dossier images - Châteauvallon

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CHÂTEAUVALLON.COM
THÉÂTRE COUVERT
PROCHAINEMENT
COPRODUCTION
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GENRE
DANSE
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DATE(S)
VENDREDI 15 JUIN 2018
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HORAIRE(S)
20H30
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DURÉE
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SPECTACLE
—
50MN
IMAGES
ANTOINETTE GOMIS
—
MENTIONS
Production déléguée Association MouvMatlk
Coproductions et soutiens à la diffusion Break in’ Convention à Londres, Châteauvallon-Scène nationale , Ville de Cergy- Visages du Monde, Maison
— Daniel Féry à Nanterre, Initiative d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France/La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et de l’ Acsé)
Avec le soutien de la Ville des Mureaux
IMAGES
Figure emblématique de la Street Dance sur la scène internationale, Antoinette
Gomis trouve l’accord parfait avec la diva américaine Nina Simone à laquelle
elle rend hommage dans sa première création Images. Sa voix résonne au plus
profond d’elle-même, de son cœur et de son corps, pour rejaillir dans une nouvelle
gestuelle à la croisée du hip hop, de l’afro, du free style, des danses traditionnelles
de la Guinée Bissau où elle a ses racines. Et de la langue des signes qu’elle fait
danser pour parler à toutes les femmes, de toutes les couleurs et de tous les
horizons. Les paroles engagées de ses chansons s’imposent à elle, seule sur scène
face à sa féminité et à son identité : noire ébène sur fond noir, elle sublime la
beauté de la femme noire dans cette pièce puissante et sensuelle. Cette mise en
lumière intense des messages de Nina Simone et de toutes celles qui se battent
pour l’égalité des femmes et le droit à la différence.
Antoinette Gomis
Chorégraphe / Danseuse
Sur la chanson Images de Nina Simone interprétée en 1966, Antoinette Gomis se place
dans l’héritage féministe de la lutte pour la reconnaissance de la femme noire dans
la société des années soixante. Comment perpétuer l’héritage de ces féministes de la
première heure ? À travers sa propre histoire et en hommage à la diva du jazz, la chorégraphe redonne à sa gestuelle hip hop mêlée d’afro-house toute sa féminité. Elle crée un
vocabulaire enrichi par la langue des signes pour, dit-elle, n’exclure personne : Images
se veut universel sur le fond comme sur la forme. Antoinette Gomis sublime la femme
noire dans un solo s’inspirant de l’oeuvre de Nina Simone.
Qu’on la connaisse pour son oeuvre musicale ou à travers ses engagements, Nina Simone a marqué les esprits. Son charisme lui permettait de véhiculer des messages
importants venant de sa dure experience de la vie à travers ses chansons. Antoinette
Gomis, danseuse et chorégraphe, a composé sa pièce avec ces messages, questionnant
la place de la femme noire et de son corps dans notre société occidentale actuelle.
Antoinette Gomis a été saluée par la critique, notamment le New York Times et lors de
la première de la pièce Images à l’incontournable évènement de la danse hip-hop, la
Breaking Convention.
Liz Gomis
Mise en scène
Cyril Machenaud
Mise en scène
Laurent Verite
Mise en lumières
Avec l’aide et le soutien de
Jules « Dansigneur »
(langage des signes)
Ces paroles, chantées par Nina Simone en 1966 ont été écrites par le poète Waring
Cuney. Dans le discours de la diva du jazz, ces mots résonnent comme les témoins d’une
époque. Une époque, où la femme noire n’entrait pas dans les critères de beauté d’une
société très formatée, conservative et sûrement pas prête à s’ouvrir à cette nouvelle
génération de descendants d’esclaves.
Aujourd’hui alors que les femmes sont en perpétuelle négociation pour obtenir l’égalité
des droits, une nouvelle forme d’affirmation de soi est venue ébranler ces années de
lutte.
Hyper-sexualisation, déni de la beauté naturelle et dans un certain sens, déni de ce
combat pour lesquelles nos héros au féminin, comme Nina Simone, se sont battues.
Images traîte de toutes ces questions. La femme, son origine sociale et/ou géographique.
Comment perpétuer l’héritage deces féministes de la première heure ?
« She does not know
Her beauty
She thinks her brown body
Has no glory.
If she could dance
Naked,
Under palm trees
And see her image in the river
She would know, yes she would know.
