Charte du comité d’éthique, version 1.1 du 28 avril 2011
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PREAMBULE
A
rticle L.6111-1 du Code de la santé publique : « les établissements de santé publics et privés…mènent
en leur sein une réflexion sur l’éthique liée à l’accueil et la prise en charge médicale. »
Le comité d'éthique du Centre Hospitalier Jean Marcel créé le 13 décembre 2010 est chargé d'animer
cette réflexion éthique.
La présente charte a pour but d’établir les principes fondamentaux du mode de réflexion et de
fonctionnement du comité d'éthique.
Les membres du comité d'éthique s'engagent à respecter cette charte validée par les instances de
l'établissement.
PRINCIPES
Engagement à respecter : les principes éthiques fondamentaux
Les membres du comité d'éthique s'engagent à respecter les quatre principes éthiques dits fondamentaux
(admis et reconnus communément en éthique médicale) que sont :
Principes Définition Règles
Principe d'autonomie
ou de responsabilité
individuelle
Donner un poids aux opinions et aux
choix de personnes autonomes tout en
s’abstenant de faire obstacle à leurs
actions à moins que, de façon évidente,
ces actions causent préjudice aux
autres.
Dire la vérité
Respecter la vie privée
Protéger la confidentialité des
renseignements personnels
Obtenir le consentement
Pour les personnes incapables
d’exercer leur autonomie, des
mesures particulières doivent être
prises pour protéger leurs droits et
intérêts.
Principe de
bienfaisance L’obligation d’agir pour le bien-être des
autres.
Prévenir un mal
Enlever le mal
Faire et promouvoir le bien
Principe de non
malfaisance L’obligation de ne pas faire de mal aux
autres. Éviter de causer un préjudice
Principe de justice L’obligation de traiter les cas égaux de
la même façon (principe de justice
formelle).
À chaque personne :
Sa part égale (selon les ressources
disponibles)
Sachant que chaque principe peut être pondéré et qu'il convient pour chaque question traitée par le
comité de trouver le meilleur équilibre possible entre les différents principes décrits.
Par exemple :
Doit on prescrire un antibiotique pour une maladie virale si un patient l’exige? Les questions qui se
poseraient alors à nous : Que désire ce patient (par rapport à l’autonomie)? Que peut-on faire pour lui
(bienfaisance)? Ce que l'on va faire peut il lui faire du mal ?(risques iatrogéniques...), La demande est-elle
juste (justice)?