03. Septembre-octobre-novembre 2010

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En première ligne dans la santé mammaire
Santé mammaire
Editorial
Editorial
ESBL : danger réel ou hystérie?
Cher Lecteur,
L’utilisation des antibiotiques dans le secteur de
l’élevage est plus que jamais à la une des média. La
plupart du temps, ces informations concernent des
cas – chez l’homme ou l’animal – où des bactéries
communément
appelées
“superbactéries”
deviennent difficiles à combattre. Des termes tels
que bactéries MRSA et ESBL sont utilisés et sèment
la peur dans l’opinion publique.
Il est important d’utiliser correctement les
antibiotiques existants afin d’éviter au maximum
le développement de résistances. En conséquence,
utilisez le bon antibiotique au dosage correct et
suffisamment longtemps. Respectez toujours les
recommandations de la notice et les conseils de
votre vétérinaire.
Les analyses bactériologiques constituent une
aide importante dans le choix de l’antibiotique
adéquat. Cette édition vous explique de manière
pratique comment prélever correctement un
échantillon stérile de lait. La page de l’article
est un poster déta­
chable et peut donc
être affichée dans la
salle de traite.
Bonne lecture,
Albert Lens,
Head of Animal
Health Belgique
Table des matières
Table des matières
ESBL - DANGER REEL OU HYSTERIE? 3
COMMENT PRELEVER CORRECTEMENT UN ECHANTILLON DE LAIT EN VUE D’UNE
ANALYSE BACTERIOLOGIQUE ? 4
E. COLI 7
Auparavant, les antibiotiques étaient “le plus
grand espoir pour la médecine” car on les
pensait ciblés comme des «armes absolues»
sur la bactérie responsable de la maladie,
sans nuire au corps humain ou à l’animal. Ils
ont été à l’origine d’un bouleversement dans
le traitement de nombreuses affections et
ont contribué aux immenses progrès que la
médecine (vétérinaire) a enregistrés dans les
domaines les plus variés.
L’euphorie a ensuite fait place à la prudence.
Les antibiotiques sont bien sûr, dans la plupart
des cas, des médicaments sûrs. Néanmoins,
contrairement à ce qu’on pensait jadis, les
antibiotiques ne sont pas spécifiquement
ciblés sur la bactérie responsable de la
maladie. Etant donné qu’au contraire, ils
influencent toutes les bactéries présentes
dans l’organisme – y compris celles de la flore
intestinale – chaque utilisation donne lieu à
une sélection selon la résistance : les germes
sensibles disparaissent après un jour et les plus
résistants survivent. Les germes pathogènes
(responsables des maladies) développent
également des mécanismes de défense contre
l’ennemi.
Céphalosporines
Les céphalosporines appartiennent à une
classe d’antibiotiques étroitement apparentée
aux pénicillines. Les premières pénicillines
et céphalosporines étaient des antibiotiques
à spectre étroit : elles n’étaient actives que
contre les germes gram-positifs tels que les
staphylocoques. Au fil du temps, les firmes
pharmaceutiques ont amélioré ces molécules
de manière à les rendre aussi actives contre les
gram-négatifs : les céphalosporines de 3ème et
4ème générations sont donc des antibiotiques à
large spectre.
et 4
Or, les céphalosporines de 3
générations sont des médicaments essentiels
en médecine humaine pour le traitement des
infections graves. Le rythme rapide avec lequel
ils perdent leur efficacité et le nombre limité
ème
2
ème
d’alternatives nous contraint donc à les utiliser
de manière responsable afin de maintenir leur
efficacité le plus longtemps possible.
Les bactéries ESBL
Depuis déjà longtemps en médecine humaine,
il existe une inquiétude croissante concernant
l’émergence de bactéries ESBL (dotées de
la Extended Spectrum Beta-Lactamase. A
l’inverse de la bactérie MRSA (voir édition n° 1
de ce magazine), il ne s’agit pas ici d’un germe
spécifique devenu résistant. Le mécanisme
ESBL est développé par certaines bactéries
pour se défendre contre les antibiotiques. La
mauvaise nouvelle est que ce mécanisme est
transmissible d’une bactérie à l’autre.
Dans le passé, ces germes ne posaient
problème que dans les unités de soins
intensifs. Aujourd’hui par contre, on les
retrouve partout où beaucoup d’antibiotiques
sont utilisés, comme par exemple dans les
maisons de repos. Les infections ESBL sont
un réel danger pour la santé publique car elles
touchent de préférence les personnes les plus
faibles que sont les enfants et les personnes
âgées. Leur résistance ralentit la guérison et
rend nécessaire l’utilisation d’antibiotiques
plus puissants et plus toxiques.
