NUMÉRO Royaume du Maroc المملكـــة المغــربيـــة Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies والتجارة،وزارة الصناعة والتكنولوجيات الحديثة *** Département du Commerce Extérieur 33 *** قطاع التجارة الخارجية Maroc Trade Info décembre 2012 -Cadrage d’octobre 2012- Dans ce numéro 1. Tendances économiques Internationales………………………………..............................................P.1 2. Maintien de la dynamique des échanges commerciaux dans un contexte mondial de morosité.………………………………………………………………………………………………………………………P.2 3. Evolution de la structure des exportations ………………………...….............................................P.3 4. Relations commerciales Maroc-USA…………………………………………………………………………….P.4 1. Tendances économiques internationales Tableau 1 : Prix du pétrole et dérivés prix Mois de octobre. Prix du Brent en $/baril Prix du Brent en €/baril Variation (en %) Du dernier mois Des 3 derniers mois 111,8 –1,4 9,3 86,2 –2,1 3,5 Supercarbura nt/HL 0,78 –9,1 7,7 GazoleFOD/HL 984,1 –0,2 10,6 Fioul lourd/Kg 647,4 –7,6 2,1 Source : INSEE Tableau 2 : Prix de certaines matières premières (base 100 en 2000) (Les prix sont en dollar par tonne sauf indication contraire) prix Mois de octobre Variation (en %) Du dernier mois Des 3 derniers mois Alimentaires 273,9 –4,3 –0,3 Oléagineux 355,8 –6,8 –1,7 Céréales 313,2 –1,2 –0,6 Sucre 250,3 4,7 –10,4 Viande bovine 164,3 –1,4 3,5 Industrielles 243,8 0,9 1,8 Agroindustrielles 141,1 2,1 –1,5 Fibres textiles naturelles 170,3 –1,6 –3,0 Cuirs 109,0 1,2 3,4 Pâte à papier 118,7 1,6 –4,1 Minérales 299,5 0,4 3,0 Minerai de fer 915,3 14,6 –10,9 Métaux non ferreux 232,3 –2,1 5,2 Métaux précieux 448,4 –0,4 14,0 Ensemble 244,5 –1,2 1,0 Source : INSEE La conjoncture économique mondiale est marquée par la confirmation de la morosité de l’activité économique. En effet, les prévisions de l’ONU, publiéees récemment, tablent sur un taux de croissance de 2,4% en 2013 et 3,2% en 2014, ce qui représente une révision à la baisse par rapport aux prévisions de juin 2012. Ce rythme de croissance ne serait pas en mesure de surmonter la crise de l'emploi que traversent beaucoup de pays actuellement. Dans ces conditions, le rapport de l’ONU recommande de se focaliser sur la viabilité des politiques budgétaires à moyen et long termes et non pas sur le court terme et ce, en vue de dynamiser la croissance économique à même de réduire le chômage, car une persistance de la détérioration économique pourrait entraîner une nouvelle récession mondiale pouvant engendrer des pertes économiques estimées entre 1 à 3% de la production mondiale. Cette morosité économique persistante est due essentiellement au ralentissement de l'activité économique mondiale notamment, dans les économies développées. Un telle situation a été aggravée par la crise des dettes souveraines de certians pays de la zone Euro, ce qui a contribué au renforçemet du chômage qui a augmenté pour atteindre le chiffre record de près de 12% cette année. Par ailleurs, le taux d’inflation annuel de la zone euro a subi une baisse passant de 2,6% en septembre à 2,5% en octobre 2012. Un repli est également noté en Chine où le taux d’inflation s’est situé à 1,6% en octobre 2012 après 1,8% au mois précédent. Par contre, le Brésil et les Etats-Unis ont enregistré une progression, en glissement annuel, de leurs indices respectifs des prix à la consommation qui se sont chiffrés en octobre à 5,5% et 2,2%. De même, l'économie américaine a nettement ralenti au cours de l'année 2012, et sa croissance ne devrait pas dépasser 1,7% en 2013, au moment où le Japon connaît toujours des conditions déflationnistes. Les difficultés économiques des économies développées ont négativement impacté les exportations des pays en développement, du fait de la faiblesse de la demande