Reprise des spectacles lauréats 2013

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 du 8 au 27 octobre 2013
Reprise des spectacles lauréats 2013 Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène Trois spectacles primés, trois reprises, trois théâtres : ▶ du 15 au 27 octobre 2013 Théâtre 13 / Seine 30 rue du Chevaleret – 75013 Paris (métro Bibliothèque F. Mitterrand)
LE CAS DE LA FAMILLE COLEMAN texte CLAUDIO TOLCACHIR mise en scène JOHANNA BOYÉ Prix du jury et Prix du public ex æquo ▶ du 8 au 13 octobre 2013 Théâtre de Belleville 94 rue du Faubourg du Temple – 75011 Paris LOVE & MONEY texte DENIS KELLY mise en scène BENOÎT SEGUIN Mention spéciale du jury ▶ du 16 au 27 octobre 2013 Théâtre de l’Opprimé 78/80 rue du Charolais -­‐ 75012 Paris MÜNCHHAUSEN texte JULIEN LUNEAU mise en scène ELSA ROBINNE Prix du public ex aequo  Relations presse Jean-­‐Philippe Rigaud 06 60 64 94 27 [email protected] Une saison, un théâtre, deux lieux Répérer et accompagner Créé en 2005, le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène est devenu au fil de ses huit éditions un rendez-­‐
vous important de la jeune création. Au délà de la distinction, le concours est surtout un dispositif d’accompagnement des jeunes metteurs en scène. Repérer les nouveaux talents en un premier temps, mais surtout leur permettre de rencontrer très vite les institutions de notre profession, ainsi que les programmateurs et le public. Nous travaillons pour ce concours en étroite collaboration avec la Drac Ile-­‐de-­‐France, Arcadi, la Ville de Paris, l’Adami, La Sacd, ainsi qu’avec de nombreux directeurs de théâtres et programmateurs. Parmi les lauréats du concours, citons, entre autre, Sara Capony qui a obtenu la révélation féminine au palmarès du théâtre en 2013 pour Femme de Chambre, spectacle qui sera repris à la Maison des métallos cet automne. Thomas Bouvet et Julie Deliquet qui ont participé au Festival Impatience et ont poursuivi depuis de très beaux parcours. Enfin, Volodia Serre qui a mis en scène de nombreux spectacles, notamment au Théâtre de l’Athéné -­‐ Louis Jouvet, et surtout en mai dernier Oblomov d'Ivan Alexandrovitch Gontcharov à la Comédie Française. C’est dans ce même esprit que nous avons développé un partenariat avec le Théâtre de l’Opprimé et le Théâtre de Belleville : permettre aux spectacles qui se sont particulièrement distingués lors de notre dernière édition en juin 2013 d’être vus sur une plus longue période en début de saison. Pour permettre une meilleure circulation des publics entre les lieux, nous avons imaginé une communication commune et une offre tarifaire réduite pour les spectateurs qui partent à la découverte de plusieurs spectacles. L’appel à projet pour l’édition 2014 est lancé – la date limite d’inscription est fixée au 14 octobre 2013 (plus d’infos sur www.theatre13.com). Nous sommes déjà très impatients de découvrir ce neuvième cru ! Un billet qui vaut de l’or ! Sur présentation du billet d’un des trois spectacles aux caisses des autres spectacles, le tarif réduit est accordé. du 15 au 27 octobre 2013 (relâche le 17 octobre) Théâtre 13 / Seine Histoire folle mais véridique de Léonarda LE CAS DE LA FAMILLE COLEMAN texte CLAUDIO TOLCACHIR mise en scène JOHANNA BOYÉ Le Cas de la famille Coleman dresse le portrait drôle et cinglant d’une famille comme les autres : monstrueuse. Les cris, les coups-­‐bas sont de mises, et nous plongent dans l’indigne décadence de cette tribu. La pièce raconte les tribulations d’une famille marginale en Argentine. Entassés les uns sur les autres dans un appartement délabré, chacun semble au bord de l’explosion et près à commettre le pire. La pauvreté, l’endettement, les privations et les frustrations sont le centre de toutes les préoccupations, la cause de toutes les difficultés et maintiennent la famille dans un étau nauséabond et mortifère. La convalescence, puis le décès du pilier familial que représente la grand-­‐mère, va ébranler toute cette organisation pour redistribuer