Satellimag Offremsapg a 5 ans é d’abonn ement ciale p.31 Satellimag, une publication Satellifax - N°116 - 5 octobre 2009 Le magazine des hommes et entreprises de médias Satelli Numéro 116 En couverture Ghislain Achard Philippe Santini Nathalie Wogue Peggy Olmi Paul Nahon Paul Lefevre Luc Hermann Jean‑Christophe Fleury Jessy Daniac Emmanuel Charonnat Vincent Meslet Stéphanie Massa Sandrine Frantz Géraud Alazard Christophe Garcia Pierre Azoulay Sébastien de Gasquet Isabelle Brès Kirsten Calteau Philippe Marcoux Romaric Ledroit Michel Vaquin Laurent Artufel Damien Bernet Antoine Boilley Lionel Rosso Daniel Daum Florence Chalom Charles Biétry Cendrine Dominguez Isabelle Desmottes Satellimag, une publication Satellifax N°116 - 5 octobre 2009 - page 2 SOMMAIRE A la une M ouvements Diffuseurs : page 9 France Télévisions : Paul Nahon Trace : Huey Yi Wang Public Sénat : François Vignal, Géraldine Mosna-Savoye NextRadioTV : Damien Bernet, Stéphane Bittoun Purescreens : Géraud Alazard Radios : page 11 Radio France : Stéphanie Massa France Inter : Jean-Philippe Deniau Neoplanète Web Radio : Yolaine de la Bigne Goom : Mickaël Lavaux, Jessy Daniac Production/distribution : page 12 Lukarn : Sandrine Frantz 2001 Audiovisuel (Telfrance) : Kirsten Calteau Première lignes : Luc Hermann Endemol France : Nathalie Wogue Presse/Médias : page 14 Prisma Presse : Daniel Daum France Soir : départ de Paul Lefevre prestataires : page 15 YahLive : Mohamed Youssif Fondation Thomson : Michel Vaquin Thomson : Christophe Diot conseil & Agences médias : page 16 1R2Com : Christophe Garcia Romavip Conseil : Romaric Ledroit Aegis Media France : Xavier Schallebaum Starcom : départ d’Emmanuel Charonnat internet : page 17 Dailymotion : Cédric Tournay Institutionnel Jacques Asline, Jean Canolle, Pierre Cossette Satellimag, une publication Satellifax Z oom 6 Ma chaîne étudiante, dernière née des chaînes ADSL Pierre Azoulay, Ghislain Achard, Philippe Marcoux, Florence Chalom, les animateurs recrutés, etc. M agazine Cendrine Dominguez : « Je n’ai pas de grandes ambitions de productrice TV. » D’Home Productions, la diversification des activités, etc. page 20 La syndication de programmes a-t-elle un avenir ? Explications avec Isabelle Desmottes, directrice générale adjointe de Syn.TV page 24 18 DDM : Emmanuelle Bensimon Quai d’Orsay : Jean-Christophe Fleury D écès Nouveau directeur de cabinet pour Bertrand Meheut 4 La filière commerciale de France Télévisions se structure avec la création d’un secrétariat général 4 Réorganisation de France Télévisions en entreprise commune : Paul Nahon, Vincent Meslet, Philippe Santini 5 31 Charles Biétry sort de sa retraite pour L’Equipe TV Son parcours, la rencontre avec le groupe Amaury, la nouvelle grille de L’Equipe TV, etc. page 28 N°116 - 5 octobre 2009 - page 3 M ouvements à la une Nouveau directeur de cabinet pour Bertrand Meheut Sébastien de Gasquet, précédemment secrétaire général de l’Etablissement public du Grand Palais, a rejoint le Groupe Canal+ en septembre 2009 en tant que directeur de cabinet de Bertrand Meheut, président du Groupe. Le dernier directeur de cabinet en titre était Alexandre Bompard qui avait occupé cette fonction de son arrivée dans le Groupe Canal+ en décembre 2003 jusqu’à son départ en juin 2008 (en la cumulant avec la direction des sports à partir de la rentrée 2005). © DR Né en 1972, Sébastien de Gasquet est diplômé de l’Ecole nationale des langues orientales (russe), de l’IEP de Paris, de l’Ena (2001) et est titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine. Il débute à sa sortie de l’Ena au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en 2001, comme adjoint au chef de bueau des affaires européennes de la direction du Trésor. En janvier 2003, il devient conseiller du directeur du Trésor (Jean-Pierre Jouyet puis Xavier Musca). De novembre 2004 à juin 2005, Sébastien de Gasquet fait partie du cabinet de Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, chargé des Transports. Il devient ensuite conseiller technique (juin 2005‑mai 2007) de Catherine Colonna, ministre déléguée aux Affaires européennes. Il intègre en mai 2007 l’Etablissement public du Grand Palais en tant que secrétaire général. En septembre 2009, Sébastien de Gasquet rejoint donc le Groupe Canal+ en tant que directeur de cabinet de Bertrand Meheut, président du Groupe. La filière commerciale de France Télévisions se structure avec la création d’un secrétariat général Antoine Boilley, précédemment directeur de projet au sein de la filière commerciale de France Télévisions, a été nommé secrétaire général de ce pôle en septembre 2009. Né en 1977, Antoine Boilley est diplômé d’HEC et d’un DESS d’administration de la communication audiovisuelle (Paris I). Il débute en juillet 2001 à France Télévisions comme chef de projet au sein de la direction du développement de France 3. Nommé en mars 2003 responsable de projet auprès du directeur général du groupe, Ghislain Achard, il participe alors à la création de France 24 et au lancement de France 4. Après l’arrivée de Patrick de Carolis à la tête du groupe public à l’été 2005, Antoine Boilley est promu directeur de projet auprès du directeur général en charge de la gestion, des finances et des ressources humaines (Thierry Bert de 2005 à 2007 puis Damien Cuier). Satellimag, une publication Satellifax Antoine Boilley travaille alors aux négociations du contrat d’objectifs et de moyens 2007‑2010. En septembre 2008, il rejoint la filière commerciale de France Télévisions en tant que directeur de projet auprès du directeur général de France Télévisions Publicité (Philippe Santini). Il est donc nommé secrétaire général de ce pôle France Télévisions Entreprises en septembre 2009. N°116 - 5 octobre 2009 - page 4 M ouvements à la une Réorganisation de France Télévisions en entreprise commune : Dans le cadre de la transformation de France Télévisions en entreprise unique, France Télévisions a annoncé mi-septembre 2009 la création de directions transversales et la création d’une nouvelle filière commerciale. Paul Nahon, jusqu'alors directeur général adjoint et directeur des magazines d'information de France 3, a été parallèlement nommé directeur des magazines d’information de France 2. Hiérarchiquement rattaché à Arlette Chabot, directrice générale adjointe chargée de l’information, Paul Nahon est chargé du pilotage des magazines d'information des deux chaînes. Il était d’ailleurs déjà chargé de coordonner l’ensemble des magazines d’information du groupe. Retrouvez le parcours de Paul Nahon dans Satellimag n°114 du 7 septembre 2009. Vincent Meslet la fiction Vincent Meslet, directeur de la fiction de France 2, a été parallèlement nommé directeur de l'unité fiction de France 3. Il est assisté d’Anne Holmes, nommée directrice déléguée en charge de l’éditorial des unités fictions de France 2 et France 3. Elle était jusque-là directrice de la fiction de France 3. Le contrôle de gestion des budgets continue d'être assuré par la direction de la production de la chaîne. Vincent Meslet est devenu directeur de la fiction de France 2 en juillet 2009 après le départ de Jean Bigot. Retrouvez le parcours de Vincent Meslet dans Satellimag n°112 du 6 juillet 2009. © France 3/Vincent Pancol © France 3/Julien Knaub Paul Nahon prend en charge les magazines d’information y ouh .Leg ®E et Philippe Santini l’ensemble de la nouvelle filière commerciale Philippe Santini, directeur général de France Télévisions Publicité, a pris la tête de la filière commerciale du groupe France Télévisions en septembre 2009. Baptisée France Télévisions Entreprises (FTE), elle réunit France Télévisions Publicité (FTP), France Télévisions Distribution (FTD), ainsi que les activités commerciales développées par le pôle France Télévisions Interactive (FTVI) et Multimédia France Productions (MFP). Retrouvez le parcours de Philippe Santini dans Satellimag n°96 du 10 novembre 2008. Satellimag, une publication Satellifax N°116 - 5 octobre 2009 - page 5 Z oom Nouvelle création de chaîne : Ma chaîne étudiante (MCE) sera lancée fin octobre sur les réseaux ADSL et prochainement chez Numericable. Elle entend parler aux étudiants de leur quotidien. Aux commandes, on retrouve plusieurs professionnels du secteur : Ghislain Achard, ex-France Télévisions, Florence Chalom, ancienne collaboratrice de Julien Courbet, et le réalisateur Philippe Marcoux. Le projet remonte à 2008. Déjà associés au sein de Wake Up Productions, le réalisateur Philippe Marcoux et la produc‑ trice Florence Chalom conçoivent alors le projet d’une chaîne de télévision destinée aux étudiants. Cinq ans plus tôt, ils ont créé un MBA de production audiovisuelle hébergé par l’Ecole supérieure de gestion (ESG). C’est au président de ce groupe d’enseignement, Pierre Azoulay, qu’ils vont s’adresser pour financer leur projet de chaîne. Avec succès : le fondateur de l’ESG de Paris décide d’accompagner et de soutenir Ma chaîne étudiante (MCE), que re‑ joint bientôt Ghislain Achard, ancien directeur général de France Télévisions. Nommé conseiller du président, celui‑ci Ma chaîne étudiante, devient également actionnaire de la société éditrice, aux cô‑ tés de Philippe Marcoux, Florence Chalom et Pierre Azoulay, majoritaire. Un budget de 3 à 3,5 M€ est mis à la disposition de la chaîne, qui compte, à terme, tirer une partie de ses reve‑ nus de la publicité et du parrainage. Ghislain Achard travaille au recrutement des régies. « Il pourrait y en avoir jusqu’à trois : sans doute une équipe experte du sujet mais pas forcément de l’audiovisuel, une autre familière des chaînes TV classiques, enfin une dernière structure pourrait prendre en charge la publicité présente sur le site web », indiquait-il cet été. L’équilibre n’est pas attendu avant trois ans. MCE est lan‑ cée sur les plate­s‑formes de Free, Orange, SFR et Darty. Elle arrivera « prochainement » dans l’offre de Numericable et des négociations sont en cours avec des opérateurs belges et suisses. Pierre Azoulay : de l’enseignement à l’audiovisuel Ghislain Achard, ex-France Télévisions, nommé conseiller de Pierre Azoulay Ghislain Achard, ancien directeur général de France Télévisions, est devenu conseiller du président de Ma Chaîne étudiante, Pierre Azoulay, mi-mai 2009. Après avoir quitté France Télévisions fin 2005, il a fondé la société de conseil Groupe audiovisuel multimédia d’études et de services (Gammes) en avril 2006. Retrouvez le parcours de Ghislain Achard dans Satellimag n°111 du 22 juin 2009. Satellimag, une publication Satellifax N°116 - 5 octobre 2009 - page 6 © France 2/Jean Pimentel Pierre Azoulay, fondateur du groupe Ecole supérieure de gestion (ESG) de Paris et pré‑ cédemment président de Paris Graduate School of Management (PGSM), a pris la prési‑ dence de Ma chaîne étudiante dès sa création en octobre 2009. Né en 1940, Pierre international, l’Ecole supérieure de génie informatique, ainsi Azoulay est diplômé en que des MBA). En 2000, l’ensemble de ces formations est resciences politiques et groupé au sein d’un même groupe : Paris Graduate School of de l’Ecole Centrale de Management (PGSM), que Pierre Azoulay Paris. Il réalise toute dirige jusqu’en juin 2009. Il prend ensa carrière dans l’ensei- suite la présidence de Ma chaîne gnement. Après des débuts à l’Ecole supérieure de commerce étudiante, lancée en octobre 2009 de Paris où il dirige le département mathématiques et informa- et dont il est l’actionnaire majoritique, il fonde en 1974 l’Ecole supérieure de gestion (ESG), suivie taire. par d’autres structures d’enseignement (l’Ecole supérieure de gestion et finance, l’Ecole supérieure de gestion et commerce Z oom dernière née des chaînes ADSL MCE diffusera en continu dès la première année, avec trois heures de programmes frais par jour entre 19 h et 22 h, re‑ diffusées de 22 h à 1 h. Le reste de la grille sera consacrée à de la rediffusion des « meilleurs programmes ». Consacrée à la vie étudiante, la chaîne