d’importation en provenance des premiers, ainsi que la volatilité accrue des flux de capitaux et des prix des matières premières. En outre, les grandes économies en développement font face à un net affaiblissement des investissements, en raison des difficultés financières de certains secteurs et des capacités de production excédentaires de certains autres. Quant aux pays à faible revenu, ils s'en sortent relativement bien actuellement, mais ne manqueraient pas de subir les retombées négatives du ralentissement économique mondial. Les marchés des matières premières ont été caractérisés en octobre 2012 par une baisse des cours de 1,5% en glissement annuel. Toutefois, les cours des matières premières ont globalement progressé en octobre 2012 de près 1%, en variation trimestrielle. Ce reflux des cours sur les trois derniers mois est principalement dû à la hausse des métaux précieux (14%), des métaux non ferreux (5,2%), des minérales (3%) et du viande bovine (3,5%). la baisse des cours, sur les trois derniers mois, est surtout provoquée par les minerais de fer (10,9%), du sucre (-10,4%) et de pâte à papier (4,1%). S’agissant des cours en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent), il a reculé de 9,3%, après avoir accru en septembre 2012 de 0,9 %. Sur les trois derniers mois, le prix du pétrole a ainsi augmenté de 9,3% en dollars et de 3,5% en euros. 2. Maintien de la dynamique des échanges commerciaux dans un contexte mondial de morosité Tableau 1 : Échanges des biens et services en valeur (Milliards de DH) JanvOct 2011 Import JanvOct 2012 Évolution (en %) 329,3 350,7 6,5 Biens (FOB) 272,5 291,0 6,8 Services 56,8 59,7 5,1 239,7 245,5 2,4 Biens (FOB) 145,7 150,3 3,2 Services 94,0 95,2 1,3 Taux de couverture (%) 72,8 70,0 Export Durant les 10 premiers mois de 2012, les exportations de biens et services ont atteint 245,5 milliards de dirhams contre 239,7 milliards de dirhams en octobre 2011, réalisant ainsi une progression de 2,4%. Quant aux importations de biens et services, elles se sont établies à 350,7 milliards de dirhams contre 329 milliards de dirhams un an auparavant, soit une croissance de 6,5%. De ce fait, le taux de couverture de la balance des biens et services a perdu près de 2,8 points en se chiffrant à près de 70% au lieu de 72,8% à la même période de 2011. Les importations de biens se sont élevées à près de 315 milliards de dirhams contre 295 milliards de dirhams à fin octobre 2011. Cette hausse est imputable principalement à la hausse des achats des produits énergétiques qui ont augmenté de 14%, en se chiffrant à près de 85 milliards de dirhams notamment, en ce qui concerne les achats du gas-oils et fuel oïl (+19%), du gaz du pétrole et autres hydrocarbures (+18%) et de l’huile brute de pétrole (+14%). De même, les achats de biens d’équipement ont augmenté de près de 10%, en s’établissant à près de 61 milliards de dirhams, ainsi que les achats des voitures et leurs pièces détachées qui se sont accrues de 33%. -2,8 pt Chiffres provisoires Source : Office des changes Tableau 2 : Échanges des biens en volume (Milliers de Tonnes)) JanvOct 2011 JanvOct 2012 Évolution (en %) Import 35411,1 36807,0 +3,9 Export 18708,4 19191.9 +2,6 Chiffres provisoires Source : Office des changes S’agissant des exportations, les ventes des phosphates et dérivés ont augmenté de 1,2% (+483 millions de dirhams), et représentent environ 27% du total des exportations à fin octobre 2012, soit un montant de 41 milliards de dirhams au lieu de 40 milliards de dirhams durant la même période de l'année dernière. De même, les exportations des produits hors phosphates et dérivés se sont appréciées de près de 4% (+4 milliards de dirhams), en particulier les ventes des produits énergétiques (les huiles du pétrole et lubrifiants (+50,9% ou +2 milliards de dirhams), les produits de la mer (les conserves de poissons (+28,5% ou 967 millions de dirhams). Dans le même cadre, les ventes des « nouveaux produits » ont enregistré une augmentation de près de 8% surtout les exportations des voitures et leurs pièces détachées qui ont augmenté de 128% (+4 milliards de dirhams). Par ailleurs, les exportations alimentaires hors produits de la mer ont enregistré une baisse de 12%, et il s'agit principalement des agrumes (30%), des légumes (-31%), et des tomates (-13%), tandis que d’autres produits ont poursuivi leur tendance à la hausse, c’est le cas notamment, des ventes des fromages qui se sont appréciées de 26%. En ce qui concerne les exportations des services, elles ont augmenté de 1,3% malgré la baisse de 2,5% accusée par les recettes voyages. Les importations des services ont connu une hausse de 5%, ce qui a contribué à la contraction de l’excédent de la balance des services qui s’est établi à 35,5 contre près de 37 milliards de dirhams un an auparavant. 3. Evolution de la structure des exportations Tableau 1 : Exportations des biens (Milliards de DH) Janv. oct 2009 Janv. oct 2010 Janv. oct 2011 Janv. oct 2012 Phosphates et dérivés 16,6 24,1 40,1 40,8 Nouveaux métiers* 9,4 16,2 19,5 25,5 Articles d'habillement 21,9 21,7 23,3 22,4 Produits de la mer 10,1 10,8 9,7 11,6 Produits alimentaires 9,0 9,2 8,8 11,0 Autres produits 27,6 33,6 40,8 38,9 *Produits Mécaniques Électriques et Électroniques Chiffres provisoires (2012) Source : Office des changes Tableau 2 : Exportations des services (Milliards de DH) Janv. oct 2009 Janv. oct 2010 Janv. oct 2011 Janv. oct 2012 Transport 13,04 13,80 17,80 19,59 Centres d'appels 2,49 2,99 3,53 4,25 Voyages 40,08 42,63 49,99 48,94 communication 3,75 3,87 4,03 4,85 autres services 15,40 14,69 15,20 17,38 Chiffres provisoires (2012) Source : Office des changes Tableau 3 : Exportations par zones géographiques (Milliards de DH) Janv. oct 2009 Janv. oct 2010 Janv. oct 2011 Janv. oct 2012 EUROPE 65,7 75,5 88,6 91,4 AFRIQUE 8,7 16,8 10,6 15,0 AMERIQUE 6,7 10,6 19,1 18,4 ASIE 13,0 17,3 22,3 24,8 AUSTRALIE ET OCEANIE 0,5 0,9 1,4 0,7 Chiffres provisoires (2012) Source : Office des changes 4. Relations commerciales Maroc-USA : dynamique des échanges et d’IDE dans le cadre de l’accord de libre-échange Les Etats Unis d’Amérique (EUA) constituent la locomotive de l’économique mondiale, avec un PIB de 15 billions de dollars en 2011, en croissance de 1,5% par rapport à 2010, et un PIB per capita de 48450 dollars, considéré parmi les revenus les plus élevés au monde. Néanmoins, les EUA ont largement été touchés par la crise mondiale de 2008 qui a provoqué un recul de la croissance de 3,5% en 2009, ce qui a donné lieu à la mise en place en 2010 d’un plan de relance, dont un des principaux axes est d’assoir l’économie américaine sur les exportations après avoir été longtemps basée sur la demande intérieure. C’est ainsi que les EUA œuvrent pour la promotion des exportations en fixant pour objectif de les doubler en 2015. poissons (4%), d’huile d’olives (3%), des biens d’équipements divers (7%), des composants électroniques (7%) et des vêtements confectionnés (4%). Actuellement, le Maroc occupe une part du marché américain de près de 0,05%. Les principaux produits importés des EUA depuis le Maroc sont repris dans le tableau suivant : Produit Valeur en 2011 (en dollar américain) Taux de croissance annuel moyen (2007-2011) Part dans les importations totales des EUA en 2011 Les EUA disposent de nombreuses ressources naturelles, notamment agricoles. Néanmoins, les EUA est un pays très industrialisé, en dépit que le secteur agricole soit le plus important au niveau mondial, mais ne représente que 1% du PIB américain. Le pays est compté parmi les plus