les rôles et les priorités. Chacun des personnages va chercher à sauver sa peau, à tirer son épingle du jeu et à fuir loin de ce cocon malsain. Cette disparition délite alors tous les liens et laisse place à un égoïsme primaire noué dans une pulsion de survie. Avec Arnaud Dupont Marito, Guillemette Barioz Néné, Brigitte Faure Grand mère, Julien Urrutia Damian, Elise Noiraud Véronica, Fanny Aubin Gabi, Boris Ravaine Le Docteur et Jacques Trin Hernan Traduction Anna Karina Lombardi, Lumière et régie Cyril Manetta, Scénographie Julie Benegmos et Anna Crosby, Musique Kevin Carro, Costumes Melisande de Serre. Production Les Sans Chapiteau fixe, Coproduction Théâtre 13, avec l’aide à la création de la SACD et le soutien de la Mairie d’Issy les Moulineaux, du Département des Hauts-­‐de-­‐Seine et du Centre d’animation Les Amandiers.  infos pratiques Théâtre 13 / Seine, 30 rue du Chevaleret – 75013 Paris (M. Bibliothe`que F. Mitterrand) Horaires : mardi, jeudi et samedi à 19h30, mercredi et vendredi à 20h30, dimanche à 15h30 réservations 01 45 88 62 22 (du lundi au samedi de 13h30 à 18h30, le dimanche de 13h30 à 14h30) ou www.theatre13.com prix des places : 16€ ; tarif réduit 12€, 11€ (scolaires), 8€ (Abonnés Théâtre 13), 6€ (allocataires du Rsa Sonder l’être humain et à voir, dans son cheminement, un miroir de la société qu’il bâtit. L’Anniversaire est une pièce qui a longtemps résonné en moi après sa lecture. Comment considérer la gestion du handicap au sein même de la famille ? De quelle manière aborder la question de la charge qu’il représente pour ses membres ? De quelle façon est-­‐il possible d’aborder la culpabilité qui découle de certains de nos choix ? Avons-­‐nous pour obligation de rester loyal et intègre à notre lignée ? Quel en est le prix à payer ? Existe-­‐t-­‐il un moyen véritable de se défaire de son histoire familiale ? Tels sont les thèmes et les questions, inscrits au coeur de nos problématiques sociétales et de notre actualité, que je voudrais soulever. Car dans une société où les liens familiaux se distendent et se perdent, ces enjeux-­‐là me paraissent essentiels et se doivent d’être éprouvés au sein de l’espace théâtral. Le premier acte se présente sous le registre de la comédie. Le burlesque et la farce plongent le public dans la cacophonie de cette famille. Un brouhaha anxiogène et étouffant se met en place et nous plonge au coeur de l’atmosphère d’angoisse qui règne dans cette maison. Cette première partie se construit comme une partition musicale, traversée par de grands mouvements musicaux faits de crescendos, de tensions et de suspensions. Le tempo, la pulsation de cette famille résonne comme une bombe à retardement, siffle telle une cocotte-­‐minute prête à exploser. Puis, le deuxième acte se découpe en quatre journées. Le temps prend alors la forme d’un compte à rebours qui se resserre autour d’un secret. La question de sa révélation enferme la pièce dans un étau de tensions et met à nu ce que certains des personnages contiennent de pire. Le vernis comique se craquelle peu à peu, laisse place aux malaises et aux névroses de chacun, aux petits compromis et accords tacites qui sommeillent sous l’apparente légèreté. Nous sommes soudain projetés dans un drame grinçant, dont le public devient le témoin et le complice silencieux. Le rire arrive alors comme une soupape, seul moyen de ne pas pleurer. L’acteur est pour moi le centre, l’axe principal, dont la mise en scène doit découler. C’est celui qui va construire l’espace, porter l’action vers l’émotion, transposer le réel. La direction d’acteur doit jouer sur la frontière ténue qu’il y a entre le pathétique et le comique et la lecture des personnages doit s’élaborer selon le prisme de leurs histoires personnelles. Ainsi, il s’agit pour moi de représenter la dualité qui les anime, de révéler leurs aspects attachants et la part d’ombre qui les habite. La scénographie se compose d’éléments de bric et de broc, d’objets entassés, cassés, dysfonctionnels, d’éléments