
La Grande Ourse 
Ses noms ne sont pas grecs, ni latins, ils sont arabes, pourquoi?   
 
Figure originaire de Mésopotamie, nommée  Eriqqu ou Sumbu, « le 
Chariot »  
Les Grecs la nommaient Arktos, « l’Ours » ou  Amaksa, « le Chariot ». 
Les astronomes arabes bénéficièrent, dès la fin du VIIIème siècle, des 
traductions des traités hellénistiques, et notamment de l’Almageste de 
Ptolémée. 
Ils vérifièrent et acceptèrent le formatage du ciel opéré par leurs brillants 
prédécesseurs, attribuèrent des noms à quantité d’étoiles, en héritage de leur 
tradition, les gravèrent sur leurs astrolabes et leurs globes célestes qui ne 
dépassaient guère 15 cm de diamètre.  
 
C’est essentiellement par la  traduction des traités astronomiques arabes, de 
l’an Mil jusqu’à la Renaissance, et non par des documents latins restés très 
marginaux, que les savants du Moyen Âge européens héritèrent de ces 
appellations encore en vigueur de nos jours.