grands producteurs du maïs, du soja du coton et de la viande bovine. Aussi, l’abondance en ressources naturelles fait des EUA un grand producteur de plusieurs minéraux en l’occurrence, le gaz naturel liquide, l’aluminium, l’énergie nucléaire et le pétrole. Phosphates de calcium naturels, phosphates aluminocalciques naturels et craies phosphatées, non moulu 203326 50,70% 58,97% Substances minérales non dénommés ni compris 69283 72,43% 71,58% Phosphates de calcium naturels, phosphates aluminocalciques naturelles et terre craies phosphatées 62468 20,13% 98,89% Naphtas, sauf de carburant ou d'images mélange carburant moteur 54687 -86,47% 0,73% S’agissant du secteur industriel, il contribue à près du quart du PIB et comprend de nombreuses activités. Les principales sont la fabrication de machines électriques et électroniques, les produits chimiques, les machines industrielles, les secteurs de l’agroalimentaire, l’automobile, l'aérospatial et l'industrie pharmaceutique. Hydrogénoorthophosphate de diammonium (phosphate diammonique) 53022 28,90% 34,20% Dihydrogénophosphate monoammonique) 51058 41,99% 13,55% Huile d'olive et ses fractions, raffinées, non chimiquement modifiées, pesage avec container 18 kg ou plus immédiate 43958 486,56% 45,89% Des circuits intégrés électroniques, nda 35248 18,55% 0,43% Olives, pas de couleur verte, tranches, en boite dans une solution saline non congelée 33235 6,70% 40,19% Lingots d'argent, sous formes brutes 30351 - 0,54% Clémentines, Frais Ou Secs, nda 29481 16,16% 14,28% Processeurs et contrôleurs, même combinés avec des mémoires, convertisseurs, des circuits logiques, des amplificateurs, des circuits d'horloge et de synchronisation ou d'autres circuits 26609 121,00% 0,18% Appareils d'éclairage isolés et jeux de fils pour véhicules, avions et bateaux 22233 5,00% 0,30% Huile d'olive et ses fractions, Virgin, non chimiquement modifiées, pesage avec le conteneur 18 kg ou plus immédiate 18168 288,57% 9,53% Transistors autres que photosensible, dissipation tarif 1 w et une plus grande, la fréquence de fonctionnement inferieure a 30 mhz 16508 1535,77% 1,63% Superphosphates concentré, 40 pour cent ou phosphoruspentoxide plus disponible (p2o5) équivalents 14315 38,96% 12,71% Des circuits intégrés électroniques, amplificateurs 12932 24,31% 2,18% Anchois, dans l'huile, en contenants hermétiques 10948 -2,06% 44,99% Sardines, sardinelles et sprats ou esprots, décortiqués ou désossée, Huile, en récipients hermétiquement clos 10763 16,17% 96,14% Parfums et eaux de toilette contenant de l'alcool 9003 13,33% 0,49% En outre, les EUA est une économie de services, avec moins de trois quarts de son PIB. Ainsi, ils se sont placés au premier rang mondial du commerce des services commerciaux en échangeant 976 milliards de dollars en 2011. Pour ce qui est du commerce de marchandises, les EUA détiennent également le premier rang en 2011 en échangeant 3,5 billions de dollars (1er importateur mondial avec 2 billions de dollars et 2ème exportateur mondial après la Chine avec 1,5 billions de dollars). Compte tenu de la place des EUA dans l’économie mondiale et des relations ancrées avec le Maroc, notre pays a conclu un accord de libre-échange avec la partie américaine en mars 2004, lequel a été mis en vigueur en janvier 2006, constituant ainsi la consécration d’un processus bilatéral marqué par une succession d’accords économiques entre les deux pays (accord sur la non-double imposition de 1977, l’accord sur les investissements « Bilateral Investment Treaty » en 1985 et « Trade and Investment Framework Agreement (TIFA) » en 1995, étape préliminaire à la conclusion d’un accord de libre-échange. Le Maroc est le 1er pays africain à conclure un accord de libre-échange avec les EUA. Cet accord, à vocation économique et