maladie de `` gumboro `` : étude au microscope électronique

MALADIE DE ” GUMBORO ” : ´
ETUDE AU
MICROSCOPE ´
ELECTRONIQUE DES CELLULES
DES BOURSES DE FABRICIUS INFECT´
EES
Non Renseign´e, Nicole Delferri`ere, G. Meulemans, H. Vindevogel, J. Rodhain,
Monique E. Lamy
To cite this version:
Non Renseign´e, Nicole Delferri`ere, G. Meulemans, H. Vindevogel, J. Rodhain, et al.. MALADIE
DE ” GUMBORO ” : ´
ETUDE AU MICROSCOPE ´
ELECTRONIQUE DES CELLULES DES
BOURSES DE FABRICIUS INFECT´
EES. Annales de Recherches V´et´erinaires, INRA Editions,
1974, 5 (3), pp.291-294. <hal-00900807>
HAL Id: hal-00900807
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00900807
Submitted on 1 Jan 1974
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MALADIE
DE «
GUMBORO » :
ÉTUDE
AU
MICROSCOPE
ÉLECTRONIQUE
DES
CELLULES
DES
BOURSES
DE
FABRICIUS
INFECTÉES
G.BURTONBOY
Nicole
DELFERRIÈRE,
G.
MEULEMANS,
H.
VINDEVOGEL,
J.
RODHAIN
Monique
E.
LAMY
Laboratoire
de
Virologie,
Université
Catholique de
Louvain,
E.
S. P.,
4,
Av.
Chapelle
aux
Champs,
1200
Bruxelles
(Belgique)
Institut
national de
Recherches
vété
y
inaires,
Groeselenberg
99,
1180
Bruxelles
(Belgique)
RÉSUMÉ
L’étude
des
coupes
fines
des
bourses
de
Fabricius
infectées
par
le
virus
de
«
Gumboro
0
montre
que
le
centre
des
follicules
est
occupé
par
une
trame
de
cellules
reliées
entre
elles
par
des
desmosomes.
Dans
le
cytoplasme
de
ces
cellules,
il
y
a
des
virus
disposés
en
structures
para-
cristallines ;
ces
amas
sont
parfois
limités
par
une
membrane.
Il
y
a
beaucoup
de
débris
cellulaires
au
milieu
desquels
on
reconnaît
des
groupes
de
particules
virales.
INTRODUCTION
Un
virus
responsable
de
la
maladie
de
«
Gumboro
»
a
été
isolé
en
Belgique.
Les
caractéristiques
de
cette
souche
et
son
pouvoir
pathogène
ont
été
décrits
(MEULE-
MANS et
al.,
i
974
).
Les
poulets
inoculés
montrent
des
lésions
caractéristiques
de
la
bourse
de
Fabricius
(VIND!VOG!!,
et
al.,
1974
).
Nous
rapportons
ici
l’étude
de
ces
lésions
au
microscope
électronique.
MATÉRIEL
ET
MÉTHODES
Virus
Nous
avons
utilisé
une
souche
isolée
en
Belgique.
Au
2
oe
passage
sur
oeufs
embryonnés
les
membranes
chorio-allantoïdiennes
sont
broyées
dans
une
solution
de
NaCl
9
p.
i
ooo
et
le
surna-
geant
clarifié
par
centrifugation
sert
de
solution
stock.
Le
dosage
en
DL50
a
été
fait
par
inoculation
sur
membrane
chorio-allantoïdienne
(M
EULEMANS
et
al.,
1974
).
Volailles
Les
poussins
proviennent
d’ceufs
SPF
et
sont
maintenus
en
isolement
pendant
toute
la
durée
de
l’expérience.
On
a
inoculé
par
voie
intraoculaire
des
poulets
de
4
semaines
avec
une
dose
cor-
respondant
à
10
DL!
de
la
solution
concentré--
de
virus.
Prélèvement
Les
bourses
de
Fabricius
sont
prélevées
3
jours
après
l’inoculation.
Les
fragments
sont
fixés
à
la
glutaraldéhyde
à
2,5
p.
100
,
post
fixés
avec
i
p.
100
de
tétroxyde
d’osmium,
puis
ils
sont
enrobés
dans
l’Epon.
Les
coupes
sont
colorées
à
l’Uranyl
(!
p.
100
)
puis
au
citrate
de
plomb
sui-
vant
la
méthode
de
Reynolds.
Observations
Au
microscope
optique :
sur
coupes
semi-fines
l’aspect
des
bourses
infectées
est
caractéris-
tique.
Tous
les
follicules
sont
pathologiques
mais
à des
degrés
divers.
Plusieurs
nodules
ont
l’aspect
typique
de
la
maladie :
leur
centre
est
occupé
par
une
cavité
(Pl.
1,
fig.
i).
Les
autres
nodules
sont
pauvres
en
cellules :
les
lymphoblastes
de
la
partie
centrale
sont
remplacés
par
un
réseau
de
cel-
lules
réticulaires
de
la
trame
dont
la
plupart
contiennent
de
grosses
inclusions.
De
nombreux
débris
intra
et
extracellulaires
sont
fortement
colorés
par
le
bleu
de
Toluidine
à
0,2
p.
100
.
Au
microscope
électronique :
le
centre
des
nodules
est
occupé
par de
grandes
cellules :
cer-
taines
sont
claires,
les
autres
apparaissent
sombres
(Pl.
I,
fig.
2
).
Les
plus
externes
reposent
sur
la
membrane
basale
(Pl.
I,
fig.
3
).
Ces
cellules
sont
reliées
entre
elles
par
des
desmosomes
et
consti-
tuent
un
véritable
réseau
(Pl.