hétéroclites. L’état de délabrement dans lequel est plongée cette famille dessine l’espace comme un naufrage. La misère affective qu’abrite cette famille, nous impose de créer un intérieur laissé à l’abandon, et à la dérive. Ce territoire renferme une histoire qui s’écrit dans la violence, figée dans le passé, et que tous les personnages souhaitent désormais conclure. Une vieille télévision, allumée en permanence, témoin fidèle et passif, ponctue de ces feuilletons et publicités, l’effondrement inéluctable de cette famille. La mise en scène donne corps aux liens invisibles et à l’étrangeté qui se niche dans les rapports filiaux et fraternels de cette famille. Les cauchemars qui habitent ces personnages, les spectres qui peuplent cette maison sont représentés, visuellement, dans l’espace scénique. Ils vont brouiller les pistes, perdre le spectateur en examinant sans cesse les notions de réalité et de folie, de vérité et de mensonge, du rationnel et de l’irrationnel Avec ce spectacle, je cherche à sonder l’être humain et à voir, dans son cheminement, un miroir de la société qu’il bâtit. Johanna Boyé Parcours JOHANNA BOYÉ (Mise en scène) Elle commence sa formation chez Véronique Nordey, puis intègre l’école les Ateliers du Sudden. Elle travaille et collabore avec plusieurs metteur en scènes dont Benoit Lavigne, Nicolas Lormeau, Jean Pierre Garnier, Ned Grujic, Tristan Petitgirard. Comme comédienne, elle joue dans différentes pièces: Fourberies de Scapin, le Songe d’une nuit d’été, Les Femmes Savantes, Ruy Blas, Le Théâtre Ambulant Chopalovitch, Alice au Pays des Merveilles, le Café des jours heureux, le Bourgeois Gentilhomme (Théatre 13, Théâtre de Paris, Théâtre St Martin, Théâtre Comédia)... Parallèlement, elle débute en tant qu’auteur et metteur en scène, avec le spectacle, Le Café des jours heureux, puis poursuit à la mise en scène avec le Diable en partage, Love de Murray Schisgall, Hugobert et Michelin, et Le Cabaret Frous-­‐Frous. Elle participe en Juillet 2011 au projet du Carnaval AL AMARI, dans un camp de réfugiés Palestinien prés de Ramallah . FANNY AUBIN (GABI) Comédienne talentueuse, on peut la voir dans une adaptation de La Mégère à peu près apprivoisée de William Shakespeare, mis en scène par A.Michalik (Vingtième théâtre, Ciné13 et au Splendid à Paris), dans Un Drôle De Cadeau de J. Bouchaud mis en scène par N.Laul et dans Andromaque de Racine mis en scène par A.Brin. Elle a également joué dans un Medley de Molière de S. Kerbellec au Studio des Champs Elysée, dans Le Retour au désert de Koltes mis en scène de R. A. Albaladejo. Elle est actuellement à l’affiche du spectacle Traversées de Jehanne Gascoin et Jessica Ashford, inspiré d’une exposition de Titouan Lamazou. GUILLEMETTE BARIOZ (Néné) Après 3 ans de formation au Cours Florent, Guillemette Barioz complète sa formation avec 2 années au Sudden Théâtre, où elle travaille sous la direction de Didier Long, Anne Bourgeois et Raymond Aquaviva de la Comédie Française à qui elle donnera la réplique dans le rôle d’Elmire du Tartuffe de Molière pendant toute une saison. On la retrouve également à la télévision où l’actrice tient des rôles clés notamment dans les séries R.I.S, Section de Recherche, Boulevard du Palais mais également des comédies telle que Que du bonheur. Au cinéma, la comédienne tient l’un des premiers rôles auprès de Jean-­‐François Garreaud dans le nouveau film de Cheyenne Carron (avec qui elle avait déjà travaillé pour Écorchés), Ne nous soumets pas à la tentation. Le film suit l’histoire d’une jeune fille s’immisçant dans la vie d’un couple. ARNAUD DUPONT (Marito) Formé au métier de Comédien par Raymond Acquaviva, il débute par une tournée dans les ateliers d’artistes parisiens dans lesquels il défend le monologue de B. Cendrars, La Prose du Transsibérien, mis en scène par Isabelle Desage. Il est à l’origine en 2007, avec Nathalie Laul et Mehdi Dumondel, de la création de la compagnie Le Temps Masqué. On le retrouve ainsi dans la distribution