Cabuy E. Reliable Cancer Therapies. Energy-based therapies. 2012;4(1):1-3.
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années, cette procédure a évolué en un traitement du cancer simple, sûr et efficace. L’ECT
peut être considérée comme une thérapie locale et palliative des métastases au niveau de la
peau, indépendamment du type de tumeur. Plusieurs traitements peuvent être administrés
au même endroit. Plus de 80 cliniques en Chine, en Europe (dont la plupart en Allemagne et
en Italie) et aux États-Unis qui continuent d’étudier l’ECT et la proposent comme traitement
pour un certain nombre de tumeurs difficiles à réséquer.
Efficace ?
Grâce aux résultats positifs des dernières années, l’ECT a reçu davantage d’attention. La
thérapie a démontré son efficacité dans le traitement de tumeurs de la peau, dans des
études tant précliniques que cliniques. En 2006, une importante étude sur l’ECT, à savoir la
« European Standard Operating Procedures of Electrochemotherapy » (ESOPE), a révélé que
plus de 80 % des tumeurs cutanées peuvent être guéries. Depuis la publication de ces
résultats, des études cliniques décrivant la même procédure qu’ESOPE ont confirmé
l’efficacité de l’ECT pour des métastases de mélanomes et des récidives de cancer du sein au
niveau de la paroi thoracique, mais également pour des tumeurs de la peau primitives, le
sarcome de Kaposi et certains cancers de la tête et du cou. L’ECT est une excellente
alternative pour ces formes de cancer, car elle agit de manière sélective, elle offre de
grandes chances de soulagement rapide, elle peut souvent être réalisée en hôpital de jour et
elle entraîne peu d’inconforts. Le traitement existe dans plusieurs pays comme thérapie
palliative relativement bon marché. Néanmoins, la technologie est toujours en voie de
développement et offrira probablement d’autres possibilités de traiter, dans le futur, des
cancers ou métastases dans d’autres organes. Quoi qu’il en soit, des études de suivi à long
terme sont nécessaires avant de présenter l’ECT comme traitement à visée curative.
Sans danger ?
Des études cliniques ont démontré que l’ECT, combinée à une administration de bléomycine
et cisplatine, est bien tolérée et que les effets secondaires généraux sont limités. Les effets
secondaires les plus fréquents sont une douleur et une rougeur de la peau au niveau de la
tumeur traitée. La plupart des patients considèrent que ces symptômes sont supportables.
La douleur survenant lors de l’introduction des aiguilles et du champ électrique peut être
réduite par le biais d’une anesthésie locale ou générale. La rougeur disparaît généralement
après quelques jours. Dans de très rares cas, la blessure ou l’épanchement se résorbera plus
lentement, après quelques semaines ou mois. En cas de cancer très avancé avec plus de 15
métastases, plusieurs traitements sont nécessaires. S’il s’agit d’une tumeur agressive, de
nouvelles métastases peuvent éventuellement survenir suite au traitement, mais le
traitement afin de soulager le patient vaut la peine d’être appliqué, même si la maladie
progresse rapidement. La principale contre-indication de l’ECT est l’allergie à la bléomycine
ou au cisplatine. Pour des raisons de sécurité, l’ECT ne peut être appliquée chez des patients
ayant des implants électriques, tels que des pacemakers (stimulateurs cardiaques), à
proximité des tumeurs. D’autres contrindications sont les insuffisances des organes vitaux
(poumon, cœur, reins, foie), l’épilepsie, une infection et des métastases au cerveau.