Grippe H1N1 : agir par la naturopathie Beaucoup d’entre vous nous ont interrogé au cours de ces derniers mois sur l’attitude à adopter face à l'épidémie annoncée de grippe. Cet article a deux objets: 1- aller au-delà des recommandations habituellement données par les autorités sanitaires officielles, en mettant l'accent sur la prévention primaire, spécifique à la vocation première d'une naturopathie authentique: agir en amont. 2- donner des conseils pratiques, à mettre en œuvre parallèlement aux recommandations de votre médecin (1), dès lors que la maladie serait déclarée: accompagner en aval. I- Agir en amont: remonter à la cause en considérant le terrain Rappelons clairement tout d’abord que la naturopathie n’a pas pour vocation le traitement d'une pathologie, y compris par des techniques naturelles. La naturopathie consiste à accompagner le corps dans sa désintoxication et sa revitalisation dans le cadre d'une approche globale de l'être humain. Renforcer le terrain pour accroître les capacités immunitaires La priorité est au renforcement du terrain par l'entretien d'un système immunitaire efficace, ce qui suppose, d'une part, le maintien de l’intégrité de notre écosystème intestinal et, d'autre part, d'éviter les gaspillages de notre système neuro glandulaire afin de conserver intact nos capacités de vitalité. Le terrain est le milieu dans lequel baignent nos cellules qui leur sert de substrat. Les cellules et les organes qui forment notre corps ne peuvent fonctionner correctement que si leur environnement a des caractéristiques précises. La santé est dépendante de l’état de la cellule, laquelle est dépendante de l’état du terrain. En d'autres termes, il n’est pas possible de séparer la cellule immunitaire de son contexte, à savoir: i) des influences qu’exerce le milieu dans lequel elle opère (vaisseaux sanguins, nerfs, cellules, tissus, hormones, …); ce milieu doit être sain: la propreté ou l’encrassement de ces liquides humoraux: va permettre ou non aux hôtes indésirables de se développer ; va conditionner la qualité et la rapidité de la réponse immunitaire. (1) Selon la législation française, le droit au diagnostic ainsi que le traitement des pathologies étant attribués aux titulaires d’un doctorat en médecine, les conseils mentionnés dans cet article s’inscriront en complément des techniques et médications allopathiques ou homéopathiques prescrites par le médecin. ISUPNAT www.isupnat.fr Copyright ISUPNAT 1 ii) de l’énergie disponible; lorsqu’il y a suffisamment d’énergie vitale: le terrain est maintenu dans ses constantes favorables à la vie ; l’organisme peut donc naturellement assurer sa défense, s’autoréguler et se réparer. L’importance d’un système immunitaire efficace L’organisme entre sans cesse en contact avec des agents extérieurs (bactéries, virus, parasites…) contre lesquels il doit mobiliser son système immunitaire; celui-ci réagira en faisant intervenir de nombreux acteurs et des processus complexes d’interaction cellulaire, de sécrétion de médiateurs et de production d’anticorps. L’intestin, qui concentre à lui seul près de 80% des cellules immunitaires, est l’organe clé de notre immunité ; en interaction permanente avec lui, un écosystème unique (la flore intestinale) comprenant des dizaines de milliards de bactéries dont l’équilibre influe sur la qualité protectrice de la muqueuse ainsi que sur la stimulation des lymphocytes. Une altération de l'état du terrain ne manquera pas de se traduire par un affaiblissement de notre fonction immunitaire et en conséquence une plus grande sensibilité aux agents pathogènes. La valeur du terrain permettra donc de comprendre pourquoi certains individus soumis au même environnement «attraperont» , suivant l’expression commune, le virus et développeront l'infection alors que d'autres pas. Certes, si le soutien du système immunitaire n'évitera peut être pas de contracter la grippe, il favorisera néanmoins une meilleure tolérance à la maladie, par atténuation de ses effets qui deviendront plus supportables, voire bénins, tout en acquérant une protection plus efficace et la mémoire de cette protection pour les années à venir. De plus, cette protection ne sera pas toxique pour l'organisme, ce qui n'est pas le cas des traitements spécifiques dirigés « contre l'agresseur» (antiviraux ou vaccins) qui pourront contribuer à désorganiser, voir à affaiblir l'organisme à long terme. Conserver son énergie vitale Il conviendra également de conserver intact son énergie vitale, trop souvent détournée par des facteurs bien connus de tous: une alimentation toxique, non adaptée à notre physiologie; des digestions longues et difficiles; un mental en surchauffe et une réponse au stress non adaptée; le manque d'exercice physique; le « toujours plus » laissant libre court aux insomnies et au manque de sommeil; l'absence de contact quotidien avec les éléments vitaux de la nature. 