cible les 16-29 ans et traitera de sujets tels que « les filières d’enseignement, les métiers, les stages et les autres aspects de la vie étudiante, comme le sport, les sorties, les voyages ou les petits boulots ». Ludovic Place, ancien rédacteur en chef de Quelle famille (Be Happy Productions, M6, 2005‑2006), et Olivier Abid, réalisateur, ont été nommés rédacteurs en chef de la chaîne. Philippe Marcoux, réalisateur, prend la responsabilité des programmes Né en 1970, Philippe Marcoux est diplômé de l’Ecole supérieure de gestion (1994). Il débute comme journaliste pigiste pour La Marche du Siècle (Théophraste, Antenne 2, France 3). Toujours indépendant, il travaille pendant cinq ans pour Faites entrer l’accusé (17 Juin Média, France 2), participe à Envoyé spécial (France 2, 2000‑2005), e=M6 (VM Productions, M6, 2000‑2001), ça me révolte (Be Happy Productions, M6), etc. Philippe Marcoux se lance également dans la réalisation d’émissions de plateau au début des années 2000 avec plusieurs programmes d’Endemol France : Loft Story (M6, 2002), Star Academy (TF1, 2002-2003) ou encore Nice People (TF1, 2003). En octobre 2003, il crée et prend la direction d’un MBA de production audiovisuelle au sein de l’Ecole supérieure de gestion (ESG). Parallèlement, Philippe Marcoux lance à l’automne 2003 la structure de production Wake Up Productions. La société signe des documentaires pour France 5, Arte et des films publicitaires pour Axa, Gaz de France, etc. Philippe Marcoux est également secrétaire général de la Caisse des congés spectacles, et sociétaire de la Scam (membre de la commission spéciale). En 2008, il s’engage dans le projet de Ma chaîne étudiante (MCE) dont il est cofondateur et directeur de l’antenne et des programmes à son lancement en octobre 2009. Florence Chalom, formée auprès de Gérard Louvin et Julien Courbet, se charge des productions Née en 1955, Florence Chalom suit des études de droit et gestion des entreprises. Elle débute dans le prêt-à-porter, en assurant la direction commerciale de la marque Maria Michel (1980-1985). Florence Chalom rejoint le secteur de l’audiovisuel à partir de 1993, en tant que styliste sur des productions Glem (Gérard Louvin). Trois ans plus tard, elle devient assistante de production auprès de Julien Courbet qui crée Quai Sud Télévision, alors filiale de Glem. En tant que chargée de production puis directrice des productions, elle travaille sur ••• Satellimag, une publication Satellifax que N°116 - 5 octobre 2009 - page 7 Z oom Ma chaîne étudiante, dernière née des chaînes ADSL © TF1/J.-M. Sureau © Canal+/Xavier Laahache Des visages familiers du petit écran à l’antenne © France 2/Laurent Denis Isabelle Brès Laurent Artufel L’équipe de la chaîne Président-fondateur Pierre Azoulay Conseiller du président Ghislain Achard Directeur de l’antenne et des programmes Philippe Marcoux Directrice de l’antenne et des productions Florence Chalom A l’antenne, on retrouvera Isabelle Brès qui présente jusqu’en juin 2009 Confessions Rédacteurs en chef intimes (TF1 Production) sur TF1, Ludovic Place pour un talk‑show quotidien de Olivier Abid 26’. Lionel Rosso ancien journaliste sportif de Canal+, aujourd’hui sur Lionel Rosso RTL et Direct 8, présentera Sport U, une émission hebdomadaire de 26’ dédiée au sport universitaire. Peggy Olmi, ancienne co-présentatrice des Détectives de l’histoire (MFP, 2006‑2007) sur France 5, présentera avec Alexandre Vanadia un talk‑show bimensuel de 26’, appelé Parcours, consacré à l’orientation scolaire. Côté divertissement, Sabine Graissaguel animera Tremplin, émission de variétés de 90’ men‑ suelle, tandis que Laurent Artufel présentera Faites vos jeux, une mensuelle de 26’ dans laquelle quatre entreprises s’affrontent pour investir dans trois projets collectifs. Dream On s’est vu confier la conception de l’habillage de la chaîne ainsi que la direction artistique de son site internet. Les relations presse sont assurées par DS Communication et image, struc‑ ture créée début 2009 par Delphine Schroeder, ancienne collaboratrice du groupe M6. Peggy Olmi D ans Satellifax Les plans de financement de production télévisée. Par exemple : La journée de la jupe (Mascaret Films), Maman est folle (Escazal Films), Ces fromages qu’on assassine (Bo ! Films), etc. Les audiences de la veille chaque jour à 10 h, assorties d’un commentaire, ainsi qu’un tableau des programmes du soir avec un commentaire sur les enjeux d’audience. Abonnement : Véronique Olasz - tél. : 01 40 29 47 48 - fax : 01 73 72 70 36 - [email protected] Satellimag, une publication Satellifax N°116 - 5 octobre 2009 - page 8 © France 5/Christophe Filieule ••• Sans aucun doute (TF1), Les sept péchés capitaux (TF1), etc. Florence Chalom suit Julien Courbet lorsque sa société devient filiale de TF1. Elle ne quitte le groupe que fin 2005. Quelques mois plus tard, elle rejoint Wake Up Productions, la société créée en 2003 par Philippe Marcoux, pour produire des documentaires et films publicitaires. Après avoir lancé avec lui un MBA de production audiovisuelle au sein de l’Ecole supérieure de gestion (ESG), elle s’engage en 2008 dans le projet de Ma chaîne étudiante (MCE) dont elle est cofondatrice et directrice de l’antenne et des productions à son lancement en octobre 2009. France Télévisions Membre du comité permanent de la diversité Paul Nahon, directeur général adjoint de France 3 et directeur des magazines d’information de France 2 et France 3, a intégré le comité permanent de la diversité de France Télévisions mi‑septembre 2009. Il remplace la journaliste Audrey Pulvar, présentatrice du 19/20 jusqu’en juin dernier et qui a rejoint i>télé cet été. Composé de seize membres (huit extérieurs à France Télévisions et huit responsables du groupe), le comité permanent de la diversité de France Télévisions a été installé en juin par Patrick de Carolis. Présidé par Hervé Bourges, il a tenu sa première réunion plénière début septembre. © France 3/Julien Knaub D iffu seurs M ouvements Retrouvez la composition du comité permanent de la diversité de France Télévisions dans Satellimag n°111 du 22 juin 2009. Trace Huey Yi Wang, ancien directeur de la distribution de Fashion TV en Asie, a été nommé directeur de Trace pour la région Asie-Pacifique mi-septembre 2009. Il succède à Géraldine Pamphile qui a rejoint la NBA en Asie. Basé à Kuala Lumpur, en Malaisie, Huey Yi Wang dirigera et développera toutes les Public Sénat Directeur Asie Pacifique opérations nouvelles et existantes de Trace dans la région, dont la chaîne de musiques urbaines Trace et la future chaîne Trace Sports HD, dédiée aux célébrités du sport. Il est placé sous la responsabilité d’Olivier Laouchez, président-directeur général, et Antoine Michel, directeur général adjoint. Journaliste internet François Vignal, précédemment chargé de l’actualité politique pour le site Liberation.fr, a rejoint Public Sénat fin août 2009 en tant que journaliste internet. Rattaché à la chef de projet du site, Bérengère Beurdeley, il a pour mission de « créer et développer l’espace info du site pour contribuer à faire de publicsenat.fr un véritable portail du politique ». Né en 1981, François Vignal est titulaire d’un deug de géographie et est diplômé de l’IEP de Bordeaux et de l’Institut pratique de journalisme (IPJ). Il débute en 2007 à Marianne comme journaliste dédié aux sites créés par l’hebdomadaire à l’occasion de l’élection présidentielle. Neuf mois plus tard, il rejoint Liberation.fr où il est chargé de l’actualité politique et couvre notamment le congrès du Parti socialiste de Reims à l’automne 2008. François Vignal rejoint donc Public Sénat fin août 2009 en tant que journaliste internet. Attachée de presse Géraldine Mosna-Savoye, ancienne stagiaire au service communication de Public Sénat, a été nommée attachée de presse de la chaîne en septembre 2009. Chargée des relations médias pour les magazines de Public Sénat, elle remplace Mounia Van de Casteele. Géraldine Mosna-Savoye est rattachée à Myriam Multigner, directrice du marketing et de la communication. Née en 1985, Géraldine Mosna-Savoye est titulaire d’un master de recherche en philosophie politique (Bordeaux) et d’un MBA spécialisé en communication des institutions, des entreprises et corporate (Ecole de formation des atta- Satellimag, une publication Satellifax chés de presse de Bordeaux). Elle débute fin 2008 par un stage (décembre 2008 à mai 2009) au service communication de Public Sénat. Elle est donc embauchée par la chaîne en septembre 2009 en tant qu’attachée de presse. N°116 - 5 octobre 2009 - page 9 M ouvements D iffu seurs NextRadioTV Directeur administratif et financier Damien Bernet, auparavant directeur associé à la banque Rothschild et Cie, a été nommé directeur administratif et financier du groupe NextRadioTV mi-juillet 2009. Né en 1976, Damien Bernet est diplômé d’HEC (2001). Il débute en avril 2001 au sein de la banque d’investissement Rothschild à New York, Paris et Sydney. Devenu directeur associé, il rejoint donc NextRadioTV à l’été 2009 en tant que directeur administratif et financier. Directeur administratif et financier du groupe Tests Stéphane Bittoun, précédemment directeur administratif et financier du groupe NextradioTV, a vu le périmètre de ses fonctions limité au seul groupe Tests, filiale de NextRadioTV. Cette redéfinition de poste est intervenue à la suite de la nomination de Damien Bernet comme directeur administratif et financier du groupe. Avant d’intégrer le groupe d’Alain Weill, Stéphane Bittoun a notamment été directeur financier adjoint puis directeur financier d’Endemol France. © Sébastien Loiseaux Purescreens Né en 1979, Géraud Alazard est diplômé de l’IEP de Paris (2002) et d’un master de l’Essec (International Corporate Strategy, 2003). Il est également titulaire d’un certificat d’histoire, politique et philosophie de l’université d’Heidelberg (Allemagne, 2000) et d’un certificat de marketing, stratégie et économie de la Thunderbird School of Global Management (Arizona, Etats‑Unis, 2003). Il débute aux Etats-Unis au sein du groupe A&E Television Networks en juin 2003. Recruté comme coordinateur marketing, il participe d’octobre à décembre 2004 au lancement d’une des chaînes du groupe en Allemagne : The History Channel. En 2005, Géraud Alazard est consultant chez Corporate Value Associates (Paris). Il rejoint Télévista, maison mère de la chaîne Vivolta, en décembre 2006. Il en est le directeur du développement puis également du marketing (avril 2008) jusqu’à l’été 2009. Parallèlement, il prend la direction du projet Purescreens et devient président de la société éditrice à l’été 2009, quelques semaines avant l’arrivée du canal Purescreens HD Nature dans l’offre Freebox TV (début octobre 2009). Satellimag, une publication Satellifax Président fondateur Géraud Alazard, précédemment directeur du développement de Télévista, a pris la présidence de Purescreens à l’été 2009. Editrice de Purescreens HD Nature, lancée le 30 septembre sur Free, la société veut développer des « services de déco numérique » financés par la redevance opérateur et une diffusion mondiale. Purescreens HD Nature propose 24 h/24 et sans publicité une succession de plans de 10’ tournés en caméras HD fixes. Elle est accessible depuis début octobre via la Freebox, sur abonnement (0,99 €/mois) après une période de gratuité de trois mois. D’autres canaux devraient voir le jour dans les prochains mois : Purescreens HD Museum en partenariat avec la Réunion des musées Le capital de nationaux (RMN) et Purescreens HD PureScreens réunit une Ocean, dédié aux fonds sous-marins quinzaine d’actionnaires dont Marc‑Antoine d’Halluin, actuel directeur général de Showtime Arabia, Gaspard de Chavagnac, directeur général de Télévista, Marc Olivier, président du directoire de TV Numeric, ou encore Roch Pellerin, ancien directeur général d’ESPN Classic Europe Ltd. N°116 - 5 octobre 2009 - page 10 Radio France © Radio France/Ch. Abramowitz radios