Malik Obama dispose de la double nationalité kényane et américaine, et vit
depuis 1985 à Washington
Malik Obama dispose de la double nationalité kényane et américaine, et vit
depuis 1985 à Washington, où il a travaillé pour plusieurs entreprises avant
de devenir un consultant financier indépendant. Il peut ainsi voter aux
élections américaines. Après de telles louanges en direction du candidat
républicain, la teneur de son scrutin ne fait plus guère de doute: «Je
voterai pour Trump. Il a mon vote», a-t-il néanmoins tenu à préciser. À
l’annonce de cette information, Donald Trump s’est empressé de partager sur
les réseaux sociaux sa satisfaction d’avoir séduit un soutien tant inattendu
que symbolique. «Il était très probablement maltraité par le président, comme
tout le monde», a-t-il jugé sur Twitter.
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Même la position anti-musulmane du magnat de l’immobilier, qui avait un temps
suggéré une «fermeture totale» des frontières américaines aux musulmans,
pourrait être acceptable aux yeux des musulmans, a estimé Malik Obama. «Je
suis musulman mais on ne peut tolérer que des personnes tirent sur des gens,
tuent des gens au nom de l’islam», a-t-il encore affirmé.
Deux hommes en conflit
Malik Obama, qui s’était lancé en politique en 2013 au Kenya, avait échoué à
conquérir le poste de gouverneur du comté de Siaya. Depuis, l’homme est un
fervent critique de l’action présidentielle de son demi-frère. «J’aime encore
mon frère, mais je n’en reviens toujours pas que quand il est venu au Kenya,
il nous a dit qu’il ne pouvait pas passer trop de temps avec sa famille juste
parce qu’il est le président des États-Unis, et qu’il doit d’abord finir son
mandat avant de pouvoir se rapprocher de nous».
«C’est maintenant que nous avons besoin de lui, pas quand il ne sera plus
à la Maison-Blanche»
Malik Obama
Barack Obama avait effectué en juillet 2015 sa première visite au Kenya
depuis son accession à la Maison-Blanche en 2009. Mais il n’avait pas pu se
rendre à Kogelo, où est enterré son père. «C’est maintenant que nous avons
besoin de lui, pas quand il ne sera plus à la Maison-Blanche», a ajouté Malik
Obama. «Le Kenya aurait dû tirer meilleur profit de sa présidence».
«C’est un peu hypocrite de sa part qu’il ne puisse nous soutenir», a-t-il