Dans une étude principale portant sur 1 253 patients atteints d'un cancer du poumon non à petites
cellules avancé ou métastatique qui s'aggravait malgré un traitement au moyen de médicaments
contenant du platine, les patients traités au moyen de Cyramza et de docétaxel ont vécu plus
longtemps en moyenne que les patients traités au moyen de docétaxel et d'un placebo: 10,5 mois par
rapport à 9,1 mois respectivement.
Quels sont les risques associés à l'utilisation de Cyramza?
Les effets indésirables les plus couramment observés sous Cyramza (qui peuvent toucher plus d'une
personne sur 10) sont les suivants: fatigue ou faiblesse, leucopénie (faibles taux de globules blancs),
neutropénie (faibles taux d'un type particulier de globules blancs), diarrhée, épistaxis (saignements de
nez) et stomatite (inflammation de la muqueuse de la bouche). Les effets indésirables les plus graves
signalés (chez les patients traités par Cyramza seul ou en association avec d'autres médicaments
anticancéreux) comprenaient: perforation gastro-intestinale (trou qui se forme dans la paroi de
l'intestin), hémorragie gastro-intestinale sévère (saignement provenant de l'intestin) et événements
thrombo-emboliques artériels (problèmes causés par des caillots sanguins et l'obstruction des artères).
Pour une description complète des effets indésirables observés sous Cyramza, voir la notice.
Lorsqu'il est utilisé pour le cancer du poumon, Cyramza ne doit pas être utilisé lorsq'une cavité s'est
formée dans le cancer ou si celui-ci est proche d'un vaisseau sanguin important. Pour une description
complète des restrictions, voir la notice.
Pourquoi Cyramza est-il approuvé?
Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence a estimé que les bénéfices de
Cyramza sont supérieurs à ses risques et a recommandé que l'utilisation de ce médicament au sein de
l'UE soit approuvée. Le CHMP a relevé que les bénéfices de Cyramza en matière de prolongement de la
durée de vie des patients atteints d'un cancer gastrique ou d'un cancer de la jonction gastro-
œsophagienne ont été clairement démontrés lorsque Cyramza était administré en association avec le
paclitaxel. Les bénéfices étaient moindres lorsque Cyramza était administré seul, il pouvait néanmoins
constituer une alternative thérapeutique lorsqu'un traitement par le paclitaxel n'était pas jugé
approprié. Il a également été démontré que Cyramza prolonge la survie des patients atteints d'un
cancer colorectal ou d'un cancer du poumon non à petites cellules. Bien que les effets soient modestes,
l'importance des bénéfices a été jugée cliniquement pertinente compte tenu du pronostic généralement
défavorable chez ces patients.
Le profil de sécurité de Cyramza est conforme à ce que l'on attend d'autres médicaments bloquant
l'activité du récepteur du VEGF et a été considéré comme pouvant être géré.
Quelles sont les mesures prises pour assurer l'utilisation sûre et efficace de
Cyramza?
Un plan de gestion des risques a été élaboré pour s'assurer que Cyramza est utilisé d'une manière
aussi sûre que possible. Sur la base de ce plan, des informations de sécurité ont été incluses dans le
résumé des caractéristiques du produit et dans la notice de Cyramza, y compris les précautions
appropriées à observer par les professionnels des soins de santé et les patients.
En outre, la société qui commercialise Cyramza effectuera une étude concernant la sécurité de
Cyramza lorsqu'il est utilisé en monothérapie pour le cancer gastrique, y compris à des doses plus
élevées que la dose approuvée, et une étude visant à préciser le profil des patients atteints d'un cancer
colorectal susceptibles de mieux répondre à Cyramza.