En médecine vétérinaire, les bactéries ESBL
posent de plus en plus de problèmes. On les
retrouve souvent dans les élevages intensifs de
volailles. Outre la perte possible de production
attribuable aux carences de thérapie, ces
ESBL infectant les animaux destinés à la
consommation humaine constituent un risque
pour la santé publique. En effet, la bactérie
peut se propager chez l’humain suite à un
contact avec des animaux infectés ou avec la
viande provenant de ces derniers.
Les autorités recommandent de limiter
l’utilisation des céphalosporines de 3ème et
4ème générations chez les animaux destinés à la
consommation aux traitements de deuxième
intention, c’est-à-dire lorsque les tests de
sensibilité montrent qu’il n’existe pas d’autre
alternative.
(suite p. 6)
3
Question-réponse
Comment prélever correctement un échantillon
de lait en vue d’une analyse bactériologique ?
Apprendre à prélever correctement un échantillon de lait est facile. La première fois, faites-vous aider par
votre vétérinaire. Il est très important de travailler avec précision. Si vous ratez une étape ou si vous travaillez
de façon imprécise, vous risquez d’envoyer un échantillon contaminé et donc inutilisable pour l’analyse, mais
pour lequel vous paierez néanmoins la facture. Prélevez toujours l’échantillon de lait avant l’administration
d’un antibiotique.
Matériel nécessaire:
• Tubes stériles
• Gants de traite
•Papier absorbant ou
chiffon propre pour le pis
•Chiffons stériles
pour les trayons ou
ouate et alcool à 70 %
• Marqueur indélébile
• Frigobox / frigo
Traitement préalable de la
mamelle
•Prélevez de préférence l’échantillon de lait dans la salle de
traite avant de poser les manchons trayeurs.
• Nettoyez la mamelle et le trayon avec un chiffon propre et sec.
• Veillez à ce qu’il ne reste pas de fumier ou de saletés sur le trayon.
•Si la mamelle est très sale, il est recommandé de la laver,
tout en veillant à ce qu’elle soit sèche au moment de la prise
Préparation du tube
• Inscrivez sur le tube le nom de la vache, le numéro du
quartier et la date du prélèvement avec un marqueur
indélébile. Inscrivez éventuellement un numéro d’ordre
sur le tube et gardez soigneusement les informations
importantes (voir Plan de Contrôle Mammites).
•Prenez le tube entre le pouce et l’index de la main qui
ne trait pas.
•Enlevez le bouchon du tube et mettez-le entre le pouce
et l’annulaire de la main qui ne trait pas, la face intérieure
tournée vers le bas.
•Maintenez le tube incliné afin d’éviter que des saletés
y pénètrent.
Elimination des premiers jets
• Eliminez les 3 ou 4 premiers jets.
Le lait dans le tube
• Remplissez le tube de lait aux ¾ tout en maintenant
le tube incliné.
• Evitez tout contact entre le trayon et le tube.
•Si vous prenez un échantillon de plusieurs quartiers,
commencez par le trayon le plus proche afin d’éviter que vos
bras touchent par inadvertance les trayons déjà désinfectés.
• Utilisez un nouveau tube par quartier.
d’échantillon.
Désinfection du trayon
• Mettez une nouvelle paire de gants.
•Désinfectez l’extrémité du trayon avec un chiffon stérile pour
trayons (ou de l’ouate imprégnée d’alcool à 70 %).
•Si vous prenez un échantillon de plusieurs quartiers, commencez
Fin du prélèvement
• Reposez le capuchon sur le tube.
• Vérifiez que le tube est toujours propre.
•Placez l’échantillon dans le frigo en attendant que votre
vétérinaire vienne le chercher.
•Vous pouvez également garder une série d’échantillons dans
par le trayon le plus éloigné de vous afin d’éviter que vos bras
votre surgélateur et l’envoyer, par exemple, une fois par mois
touchent par inadvertance les trayons déjà désinfectés.
au laboratoire.
www.enpremierelignedanslasantemammaire.be
5
Vocabulaire
Santé mammaire vétérinaire
ESBL : danger réel ou hystérie? (suite de la page 3)
Comment se développe une
résistance?
Une résistance peut se développer de plusieurs
manières. Parfois, la bactérie fabrique une
protéine qui fait disparaître l’antibiotique
de la cellule bactérienne. Parfois, la bactérie
transforme une partie essentielle de sa
structure de sorte que l’antibiotique ne
”correspond” plus exactement à sa cible. Les
bactéries ESBL fabriquent des protéines qui
rendent les antibiotiques inactifs. La structure
de ces protéines est codée dans l’information
génétique de la cellule bactérienne, tout
comme dans notre corps, chaque protéine est
codée dans notre ADN. Chez les bactéries, on
parle de “gènes de résistance”.