M ouvements Déléguée aux partenariats à la direction de la communication Stéphanie Massa, précédemment déléguée aux études et au marketing à Radio France Publicité, a été nommée déléguée aux partenariats à la direction de la communication de Radio France en septembre 2009. La nomination a été effectuée par François Desnoyers, directeur général délégué aux antennes Née en 1968, Stéphanie Massa est tiulaire d’un BTS communication et action publicitaire. Elle débute en 1989 comme assistante média chez Dire Emotion. En 1991, elle rejoint l’agence publicité Alice au poste de responsable achat d’espace radio. Stéphanie France Inter Massa intègre MPG (groupe Havas) en 1999 en tant que responsable de pôle au département radio. Entrée à Radio France en 2003 comme responsable commerciale régionale du grand ouest, elle est nommée déléguée aux études et au marketing à Radio France Publicité en mars 2009. Six mois plus tard, Stéphanie Massa devient déléguée aux partenariats à la direction de la communication de Radio France. Chef du service enquêtes/justice Jean-Philippe Deniau, précédemment chef du service police/justice de France Info, a rejoint France Inter en septembre 2009 pour prendre la tête du service enquêtes/justice de la rédaction de la station. Né en 1966, Jean-Philippe Deniau est titulaire d’un diplôme universitaire technologiques (DUT) de carrières sociales (1986) et diplômé d’une école de radio (EBS, disparue). Il entre à Radio France en 1987, d’abord à Quimper puis à l’antenne de Bordeaux. En 1989, il rejoint Radio France Nancy Lorraine, où il est chargé de l’actualité ré- Neoplanète Web Radio Yolaine de la Bigne, rédactrice en chef du gratuit Neoplanète, a parallèlement pris la direction d’une nouvelle web radio en septembre 2009. Baptisée Neoplanète Web Radio (NWR), cette web radio est positionnée sur les même thématiques environnementales que le magazine gratuit créé en novembre 2007. NWR se veut « la radio de référence de la "green attitude" ». Accessible sur le site de Neoplanète (www.neo-planete.com, 893 000 visites par mois), elle est réalisée à l’Hôtel Fouquet's Barrière, « l’un des rares établissements au monde et le seul palace parisien à avoir obtenu la triple Satellimag, une publication Satellifax gionale et en particulier de la justice et de la culture. En juin 2000, Jean-Philippe Deniau devient chroniqueur judiciaire à France Info. Promu début 2007 chef du service police/justice de la station, il rejoint donc France Inter à la rentrée 2009, nommé chef du service enquêtes/justice. Directrice certification (ISO 9001 pour la qualité de service, ISO 14001 pour l'engagement environnemental et SA 8000 pour le respect des droits de l’homme et de l’enfant) », a-t-il été précisé. Les enregistrements s’y déroulent une fois par semaine dans une suite transformée en studio radio. Figurent parmi les collaborateurs Jean-Louis Caffier, journaliste et consultant à LCI, Jean-Yves Casgha, créateur de la web TV Terre TV, le microbiologiste Teddy Follenfant, la navigatrice Catherine Chabaud et le journaliste Franck Rousseau. N°116 - 5 octobre 2009 - page 11 M ouvements R adios Goom Secrétaire général Mickaël Lavaux, précédemment directeur des ressources humaines de NRJ Group, a rejoint Goom en septembre 2009 au poste de secrétaire général du bouquet de radios numériques. Il est en charge de la gestion opérationnelle de Goom, aux côtés des fondateurs Roberto Ciurleo et Emmanuel Jayr. Né en 1970, Mickaël Lavaux est titulaire d’un DEA de droit social. Après des débuts de juriste à la Fédération de la métallurgie CFE-CGC, il rejoint en 1999 le groupe Hermes International. Il y occupe successivement les fonctions de responsable juridique de Hermès Sellier et responsable juridique et social de Hermès International avant de devenir, en 2005, directeur des ressources humaines et membre du comité de direction de la division cuir du groupe. En juin 2007, il intègre NRJ Group dont il devient directeur des ressources humaines et membre du comité exécutif. Mickaël Lavaux rejoint donc Goom comme secrétaire général en septembre 2009. Jessy Daniac, précédemment chargée des relations presse du groupe Radio France, a rejoint Goom Radio fin septembre 2009 en tant que responsable reslations presse et des relations publiques. Aux côtés des deux fondateurs Roberto Ciurleo et Emmanuel Jayr, elle est chargée de mettre en place les relations presse et publiques du bouquet de radios numériques au niveau national et interrnational. prod ./distribution Née en 1977, Jessy Daniac est diplômée de l’Institut français de presse (Paris II). Elle débute en 2001 comme attachée de presse de Muzzik, chaîne musicale du câble et du satellite. L’année suivante, elle mène une mission de quatre mois au sein du service de Radio France avant d’intégrer l’agence de conseil en communcation Gréco. Elle y est consultante en relations publiques (septembre 2002‑avril 2003). Jessy Daniac devient, début 2004, char- Lukarn gée des relations presse de Radio France, un poste qu’elle quitte donc en septembre 2009 pour rejoindre Goom Radio en tant que responsable des relations presse et publiques. Directrice fondatrice Sandrine Frantz, précédemment directrice générale de Calt Distribution, a créé en septembre 2009 la société de production et de distribution Lukarn. Née en 1974, Sandrine Frantz est titulaire d’un DESS de droit. Elle débute en 1997 comme assistante puis responsable commerciale chez System TV (Daniel Renouf). En 2000, elle rejoint la chaîne Voyage où elle initie un service de ventes à l’international. De 2005 à 2006, Sandrine Frantz est directrice des ventes tous droits chez Onoma (Pascal Diot). Elle rejoint Robin&co (Jean-Yves Robin) en 2006 en tant que directrice de Calt International. En avril 2008, elle prend la direction générale de Calt Distribution, nouvelle filiale du groupe, un poste qu’elle conserve un an. Sandrine Frantz lance donc sa propre société de production et de distribution en septembre 2009 : Lukarn. Satellimag, une publication Satellifax © Radio France/Ch. Abramowitz Responsable des relations presse et publiques Côté distribution, Lukarn travaille sur des programmes de niche. La société représente ainsi le catalogue musique classique, ballet, opéra (environ 200 heures) du producteur Benjamin Bleton (Karl More Productions). La société distribue également une quinzaine de documentaires ainsi que trois séries courtes de fiction jeunesse produites par Yaka Production : MSS (Mission secrète et sportive) pour France 3 et deux séries produites pour Disney Channel, Code S-pion et Off zone. Parallèlement, Sandrine Frantz travaille à ses premiers projets de production, essentiellement développés avec Bandidos Production (Frédéric Lévy, Mark Meily). Les deux sociétés co-développent ainsi une série de programmes courts (4’30) de cuisine et une série de voyages dont la première saison se déroulera en Asie. N°116 - 5 octobre 2009 - page 12 M ouvements prod . /distribution 2001 Audiovisuel (Telfrance) Responsable des ventes et des acquisitions de formats de flux Kirsten Calteau, précédemment directrice de production chez Distraction Formats, a rejoint 2001 Audiovisuel (Telfrance) en septembre 2009 en tant que responsable des ventes et des acquisitions de formats de flux. A ce titre, elle est chargée « d’assurer la vente des formats de flux du catalogue 2001 Audiovisuel, ainsi que les formats de producteurs extérieurs français ou étrangers pour lesquels 2001 Audiovisuel intervient comme distributeur ». Elle devra aussi « acquérir des formats étrangers pour les producteurs du groupe Telfrance et associés, en vue de leur adaptation sur le marché français ». Première lignes 1996 à 2002, elle est responsable du développement international d’Expand pour la vente de formats aux Etats‑Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Asie. Puis elle intègre la Walt Disney Company comme responsable développement des formats en Europe du sud chez Buena Vista International Television. Kirsten Calteau rejoint la société de distribution Distraction Formats en septembre 2007 en tant que directrice de production. Deux ans plus tard, elle quitte donc son poste pour intégrer 2001 Audiovisuel (Telfrance) en tant que responsable des ventes et des acquisitions de formats de flux. Associé gérant Luc Hermann, journaliste, a rejoint Premières lignes en octobre 2009. Il est devenu l’associé de Paul Moreira, fondateur de l’agence de presse en 2006, et le gérant de la structure. Luc Hermann est producteur délégué sur les documentaires et rédacteur en chef sur les reportages destinés à Envoyé spécial (France 2). Les deux journalistes ont dirigé ensemble le magazine d’investigation 90 minutes sur Canal+ de 1999 à 2006. Jusqu’à présent hébergée par le groupe de production Amip, la société a déménagé dans des locaux dédiés dans le 15e arrondissement de Paris. Luc Hermann succède, en tant que gérant, à Xavier Carniaux, président d’Amip. Né en 1967, Luc Hermann est diplômé d’Advancia (devenue l’Ecole commerciale de la chambre de commerce et d’industrie de Paris). Il débute en 1983 comme animateur à radio CVS (Roland Faure). En 1986, il part comme producteur associé chez CNN International (Atlanta). Deux ans plus tard, Luc Hermann intègre Canal+. Recruté comme reporter pour l’émission Samedi 1 heure (Jean‑Louis Burgat et Erick Gilbert), il devient grand reporter et JRI sur le magazine 24 heures (Capa, 1989‑1996), présentateur de JT (1994‑1998). Il signe également des reportages pour les émissions L’Hebdo de Michel Field (1996‑1997), 1 an de + (1998‑1999), etc. De 2002 à 2006, il est rédacteur en chef et coprésentateur, avec Paul Moreira, du magazine d’investigation 90 minutes. Il est également rédacteur en chef de documentaires diffusés dans Lundi Investigation (2002-2004). Luc Hermann assure parallèlement (2006) Satellimag, une publication Satellifax la co‑présentation d’une déclinaison débat (26’, direct) de 90 minutes sur i>télé (Groupe Canal+). D’août 2006 à juin 2009, il est rédacteur en chef à l’agence Tony Comiti. Parallèlement, Luc Hermann est advisor au Centre for Investigative Journalism de Londres depuis 2002. Il est également formateur à l’université d’été du journalisme d’investigation à la City University de Londres. En 2004, il lance avec Paul Moreira la campagne Liberté d’informer, une initiative visant la modification de la loi en faveur d’un accès plus libre à l’information. En septembre 2009, il rejoint donc Paul Moreira au sein de Premières lignes en tant que gérant associé de l’agence de presse, producteur délégué sur les documentaires et rédacteur en chef des reportages destinés à Envoyé spécial (France 2). © Daniel Bardou/Canal+ Née à New York, Kirsten Calteau, de nationalité américaine, est diplômée de la Boston University (1987, Etats‑Unis). Elle débute en 1986 comme assistante de production à CBS (Etats-Unis) sur The Nancy Merril Show. L’année suivante, elle devient assistante de vente chez Ellipse Programmes, puis rejoint NBC en tant que directrice du marketing et des coproductions (Rapido, Passengers, Generation 90). De 1992 à 1995, Kirsten Calteau est productrice exécutive chez CC Productions, notamment sur Spécial France et The Auld Alliance (BBC). Elle rejoint ensuite le département international de Coyote Conseil. De N°116 - 5 octobre 2009 - page 13 M ouvements Directrice générale adjointe chargée de l’international Nathalie Wogue, précédemment vice-présidente des formats internationaux au sein d’IMG, a été nommée directrice générale adjointe chargée de l’international d’Endemol. A ce titre, elle est chargée des achats de droits de formats en France et à l’international. Rattachée à Virginie Calmels, présidente-directrice générale, Nathalie Wogue intègre le comité exécutif d’Endemol France. Prisma Presse Après une expérience dans le conseil en stratégie et communication comme directrice associée d’Ascendo, Nathalie Wogue revient à l’audiovisuel en 2001. Elle