)
3-1. Pharmacocinétique
Prend en compte l’absorption, la biodisponibilité (par voie orale), la diffusion (volume de distribution ; notamment pour sites difficilement accessibles :
œil, cerveau, os, prostate), la demi-vie sérique (T½), l’élimination.
Intérêts des dosages d’antibiotiques (pic et vallée en cas d’administration discontinue, résiduelle en cas d’administration continue).
3-2. Efficacité antibiotique temps et concentration-dépendante
Activité concentration-dépendante :
- l’activité de lantibiotique est dépendante de la concentration maximale obtenue après administration de lantibiotique et du rapport entre cette
concentration maximale et la CMI de la bactérie
- ex. : aminosides et fluoroquinolones sur les bactéries à Gram négatif.
Activité temps-dépendante :
- l’activité de lantibiotique est dépendante du temps passé avec une concentration supérieure à la CMI de la bactérie
- ex. : pénicillines, céphalosporines, glycopeptides et fluoroquinolones (sur les staphylocoques).
I PRESCRIRE ET SURVEILLER UN DICAMENT APPARTENANT AUX PRINCIPALES CLASSES D’ANTIBIOTIQUES
1. Modalis pratiques de prescription des antibiotiques
1-1. Quand prescrire ?
La prescription d’une antibiothérapie doit être limitée aux infections dont l’origine bactérienne est documentée ou probable
L’antibiothérapie «prophylactique» ou «préventive» = vise à prévenir une infection précise dans des circonstances définies (prévention de linfec-
tion postopératoire, de lendocardite bactérienne, des infections invasives à méningocoques, du rhumatisme articulaire aigu, des infections chez le
splénectomisé)
Lantibiothérapie «curative» = vise à traiter une infection bactérienne
- antibiothérapie «probabiliste», «présomptive» ou «empirique» = vise une infection bactérienne non caractérisée sur un plan microbiologique (dia-
gnostic uniquement clinique ou en attente d’un résultat bactériologique)
- antibiothérapie «documentée» = vise une infection bactérienne caractérisée sur un plan microbiologique.
En règle générale, la réalisation d’un prélèvement bactériologique doit être envisagée de façon systématique avant tout traitement antibiotique,
notamment :
- en cas d’infectionvère
- en cas de sensibilité variable aux antibiotiques des bactéries causales suspectées.
1-2. Que prescrire ?
Choix initial de l’antibiothérapie reposant sur :
- la/les bactérie(s) causale(s) (documentée(s) ou suspectées(s)) = antibiothérapie devant inclure dans son spectre dactivité la/les bactérie(s)
causale(s), en tenant compte du risque de résistance
- le site infectieux = obtenir des concentrations efficaces au niveau du foyer
- le patient = privilégier la tolérance (antécédents, allergies, grossesse…) et lefficacité (immunodépression, pathologie chronique sous-jacente à
risque de décompensation, grossesse)
- le coût écologique (dépendant des caractéristiques intrinsèques et du spectre et de lantibiotique-entre deux antibiotiques, choisir celui avec le
spectre nécessaire et suffisant et non celui avec le spectre le plus large)
- le coût économique.
Prescription d’une association dantibiotiques dans trois cas :
- pour élargir le spectre antibactérien
- et/ou pour rechercher une synergie entre 2 antibiotiques connus pour être synergiques
- et/ou pour prévenir l’apparition de résistance à l’une ou lautre des molécules utilisées en association.
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1-3. Comment prescrire ?
1-3-1. Posologie et rythme d’administration
Dose unitaire adaptée à la gravité de l’infection, à la nature du foyer et à un éventuel état pathologique sous-jacent
Rythme d’administration dépendant de ces éléments et des caractéristiques pharmacodynamiques de l’antibiotique (dose unitaire moins importante
et plus souvent répétée pour un antibiotique temps-dépendant, ou importante mais avec des intervalles entre 2 doses plus longs pour un antibiotique
concentration-dépendant).
1-3-2. Voie d’administration
Intraveineuse pour les infections graves.
Orale pour les infections peu sévères ou en relais de la voie intraveineuse en cas dévolution favorable.
Intramusculaire : indications et durées de traitement limitées, interdite si troubles de lhémostase ou traitement anticoagulant.
Sous-cutanée : expose à une pharmacocinétique aléatoireà éviter.
Locale : indications très limitées (otites externes, infections conjonctivales, de la peau, du vagin).