But there are no palm trees
In the street,
No palm trees in the street
And dishwasher gives back no images »
Nina Simone (1966)
EXTRAITS DE PRESSSE
Et voici qu’à 33 ans, elle présente au festival Danse hip hop Tanz son nouveau
solo Images, où la beauté noire affirmée se heurte à une société hostile. Antoinette est une militante qui a un sérieux palmarès dans le milieu de la danse
hip-hop,
Télérama
Alors que je pensais à quel point le genre hip-hop était dominé par les hommes,
arrive la seconde partie de la soiré, Antoinette Gomis vient de France et danse
les chansons de Nina Simone. Non seulement cette danseuse illustre les problèmes de la beauté féminine noire, thème abordé dans les chansons, mais elle
a également montré les aspects les plus lyriques et fluides de la danse-break et
les a traversés plusieurs changements.
New York Times
Dans la salle de la Maison des Métallos, s’élève la lente et guturale mélopée de
Nina Simone, sur ce poème écrit par Waring Cuney. Des gestes, des pas, des
sauts, des silences, un regard, un souffle maitrisé... Et une peau, noire, cuirée,
brillante ... Elle remplit l’espace, gonfle les coeurs. Sur scène, sortant de l’obscurité, s’avance en pleine lumière, Antoinette Gomis. Majestueuse, primale, généreuse, on la dirait hors limite. Danseuse au sens premier, elle incarne. Car ce
que l’on voit ici, bien plus qu’une simple chorégraphie ou succession de pas, c’est
un discours, un cri, un combat, un «I have a dream». Entre douleur et semijouissance, sa performance s’inscrit totalement dans la lutte féministe pour la
reconnaissance de la beauté noire dans la société des années 60.
TV5Monde
T’ES PAS NOIRE, T’ES BLEUE
Cette chanson raconte un peu ma vie, de jeune banlieusarde, qui voyait pas trop la
beauté dans sa couleur noire ébène. Souvent on me disait, ‘t’es noire, t’es bleue’, moi
je rigolais mais ces critiques me touchaient vraiment. J’ai réussi à m’accepter grâce
à la danse. Ce spectacle m’aide à me dire : oui je suis noire et fière.
Dans ce spectacle, je ne veux exclure personne. Je parle à toutes les femmes de tous
les horizons, c’est un hommage à la femme avant tout!
Entre hip-hop, free style, afro, danse traditionnelle de la Guinée Bissau où elle a ses
racines, Antoinette Gomis fait aussi danser la langue des signes.
ANTOINETTE GOMIS
Danseuse et chorégraphe, Antoinette Gomis est une des références de la scène
street-dance française.
Après une parenthèse pour finir ses études de cinéma, elle relance sa carrière de
danseuse en intégrant la troupe de la comédie musicale Kirikou, sous la direction
de Wayne McGregor (2007).
Un nouveau départ qui la conduit à New York pour danser aux côtés de Madonna,
en plein lancement de sa nouvelle marque de vêtement Material Girl.
Antoinette poursuit son activité en Italie cette fois, contactée directement par le
chorégraphe Bill Goodson (Michael Jackson, Diana Ross…). Elle devient Santa Cecilia au Chiambretti Sunday Night et pose ses valises à Milan, ce qui ne l’empêche
pas de continuer à fouler les parquets des battles européens, tantôt en locking
tantôt en house ou encore en waacking ses disciplines de prédilection (Funky
Stylerz, Soul Session, Nike Bring your Troupe, Juste Debout République Tchèque…)
Naturellement, elle est élue en 2013 par les internautes pour intégrer la team
PUMA THE QUEST où elle assiste Salah Benlemqawanssa (Cirque du Soleil), chorégraphe du projet. Une expérience qui la pousse à apprendre de ses pairs en intégrant d’autres styles (Krump, breakdance, le mime) à sa technique personnelle.
Aujourd’hui, Antoinette continue d’enseigner sa technique à travers le monde
et se lance dans un nouveau défi, la chorégraphie. Son premier solo, IMAGES,
remarqué par l’équipe de Breakin’ convention (Théâtre Sadler’s Wells, Londres)
est actuellement en tournée (Apollo Theater à New York, Blumenthal Performing
Arts Center à Charlotte, Maison des Métallos Paris, La Place Hip Hop…)
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