crée sa société Rois Mages Production et livre documentaires, émissions et films institutionnels. En 2003, elle devient responsable puis directrice du développement (divertissement, téléréalité, magazines, jeux) chez FremantleMedia France. Nathalie Wogue rejoint IMG en février 2008 en tant que vice-présidente des formats internationaux. Elle rejoint donc Endemol France en septembre 2009 en tant que directrice générale adjointe chargée de l’international. Directeur du développement et des diversifications Daniel Daum, précédemment directeur du contrôle opérationnel et stratégique de Prisma Presse et cogérant de Prisma Corporate Média, a été promu directeur du développement et des diversifications du groupe en septembre 2009. Il intègre également le comité de direction de Prisma Presse. Cette nomination intervient suite au départ d’Olivier Jacobs « et permet de regrouper l’ensemble des activités de développement du groupe ». Né en 1969, Daniel Daum est titulaire d’un PHD de marketing (WHU Management School de Coblence, 1995). Il débute en 1997 comme consultant chez Homburg & Partner avant de devenir assistant à la direction générale de Grüner + Jahr (Gerd Schulte‑Hillen et Bernd Kundrun) en 1999. Deux ans plus tard, Daniel Daum intègre la division internationale des magazines du groupe auprès d’Axel Ganz, président de Prisma Presse. Nommé en 2003 directeur d’édition de VSD (Prisma Presse), il devient directeur délégué auprès de la direction générale de Prisma Presse en 2006. Devenu directeur du contrôle France Soir opérationnel et stratégique du groupe, Daniel Daum prend parallèlement, début 2009, la cogérance de Prisma Corporate Média, nouvelle filiale dédiée à la réalisation de consumer magazines. Il est donc promu directeur du développement et des diversifications de Prisma Presse en septembre 2009 et intègre le comité de direction du groupe. DEPART d’un chroniqueur Paul Lefevre, journaliste et chroniqueur judiciaire, a quitté en septembre 2009 l’équipe des chroniqueurs de France Soir dont il faisait partie. Le chroniqueur judiciaire est également présent sur W9 où il participe depuis l’an dernier à Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers présenté par Sidonie Bonnec. Satellimag, une publication Satellifax © Seb et Enzo/W9 presse/ m édias Nathalie Wogue est titulaire d’une maîtrise de sciences et gestion (Paris IX Dauphine, 1987). Après avoir intégré l’Académie Carat, elle débute à TF1 en 1993 comme journaliste sur Témoins N°1 et sur Les coulisses du destin, émission politique animée par Guillaume Durand (1994‑1997). Elle travaille ensuite à l’étranger, collaborant notamment avec des chaînes comme la BBC et CBS. De retour en France, elle devient directrice du développement de Glem (Gérard Louvin). prod . /distribution Endemol France N°116 - 5 octobre 2009 - page 14 prestataires M ouvements YahLive Mohamed Youssif, précédemment directeur commercial d’Arabsat, a pris la présidence de YahLive à l’été 2009. Ce nouvel opérateur satellitaire, créé en avril 2009 par SES Astra et Yahsat, offrira de la capacité satellitaire pour la réception directe de la télévision et pour des services par satellite « à plus d’une vingtaine de pays du Moyen‑Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud-ouest, un vaste territoire incluant les Etats du Golf et le Maghreb ». Mohamed Youssif est titulaire d’un diplôme universitaire dans les télécommunications et l’ingénierie électronique. De 1987 à 1996, il travaille pour Hughes Networks Systems en tant que directeur marketing pour le nord du Moyen‑Orient et l’Afrique du Nord. Il est ensuite directeur général de consultation de MESAT et directeur général pour le Moyen‑Orient chez ICO Global Communications. Mohamed Youssif dirige ensuite les opérations commerciales de l’Organisation arabe des communications satellites (Arabsat). En août 2009, il quitte donc ce poste de directeur commercial pour prendre la présidence de YahLive, nouvel opérateur satellitaire créé par SES Astra et Yahsat. Président Fruit d’un partenariat entre le groupe SES, maison mère de SES Astra, et l’opérateur Al Yah Satellite Communications Company (Yahsat), YahLive possédera et commercialisera 23 transpondeurs BSS en bande Ku sur le satellite Yahsat 1A qui sera situé sur la position orbitale 52,5° Est. Ce satellite, fourni par un consortium constitué d`EADS Astrium et de Thales Alenia Space, est actuellement en construction. Son lancement est prévu au quatrième trimestre 2010. Yahsat est une société privée dont le siège est situé à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis. Elle appartient à Mubadala, la branche d’investissement du gouvernement d’Abou Dhabi. Fondation Thomson pour le patrimoine du cinéma et de la télévision Président Michel Vaquin, conseiller de Frédéric Rose, président-directeur général de Thomson, a été parallèlement nommé président de la Fondation Thomson Créée en 2006, la Fondation Thomson intervient en faveur de la sauvegarde et pour le patrimoine du cinéma et de la de la valorisation du patrimoine cinématélévision en septembre 2009. Michel Vaquin est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Ponts et chaussées. Il commence sa carrière dans l’administration et les cabinets ministériels. Il exerce ensuite des responsabilités de direction chez Rhône‑Poulenc puis à la BNP. Entré chez Alcatel en 1997, il est successivement vice‑président de l’activité service puis vice‑président senior de la région Europe Asie Afrique. Michel Vaquin rejoint Thomson en décembre 2008 en tant que conseiller de Frédéric Rose, président‑directeur général de Thomson. Il est donc parallèlement nommé président de la Fondation Thomson pour le patrimoine du cinéma et de la télévision en septembre 2009. Thomson Christophe Diot, précédemment directeur du laboratoire de recherche parisien de Thomson, a été promu directeur scientifique du groupe fin sptembre 2009. Avant de rejoindre Thomson en 2005, il a Satellimag, une publication Satellifax tographique et audiovisuel. Son action est organisée autour de trois axes : préserver un patrimoine qui constitue un élément-clé de la mémoire d’un pays, promouvoir et valoriser ce patrimoine afin de le faire découvrir et partager auprès de tous les publics, former et sensibiliser tous ceux qui peuvent jouer un rôle pour la protection de ce patrimoine. La Fondation a restauré récemment le film Les vacances de Monsieur Hulot de Jacques Tati. Directeur scientifique été chargé de recherche à l’Inria Sophia Antipolis (1993‑1998) et directeur du laboratoire de recherche internet de Sprint (Etats‑Unis, 1998-2003). N°116 - 5 octobre 2009 - page 15 C onseil & a gences m é dias M ouvements 1R2Com Directeur adjoint Christophe Garcia, précédemment responsable des relations presse du pôle vente à distance du groupe M6, a rejoint l’agence 1R2Com en septembre 2009 en tant que directeur adjoint de cette agence conseil en communication Créée en 2005 par Michèle tournée vers le secteur culturel. Lourdelle, ancienne directrice de Né en 1971, Christophe Garcia est la communication du groupe M6, titulaire d’un BTS de communication 1R2Com intervient en conseil, relaet action publicitaire et d’un Diplôme d’études supérieures en commutions presse corporate et/ou produits, nication et marketing d’entreprise conception graphique print et web, (Descem). Il débute en 1996 comme partenariats et production d’événeattaché de presse du Théâtre Molière ments. Elle compte une dizaine de de Sète. L’année suivante, il intègre salariés et travaille notamment pour le groupe Bouygues où il reste dix Télé Melody, myzen.tv, Shorts TV, ans. Il est notamment responsable communication relationnelle du le Sirti, LittleBigProd, etc. 1R2Com portail i-mode (2002-2005) puis attaché de presse grand public s’est dotée d’une filiale au second et entreprise de Bouygues Telecom (2005-2007). Parallèlement, semestre 2009 : 1R2Tchat, avec Christophe Garcia participe en 2006 au lancement grand public de TF1 Mobile en tant qu’attaché de presse. Il rejoint l’agence de Frank Hennion, ancien directeur des communication européenne Pleon en décembre 2006 : consultant activités internet à M6 Web, et Eloi senior, il prend en charge les relations presse produits de Bosch, Choplin, responsable du business Plantronics, Olympus et SES Astra. En juillet 2008, Christophe développement des sites Garcia intègre le groupe M6 où il est responsable des relations internet de M6. 1R2Tchat produit des presse du pôle vente à distance (M6 Boutique et Mistergooddeal. chats vidéo pour le compte de RTL, com). En septembre 2009, il rejoint donc l’ancienne directrice de Fun Radio, France Télévisions, etc. la communication du groupe M6 (Michèle Lourdelle) au sein de l’agence 1R2Com dont il devient directeur adjoint. Romavip Conseil Fondateur Romaric Ledroit, cofondateur de la société de production Very Important Productions, a parallèlement créé Romavip Conseil mi-septembre 2009. Cette structure de production et de conseil artistique s’adresse à des producteurs et diffuseurs. La société va mettre « en synergie ses compétences pluridisciplinaires » sur des produits de production audiovisuelle (programmes de flux/ stocks, vidéo-clips, films corporate...) dans le but d’« accompagner et renforcer jusqu’à l’étape finale le développement d’un projet ». Romavip officie aussi comme agence de communication auprès des entreprises. Né en 1981, Romaric Ledroit suit des études de comptabilité et finances. Il débute en 2002 à la direction comptable et financière du cabinet Gide Loyrette Nouel. La même année, il cofonde Gymaweb avec Mickaël Certain et prend la responsabilité de la communication et du développement de ce site d’information sportive prolongé, en 2006, par la création de la régie publicitaire GynawebMedia. En 2005, Romaric Ledroit se tourne vers la production audiovisuelle : il quitte Gide Loyrette et Nouel pour lancer Very Important Productions, en 2007, avec le réalisateur Loïc Trudelle. Romaric Ledroit est producteur Satellimag, une publication Satellifax associé et assure la direction artistique et du développement de cette société de production. Parallèlement, il mène en 2007 une mission de conseil sur la distribution en salles françaises du long métrage Les paumes blanches de Szabolcs Hajdu. Miseptembre 2009, Romaric Ledroit fonde donc Romavip Conseil, parallèlement à ses activités au sein de Very Important Productions. N°116 - 5 octobre 2009 - page 16 M ouvements Directeur associé Xavier Schallebaum, précédemment directeur international de la communication des Relais & Châteaux, a rejoint Aegis Media France en tant que directeur associé en septembre 2009. Il est rattaché au directeur général Guillaume Multrier pour « piloter les relations extérieures, relations clients et relations corporate, en particulier en mettant en place des outils innovants d’analyse et de mobilisation de l’opinion pour les décideurs économiques, politiques et personnalités de la société civile ». Né en 1973, Xavier Schallebaum est diplômé de l’Ecole supérieure des sciences commerciales d’Angers (Essca, 1993) et de l’Ecole supérieure de journalisme (Paris, 1996). Il débute en 1996 en participant au lancement du site internet du Premier ministre. Début 1997, il devient responsable des nouvelles technologies et de l’innovation à l’Elysée. Xavier Schallebaum rejoint la société de capital risque Apollo Invest début 2000, en tant que directeur des investissements et administrateur. Gérant fondateur de Contentis (conseil en stratégie axée nouveaux médias et institutionnel) début 2001, il rejoint l’UMP deux ans plus tard. De janvier 2003 à avril 2004, il est chef de cabinet du secrétaire général de l’UMP (Philippe Douste‑Blazy) et, parallèlement, directeur de la communication du mou- vement (janvier-avril 2004). Xavier Schallebaum rejoint ensuite le cabinet de Philippe Douste-Blazy, ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille, en tant que conseiller