Fréquence cardiaque
Lors des études de phase III sur le traitement de l’épilepsie, la variation moyenne de la fréquence
cardiaque à la fin du traitement d’entretien de 12 semaines était de -0,5 battement par minute (bpm), de
-0,8 bpm et de -0,3 bpm dans les groupes recevant 400, 800 et 1200 mg/jour, respectivement, et de -
0,6 bpm dans le groupe placebo. Lors d’un essai sur la pharmacologie clinique et les effets
électrocardiographiques mené auprès de sujets en bonne santé, APTIOM a été associé à une
augmentation proportionnelle à la dose de la fréquence cardiaque (voir la section MODE D’ACTION
ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Électrophysiologie cardiaque). La différence moyenne
maximale, par rapport au placebo, était de 3,6 et de 6,8 bpm dans les groupes recevant les doses de
1200 et de 2400 mg, respectivement. La prudence s’impose chez les patients présentant des troubles
cardiaques qu’une augmentation de la fréquence cardiaque risquerait d’aggraver, par exemple les
tachyarythmies ou les cardiopathies ischémiques.
Fibrillation et flutter auriculaires
L’administration d’APTIOM peut prédisposer les patients aux arythmies auriculaires (fibrillation ou
flutter auriculaires), en particulier ceux qui présentent une maladie cardiovasculaire. Les patients
doivent être informés des symptômes de la fibrillation et du flutter auriculaires (p. ex. palpitations,
pouls rapide ou irrégulier, essoufflement) et de la nécessité de communiquer avec leur médecin s’ils
ressentent l’un de ces symptômes. On a signalé un cas de flutter auriculaire dans le cadre des essais
sans insu portant sur l’épilepsie.
Foie, vésicule biliaire, pancréas
Lésions hépatiques médicamenteuses
Chez certains patients traités par APTIOM, on a observé une hausse du taux des transaminases qui
équivalait à plus de trois fois la limite supérieure de la normale. Dans d’autres cas (3/4 940 [0,06 %]),
cette augmentation a été accompagnée d’une hausse du taux de bilirubine (qui équivalait à plus de deux
fois la limite supérieure de la normale). En l’absence de signe d’occlusion, les hausses concomitantes
des taux de transaminases et de bilirubine sont généralement reconnues comme étant un important
facteur prédictif de lésion hépatique grave. On doit cesser l’administration d’APTIOM chez les patients
présentant un ictère ou des signes biochimiques de lésion hépatique évoquant un dysfonctionnement
hépatique (p. ex. nausées et vomissements, anorexie, prurit, douleur au niveau du quadrant supérieur
droit).
Hypersensibilité
Réactions cutanées graves
On a signalé des cas de réactions cutanées graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et
l’épidermolyse bulleuse toxique, en lien avec APTIOM. On a également signalé des cas de réactions
cutanées graves, voire mortelles, notamment d’épidermolyse bulleuse toxique et de SJS, chez des
patients qui prenaient de l’oxcarbazépine ou de la carbamazépine, des molécules chimiquement
apparentées à APTIOM. La fréquence de signalement de ces réactions associées à l’oxcarbazépine est
de 3 à 10 fois supérieure aux estimations du taux d’incidence de base. La fréquence de signalement n’a
pas été déterminée dans le cas d’APTIOM. Les facteurs de risque d’apparition de réactions cutanées
graves associées à APTIOM n’ont pas été établis.
Si un patient manifeste une réaction cutanée pendant la prise d’APTIOM, on doit cesser
l’administration d’APTIOM, à moins que l’on établisse incontestablement que la réaction n’est pas