Sandrine Bayard remporte la palme nationale des sciences grâce à son projet de
surveillance des bactéries sous les pansements
La Québécoise reçoit le Prix d’innovation pour jeunes Canadiens Manning à
l’Expo-sciences pancanadienne
FREDERICTON, N.-B. (15 mai 2015) – Sandrine Bayard, 17 ans, étudiante au Cégep de Sept-Îles, a
toujours eu de l’intérêt pour les sciences de la santé et se destine à une carrière dans le domaine
médical. Elle souhaite également se consacrer au développement de technologies qui améliorent la
qualité de vie depuis qu’elle a vu sa grand-mère souffrir pendant les changements de pansement
pendant sa guérison d’une brûlure. Elle a fait un pas vers l’atteinte de ses trois objectifs la semaine
dernière lors de la 54e Expo-sciences pancanadienne (ESPC) sur le campus de l’Université du Nouveau-
Brunswick, où elle a remporté une médaille d’or et trois autres titres d’envergure.
Elle a en effet reçu un Prix d’innovation pour jeunes Canadiens Manning de la Fondation des Prix Ernest
C. Manning, ce qui lui a valu une bourse en argent de 7 500 $, un voyage à Saskatoon en octobre pour
assister au gala national de remise des prix de la Fondation et l’adhésion à un réseau d’innovateurs
reconnus à l’échelle nationale.
Outre la médaille d’or et le Prix Manning, l’étudiante a reçu le prix de la S.M. Blair Family Foundation et
le prix des défis de l’ESPC dans la catégorie innovation.
Dans le cadre de son projet, intitulé Le pansement qui pense, Sandrine Bayard a mis au point une
méthode novatrice de détection des bactéries sous un pansement qui recouvre une blessure chronique
sans pour autant retirer le pansement, ce qui améliore la qualité des soins aux patients. Sandrine
explique qu’il y a eu des avancées majeures dans le traitement des plaies chroniques. Il est désormais
possible de laisser le pansement en place pendant plus longtemps, presque comme une peau artificielle.
Malheureusement, il n’existe pas à l’heure actuelle de méthode de détection précoce d’une infection
bactérienne sous le pansement, fait-elle remarquer. Elle a donc mis au point un pansement qui présente
tous les avantages de la peau artificielle doublés d’une couche de graphène qui permet de détecter la
présence d’une infection bactérienne.
Sandrine a d’abord choisi un matériau qui, jumelé aux pansements utilisés à l’heure actuelle, offre la
meilleure conductivité. Elle a ensuite déterminé quelle solution offrirait la plus grande conductivité à
travers la membrane du pansement. Elle a ensuite pu tester le changement de conductivité de la
membrane de son pansement en fonction de la quantité de bactéries simultanément présentes sur la
membrane.