Le Centre Hospitalier
Emile Roux,
d’hier à demain
Fin VI
ème
début VII
ème
siècle
: il existe un point d’accueil
pour les malades, les pauvres et les orphelins, près de l’Evêché du
Puy en Velay. C’est dans un document du 15 mai 1088 qu’apparaît
le nom d’Hôtel-Dieu. Le développement d’un véritable Hôpital fait
suite à la donation d’une propriété par les époux Grasmanent.
L’organisation est assurée par 2 chanoines du Chapitre Cathédral
« les maitres de l’hôpital » qui, chaque année, rendaient des
comptes devant l’Evêque et un syndic de consuls.
Les Donats et Donates prodiguent les soins auprès des enfants,
des pauvres, des femmes enceintes, des malades, des déracinés.
Environ 350 enfants trouvés et 120 malades sont accueillis par an.
1687
: l’Hôpital Général est fondé par l’Evêque du Puy, Armand
de Béthunes. L’organisme co-gestionnaire composé de civils,
consuls du Puy, de représentants du pouvoir royal, remplace le
clergé.
Dès le début de la Révolution
, les domaines hospitaliers
sont vendus comme biens nationaux ; l’entretien des hôpitaux
revient à la charge de l’Etat.
1825
: une réorganisation est entreprise : les administrateurs font
appel à 9 Sœurs Trinitaires de Valence.
1930
: les Sœurs sont remplacées par les Sœurs de la Croix.
Parallèlement, l’Hôtel-Dieu continue de recevoir les malades.
Durant tout le
XIX
ème
siècle
, l’Hôpital Général garde sa vocation
d’accueil pour les enfants et les gens en détresse. Plusieurs
activités, notamment la fabrication de la dentelle, dont la production
est importante à cette époque, sont faites.
Au début du XX
ème
siècle
, un rapport de l’inspection
générale constate la dégradation des conditions d’accueil.
Malades, invalides et enfants sont bergés aussi bien à l’Hôtel-
Dieu qu’à l’Hôpital Général. On réfléchit désormais à une structure
qui permettrait d’accueillir tous ces malades, dans un ensemble
plus cohérent, mieux adapté et qui entrainerait à terme la
suppression de l’Hôtel-Dieu et de l’Hôpital Général.
Le Dr Emile Roux, adjoint de Pasteur à Paris, qui a passé une
partie de son enfance au Puy en Velay, apporte son assistance à
l’architecte Achille Proy. Un plan est établi sur le principe de
l’Hôpital pavillonnaire, permettant d’éviter la contagion et de
regrouper les malades par pathologie.
Trois sites sont retenus :
- le site actuel
- le site Hôpital Général/Hôtel-Dieu, aménagement des locaux ou
nouvelle construction
- le site de Taulhac où les hospices du Puy possèdent des terrains.
Le Conseil d’Administration, présidé par le Dr DURAND, décide
d’acquérir le terrain situé entre les communes du Puy en Velay,
d’Aiguilhe, de Polignac et d’Espaly St Marcel.
La guerre suspend les travaux de
1914 à 1920
.
D’énormes travaux de remblaiement sont nécessaires afin d’égaliser le
terrain qui descend vers la Borne. Sur les galeries souterraines, on
construit des pavillons. Le premier sera destiné à la MATERNITE,
ensuite viendront l’ADMINISTRATION et la CHIRURGIE.
1924
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