commerciale, englobe, entre autres, le commerce de marchandises (produits agricoles et de la pêche, produits industriels dont les textiles et vêtements) et de services (financiers et de télécommunications), les marchés publics, la propriété intellectuelle, l’environnement et le travail. Il contribue également à consolider le processus des réformes et de modernisation économique engagés par le Maroc depuis plusieurs années. Depuis lors, les échanges entre le Maroc et les EUA ont connu une dynamique importante en profitant aux 2 parties, avec un surplus en faveur de la partie américaine. De ce fait, les échanges commerciaux entre les deux partenaires se sont chiffrés à 36,5 milliards de DH en 2011. Dans l’ensemble des flux commerciaux entre le Maroc et les EUA, les importations représentent environ 79% des échanges en 2011 contre 21% pour les exportations. La part des importations en provenance des EUA a été de 8% et celle des exportations de 4% en 2011. Les échanges entre le Maroc et les EUA ont marqué une croissance de 27% entre 2006 et 2011 contre une baisse de 1% entre 2000 et 2005, en passant de 9,5 milliards de DH en 2000 à 12 milliards de DH en 2006 puis à 36 milliards de DH à 2011. Ainsi, les importations en provenance des EUA qui étaient chiffrées à près de 7 milliards de DH en 2000, sont passées à 9,5 milliards de DH en 2006, puis à 29 milliards de DH en 2011 (soit un taux de croissance annuel moyen de 31% entre 2006 et 2011 contre une croissance presque nulle entre 2000 et 2005. Quant aux exportations, elles se sont accrues en moyenne annuelle de 29% entre 2006 et 2011 contre 2% entre 2000 et 2005, en se chiffrant à 3 milliards de DH en 2000, puis 2 milliards de DH en 2006, pour culminer à près de 8 milliards de DH en 2011. Sur la période 2006-2011, 61% des importations en moyenne sont constituées du gasoil ou fuel (15%), du charbon et coke (11%), des avions (10%), des huiles végétales brutes (7%), du maïs (6%), du blé (5%) et des oléagineux (3%) et des biens d’équipements divers (4%). Sur la même période, 82% des exportations sont constituées des phosphates (42%), d’engrais (9%), des conserves de légumes (6%), des conserves de d'ammonium (phosphate Source : TradeMap Au niveau des investissements directs étrangers (IDE), le montant d’IDE américains au Maroc s’est établi à près de 139 millions de dollars US en 2011 contre 75 millions de dollars US en 2010, soit une croissance de 85%, suivant ainsi un des objectifs de l’Accord de libre-échange dont la promotion des investissements américains au Maroc qui ne constituent encore que près de 1% d’IDE américains destinés à l’Afrique sur la période 2006-2010. En effet, l’accord bilatéral entre le Maroc et les EUA a davantage traité du volet des investissements et prévoit la mise en place d’instruments juridiques modernes facilitant notamment, l’ouverture des investissements au capital étranger et garantissant la sécurité aux investisseurs. Ainsi, avant la mise en application de l’accord de libre-échange Maroc-EUA, le taux de croissance des IDE d’origine américaine était de 12% en moyenne annuelle entre 2000 et 2005 contre 61% entre 2006 et 2011. Dans le but de promouvoir les relations économiques et commerciales MarocEUA et de pouvoir exploiter les opportunités offertes dans le cadre de l’accord de libre-échange, une importante délégation marocaine a pris part aux travaux à la réunion tenue à Washington le 04 décembre dernier sur le « dialogue stratégique entre le Maroc et les EUA ». A l’issue de cette rencontre importante, la marocaine a exprimé la volonté d’atteindre la valeur de 3 milliards de dollars (environ 25 milliards de DH) d’exportations vers les EUA et un milliard de dollars (environ 8,4 milliards de DH) d’investissement direct américain) dans 4 ans.