de Un drôle de Cadeau, Youm ou Hugobert et Michelin et il signe l’écriture et la mise en scène de Wanted ou l’Histoire de l’Enfant du Fromager, dernière création de la compagnie. Il était également à l’affiche de Britannicus de J. Racine, mis en scène par R.Acquaviva au Sudden Théâtre, Maman Sabouleux d’E.Labiche au Théâtre Le Lucernaire, Bal Trap de X. Durringer, mis en scène par Camille Hugues au Ciné 13 Théâtre ou encore Autour de L’Avare, d’après Molière, adapté et mis en scène par Attilio Maggiuli à la Comédie Italienne. Récemment, on pouvait le voir dans la mise en scène de Franck Berthier Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit de F.Melquiot au festival Les mises en capsules du Ciné 13 Théâtre. C’est avec le spectacle Hugobert et Michelin, Festival Avignon Off 2012, qu’il travaille sous la direction de Johanna Boyé. LA GRAND MÈRE BRIGITTE FAURE Formée au conservatoire d’Art Dramatique de Dijon dont elle sortie avec le 1er Prix à l’unanimité et à la Classe Libre du cours Florent, elle a eu Francis Huster et Pierre Romans pour professeurs. Elle a su cultiver un registre très large : Patrick Grandperret, Nina Campanez, Topor et Jodorowski ont fait appel à ses compétences pour le cinéma et la télévision. Sa tessiture de soprano, ainsi que sa gouaille héritée d’Arletty excelle dans le registre de la chanson populaire, de l’opérette et de l’opéra bouffe. Elle fut plus largement révélée dans Une Diva à Sarcelles écris et mise en scène par Virginie Lemoine dont elle interpréta rôle titre de la Diva.Ce spectacle fut nommé aux « Molières » dans la catégorie « meilleur spectacle musical 2010 ». ELISE NOIRAUD (Véronica) Elle a suivi les cours d’art dramatique des Ateliers du Sudden, sous la direction de Raymond Acquaviva, ainsi que ceux de la Classe du Lucernaire, avec Roch-­‐Antoine Albaladéjo. Elle a complété sa formation de comédienne par des stages avec, entre autres, Jacques Vincey (à la Comédie de Béthune), les Chiche Capon, et l’Ecole Française d’Improvisation Théâtrale. Titulaire d’une licence de Lettres Modernes et passionnée par la recherche, elle poursuit actuellement un Master 2 en Etudes Théâtrales à Paris 3.Elle a joué dans Henri V de Shakespeare, L’Opéra de Quat’sous de Brecht, La Double Inconstance de Marivaux, ou encore Les Monstres, de Dino Risi, et a aussi participé à plusieurs projets de théâtre forum en Seine-­‐St-­‐Denis. Récemment, on l’a vue dans Italienne Scène au Ciné 13-­‐Théâtre et Les Contes du Chat Perché au Lucernaire. Elle est également l’auteur et l’interprète d’un spectacle seule-­‐en-­‐scène intitulé ELISE (Chapitre 1: La Banane Américaine), qui a été repris en 2013 au Théâtre de Belleville, après avoir été lauréat du festival ICI&DEMAIN en 2012. BORIS RAVAINE (Le docteur) Originaire de Lorraine, il débute adolescent dans une troupe amateur, très rapidement il intègre le Conservatoire de Metz et la troupe de Marionnette de Metz. En 2002 il monte à Paris pour commencer sa formation de comédien, il fait ses premières armes dans l’école Charles Dullin (dirigée par Bernard Pigot et Robin Renucci), il y passera une année. Il est admis ensuite aux Ateliers du Sudden (école dirigée par Raymond Acquaviva) ou il en sortira diplômé en 2006. À sa sortie de l’école il jouera au Théâtre du Lucernaire dans l’Importance d’être Constant d’Oscar Wilde mis en scène par Astrid Hauschild. A l’Aktéon Théâtre dans Les Muses Orphelines de Michel M.Bouchard mis en scène par Marie F.Auger ou encore au Théâtre Mouffetard dans l’Exil de Montherlant mis en scène par Idriss.Son gout pour l’improvisation, la précision et l’escrime théâtrale le dirigera vers la Commedia Dell’arte. Il tourne en parallèle dans de nombreux courts-­‐métrages. La marionnette recroisera sa route dans “La Tempête” de W.Shakespeare mis en scène par Jean Louis Wacquiez, ou il sera comédien et manipulateur. On le retrouvera au début 2013 au Théâtre 13 Seine dans “Le Cercle de Craie ucasien” de Bertolt Brecht, mis en scène par Fabian