I,
fig.
4
).
Leur
membrane
cellulaire
est
très
découpée.
Le
cytoplasme
contient
beaucoup
de
vacuoles
et
d’enclaves
lipidiques,
de
nombreux
ribosomes
et
un
réticulum
endoplasmique
souvent
dilaté
par
une
substance
non
structurée
et
assez
opaque
aux
électrons
(Pl.
I,
fig.
3
).
Entre
les
cellules,
il
y
a
beaucoup
de
débris
cellulaires
(Pl.
II,
fig.
5
).
Certains
aspects
de
fragments
cellulaires
ou
de
débris
englobés
dans
une
cellule
d’aspect
normal
suggèrent
un
phéno-
mène
de
phagocytose
(Pl.
II,
fig.
6).
Beaucoup
de
cellules
contiennent
des
virus.
On
rencontre
plusieurs
aspects :
i.
Des
particules
virales
libres
dans
le
cytoplasme.
Les
cellules
qui
les
contiennent
montrent
des
signes
de
dégénérescence
avec
de
nombreuses
vacuoles,
leur
citerne
périnucléaire
est
dilatée.
Les
particules
virales
sont
nettes
avec
un
contour
bien
dessiné
et
une
forme
polygonale,
leur
dia-
mètre
moyen
est
de
75
nm.
Les
virus
sont
presque
toujours
disposés
en
un
amas
paracristallin
situé
non
loin
du
noyau
(Pl.
Il,
fig.
7
).
2.
On
trouve
de
nombreux
virus
dans
de
grandes
vacuoles
bien
délimitées
par
une
membrane.
Les
particules
virales
sont
alors
associées
à
du
matériel
très
osmiophile
avec
des
figures
pseudo-
myéliniques
et
des
aspects
d’empreintes
digitales
(Pl.
II,
fig.
6).
Dans
ces
vacuoles
on
reconnaît
les
virus
grâce
à
leur
disposition
paracristalline,
mais
les
particules
ont
une
limite
floue ;
leur
taille
moyenne
est
plus
petite,
62
nm
(Pl,
Il,
fig.
8).
Certaines
vacuoles
sont
remplies
par
une
matrice
dense
dans
laquelle
on
ne
peut
que
deviner
quelques
particules
virales
plus
sombres
(Pl.
II,
fig.
9
) ,
CONCLUSION
I,’inoculation
réalise
une
infection
massive
de
la
Bourse de
Fabricius.
Les
cel-
lules
qui
peuplent
tout
le
centre
des
nodules
sont
semblables
aux
cellules
épithéliales
qui
reposent
sur
la
membrane
basale
(C!,AwsoN
et
al.,
I9
67
).
Toutes
ces
cellules
sont
reliées
entre
elles
par
des
desmosomes.
Dans
les
mailles
de
cette
trame
flottent
des
débris.
On
trouve
dans
les
cellules
et
dans
les
débris
un
grand
nombre
de
particules
virales
dont
les
divers
aspects
sont
ceux
qui
ont
déjà
été
décrits
(L
UNGER
et
M
ADDUX
,
1972)..
Nous
pensons,
comme
cela
a
été
suggéré
précédemment,
que
beaucoup
de
corps
d’inclusions
contenant
des
virus
sont
de
nature
lysosomiale
(CHEVILLE,
I9
67
).
Un
début
de
digestion
expliquerait
l’aspect
particulier
des
particules
dont
les
limites
sont
peu
nettes,
émoussées
et
les
dimensions
plus
petites.
La
taille
moyenne
des
virus
est
nettement
supérieure
à
celle
des
Picornavirus.
Il
s’agit
plus
probablement
d’un
Réovirus,
mais
les
arguments
que
nous avons ne
sont
pas
suffisants
pour
pouvoir
l’affirmer.
Il
nous
paraît
nécessaire
d’avoir
recours
à
d’autres
techniques
pour
mieux
caractériser
le
virus
responsable
de
cette
affection.
Reçu
pour
publication
en
mai
1974.
REMERCIEMENTS
Ce
travail
a
été
réalisé
en
partie
grâce
à
l’aide
du
Fonds
National
de
la
Recherche
Scientifique
(Bruxelles),
crédit
aux
chercheurs
197
2-73.
Nous
remercions
Mlle
Véronique
D
ELOS
pour
l’aide
qu’elle
nous
a
apportée.
SUMMARY
«
GUMBORO
»
DIS!AS! :
I
FINE
STRUCTURE
STUDIES
OF
INFECTED
BURSA
An
infectious
bursal
agent
has
been
isolated
in
Belgium.
Our
data
are
based
on
the
examina-
tion
by
thin
section electron
microscopy
of
bursa
from
chickens
infected
by
this
strain.
The
most
striking
morphological
feature
is
in
the
center
of
the
nodule
a
network
of
cells
linked
together
by
desmosomes.
In
the
cytoplasm
of
those
cells,
viral
particles
are
packed
in
paracristalline
structures.
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
.
CHEVILLE
N.
F.,
19
67.
Studies
of
the
pathogenesis
of
«
Gumboro
»
disease
in
the
bursa
of
Fabricius
spleen
and
thymus
of
the
chicken.
Amer.
J.
Pathol., 51,
527
-
552
.
C
LAWSON
C.
C.,
C
OOPER
M.
D.,
GooD
R.,
19
67.
Lymphocyte
fine
structure
in
the
bursa of
Fabricius,
the
thymus
and
the
germinal
centers.
l:ab.
Invest.,
16
(3
),
407
-
421
.
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