chargé des affaires politiques, de la communication et des relations avec le parlement. Il suit le même ministre au Quai d’Orsay où Philippe Douste-Blazy est nommé en juin 2005. En septembre 2007, Xavier Schallebaum devient directeur international de la communication des Relais & Châteaux. Nommé conseiller du commerce extérieur de la France en avril 2009, il rejoint donc Aegis Media France cinq mois plus tard. Il est directeur associé, rattaché au directeur général Guillaume Multrier. Starcom (Publicis) Conseil & ag ences m é dias Aegis Media France DEPART d’un directeur général adjoint Emmanuel Charonnat, directeur général adjoint en charge du marketing, des études et de la communication de l'agence médias Starcom (Publicis) depuis 2005, a quitté ses fonctions mi-septembre 2009. Emmanuel Charonnat, 43 ans, diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae, 1988), a travaillé chez Carat (Aegis Media) de 1994 à l’été 2005. internet Retrouvez le parcours d’Emmanuel Charonnat dans Satellimag n°23 du 19 septembre 2005. Dailymotion Président-directeur général Cédric Tournay, cofondateur et précédemment président du site internet Doctissimo (Lagardère Active), a rejoint Dailymotion en tant que président-directeur général à l’été 2009. Il remplace Ian Brotheston, ancien de BT et d’AOL, nommé en avril dernier pour remplacer Mark Zaleski. Ian Brotheston reste cependant chargé, en tant que vice-président exécutif, du développement opérationnel. Né en 1974, Cédric Tournay est diplômé de l’IEP de Paris (1995). Il débute en mai 1995 en participant à la création de MedCost, société de services informatiques spécialisés dans le secteur de la santé. Il en assure la direction générale jusqu’en 2003. La société intègre en 2001 Doctissimo, portail francophone dédié à la santé et Satellimag, une publication Satellifax au bien-être créé fin 1999. Cédric Tournay en devient le directeur général. Il quitte son poste en juin 2009, un an après le rachat du site par Lagardère Active, et rejoint donc Dailymotion à l’été 2009 en tant que président-directeur général. N°116 - 5 octobre 2009 - page 17 minist è res & administrations I nstitutionnel Direction du développement des médias Chef de service, adjointe à la directrice Emmanuelle Bensimon, précédemment chargée de la sous‑direction de la communication audiovisuelle à la Direction du développement des médias (DDM), a été promue fin août 2009 chef de service et adjointe à la directrice Laurence Franceschini). L’arrêté ministériel a été publié au Journal officiel du 28 août. Emmanuelle Bensimon remplace à ce poste Cécile Dubarry et n’est, à ce jour, pas remplacée dans sa précédente fonction. Née en 1971, Emmanuelle Bensimon est diplômée de la faculté de droit de Sceaux, de l’IEP de Paris, d’HEC et l’Ena (promotion Cyrano de Bergerac, 1997-1999). Elle débute à sa sortie de l’école en avril 1999 comme conseillère de tribunal administratif et de cour administrative d’appel. Nommée en octobre 1999 conseillère au tribunal administratif de Paris, elle rejoint en février 2003 la direction du développement des médias (DDM, service du Premier ministre) en tant que chef du bureau du régime économique de la presse et des aides publiques. Parallèlement promue en juillet 2005 première conseillère de tribunal administratif et de cour administrative d’appel, elle se voit chargée, en janvier 2006, de la sous-direction de la communication audiovisuelle de la DDM. Fin septembre 2006, Emmanuelle Bensimon devient administratrice de France 4 en tant que représentante de l’Etat. Elle est formellement nommée sous-directrice de la communication audiovisuelle à la DDM en mai 2007 avant donc d’être promue chef de service et adjointe de la directrice (Laurence Franceschini) fin août 2009. Ministère des Affaires étrangères et européennes Sous-directeur de l’audiovisuel extérieur et des technologies de communication Jean-Christophe Fleury, précédemment conseiller de presse à l'ambassade de France à Ottawa, été nommé sous-directeur de l’audiovisuel extérieur et des technologies de communication au ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) à l’été 2009. Il remplace Valéry Freland, nommé à ce poste en mai et devenu début juillet conseiller diplomatique au cabinet du ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand. Jean-Christophe Fleury est placé sous l’autorité de Delphine Borione, directrice de la politique culturelle et du français au sein de la nouvelle direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats du MAEE. Né en 1970, Jean-Christophe Fleury est titulaire d’une maîtrise de gestion et de droit des affaires internationales (Paris IX Dauphine) et il est diplômé de l’IEP de Paris. Conseiller des affaires étrangères, il débute en 1995 comme rédacteur à l’ancienne direction des affaires économiques et financières du Quai d’Orsay. De 1998 à 2001, il occupe le même poste à la direction des Nations-Unies (affaires économiques). Jean-Christophe Fleury est nommé chef de bureau Afrique de l’Ouest au Foreign Office (programme d’échange)en 2002. La même année, il devient premier secrétaire à l’ambassade de Copenhague (Danemark), avec la mission de renforcer la présidence Satellimag, une publication Satellifax danoise de l’Union européenne. Jean-Christophe Fleury est nommé secrétaire général adjoint pour la préparation de la conférence ministérielle sur les routes de la drogue en 2003. Il est alors placé sous l’autorité de l’ambassadeur Pierre Charasse, administrateur de la Maison de l’Amérique latine. De 2003 à 2006, il est premier secrétaire à Port d’Espagne (Trinité-et-Tobago, Caraïbes). Devenu conseiller de presse à l’ambassade de France à Ottawa (2006‑2009), il est donc nommé sous‑directeur de l’audiovisuel extérieur et des technologies de communication au ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) à l’été 2009. N°116 - 5 octobre 2009 - page 18 P arcours Cendrine Dominguez : « Je n’ai pas de grandes ambitions A la tête de D’Home Productions depuis 2003, Cendrine Dominguez est parvenue à dépasser la production TV. L’activité est minoritaire dans le chiffre d’affaires réalisé par sa société. Evénementiel, contenus institutionnels, sites internet, D’Home a creusé avant d’autres le sillon de l’art de vivre. Le nouvel objectif de sa gérante et fondatrice est clair : faire de cette société la première banque de contenus sur ses thématiques d’expertise. Elle effectue sa treizième rentrée sur Téva : Cendrine Dominguez reste une femme d’antenne. Mais, en cessant la co-présentation de Fort Boyard sur France 2 en 2002, elle a choisi de s’en‑ gager dans une autre voie profession‑ nelle : la production. Déjà animatrice de Téva déco sur la chaîne filiale du groupe M6, elle en a repris la production en créant D’Home Productions début 2003. Six ans plus tard, la société signe tou‑ jours le programme historique de Téva – prolongé cette saison par Téva déco : le défi (voir encadré) – mais a largement dépassé la sphère télévisuelle. L’activité TV, qui représentait la moitié du chiffre d’affaires lors de la deuxième année d’existence de D’Home, n’en constitue aujourd’hui plus que 40 %. La produc‑ tion de Téva déco constitue d’ailleurs l’essentiel de ce pôle d’activité, à côté de quelques documentaires dont une nouvelle collection et un unitaire en dé‑ veloppement pour le hertzien. L’activité majeure de Cendrine Dominguez est donc extra-audiovi‑ suelle. La dizaine de permanents em‑ Satellimag, une publication Satellifax ployés par D’Home Productions tra‑ événement autour du jardin. S’ensuit vaillent pour EDF, Intel, les sites internet une nouvelle installation lors du salon du BHV, But, etc. « L’objet principal de Vive la maison ! et l’organisation d’une D’Home n’a jamais été la production TV. cérémonie de remises de trophées, les Bien avant de créer la société, j’avais Déco d’or. Dans les mois qui suivent, observé le business de Martha Stewart, Cendrine Dominguez décroche les prin‑ la grande prêtresse de l’art de vivre aux cipaux clients de sa société : EDF et Intel. Etats‑Unis. J’ai compris l’intérêt de dé- Pour le premier, l’objectif est de mettre en scène son discours cliner un même univers lors d’événements dont sur plusieurs supports et Son projet de la marque est parte‑ activités », explique sa fondatrice. Après avoir magazine gratuit naire. Par exemple, lors de la manifesta‑ obtenu auprès de Thomas sur la déco en tion Lille 3000, D’Home Valentin, vice-président stand by : crée un espace de sen‑ du directoire du groupe « J’essaie sibilisation au discours M6, et Robin Leproux, alors patron de M6 rarement de faire environnementaliste Pour le fabricant Thématique, de produire rentrer les carrés d’EDF. de microprocesseurs, elle-même Téva déco, elle passe un an à découvrir dans les ronds… » la démarche est simi‑ laire : Intel veut sortir le jargon, se familiariser avec les budgets, les coûts techniques, de l’ordinateur et faire savoir que ses puis s’affranchit du producteur exécu‑ produits sont au cœur de l’habitat de de‑ tif (Pierre-Antoine Capton) embauché main. D’Home met en scène le propos, quelques mois plus tôt. Productrice à accompagne la marque dans ses prises part entière, elle voit immédiatement de paroles et facture ! C’est grâce à ces plus loin que la télévision. « Je n’ai pas clients que la production TV ne repré‑ de grandes ambitions de productrice TV, sente très vite plus qu’une petite moitié ce n’est pas ce qui m’excite le plus. Téva de l’activité de D’Home, sans avoir tou‑ déco est un enfant de la société, mais tefois vocation à disparaître : Téva déco démarcher les chaînes une à une, ce reste essentielle pour sa productrice. « La télévision est un miroir formidable. n’est pas mon quotidien. » C’est, pour nous, une façon d’être en Dès la deuxième année d’existence relation permanente avec les artisans de D’Home Productions, Cendrine et créateurs du secteur, de permettre Dominguez entreprend de diversifier que l’information nous remonte. » Si l’activité. A l’automne 2003, la socié‑ l’émission est au cœur des synergies or‑ té organisatrice de la Foire de Paris, chestrées par Cendrine Dominguez, la Comexpo, lui confie la création d’un marque Téva déco reste la propriété ••• N°116 - 5 octobre 2009 - page 20 P arcours de productrice TV. » ••• du groupe M6. « Oui, mais nous avons créé une relation d’intelligence avec Téva et, plus largement, avec le groupe M6. On se renvoie l’ascenseur régulièrement. » Quand Thomas Valentin imagine lancer un magazine de déco sur M6, il en fait part à Cendrine Dominguez en des termes clairs. Pas question de dés‑ habiller Paul pour habiller Pierre : Déco sera une production FremantleMedia France, animée par Valérie Damidot, et Cendrine Dominguez interviendra comme consultante sur la conception et le lancement de l’émission. La produc‑ trice apprécie la franchise, l’animatrice n’est pas la recherche d’une exposition supplémentaire et préfère s’aventurer sur d’autres terrains. En mars 2006, elle lance planetmaison.com, site internet dédié à l’univers de l’habitat. Un site internet rentable mais mis en veille Sur les deux sites internet en gestation fin 2004, un seul verra le jour quinze mois plus tard. Si le projet de Maison virtuelle, trop gourmand en investisse‑ ments, est abandonné, le gé‑ néraliste planetmaison sera un succès. En moins de deux ans, le site devient rentable. Confié en régie à M6 Publicité, il attire 500 000 visiteurs uniques chaque mois et génère suffisam‑ ment de publicité, de parrainages et de pré‑ sences payantes de professionnels pour couvrir ses coûts. En 2008, Cendrine Dominguez reçoit trois propositions de rachat. Et refuse. « S’adosser à plus gros que moi, c’était, certes, un moyen de pousser ••• Lancée en 1997, Téva déco est passée entre les mains de plusieurs producteurs. Après Nicolas Goldzahl (VM Productions) et Jean-Louis Remilleux (JLR Productions), Cendrine Dominguez en a repris la production. Aidée le temps d’une saison