Chappuis. JACQUES TRIN (Hernàn) Grâce à son énergie tonitruante, il est aussi à l’aise dans un registre dramatique: 1984 de G.Orwell mise en scène de F. Boursier (Théâtre de Menilmontant), Andromaque de Racine mis en scène par A.Brin, Britannicus de Racine mise en scène de R.Acquaviva, que dans un registre comique : Le Songe d’une nuit d’été de W.Shakespeare mise en scène de R. Acquaviva, Un Drôle de cadeau de J.Bouchaud mise en scène de N.Laul, Youm de Mehdi Dumondel ou encore dans les créations de Stéphane Mir (Commedia dell’ Arte). JULIEN URRUTIA (Damian) C’est en 2005 qu’il quitte Perpignan, sa ville natale, pour la capitale. Il entre rapidement au conservatoire du 11ème arrondissement où il participera à de nombreux ateliers. En parallèle, il intègre la troupe de Fabrice Eberhard, qui le mettra en scène dans de nombreux Molière tels que Les fourberies de Scapin, Don juan, Le malade imaginaire, Le songe d’une nuit d’été de W. Shakespeare. Depuis, on le voit alterner le registre classique et contemporain, Six personnages en quête d’auteur de L. Pirandello, Plagiat de L. Breton, Edgar et sa bonne de E. Labiche, Le médecin malgré lui de Molière, Les trois mousquetaires de A. Dumas, A la renverse de M. Vinaver, etc... Pour la saison 2010/2011, il participe à deux créations : Notre dame des fleurs de J. Genet au théâtre national de Nice , mis en scène par Antoine Bourseiller, et Yerma de F.G. Llorca mis en scène par B. Mounier pour une tournée nationale. du 8 au 13 octobre 2013 Théâtre de Belleville Etude tragico-­‐cynico-­‐britannique en forme de puzzle LOVE & MONEY texte DENIS KELLY mise en scène BENOÎT SEGUIN A travers l’histoire d’un couple de trentenaires anglais pris dans la spirale du surendettement, Love & Money questionne nos désirs, nos angoisses et nos contradictions. L’histoire de Love & Money se dévoile peu à peu, par fragments épars et désordonnés. En toile de fond, il y a un jeune couple de trentenaires anglais, David et Jess, et leur combat contre une dette écrasante qu’elle a contractée – fruit d’un sentiment de vide profond – et qui met leur amour en péril. Autour d’eux gravitent des personnages, liés de près ou de loin au couple, chacun pris dans ses propres batailles, cherchant à concilier l’amour et l’argent. Construite comme une étude en sept tableaux, Love & Money exprime l’image d’une société à bout de souffle, où l’homme peine à se construire et à se réaliser en dehors des schémas proposés par l’idéologie capitaliste libérale. Les valeurs Amour et Argent, entre lesquelles sont enfermés les personnages, représentent la limite des perspectives que nous offre la société d’aujourd’hui. Avec humour et cynisme, Dennis Kelly nous invite à la remise en question de nos modèles pour tenter de nous faire voir ce qui est essentiel. Benoît Seguin Entre 1999 et 2003, il prend des cours à l’Atelier International de Théâtre de Blanche Salant et Paul Weaver puis avec Francine Walter-­‐
Laudenbach au Théâtre Labruyère. En 2003, il entre à l'école du Studio Théâtre d'Asnières, dirigée par Hervé Van Der Meulen et Jean-­‐Louis Martin-­‐Barbaz, et fait ensuite partie de la première promotion du C.F.A. des comédiens du Studio d'Asnières dans lequel il continue sa formation d'acteur et joue, dans les productions du Studio, Tchékhov, Brecht, Labiche, Molière, Giraudoux… Diplômé du C.F.A. en 2008, Benoît Seguin a depuis travaillé au théâtre sous la direction de Patrick Simon, Fabio Alessandrini, David Lejard-­‐Ruffet, Anne Barbot et Stéphane Douret, dans des spectacles à Paris (Sylvia Monfort, Théâtre de l’Ouest Parisien, Théâtre Romain Rolland, Théâtre de Vanves, Théâtre 13,...) et en province (festival d’Avignon, Sarlat, Comédie de Picardie, Espace Jean Legendre de Compiègne, CDN de Poitier,…). Il a et a été assistant à la mise en scène de Patrick Simon, notamment sur Cérémonies de Dominique Paquet. En 2011, il a mis en scène The Old Maid and the Thief, opéra de G.C. Menotti, à la cathédrale Américaine à Paris. Avec Anne Barbot, Émilie