1800 éléments de béton installés en 15 mois. C'est le
défi que vient de relever Saramac dans le chantier du
Campus Bell, le nouveau siège de Bell Canada à
L’Île-des-Soeurs. Un déménagement planifié depuis 2006.
Le choix du béton préfabriqué
pour les éléments architec-
turaux entre pour une bonne
part dans la réussite de ce véri-
table défi de construction.
« La préfabrication répond à
la rapidité d'exécution des
travaux. Si on décide d'appli-
quer cette méthode au chantier
du CHUM à Montréal, je vous
garantis que l'échéancier sera
plus court que ce qui est prévu
actuellement. » estime Gilles
Brais, vice-président principal de Saramac, qui compte
plus de 1 500 réalisations à son actif.
La clé du succès ? Les éléments de béton sont fabriqués
dans l'usine de Lachenaie, pendant que les pelles
mécaniques creusent les fondations sur le site. Une fois
que la structure est prête, on vient y accrocher les élé-
ments de béton. Cette méthode réduit de beaucoup les
délais de construction.
DE NEW YORK À MONTRÉAL
Les Américains ont compris depuis belle lurette l'intérêt
de ce matériau noble et économique à la fois. Saramac
réalise actuellement plus de 45 % de son carnet de
commandes aux États-Unis. Elle compte de nombreuses
réalisations à Manhattan. Les structures de béton
préfabriqué parcourent ainsi près de 700 km par la route,
de Lachenaie à New York, avant d'être assemblées sur
des tours de plus de 50 étages.
Les Québécois sont de plus en plus nombreux à utiliser
ce matériau. L'arrivée de plusieurs grands projets
d'infrastructures devrait contribuer à créer de nouvelles
opportunités dans cette industrie. « Avec la pénurie de
main-d'oeuvre dans la construction, le béton préfabriqué
devient une solution économique. Utilisé en atmosphère
contrôlée, selon des normes sévères, il apporte une
rapidité d'exécution qui permet d'épargner du temps et
de l'argent. »
AU COEUR DE LA VIE URBAINE
Le béton préfabriqué dynamise les centre-
villes. Saramac a les deux pieds dans cette
mouvance. L'entreprise travaillera notam-
ment sur Le Louis-Bohème, le projet de
condos de 26 étages du promoteur barce-
lonais Sacresa, qui contribuera à relancer le
quartier des spectacles. La compagnie a
également l'oeil sur le projet de salle de
spectacle de l'Orchestre symphonique de
Montréal, prévue en 2011 sur l'esplanade
de la Place des Arts.
Le développement du secteur Griffintown ouvre des perspec-
tives aux manufacturiers de béton préfabriqué, tout
comme les projets des centres hospitaliers universitaires,
les projets qui naîtront autour de la réfection de
l'échangeur Turcot et le train de banlieue. L'industrie de
la construction échapperait-elle à la crise mondiale ?
« Il y a une effervescence dans le béton. Tout ce que nous
voyons actuellement nous incite à avoir confiance dans
l'avenir », signale M. Brais.
LE MILIEU ÉCONOMIQUE AUX AGUETS
Les plans de la future centrale d'Eastman d'Hydro-Québec
feront appel au béton préfabriqué. La construction d'une
usine ultramoderne par Pratt et Whitney à Mirabel ouvre
également des opportunités. Au chapitre des réalisa-
Durable, écologique et polyvalent, le béton préfabriqué permet à des chantiers d'envergure
majeure d'être réalisés dans des délais records. Un avantage de taille que les architectes,
ingénieurs et constructeurs sont de plus en plus nombreux à exploiter, de Montréal à New York.
Saramac, le spécialiste du béton préfabriqué
Au coeur de l'effervescence
des grandes métropoles
www
.saramac.com
3145, Chemin des 40-Arpents
Lachenaie (Québec) J6V 1A3
Tél. : (450) 966-1000 • 1 800-665-0577
L’INDUSTRIE DU PRÉFABRIQUÉ
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Québec en action
93
469 EAST STREET
NEW YORK
SIR-GEORGE-SIMPSON
À MONTRÉAL
UN MATÉRIAU POLYVALENT QUI LAISSE
PLACE À UNE GRANDE CRÉATIVITÉ
Entièrement recyclable, le béton préfabriqué fait partie
de la gamme des matériaux durables qui ont le vent
dans les voiles. Saramac
figure parmi les pionniers
dans le domaine. L'entre-
prise a participé en 1996 à
la réalisation de la pre-
mière construction certi-
fiée LEED Or au Canada, le
siège de l'Organisation de
l'aviation civile interna-
tionale (OACI) à Montréal.
LE béton préfabriqué se
prête aux besoins des con-
ceptions les plus imagina-
tives. Pour la TOHU, en 2002, les architectes
souhaitaient obtenir un fini dont la couleur et la tex-
ture rappelleraient la peau de l'éléphant !
Mise au défi, l'équipe de Saramac a eu l'idée d'utiliser
des branches recouvertes de plastique pour tracer le
plissé évocateur dans les panneaux de béton. « Nous
sommes des stylistes de l'habitation. Nous habillons
tous les bâtiments, du plus imposant au plus
modeste », résume M. Brais.
LA TOHU
MONTRÉAL
Gilles Brais
tions, l'habillage
du centre de
distribution de
Canadian Tire
à Vaudreuil-
Soulanges a néces-
sité plus d'un kilo-
mètre de panneaux
de béton. Saramac
a également par-
ticipé à la cons-
truction d'une
quarantaine de
bâtiments dans le
Technoparc
de Dorval.
UNIVERSITÉ D’OTTAWA
TOMMY HILFIGER
VILLE ST-LAURENT
Du côté résidentiel, l'entreprise vient de terminer
l'édifice Sir-George-Simpson, un des plus pres-
tigieux construit récemment à Montréal, avec son
style britannique tout en motifs, en colonnades et en
rondeurs. « L'industrie du béton a beaucoup évolué,
estime M. Brais. Les matériaux d'aujourd'hui
épousent toutes les formes. Ils sont capables de ren-
dre le cachet de l'ancien tout comme de créer les
architectures les plus avant-gardistes. Notre tech-
nologie permet de construire des édifices uniques,
du premier dessin à la conception. »