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Compléments techniques Plan de protection par DDR Vigirex
Protection des personnes
Les effets physiopathologiques du courant électrique sur l’homme (tétanisation,
brûlures externes et internes, fibrillation ventriculaire et arrêt cardiaque) dépendent
de différents facteurs : des caractéristiques physiologiques de l’être humain
concerné, de l’environnement (humide ou sec par exemple) et aussi des
caractéristiques du courant traversant le corps.
La norme IEC 60479
Les experts du Comité Electrotechnique International (IEC) ont étudié le problème
dans le but d’unifier, au niveau mondial, leurs points de vue et de créer une norme -
la norme IEC 60479 - définissant scientifiquement et concrètement les effets du
courant sur le corps humain.
Incidence de l’intensité du courant
La figure ci-après décrit les effets du courant électrique alternatif sur le corps humain.
DB106992
Zone temps/courants (IEC 60 479-1).
Les risques de non-lâcher, d’arrêt respiratoire ou de fibrillation cardiaque
augmentent proportionnellement au temps d’exposition du corps humain au courant
électrique.
bzone 1
- 0,5 mA seuil de perception : ce seuil correspond à la perception d'un courant qui
s'écoule dans le corps humain pendant un temps infini. La gêne éventuelle n'est pas
définie
bzone 2
aucun effet physiologique dangereux jusqu’au seuil de non-lâcher (ligne b)
bzone 3 (située entre la ligne b et la courbe c1)
pour des personnes placées dans cette situation, il n’y a généralement aucun
dommage organique mais la gêne ressentie par la personne est importante :
b - 10 mA seuil de non-lâcher : seuil de courant se situant à l'asymptote d'une ligne
dite "courbe de non-lâcher" pendant un temps infini
c1 - 30 mA seuil de fibrillation ventriculaire : en dessous de ce seuil, il n’y a pas de
risque de fibrillation ventriculaire (autrement dit pas de risque d’arrêt cardiaque)
pendant un temps infini
bzone 4 (située à droite de la courbe c1)
en plus des effets de la zone 3, les effets physiopathologiques tels que arrêt du
coeur, arrêt de la respiration et brûlures graves peuvent se produire. En particulier,
la probabilité de la fibrillation ventriculaire est :
vd’environ 5 %, entre les courbes c1 et c2
vinférieure à 50 % entre les courbes c2 et c3
vde plus de 50 % au-delà de la courbe c3.
ART50126.book Page 78 Lundi, 6. février 2006 9:45 09