1-4. Le recours à la chirurgie est-il nécessaire?
Toute collection doit faire envisager systématiquement une évacuation de celle-ci (selon ladage : pus + antibiotiques = pus).
2. Modalis pratiques de surveillance du traitement antibiotique
2-1. Surveillance de l’efficacité du traitement
Clinique = disparition rapide de la fièvre et des signes liés à l’infection.
Microbiologique = stérilisation des prélèvements initialement positifs (hémocultures…).
Biologique = régression du syndrome inflammatoire.
Imagerie = disparition des anomalies en rapport avec l’infection (décalée dans le temps).
2-2. Surveillance de la tolérance du traitement
À confronter avec le profil de tolérance spécifique du/des antibiotique(s) utilisé(s).
2-2-1. Adaptation du traitement
Selon données de tolérance et defficacité.
Si efficacité d’une antibiothérapie et/ou identification secondaire avec antibiogramme, modifier lorsque cela est possible pour un antibiotique éga-
lement efficace mais à spectre plus étroit, moins coûteux, et dont la tolérance est au moins identique.
Si inefficacité de lantibiothérapie (persistance des signes locaux et généraux de l’infection après 48 à 72 heures de traitement, ou aggravation),
envisager les causes d’échec suivantes :
- Échec microbiologique, lié à :
problème de cible dans le cas d’une antibiothérapie probabiliste :
. soit pari bactériologique exact mais défaut de sensibilité de la ou des bactérie(s) en cause
. soit avec un pari bactériologique inexact, parce que bactérie dune autre espèce que celle anticipée
. soit parce que cause de l’infection, réponses : virale, parasitaire ou mycosique
. soit parce que maladie non infectieuse.
soit acquisition de résistance en cours de traitement (notamment si densité bactérienne élevée, présence d’un corps étranger, avec cer-
taines bactéries – comme staphylocoques, Pseudomonas sp…– et plus encore avec certains antibiotiques – comme acide fusidique, fosfo-
mycine, rifampicine et fluoroquinolones).
- Échec pharmacologique, lié à :
posologie insuffisante
défaut d’observance ou défaut d’absorption
interaction chimique ou médicamenteuse
diffusion insuffisante au site de l’infection.
- Échec stratégique, lié à :
existence d’un foyer clos (comme porte dentrée ou comme localisation secondaire) non drainé
présence dun matériel prothétique.
2-2-2. Durée du traitement
Variable selon le germe, la localisation infectieuse et le terrain.
Durées de traitement souvent codifiées à partir des résultats d’essais thérapeutiques et d’études cliniques.
Lantibiothérapie doit être interrompue brutalement, sans posologie dégressive.
Seul critère de guérison = absence de rechute à l’arrêt du traitement.
3. Les principales classes d’antibiotiques
Cf. Tableau.
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Item 173
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Classe Pénicillines G Pénicillines A Pénicillines A
+ inhibiteur de
bêtalactamases
Pénicillines M Céphalosporines
2e génération Céphalosporines
3e génération
orales
Céphalosporines
3e génération
injectables
Molécules
(principales)
Pénicilline V (per os)
Pénicilline G (IV)
Formes retard
(benzathine
pénicilline)
Amoxicilline Amoxicilline + acide
clavulanique
Oxacilline,
cloxacilline
Cefuroxime axétil,
cefamandole
Cefpodoxime,
cefixime
Ceftriaxone,
Cefotaxime
Mode d’action Liaison aux protéines de liaison des pénicillines (PLP, enzymes participant à la synthèse du peptidoglycane)
Mécanismes de
résistance
- Modification des protéines cibles - PLP de faible affinité (cocci Gram positif ++)
- production d’enzymes (bêtalactamases)
- Diminution de la perméabilité de la membrane externe (bacilles à Gram négatif)
Pharmacocinétique - Pénicilline V
(per os) ½ vie
= 2 heures
- Pénicilline G (IV)
½ vie = 30 mn
- Benzathine
pénicilline (IM)
taux sériques
efficaces 2 à
3 semaines
- Bonne diffusion
= amygdale,
muscle, poumons,
liquides
interstitiels,
cavités synoviales
- Mauvaise
diffusion
= système nerveux
central, méninges
yeux, os, prostate
- Élimination
urinaire
- Biodisponibilité par
voie orale 80 %
- Diffusion
extracellulaire,
bonne dans la
bile, dans le LCR
à forte posologie
(voie parentérale),
médiocre dans la
prostate
- Élimination à 70 %
par voie urinaire
sous forme active
- Idem amoxicilline
sauf diffusion de
l’inhibiteur dans le
LCR insuffisante
- Biodisponibilité
par voie orale
médiocre 40 %
- Diffusion très
faible dans lœil,
le tissu cérébral,
le LCR et
la prostate
- Élimination
urinaire sous
forme active
- Formes injectables
et orales
- Diffusion
satisfaisante dans
de nombreux tissus
mais insuffisante
dans le LCR.