par le producteur exécutif Pierre-Antoine Capton (Troisième Œil Productions), elle a rapatrié l’ensemble de la production au sein de sa société D’Home Productions dès 2003. L’émission a évolué – notamment en inaugurant le reloo‑ king d’habitats en 2002 – et a donné lieu à plusieurs prolongements, notamment Téva déco : le défi. Ce docu-réalité (90’) a été diffusé le 24 septembre dernier en prime time sur Téva. Cendrine Dominguez y suivait le parcours de quatre apprentis décorateurs sélectionnés sur casting, « une bourse de 10 000 € venant récompenser le talent de la décoration de demain et lui permettant de démarrer une activité professionnelle dans l’univers de la décoration ». L’émission mère, Téva déco, reste diffusée chaque dimanche à 11 h. Satellimag, une publication Satellifax N°116 - 5 octobre 2009 - page 21 © Cyril Plotnikoff/Téva Treizième rentrée pour Téva déco P arcours Cendrine Dominguez à la tête de D’Home Productions ••• planetmaison dans les classements des sites les plus fréquentés. Mais au gré des négociations, j’ai compris que cela signifiait, à terme, de devenir salariée de ma propre entreprise. D’autant que les conflits d’intérêts entre D’Home Productions et planetmaison ne manqueraient pas de surgir. Finalement, il m’a semblé que ce qui était recherché, c’était mon savoir-faire plutôt que le contenant. » Cendrine Dominguez préfère mettre en veille planetmaison, prrivilégiant la capacité de sa société à produire du contenu plutôt qu’à éditer directement un site. Pour autant, elle ne délaisse pas l’intérêt des candidats au rachat du site et devient consultante en stratégie édi‑ toriale pour deux d’entre eux. « A mon sens, sauf à opter pour l’intégration dans un groupe, D’Home Productions a intérêt à se positionner différemment : je préfère faire de la société la productrice et l’éditrice de contenus pour d’autres sites internet. » La société assure des contenus du site deco.fr, dérivé de l’émission de M6, et travaille pour les vitrines web du BHV, etc. Recentrage sur l’édition de contenus Après une diversification à marche for‑ cée, Cendrine Dominguez n’a plus qu’un leitmotiv : faire de D’Home Productions la première banque de contenus sur l’art de vivre. « La société existe depuis six ans et capitaliser sur son savoir faire, c’est valoriser les contenus produits, qu’ils soient rédactionnels, vidéos, etc. » Satellimag, une publication Satellifax Dans cette logique, la productrice vient d’ailleurs de créer un Observatoire de l’habitat durable, destiné à faire réflé‑ chir ensemble et de manière transver‑ sale des experts sur un sujet : « Habiter ensemble demain. » Soutenue par un partenaire fondateur, cette cellule de veille pourrait à terme commercialiser des études, sondages, etc. Si D’Home Productions n’a pas encore décliné ses contenus sur le support pa‑ pier, ce n’est qu’une question de circons‑ tances. Un projet de magazine gratuit a été déposé fin 2008 à l’INPI. Pour autant, pas question de lancer un nouveau titre de presse gratuite dans le contexte pu‑ blicitaire actuel : « J’essaie rarement de faire rentrer les carrés dans les ronds. » Reste le projet d’école de la décoration, évoqué par l’animatrice dans la presse fin août. « Une école, c’est en effet mon grand rêve. L’idée de transmettre notre savoir comme condition au progrès me guide depuis toujours. D’ailleurs Téva déco : le défi devait s’appeler A l’école de Téva déco ! Je ne sais pas encore précisément la forme que cela prendra : peut-être une filière de spécialisation au sein d’une structure ••• Le « petit soldat » Cendrine Dominguez Née en 1962, Cendrine Dominguez débute une carrière de mannequin après des études d’arts graphiques à Paris. Sa carrière d’animatrice TV commence en 1992 avec 40° à l’ombre sur France 3, avant Sportissimo (Tilt), Troc moi tout (prod. Lorraine Willems) et Fort Boyard (ALP) qu’elle co-anime avec Patrice Laffont puis Jean-Pierre Castaldi de 1993 à 2002. Parallèlement, elle crée Léa Léo Productions pour héberger une activité embryonnaire de conseil sur la déco. Elle apparaît également sur l’antenne de La Cinquième pour l’émission Citoyens du monde (Anabase). Ses collaborations s’étendent à la radio : après une première expérience sur Europe 1 en 1994, elle part trois ans à Sud Radio. S’ensuivent des chroniques sur l’habitat à RMC puis RTL (2005-2007). De retour en septembre 2007 sur RMC, elle est chroniqueuse pendant deux saisons dans Votre maison chaque samedi matin ; la collaboration s’achève en juin 2009. Sur Téva, animatrice du magazine hebdomadaire Téva déco depuis 1997 (et productrice depuis 2002), Cendrine Dominguez anime également La quotidienne (Réservoir Prod) de septembre 2000 à juin 2001. Elle est parallèlement l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Partir à deux, carnet de week-ends romantiques (Hachette, 1999), Portraits de maisons (Michel Lafon, 2000, avec Herbert Ypma), Les terrines de Cendrine (Hachette, 2006) et, plus récemment, Le kit couleurs de Cendrine Dominguez (Solar, 2009). En 2003, elle crée la société D’Home Productions, devenue aujourd’hui une PME d’une dizaine de permanents. N°116 - 5 octobre 2009 - page 22 P arcours En discussion avec Jean-Marc Frantz (CPI) lors du lancement de Télé Maison en 2006 : « Nous avons parlé association, productions mais sans trouver d’accord. » Une concurrence accrue Si proposer un magazine sur l’habitat était précurseur au lancement de Téva déco en 1997, la donne est tout autre 13 ans plus tard. Ils sont désormais nombreux à intervenir sur le secteur. Jean-Marc Frantz (CPI) a lancé la chaîne Télé Maison en 2006, quelques mois après l’arrivée sur le cabsat de Discovery Real Time. M6 diffuse avec succès Déco, TV Only capitalise sur Intérieurs (Paris Première) et France 5 diffuse Question maison (CPI) depuis six ans… Cendrine Dominguez reconnaît des contacts avec Discovery et même une proposition de collaboration quand le groupe préparait le lancement en France de sa chaîne li‑ festyle. « Mais cela signifiait abandonner D’Home Productions. » D’Home a également travaillé avec Jean-Marc Frantz au lancement de Télé Maison : « Nous avons parlé association, productions mais sans trouver d’accord. » Quant à sa carrière d’animatrice, Cendrine Dominguez a préféré la limi‑ ter aux productions D’Home. « Quand j’ai créé la société, j’avais déjà tiré un trait sur tout ça. J’ai refusé d’animer des variétés parce que je ne m’y sens pas à Satellimag, une publication Satellifax l’aise et que ça ne m’excite pas du tout. » La radio reste en revanche un terrain d’exercice recherché par l’animatrice. Lassée des chroniques, elle a mis fin à sa collaboration avec RMC en juin et sollicite depuis Europe 1. « J’adore la radio, mais je voudrais une vraie émission sur la déco. J’ai proposé une hebdomadaire à Alexandre Bompard (président-directeur général d’Europe 1, ndlr) avant les vacances et je dois rencontrer le directeur des programmes, Philippe Balland. » Quelles limites Cendrine Dominguez se fixe-t-elle pour décliner son sa‑ voir‑faire ? « La réalisation de mobilier, la création de lignes de produits a été une vraie question. Et j’y ai renoncé, c’est une des limites de mon niveau d’expertise. » Aujourd’hui, et malgré une entrevue avec Arnaud Lagardère, gé‑ rant commandité du groupe Lagardère, avant même la création de la société, D’Home Productions reste la seule pro‑ priété de Cendrine Dominguez. Cette volonté d’indépendance a d’ailleurs également conduit l’animatrice à refu‑ ser de vendre son image. « Malgré de vrais bras de fer avec certains clients, je n’ai jamais voulu associer mon image à une marque. J’ai sans doute raté de gros contrats, mais cela me paraissait très éphémère comme satisfaction. Vous gagnez de l’argent, du confort, so what ? Il me semblait difficile de bâtir une entreprise tout en étant l’image d’une marque, question de crédibilité pour la société. Aujourd’hui, je pense avoir fait le bon choix. » Le prochain défi pour la fondatrice de D’Home Productions consiste à réussir la trans‑ formation de la société en banque de contenus, en continuant à mêler clients TV et institu‑ tionnels. Cendrine Dominguez, qui se reconnaît volon‑ tiers un tempéra‑ ment de « petit soldat », n’en‑ tend pas s’ar‑ rêter là. © François Goize/Téva ••• d’enseignement préexistante. En tout cas, l’idée est de proposer un module de formation initiale et continue et de mêler des experts aux compétences variées. » La productrice se donne jusqu’à fin 2010 pour faire avancer l’idée. N°116 - 5 octobre 2009 - page 23 Q ui fait quoi ? La syndication Principal opérateur de la syndication de programmes en France, Syn.TV a appris de ses expériences. Ses premières activités de ‘‘barter syndication’’ ont conduit la société fondée par Philippe Micouleau et Gilles Camouilly à se réorienter. Devenue filiale de Télévista (Vivolta), la société se concentre désormais sur la syndication pure : l’achat mutualisé de programmes sans commercialisation d’espaces publicitaires. Et ne se limite plus aux chaînes locales. Trois mois après la première opération multi‑droits TV sur la série Super Jaimie, bilan avec la directrice générale adjointe de Syn.TV : Isabelle Desmottes. En 2007, 24 h Chrono avait été offerte aux diffuseurs locaux, Syn.TV prévoyant de se rémunérer sur les espaces publici‑ de programmes taires dont elle conservait 80 %. Deux ans plus tard, c’est vers un autre modèle éco‑ nomique que l’opérateur de syndication s’est tourné. Plus question de se mêler du travail des régies, Syn.TV est devenue un vendeur de programmes. Avec cepen‑ dant une originalité : l’achat d’un même contenu pour plusieurs chaînes, avec ré‑ partition des fenêtres de diffusion et sur‑ tout baisse du coût d’acquisition pour le diffuseur. C’est la ‘‘cash syndication’’. La première opération de vente en syndi‑ cation multi-droits a été conclue au prin‑ temps dernier. La cinquantaine d’épisodes de Super Jaimie (47’) a ainsi été achetée Syn.TV, entre annonceurs et chaînes TV locales Au deuxième semestre 2007, alors que Syn.TV opérait un revirement stratégique sur ses modèles de syndication, la société a parallèlement monté un projet de rachat de la régie Télévisions locales et régionales associées (TLR Associées). Pu‑ bliprint (Le Figaro) et Lagardère avaient proposé de céder leur part à un nouveau tour de table constitué par Philippe Micouleau. En vain : TLR Associées a été dissoute trois ans après sa création. Dans le même temps, un GIE baptisé Télévi‑ sions locales associées (TLA Publicités) a vu le jour sur la base de 27 chaînes de télévision locale. Sa première action a été de confier à TF1 Publicité un mandat de commercialisation de l’espace publicitaire extra-local du réseau. Mandat dé‑ noncé par la régie du groupe TF1 dès la première opportunité de sortie, 18 mois après la signature de l’accord. Parallèlement, Syn.TV avait travaillé pour le projet de régie concurrente : Uni TV Publicité qui devait réunir NRJ Group, France Télévisions Publicité et le Groupe Hersant Média. Annoncée fin 2007, la réunion des trois acteurs a avorté début 2008 après l’annonce de la fin de la publicité sur France Télévisions et la période troublée dans laquelle s’engageait la régie du groupe public. Aujourd’hui, certaines chaînes locales clientes de Syn.TV consultent Divimap avec un annonceur à leurs côtés et n’achètent qu’une fois un parrainage décro‑ ché. D’un interlocuteur à l’autre, l’annonceur reste le client final. Satellimag, une publication Satellifax par sept chaînes, issues du paf local, de complément et des territoires franco‑ phones. Après une diffusion en juin 2009 sur Vivolta – éditée par Télévista, maison mère de Syn.TV –, la série des années 70 est ainsi programmée sur NRJ Paris, TV Tours, Angers 7, Nantes 7, TV Vendée et sur la chaîne suisse Rouge TV. Isabelle Desmottes, directrice générale adjointe de Syn.TV, entend bien répéter régulière‑ ment ce type de montage. Ferniot cuisine les chefs (50 x 4’), un programme court culinaire issu de l’antenne de Vivolta, est en cours de vente. Syn.TV démarche les diffuseurs et leur vend un coût d’acqui‑ sition limité en contrepartie du partage des programmes avec d’autres chaînes. Si le procédé reste novateur en France, il n’est pas aussi ambitieux que les modèles économiques adoptés à l’origine par Philippe Micouleau et Gilles Camouilly, fondateurs de Syn.TV. De la ‘‘barter syndication’’ à la vente multi-droits A l’été 2006, Philippe Micouleau, ancien président-directeur général de l’Agefi, cherche une nouvelle aventure pro‑ fessionnelle. Chez sa sœur Frédérique Micouleau, alors directrice des diver‑ tissements de TF11, il rencontre Gilles Camouilly, 38 ans, salarié de TF1 depuis plus de dix ans. D’échanges en discus‑ sions informelles, ils évoquent la syndica‑ tion de programmes, ce mécanisme ••• Frédérique Micouleau a rejoint Endemol France en janvier 2008 au poste de directrice générale adjointe en charge des nouveaux médias et du marketing stratégique. Retrouvez son parcours dans Satellimag n°78 du 28 janvier 2008. 