Cazenave, Fiona Chauvin, Florent Cheippe, Cédric Colas, Alexandre Delawarde et Juliet O’Brien Traduction Philippe Le Moine avec la collaboration de Francis Aïqui, Scénographie Charlotte Maurel, Lumière Fabrice Bihet, Dramaturgie Alexandre Delawarde, Costume Bruno Marchini, Musique Renaud Flusin. L’arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. Production Compagnie Narcisse Théâtre. Remerciements Studio Théâtre d’Asnières, Groupe 3.5.81., la Jacquerie, Flavien et Pierre, l’ECAM.  infos pratiques Théâtre de Belleville -­‐ 94 rue du Faubourg du Temple – 75011 Paris (ligne 11 (Goncourt), ligne 11 et 2 (Belleville) Horaires : du mardi au samedi à 21h30 et le dimanche à 17h00 Réservations & informations www.theatredebelleville.com ou 01 48 06 72 34 Prix des places : 25€, tarif réduit 15€
du 16 au 27 oct. 2013 (relâche les 18 & 24 octobre) Théâtre de l’Opprimé Mensonge collectif MÜNCHHAUSEN texte JULIEN LUNEAU mise en scène ELSA ROBINNE Sur la scène intérieure du Baron de Münchhausen, génie de l’imaginaire, poète extraordinaire, alcoolique névrosé, grotesque vantard, menteur compulsif, des personnages tragiques et clownesques se livrent une lutte à la fois cruelle et dérisoire. Le Baron de Münchhausen est prisonnier de son manoir comme des pages du livre où ont été recueillis ses récits, le condamnant à ressasser inlassablement les mêmes histoires. Depuis deux ans, plus personne ne vient l’écouter, il a perdu le pouvoir de susciter par ses récits les images les plus extraordinaires. Il sombre dans la mélancolie. Karl, son majordome dangereusement terre à terre l’a pris sous sa coupe, il se réjouit de voir le baron enfin libéré de ses délires et de son ivrognerie. Fu, Sol, Herman, Watt et Jo, petits êtres qui inspirent le Baron et hantent son esprit errent depuis deux ans dans le grenier de son crâne comme des paroles désavouées, désenchantées… Jusqu’au jour où le Baron, épuisé d’ennui, décide de sortir : portés par cet élan, ce comité de l’imaginaire décide de reprendre du service, de redonner vie à ses histoires, et de détruire Karl ! Elsa Robinne Elle termine son Master d'arts du spectacle sur « L’autorité en jeu » en 2008. Parallèlement, elle a suivi quatre ans de cours aux conservatoires des 10ème et 9ème arrondissements de Paris ainsi que de nombreux stages (l'ARIA en Corse avec R. Renucci). Elle écrit la pièce Muse, muse, muse en 2009 et met en scène L’Azur, un spectacle musical et poétique pour un pianiste et une comédienne en 2010. Elle suit depuis 2011 une formation de danse avec Aragorn Boulanger et participe aujourd’hui à son laboratoire chorégraphique sur la lenteur. Elle prépare une nouvelle création « théâtre et danse » avec Aragorn Boulanger autour du monologue Mo de Louis Calaferte. Co-­‐
fondatrice de la Compagnie Grand Théâtre elle participe à toutes les créations depuis 2001 en tant que comédienne et met en scène Münchhausen, le feuilleton en 2012. Elle codirige aujourd’hui la Compagnie Grand Théâtre aux côtés d’Etienne Luneau. Création inspirée des Aventures extraordinaires du Baron de Münchhausen de G. A. Bürger, traduction T. Gautier fils Avec Jean Barlerin : Le Baron de Münchhausen, Clément Beauvoir : Karl, Odile Ernoult : Fu, Etienne Luneau : Herman, Twiggy Mauduit : Sol, Joseph Robinne : Jo et Marie-­‐Pierre Rodrigue : Watt Décors et lumières : Nicolas Hubert, Musique : Joseph Robinne, Chorégraphies : Citlali Trevino, Production Le Grand Théâtre Soutiens de La Parole Errante, remerciements à B&B Robinne, à Confluences, au Transfo, à l’epcci/Centre Culturel Albert Camus-­‐Scène Régionale d’Issoudun (36) et au Théâtre 13  infos pratiques Théâtre de l’Opprimé -­‐ 78/80 rue du Charolais -­‐ 75012 Paris (Métros : ligne 1 (Reuilly-­‐Diderot), ligne 8 (Montgallet)) Horaires : du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 17h Réservations & informations www.theatredelopprime.com ou 01 43 40 44 44 Prix des places : 16€, tarif réduit 12€ 
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