- Élimination urinaire
sous forme active
- Biodisponibilité
< 50 % :
absorption
digestive
saturable à
l’origine de
concentrations
sériques et
tissulaires
relativement
basses
- Élimination
urinaire sous
forme active
- Bonne diffusion
sérique et
tissulaire générale
- Diffusion
méningée
satisfaisante à
forte posologie
- Élimination
urinaire sous
forme active
(et biliaire pour
ceftriaxone)
ceftriaxone
= 1/2-vie élevée
= une seule
administration par
24 heures
Pharmacodynamie Bactéricides - activité concentration-indépendante (temps-dépendante)
Spectre d’activité
usuel «utile»
Streptocoques,
Corynebacterium
diphteriae, Listeria
monocytogenes,
Bacillus anthracis,
Streptobacillus
moniliformis,
Erysipelothrix
rhusiopathiae,
Clostridium,
Actinomyces israeli,
Fusobacterium,
Treponema,
Leptospira
Streptocoques,
pneumocoques
péni-S, Enterococcus
faecalis,
L. monocytogenes,
Corynebacterium
diphteriae,
Erysipelothrix
rhusiopathiae,
Neisseria
meningitidis,
Clostridium,
Propionibacterium
acnes,
Peptostreptococcus,
Actinomyces,
leptospires, Borrelia,
Treponema
= spectre de
l’amoxicilline,
+ Staphylocoques
dorés méti-S,
H. influenzae,
Moraxella
catarrhalis, E. coli,
Bacilles à Gram
négatif anaérobies
Staphylocoques
(blancs ou dorés)
sensibles à la
méticilline
Cocci à Gram positif
(Streptocoques,
Staphylocoques
méti-S),
entérobactéries
Espèces
non résistantes
(Cf. infra)
Espèces
résistantes
- Résistance
naturelle : bacilles
à Gram négatif
- Résistance
acquise :
Staphylocoques,
pneumocoques
- Résistance
naturelle :
Klebsiella, Moraxella
catarrhalis, Yersinia,
Providencia,
Pseudomonas
- Résistance acquise :
Staphylocoques,
pneumocoques
péni-R, Escherichia
coli, Proteus
mirabilis, Shigella,
Vibrio cholerae,
Haemophilus
influenzae, Neisseria
gonorrhoeae
- Résistance
naturelle : bacilles
à Gram négatif
- Résistance
acquise :
Staphylocoques
résistants à la
méticilline
Listeria,
entérocoques,
staphylocoques
méti-R, micro-
organismes
intracellulaires,
bacilles à Gram
négatif anaérobies
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Item 173
Classe Pénicillines G Pénicillines A Pénicillines A
+ inhibiteur de
bêtalactamases
Pénicillines M Céphalosporines
2e génération Céphalosporines
3e génération
orales
Céphalosporines
3e génération
injectables
Principales
indications
Pénicilline V per os
- Angine aiguë
streptococcique
- Angine de Vincent
- Rouget du porc
- Prophylaxie
de l’érysipèle
récidivant
- Prophylaxie
des infections
pneumococciques
- Prophylaxie de
la scarlatine
- Syndrome post-
streptococcique
majeur
Pénicilline G IV
- Érysipèle
- Gangrène gazeuse
- Actinomycose
- Leptospirose
Pénicillines retard
- Syphilis primaire,
secondaire ou
latente
- Prophylaxie du
RAA
- Prophylaxie
de l’érysipèle
récidivant
- Angine aiguë
streptococcique
- Pneumonie à
pneumocoque
- Exacerbation de
bronchite chronique
obstructive
- Méningite à
L. monocytogenes
- Méningite à
méningocoque
sensible à
la pénicilline
- Méningite à
pneumocoque
sensible à
la pénicilline
- Endocardite à
streptocoques
- Prophylaxie de
l’endocardite
bactérienne
- Maladie de Lyme à
la phase primaire
- Érysipèle
- Listériose
- Éradication
d'Helicobacter pylori
- Otite moyenne
aiguë
- Sinusite aiguë
- Exacerbation
de bronchite
chronique
obstructive
- Pneumonie
communautaire
de l’adulte avec
facteur de risque
mais sans signe de
gravité.