1 N°116 - 5 octobre 2009 - page 24 Q ui fait quoi ? a-t-elle un avenir ? ••• économique bien connu à l’étran‑ ger mais jamais appliqué en France. Les deux futurs associés ne s’expliquent pas l’absence d’opérateur de syndication dans le paf. Pratiquée depuis trente ans outre‑Atlantique, la syndication fait les beaux jours de la Forta en Espagne et d’Italie 7 Gold de l’autre côté des Alpes. Philippe Micouleau et Gilles Camouilly fondent Syn.TV fin 2006 et choisissent d’appliquer le concept américain de la ‘‘barter syndication’’ ou partage de l’es‑ pace publicitaire. La clientèle est vite trouvée. Les deux associés s’adressent à des diffuseurs qui ne sont pas concurrents pour émettre sur des bassins de popula‑ tion distincts : les chaînes locales. Pour sa première opération, Syn.TV achète à la Fox les droits d’une série TV à fort poten‑ tiel : 24 h Chrono, diffusée au printemps 2007 sur dix chaînes locales. L’audience est au rendez-vous et Syn.TV enchaîne avec Mash et The Practice, proposées sur 17 antennes. C’est du côté des revenus publicitaires que Philippe Micouleau et Gilles Camouilly déchantent. Confiée à TLR Associées, régie déjà chargée des an‑ nonceurs nationaux pour des chaînes lo‑ cales, la commercialisation ne donne pas les résultats escomptés. « Si de nouveaux annonceurs nationaux sont venus, l’offre de TLR Associées a partiellement cannibalisé les annonceurs locaux. Le marché publicitaire n’était sans doute pas mûr », explique Isabelle Desmottes, collabora‑ trice historique de Syn.TV. Desmottes. Le constat est définitif fin 2007, après deux semestres de diffu‑ sion des séries TV achetées à la Fox. ••• La ‘‘barter syndication’’ ne fonctionne pas, en tout cas pas sur le seul marché de la télévision locale. Avant d’aban‑ donner leurs premières ambitions, les fondateurs de la société en‑ visagent un temps d’élargir la clientèle au cabsat. « On a fait quelques tests, mais sans parvenir à réaliser de grosses opérations : à chaque fois, on réunissait tout au plus deux ou trois chaînes », se souvient Isabelle Vers une syndication nationale de programmes pour chaînes locales de la TNT Fin avril, le GIE Télévision Presse Régions (TPR), qui regroupe des éditeurs de la PQR, a lancé une consultation pour une syndication nationale de programmes pour ses 20 chaînes de la TNT locale. Son principe est simple : proposer des blocs communs et simultanés de programmes nationaux de tous genres (fiction, magazines, jeunesse...) qui puissent fédérer un public plus large et générer de la publicité nationale. La consultation a vu émerger plusieurs candidatures, finalement écartées ou abandonnées pour ne laisser en lice que Télévista, associé à France Télévisions Publicité. « Si les négociations aboutissent, Syn.TV restera un fournisseur de contenus via la syndication ; on n’interviendra pas sur la partie commerciale qui restera l’apanage de France Télévisions Publicité », promet Isabelle Desmottes. Satellimag, une publication Satellifax N°116 - 5 octobre 2009 - page 25 Q ui fait quoi ? La syndication de programmes a-t-elle un avenir ? « Les distributeurs nous considèrent comme une vraie deuxième force de vente. » ••• Syn.TV va se rabattre sur un modèle plus simple : plus question d’interve‑ nir sur le marché de la publicité, place à l’achat et à la distribution de pro‑ grammes. Encore faut-il s’en donner les moyens. Au printemps 2008, Syn.TV est adossée à Télévista, société éditrice de Vivolta. La société perd son indépendance mais gagne un potentiel de développe‑ ment. En projet depuis début 2008, une plate-forme numérique de distribution, Divimap, voit le jour six mois après le ra‑ chat. « Pour 24 h Chrono, Mash et The Practice, il avait fallu livrer bandes-annonces et Beta à une quinzaine de diffuseurs. Autant dire qu’on avait bien compris l’intérêt de pouvoir acheminer les contenus directement en numérique ! Le deuxième aspect du projet consistait à disposer d’une vitrine accessible directement et en permanence par le client », explique Isabelle Desmottes. Côté tech‑ nique, Syn.TV fait appel à Smartjog (groupe TDF) qui installe chez le client un serveur pour assurer la réception des fichiers. « Les fichiers sont encodés, une partie est visible directement en ligne et on transfère sur le serveur du client des fichiers sécurisés après l’achat. » Sans l’avoir imaginé à l’origine, Syn.TV capitalise aujourd’hui sur la réalisation de cette interface. Divimap, qui permet donc aux éditeurs de sélectionner et de visionner des contenus audiovisuels, est désormais vendue en marque blanche. Baptisée Divi Screen, l’activité de du‑ plication de l’interface a remporté un premier succès avec l’appel d’offres de Reed Midem : Divi Screen fournit une plate-forme de visionnage des pro‑ grammes pour les prochaines éditions Satellimag, une publication Satellifax du MipJunior (3 et 4 octobre à Cannes) et du MipDoc (10 et 11 avril 2010). Un catalogue de 300 programmes Equipée d’une plate-forme de distribu‑ tion dématérialisée, l’équipe de Syn.TV devait encore trouver des programmes et des clients. Partageant la même mai‑ son mère que Vivolta, la société a com‑ mencé par piocher dans les émissions déjà produites pour la chaîne senior. Si Gildas & Co, le magazine animé par le porte-drapeau de la chaîne, Philippe Gildas, est resté l’apanage de Vivolta, les autres magazines sont très vite venus alimenter le catalogue vendu par Syn.TV. La société a ensuite démarché un à un l’ensemble des distributeurs du marché. « Nous avons signé avec les principaux acteurs du secteur : France Télévisions Distribution, TF1 International, Carrere Group, Europe Images international/ M5, 10 francs, Ampersand et d’autres nous ont confié leur fond de catalogue. » Les mandats sont non exclusifs et permettent de lancer officiellement Divimap en octobre 2008. Télévista sera un des fournisseurs mais également un des clients de Syn.TV. Outre la première opération de vente multi-droits réalisée avec Super Jaimie, la société de syndication mène réguliè‑ rement des acquisitions pour le compte commun de Vivolta et de Direct 8. « On organise une diffusion harmonieuse du programme entre les deux diffuseurs et chaque chaîne réussit à économiser 20 à 30 %. » La clientèle de Syn.TV s’est di‑ versifiée au gré des ventes et des genres de programmes entrés au catalogue. Les ventes telles que celle de Super Jaimie ne représentent que 20 % de l’activité de syndication ; le reste est constitué de ventes de gré à gré de programmes unitaires ou de collections. Le catalo‑ gue a d’ailleurs été diversifié – jusqu’à l’érotique avec des films de Brigitte Lahaie référencés depuis quelques se‑ maines – et compte même quelques inédits. « Cela vient en général directement des producteurs : des pilotes tournés, deux ou trois émissions dont ils nous confient la commercialisation. Ou alors un documentaire qui n’est jamais passé sur une grande chaîne. » Sans, jusqu’à présent, risquer d’entrer en concur‑ rence avec les distributeurs : « Ils nous considèrent comme une vraie deuxième force de vente. » Les prochaines nou‑ veautés Divimap seront issues des fonds de StudioCanal (Groupe Canal+), 2001 Audiovisuel (Telfrance), la BBC et la TSR. Avec une condition sine qua non : être francophone ou doublé/sous‑titré en français. « Je ne prends que des contenus que je peux vendre immédiatement, sans frais de sous-titrages. » La plate-forme donne aujourd’hui accès à 320 programmes, « soit 800 heures en visionnage. » Ne plus se limiter au paf local, c’est aussi s’affranchir de la crise persistante de ces chaînes. Nantes 7 s’arrête, le Groupe Hersant Média se désengage du sec‑ teur alors qu’il a détenu jusqu’à sept chaînes « C’est le début de la consolidation et il y aura de la casse. Le marché publicitaire ne peut pas absorber les 100 chaînes locales que compte aujourd’hui le paf, constate Isabelle Desmottes, peu inquiète pour son employeur. Syn.TV travaille de toute façon essentiellement avec les chaînes locales des grosses métropoles, soit les plus préservées. » ••• N°116 - 5 octobre 2009 - page 26 Q ui fait quoi ? ••• Ils sont aujourd’hui une centaine d’éditeurs à consulter chaque semaine la plate-forme. Les efforts d’Isabelle Desmottes portent d’ailleurs sur les amé‑ liorations à apporter à Divimap ; une fonction de panier personnalisé devrait prochainement voir le jour. L’autre étape consiste à consolider la clientèle issue du cabsat. « On commence à prendre des contacts avec l’ACCeS pour faire davantage connaître notre offre. » Avec l’objec‑ tif de parvenir à l’équilibre l’an prochain. « Nous allons finir l’année 2009 avec un chiffre d’affaires de 500 à 600 000 € et l’équilibre sera atteint en 2010 avec un petit million de CA, explique la directrice De gauche à droite : Olivier Roussel, responsable plateforme Isabelle Desmottes, directrice générale adjointe Lydia Kali, responsable marketing et ventes et Elodie Delliste, webmaster éditoriale. Satellimag, une publication Satellifax générale adjointe. Notre rémunération est issue des commissions sur les ventes de programmes et d’autres lignes de business, comme Divi Screen, à la rentabilité plus importante. » Après une première vie dédiée à la syndication de contenus et de publicité, Syn.TV a rationnalisé son activité en se concentrant sur la distribu‑ tion de programmes. Avec peut-être un retour à la barter syndication si la négo‑ ciation avec le GIE TPR aboutit. Télévista, maison mère de Syn.TV, s’est en effet as‑ sociée à France Télévisions Publicité pour répondre à l’appel d’offres de contenus d’un GIE de chaînes de TNT locales (voir encadré). Vendre programmes et publici‑ tés oui, mais de manière sans doute plus maîtrisée cette fois. L’équipe de Syn.TV Président Philippe Micouleau* Directrice générale adjointe Isabelle Desmottes** Responsable marketing et ventes Lydia Kali Responsable plate-forme Olivier Roussel Webmaster éditoriale Elodie Delliste * Retrouvez son parcours dans Satellimag n°58 du 12 mars 2007. ** Retrouvez son parcours dans Satellimag n°91 du 1er septembre 2008. N°116 - 5 octobre 2009 - page 27 Q ue font-ils aujourd’hui ? Après une première tentative de retraite, Charles Biétry, 66 ans, revient dans l’audiovisuel. L’ancien directeur des sports de Canal+ et de France Télévisions prolonge une mission de conseil avec le groupe Amaury par un poste de directeur éditorial de L’Equipe TV. Il est à l’origine de la nouvelle grille mise à l’antenne le 14 septembre dernier. Rencontre. En juillet 2004, l’Euro de Football s’achève et Charles Biétry, directeur des sports de France Télévisions deve‑ nu conseiller du président du groupe, envisage l’après-télé. Recruté cinq ans plus tôt par Marc Tessier accédant alors à la tête de France Télévisions, il s’était donné le temps d’un mandat, celui de son président, pour finir sa car‑ rière. Après 18 ans à l’AFP et 17 dans le Groupe Canal+, il n’était pas question pour Charles Biétry de s’engager pour une nouvelle décennie. Au-delà de cette nouvelle fonction, il envisage donc une paisible retraite dans sa Bretagne na‑ tale. Installé dans sa maison de Carnac dès 2004, il écrit plusieurs livres de sport1 et poursuit quelques collaborations ponctuelles. L’ancien joueur de foot se passionne ainsi pour l’Afrique et part quelques semaines par an commen‑ ter bénévolement la Coupe d’Afrique des nations. Mais rien n’y fait, la vie tranquille de retraité n’est pas faite pour Charles Biétry. « Les hivers sont un peu longs à Carnac…», concède-t-il. D’autant que le Breton perd un de ses Sur Djibril Cissé, Tony Parker et Robert Pirès, publiés en 2003 et 2004 chez Horizon illimité. 