Qu’est-ce qui rend
maintenant les bactéries ESBL
si dangereuses?
Le matériel génétique des bactéries est codé de
manière différente que celui des organismes
plus évolués tels que l’être humain. Les gènes
des bactéries sont souvent plus mobiles : ils
peuvent parfois être échangés avec d’autres
bactéries du même type ou même d’un autre
type. Les gènes qui codifient la résistance
aux céphalosporines chez les bactéries
ESBL se trouvent sur une de ces parties très
mobiles du code génétique. La résistance
peut ainsi s’étendre plus rapidement dans une
population bactérienne. Les bactéries ESBL
peuvent donc transmettre leur résistance à
d’autres bactéries.
L’être humain peut être contaminé par des
germes résistants d’origine animale via son
alimentation, via le contact direct avec des
animaux ou via l’environnement. Dans certains
cas, cette contamination peut provoquer une
maladie (p.ex. salmonellose). De plus, les
gènes de résistance de ces bactéries d’origine
animale peuvent, pendant leur séjour dans le
système digestif des personnes contaminées,
se transmettre à des germes humains.
6
E. coli
Situation en Europe
Qu’est-ce que la bactérie E. coli?
Il n’existe actuellement aucune directive
européenne relative à l’utilisation des
céphalosporines de 3ème et 4ème générations.
Toutefois, la collecte et l’analyse de données
sur leur utilisation a commencé en médecine
vétérinaire.
Ces
informations
seront
rassemblées dans tous les pays membres et,
une fois combinées aux données disponibles
en médecine humaine, pourront servir de
base à la mise en place d’une politique de
l’antibiothérapie.
Plusieurs pays européens sont en avance.
Aux Pays-Bas et en Scandinavie, il existe déjà
des directives pour limiter l’utilisation des
céphalosporines de 3ème et 4ème générations
chez les animaux destinés à la consommation.
Elles ne peuvent être administrées qu’après la
réalisation d’un antibiogramme démontrant
l’absence d’alternative.
On écrit E.coli pour Escherichia coli, un germe
gram-négatif. E. coli est la bactérie la plus
répandue dans le système digestif de l’être
humain et de l’animal. Nos excréments
en contiennent des milliards. La plupart
des souches d’ E. coli sont entièrement
inoffensives. Elles font partie de notre flore
intestinale et freinent la prolifération d’autres
germes plus nocifs : ceux-ci doivent se battre
pour garder leur place et leur nourriture dans
l’intestin. De cette manière, les E. coli protègent
notre système intestinal et en plus ils sont
responsables de la production de la vitamine K.
Dans le sang ou dans la mamelle
Le passage d’E. coli en dehors de l’intestin peut
avoir des conséquences graves. La bactérie est
Quelles sont les alternatives?
En cas de mammite, on ne peut pas attendre
les résultats de l’antibiogramme. On choisit
donc en première instance un antibiotique à
large spectre.
Il existe des alternatives sans compromis
sur l’efficacité aux céphalosporines de 3ème
et 4ème générations. Ces tubes combinent 2
antibiotiques à spectre étroit. Le premier
antibiotique, une céphalosporine de 1ère
génération, agit sur les bactéries grampositives, tandis que le deuxième antibiotique
détruit les germes gram-négatifs.
Non
seulement ces deux molécules ont leur
propre cible spécifique mais en plus, elle se
renforcent mutuellement. On parle dans ce cas
de synergie. En procédant de cette manière, on
obtient un traitement efficace tout en évitant
de créer une résistance aux antibiotiques
qui sont importants en médecine humaine.
N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire!
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défense, qui réagit massivement. La réaction
inflammatoire provoque une fièvre élevée
et une infection généralisée. L’animal peut
tomber en état de choc et finalement mourir.
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Certaines souches d’E. coli sont également
dangereuses dans l’intestin et peuvent
rendre l’animal malade. Elles produisent des
toxines qui perturbent l’équilibre en eau du
gros intestin. Celui-ci est la dernière étape
du processus de digestion : toute l’eau est
éliminée des déchets issus de la digestion afin
que l’animal perde le moins d’eau possible.
Si ce mécanisme est bloqué, l’animal peut se
déshydrater et principalement dans le cas des
jeunes veaux, mourir rapidement.
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E.R.: Mark Connolly – 2010/111
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