- Infections
stomatologiques
- Infections
gynécologiques
- Infections de la
peau et des parties
molles secondaires
à une morsure
animale ou à une
plaie traumatique
- Sigmoïdite
- Infections urinaires
sur documentation
Pénicilline M IV
- Infections
systémiques
(bactériémies,
staphylococcies
malignes
de la face,
endocardites,
ostéoarthrites) à
staphylocoques
méti-S
Pénicilline per os
- Infections
cutanées non
compliquées :
impétigo
staphylococcique,
furoncle
- Angines
récidivantes
- Otites moyennes
aiguës
- Sinusites aiguës de
l’adulte
- Exacerbations
de bronchite
chronique
- Antibioprophylaxie
en chirurgie
pour les formes
injectables
À réserver aux
infections non
sévères
- ORL : angine
récidivante,
sinusite aiguë,
otite moyenne
aiguë chez
l’enfant
- Exacerbations
de bronchite
chronique
- Infections
urinaires basses
- Pyélonéphrite en
relais d’une forme
injectable
- Formes sévères
des infections
localisées ou
généralisées à
bacilles à Gram
négatif
- Infections à
pneumocoque
de sensibilité
diminuée, voire
résistant à la
pénicilline G
- Fièvre chez le
neutropénique
- Exacerbation
de bronchite
chronique
- Infections
urinaires sévères
- Infections
nosocomiales
- Suspicion clinique
de purpura
fulminans
(ceftriaxone)
- Maladie de Lyme
aux phases
secondaire
et tertiaire
(ceftriaxone)
- Fièvre typhoïde
(ceftriaxone)
- Antibioprophylaxie
en chirurgie
Effets indésirables Réactions
allergiques
(0,3 à 5 %)
Réactions allergiques Réactions
allergiques
Allergie cutanée
(croisée avec
pénicillines dans
5 % des cas)
Allergie cutanée
(croisée avec
pénicillines dans
5 % des cas)
Allergie cutanée
(croisée avec
pénicillines dans
5 % des cas)
Classe Aminosides Fluoroquinolones Glycopeptides Macrolides Imidazolés
Molécules (principales) Gentamycine
Amikacine
"Classiques" = Ofloxacine,
Ciprofloxacine
"Nouvelles" avec activité
antipneumococcique
= Lévofloxacine,
Moxifloxacine
Vancomycine
Teicoplanine
Érythromycine
Spiramycine
Clarithromycine
Azithromycine
Métronidazole
Mode d’action Inhibition de la synthèse
des protéines bactériennes
par fixation sur la sous-
unité 30 S du ribosome
Cibles = 2 enzymes (ADN
gyrase et topo-isomérase
IV)
Inhibition de l’élongation de
l’ADN bactérien
Inhibition de la synthèse
de la paroi bactérienne en
bloquant la formation du
peptidoglycane
Inhibition de la synthèse
des protéines bactériennes
par fixation sur la sous-
unité 50 S du ribosome
Formation de métabolites
(via nitroréductase) qui
réagissent avec lADN d’
fragmentation de lADN
bactérien
Mécanismes de résistance - Altération de la cible
ribosomale (mutation
chromosomique)
- Défaut de perméabilité
cellulaire, (mutation
chromosomique)
- Inactivation enzymatique
(plasmidique)
Résistance uniquement
chromosomique :
- imperméabilité de la paroi
- réduction de l’affinité pour
la cible par mutation du
gène codant pour
les enzymes cibles
- acquisition ou
la surexpression
d'une pompe à efflux
- Résistance constitutive,
chromosomique
- Résistance plasmidique,
inductible, et transférable
- Modification de la cible
(méthylation entraînant
une résistance croisée
entre macrolides (M),
lincosamides (L) et
streptogramines B (SB)
mais pas les kétolides
(= MLSB)
- Efflux (pas de résistance
croisée)
Présence d'une
mutation dans un gène
chromosomique codant
pour une nitroréductase
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