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E. coli
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Qu’est-ce que la bactérie E. coli?
On écrit E.coli pour Escherichia coli, un germe
gram-négatif. E. coli est la bactérie la plus
répandue dans le système digestif de l’être
humain et de l’animal. Nos excréments
en contiennent des milliards. La plupart
des souches d’ E. coli sont entièrement
inoffensives. Elles font partie de notre flore
intestinale et freinent la prolifération d’autres
germes plus nocifs : ceux-ci doivent se battre
pour garder leur place et leur nourriture dans
l’intestin. De cette manière, les E. coli protègent
notre système intestinal et en plus ils sont
responsables de la production de la vitamine K.
Dans le sang ou dans la mamelle
Le passage d’E. coli en dehors de l’intestin peut
avoir des conséquences graves. La bactérie est
immédiatement reconnue par le système de
défense, qui réagit massivement. La réaction
inflammatoire provoque une fièvre élevée
et une infection généralisée. L’animal peut
tomber en état de choc et finalement mourir.
Diarrhée colibacillaire
Certaines souches d’E. coli sont également
dangereuses dans l’intestin et peuvent
rendre l’animal malade. Elles produisent des
toxines qui perturbent l’équilibre en eau du
gros intestin. Celui-ci est la dernière étape
du processus de digestion : toute l’eau est
éliminée des déchets issus de la digestion afin
que l’animal perde le moins d’eau possible.
Si ce mécanisme est bloqué, l’animal peut se
déshydrater et principalement dans le cas des
jeunes veaux, mourir rapidement.
ESBL : danger réel ou hystérie? (suite de la page 3)
Comment se développe une
résistance?
Une résistance peut se développer de plusieurs
manières. Parfois, la bactérie fabrique une
protéine qui fait disparaître l’antibiotique
de la cellule bactérienne. Parfois, la bactérie
transforme une partie essentielle de sa
structure de sorte que l’antibiotique ne
”correspond” plus exactement à sa cible. Les
bactéries ESBL fabriquent des protéines qui
rendent les antibiotiques inactifs. La structure
de ces protéines est codée dans l’information
génétique de la cellule bactérienne, tout
comme dans notre corps, chaque protéine est
codée dans notre ADN. Chez les bactéries, on
parle de “gènes de résistance”.
Qu’est-ce qui rend
maintenant les bactéries ESBL
si dangereuses?
Le matériel génétique des bactéries est codé de
manière différente que celui des organismes
plus évolués tels que l’être humain. Les gènes
des bactéries sont souvent plus mobiles : ils
peuvent parfois être échangés avec d’autres
bactéries du même type ou même d’un autre
type. Les gènes qui codifient la résistance
aux céphalosporines chez les bactéries
ESBL se trouvent sur une de ces parties très
mobiles du code génétique. La résistance
peut ainsi s’étendre plus rapidement dans une
population bactérienne. Les bactéries ESBL
peuvent donc transmettre leur résistance à
d’autres bactéries.
L’être humain peut être contaminé par des
germes résistants d’origine animale via son
alimentation, via le contact direct avec des
animaux ou via l’environnement. Dans certains
cas, cette contamination peut provoquer une
maladie (p.ex. salmonellose). De plus, les
gènes de résistance de ces bactéries d’origine
animale peuvent, pendant leur séjour dans le
système digestif des personnes contaminées,
se transmettre à des germes humains.
Situation en Europe
Il n’existe actuellement aucune directive
européenne relative à l’utilisation des
céphalosporines de 3ème et 4ème générations.
Toutefois, la collecte et l’analyse de données
sur leur utilisation a commencé en médecine
vétérinaire. Ces informations seront
rassemblées dans tous les pays membres et,
une fois combinées aux données disponibles
en médecine humaine, pourront servir de
base à la mise en place d’une politique de
l’antibiothérapie.
Plusieurs pays européens sont en avance.
Aux Pays-Bas et en Scandinavie, il existe déjà
des directives pour limiter l’utilisation des
céphalosporines de 3ème et 4ème générations
chez les animaux destinés à la consommation.
Elles ne peuvent être administrées qu’après la
réalisation d’un antibiogramme démontrant
l’absence d’alternative.
Quelles sont les alternatives?
En cas de mammite, on ne peut pas attendre
les résultats de l’antibiogramme. On choisit
donc en première instance un antibiotique à
large spectre.
Il existe des alternatives sans compromis
sur l’efficacité aux céphalosporines de 3ème
et 4ème générations. Ces tubes combinent 2
antibiotiques à spectre étroit. Le premier
antibiotique, une céphalosporine de 1ère
génération, agit sur les bactéries gram-
positives, tandis que le deuxième antibiotique
détruit les germes gram-négatifs. Non
seulement ces deux molécules ont leur
propre cible spécifique mais en plus, elle se
renforcent mutuellement. On parle dans ce cas
de synergie. En procédant de cette manière, on
obtient un traitement efficace tout en évitant
de créer une résistance aux antibiotiques
qui sont importants en médecine humaine.
N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire!
Source : Folia Veterinaria 2010/2; 2009/1; 2002/1;
2001/1; EMEA reflection paper 18/02/2008
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