2 ISUPNAT www.isupnat.fr Copyright ISUPNAT Une hygiène de vie globale pour nous renforcer La meilleure prévention passe par la mise en place d'une réforme d'hygiène de vie globale, tant sur le plan alimentaire, que physique, que neuro-glandulaire sans négliger le plan psychologique et émotionnel, à savoir: une alimentation non encrassante, à savoir adaptée à notre physiologie, à la fois: originelle (c'est à dire faite d'aliments les plus proches de leur état naturel) par opposition aux aliments raffinés, dévitalisés et trafiqués de l'industrie agroalimentaire ; dense en micro nutriments mais pauvre en calories; laquelle pourra être complétée par une pause diététique hebdomadaire sous forme de monodiète de jus de légume ou d’un jeûne hydrique, si l’énergie est suffisante. la pratique d'une activité physique modérée mais quotidienne qui pourra être utilement associée à différents types de bains (chauds, froids, alternés et sauna ou enveloppement) permettant d'activer les différents filtres de notre organisme (reins, intestins - foie, poumon et peau); un sommeil de qualité et en quantité suffisante permettant de maintenir toutes les capacités de notre système neuro-glandulaire une gestion du stress plus sereine et mieux adaptée par l'utilisation des différentes techniques de relaxation, sans oublier le recours aux élixirs floraux jouant sur notre état émotionnel. II- En aval: accompagnement d'une grippe déclarée Comprendre et respecter la fièvre La fièvre est la première barrière de défense contre le virus. Sous le contrôle de l’hypothalamus, le corps augmente naturellement sa température pour se désintoxiquer et stimuler ses propres défenses. Il conviendra donc, dans la mesure du possible, de la laisser suivre son cours : en la maîtrisant sous forme d’applications locales froides et d’un petit lavement intestinal, en évitant de l'entretenir par une alimentation trop riche et par un manque de repos physique, psychique et sensoriel. 3 ISUPNAT www.isupnat.fr Copyright ISUPNAT Des plantes et huiles essentielles, au cœur du dispositif de défense Depuis des siècles, les plantes aromatiques et leurs huiles essentielles sont reconnues pour leurs actions sur les infections virales et bactériennes au point de rivaliser avec l’action des antibiotiques. Pour accroître les capacités de l'organisme, rendre l'infection plus supportable et accélérer le processus de guérison, les plantes suivantes pourront s'avérer bien utiles: Le saule blanc et le sureau noir ; L'extrait de pépin de pamplemousse ; La propolis ; Diverses espèces d'échinacée ; Certaines plantes stimulantes : ginseng, éleuthérocoque, sans oublier des champignons sauvages comme le shiitake et le maïtake ; des algues : spiruline et varech ; la canneberge ; l'astragale ; le curcuma ; la feuille d'ortie Les huiles essentielles, indispensables au blocage de l’invasion grippale, agiront par leurs propriétés antivirales, expectorantes, antibactériennes et immunostimulantes sur l’organisme dans sa globalité. Elles présentent de nombreux avantages par rapport aux antibiotiques; rappelons notamment: qu'elles détruisent le germe sans que celui-ci puisse développer une résistance comme c'est souvent le cas lors de l'utilisation répétée d'antibiotiques; qu'elles favorisent nos processus vitaux sans nuire ni au système immunitaire ni au précieux équilibre de notre flore intestinale; qu’elles présentent enfin un pouvoir énergisant, cicatrisant et de régulateur général et de renforcement du terrain. Si toutes ont ces qualités, on conseillera plus particulièrement l’origan, le niaouli, le ravintsara, le thym et l'eucalyptus radié. Elles pourront être utilisées, sous réserve de bien connaître leurs conditions d'emploi: tant en usage externe : frictions et enveloppements; que par voie orale: sur un support d'huile biologique ou de miel ou sous forme de capsules; qu'en diffusion atmosphérique afin d’assainir l’air et de prévenir la contagion. 4 ISUPNAT www.isupnat.fr Copyright ISUPNAT Des suppléments nutritionnels ciblés Pour compléter le dispositif et dans la logique d'une stimulation de nos défenses, on conseillera la vitamine C quotidiennement ainsi qu'une complémentation sous forme de cure de probiotiques. Comment s'y retrouver? La difficulté avec toutes ces solutions est de s'y retrouver et de pouvoir mettre en place une véritable stratégie santé bien structurée et de lutte contre l'infection. Un accompagnement individuel dans le cadre d'un bilan de vitalité permettra d'adapter à votre terrain les cures et techniques et de mettre en place un conseil individualisé. Frédéric Boukobza Praticien de Santé Naturopathe Directeur d’ISUPNAT 06 26 02 51 36 5 ISUPNAT www.isupnat.fr Copyright ISUPNAT