1 Satellimag, une publication Satellifax Charles Biétry plus proches amis sur place. A la même époque, opéré du genou, il doit renon‑ cer à « exister sportivement ». sont appréciées et le chargé de mission se voit offrir un poste de directeur édito‑ rial de L’Equipe TV pour mettre en place la nouvelle grille de rentrée. « Là, vous commencez à mesurer ce que Depuis le 14 septembre, signifie rester toute sa les téléspectateurs décou‑ vie dans un village de « Les hivers sont vrent ainsi de nouvelles 3 000 habitants… » un peu longs à soirées sur la chaîne. Si Début 2009, Charles Carnac… » L’Equipe TV entend rester Biétry accueille donc une référence en matière avec enthousiasme la d’information sportive, le proposition du groupe Amaury : la présidente, Marie-Odile nouveau directeur éditorial a cherché à Amaury, et François Morinière, le direc‑ la démarquer de sa concurrente directe. teur général de L’Equipe recruté six mois « La concurrence frontale avec Infosport plus tôt, lui offrent une mission d’étude (Groupe Canal+, ndlr) n’est pas tenable de la chaîne TV du groupe. De janvier à pour L’Equipe TV, d’autant que les deux juin, Charles Biétry regarde L’Equipe TV chaînes sont en exclusivité sur CanalSat. et ses concurrentes ; il rend ses conclu‑ Avec le directeur de la rédaction, Benoît sions avant l’été. Les recommandations Pensivy, nous privilégions désormais ••• Charles Biétry en dates Naissance en 1943 à Rennes. CFJ Paris (1966). 1966-1984 : AFP - reporter, puis grand reporter. 1984-juin 1999 : Canal+ - directeur des sports (1984-juillet 1998), président du PSG Omnisports (activités sportives non footballistiques du club, 1991-1998), président du PSG (mai à décembre 1998), filiale du groupe. Août 1999-avril 2000 : TF1 - rédacteur en chef et commentateur. Juillet 2000-2004 : France Télévisions - directeur des sports (2000-2001), conseiller auprès du président pour le développement et la stratégie du sport dans le groupe (2001-2004). 2005-2006 : auteur, commentateur d’événements sportifs pour des diffuseurs africains, producteur et consultant pour la chaîne Onzeo, etc. Depuis novembre 2007 : Stade rennais - membre de la cellule de recrutement. Depuis janvier 2009 : L’Equipe TV - chargé de mission (janvier à juin 2009), directeur éditorial (depuis septembre 2009). N°116 - 5 octobre 2009 - page 28 Q ue font-ils aujourd’hui ? ••• un modèle mixte. De 19 h à minuit, la chaîne propose ainsi de vraies émissions de télévision. Par exemple 93150, un autre football, un docu-réalité sur l’équipe du Blanc-Mesnil, ou encore un magazine coproduit avec France Football. L’idée est d’asseoir l’identité de la chaîne. » Charles Biétry reconnaît avoir obtenu des moyens en légère augmen‑ tation pour mettre en place cette nou‑ velle grille. « Mais L’Equipe 24/24, société éditrice de L’Equipe TV et de L’Equipe. fr, est à l’équilibre », précise celui qui re‑ trouve également l’antenne. En plus de ses interventions dans les K-O du vendredi, Charles Biétry présente ponctuel‑ lement Le Club de l’Equipe où une per‑ sonne vient parler de sport pendant 50’. S’il n’imaginait pas sortir si tôt de sa re‑ traite, Charles Biétry revient à la télévi‑ sion dans un secteur qui lui est familier. Le sport, côté joueurs ou côté médias, aura nourri toute sa carrière. Du foot aux médias, des médias au foot C’est faute de percer comme joueur de football que Charles Biétry s’oriente vers le journalisme. A sa sortie du CFJ en 1966, il intègre l’AFP avec l’idée de s’y former deux ou trois ans. Il y restera 18 ans et y gagnera quelques galons. Du service des sports à celui de l’outre-mer en passant par le desk central, il se re‑ Satellimag, une publication Satellifax trouve à couvrir les jeux Olympiques de Munich à l’été 1972 et révèle, avant d’autres, l’issue fatale de la prise d’otage des athlètes israéliens. Charles Biétry de‑ vient adjoint puis chef de service, voyage beaucoup, mais arrive au bout d’un cycle après 18 ans. « J’étais arrivé tout en haut et, au‑delà, il ne restait que la direction de l’information, soit une autre activité trop éloignée du journalisme pour moi ». C’est Michel Denisot, croisé à l’AFP, qui le met en contact avec Pierre Lescure, direc‑ teur d’antenne char‑ gé des programmes d’une nouvelle chaîne payante : Canal+. Charles Biétry ren‑ contre le pré‑ sident, André Rousselet, et signe pour la direction des sports. Mais Canal+ démarre sur une promesse culturelle très am‑ bitieuse ; le sport n’est pas encore le produit d’appel qu’il deviendra. ••• © L’Equipe Jean-Marc Pochat sort de sa retraite pour L’Equipe TV N°116 - 5 octobre 2009 - page 29 Q ue font-ils aujourd’hui ? Charles Biétry sort de sa retraite pour L’Equipe TV ••• La première retransmission spor‑ monde de football 1998 comme date de tive a lieu le 9 novembre 1984 avec le départ du groupe et prépare d’ailleurs match de football Nantes-Monaco. Le sa prochaine aventure : il organise le ra‑ directeur des sports se souvient : « Le chat, par des fonds, du club de foot de président Rousselet m’a appelé dans le Nantes et entend en prendre la direc‑ car régie à l’issue du match : ‘’Charles, tion une fois le deal bouclé. « Mais, à on tient quelque chose de fabuleux’’. » l’été 1998, le PSG avait connu une fin de Le championnat de France de football saison difficile. Michel Denisot et Pierre n’a jamais été télévisé : Charles Biétry Lescure n’étaient plus sur la même lonnégocie l’achat des droits gueur d’ondes et Pierre alors que le navire Canal m’a demandé de prendre s’enlise. Il faudra plusieurs la présidence du club. Je mois à la chaîne pour voir ne pouvais rien lui refuser, « La vie de la courbe des abonne‑ malgré ma conviction que président ments s’envoler. Pas de Nantes me conviendrait du PSG est quoi faire partir le direc‑ mieux. » L’expérience sera teur des sports : « J’étais d’ailleurs de courte durée. impossible… » trop proche du président Rousselet, je serais resté « Trop gâté à Canal+ » jusqu’au dernier abonné. » Charles Biétry reste en poste cinq mois, jusqu’à la fin de l’année Directeur des sports du premier finan‑ 1998. « Parce que la vie de président du ceur du football français, Charles Biétry PSG est impossible… Il faut faire escorse retrouve à négocier le rachat du PSG. ter vos enfants quand ils vont à l’école En 1991, plombé par ses dettes, le club et la pression est telle que l’engagement de foot de la capitale est prêt à déposer dépasse largement la sphère profesle bilan. « Tout le football français nous sionnelle. » Mais ce que Charles Biétry a demandé de sauver le PSG ; le cham- redoute plus que tout, c’est d’être asso‑ pionnat avait besoin qu’il y ait un club à cié aux pratiques de gestion du club. « A Paris. » Charles Biétry obtient de la mai‑ l’époque, la vie d’un club de foot n’était rie de Paris qu’elle éponge la dette, puis pas en adéquation avec la morale ficonclut le deal. Détenteur des droits nancière. D’ailleurs, plusieurs anciens de retransmission du championnat, le présidents du PSG ont été mis en exaGroupe Canal+ se retrouve propriétaire men depuis. Je ne voulais pas en être. » d’un des acteurs majeurs de ce même De retour à Canal, il passe quelques championnat, et en confie la présidence semaines dans les coulisses avant d’ac‑ à Michel Denisot, producteur et présen‑ cepter l’offre de TF1. La chaîne généra‑ tateur d’émissions phares de la chaîne. liste lui propose un poste de rédacteur Charles Biétry s’est fixé la Coupe du en chef. « C’était très agréable, conforSatellimag, une publication Satellifax table pour rebondir. J’ai passé six mois à commenter la Ligue des Champions avec Christian Jeanpierre, mais je n’y étais honnêtement pas très utile. » Quand Marc Tessier l’appelle à France Télévisions, Charles Biétry n’hésite pas : c’est avant tout l’ancien directeur géné‑ ral de Canal+ qui le sollicite. « Patrick Chêne avait annoncé son départ pour créer Sporever et Marc avait besoin d’un directeur des sports. Et puis, c’est un poste qui ne se refuse pas. » Le poste est le même qu’à Canal+ mais l’ambiance… différente ! « Quand on a été sans doute trop gâté comme je l’avais été à Canal, c’était compliqué d’arriver dans une entreprise comme France Télévisions. Vous devez faire travailler ensemble des gens talentueux et d’autres qui n’ont rien à faire là. On perd du temps… » Charles Biétry quitte son poste de directeur des sports deux ans après son arrivée ; il est nommé conseiller auprès du président pour le développement et la stratégie du sport dans le groupe. A priori heureux de prendre sa retraite en Bretagne fin 2004, Charles Biétry reste un passionné de foot. On lui a prêté le désir de s’investir dans un club régional mais, depuis l’expérience du PSG, il n’est pas revenu à des fonctions à responsabilités dans le sport profession‑ nel. Ce n’est qu’en voisin qu’il a financiè‑ rement soutenu le FC Lorient et c’est en ancien joueur de Rennes qu’il a intégré le comité de sélection du club. Mais la tentation n’est jamais loin… N°116 - 5 octobre 2009 - page 30 C arnet Décès Jean Canolle, 90 ans, scénariste du feuilleton Le temps des copains, est décédé le 15 septembre 2009 à l’hôpital de Melun. Adapté de son roman éponyme, Le temps des copains a été le premier feuilleton quotidien télévisé français (117 x 13’) diffusé en noir et blanc sur l’unique chaîne de la RTF (1961‑1962). Pierre Cossette, producteur et fondateur de la cérémonie des prix Grammys, est décédé le 11 septembre 2009 à 85 ans en banlieue de Montréal. Pierre Cossette avait pris sa retraite en 2005. B ulletin d’abonnement A faxer au 01 73 72 70 36 Jacques Asline, ancien réalisateur des JT de TF1, s’est suicidé le 26 septembre 2009. Agé de 60 ans, il avait réalisé la plupart des JT de 20 h de l’ancien présentateur de TF1 Patrick Poivre d’Arvor. En septembre 2008, il avait d’ailleurs publié le livre Présentateur vedette, sur les coulisses du JT de la chaîne qu’il avait quittée quelques semaines plus tôt. Jacques Asline avait été mis en examen en janvier dernier pour détention et consultation d’images pédophiles et placé sous contrôle judiciaire. Satellimag est un quinzomadaire édité par Fréquences, Sarl au capital de 10 000 €, Siren 392 774 030 Hôtel de Retz, 9 rue Charlot, 75003 Paris. Administration/abonnement : Véronique Olasz tél. : 01 40 29 47 48 fax : 01 73 72 70 36 mail : [email protected] www.satellimag.fr Abonnement 1 an : 765 € HT (784,12 € TTC). N°CPPAP : 1111 I 85616 ISSN 1771‑3633 Offre spéciale 5 ans Pour vous abonner à Satellimag, renvoyez-nous ce formulaire par fax ou courrier. Notre facture, payable à réception, vous parviendra ultérieurement. Nom / Prénom : ....................................................................................... ................…….............................................................................................. Société : …………………………………………........................................... Régie : REMICS Régie Remi Collard : 06 09 77 37 22 [email protected] Fonction : ...........................................................................……................ Tél : .………....................................……………......................................... Ont collaboré à ce numéro : Virginie Sengès, Yvane Dréant. 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