LISTES D’ARMÉES DBR ARMÉES D’AFRIQUE ET D’ARABIE SOMMAIRE : 1. PORTUGAIS COLONIAUX 1494 - 1700...................................................................................................................................2 2. PORTUGAIS DE SEBASTIEN 1578............................................................................................................................................3 3. MAGHRÉBINS 1494 - 1700.........................................................................................................................................................4 4. TOUAREGS 1494 - 1700.................................................................................................................................................................5 5. SOUDANAIS DE L’OUEST 1494 - 1700 ....................................................................................................................................5 6. TUPI OU TAPUYA 1494 - 1692....................................................................................................................................................6 7. PEUPLES DES FORETS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST 1494 – 1700................................................................................6 8. PAIENS DE L’AFRIQUE DE L’EST 1494 – 1700....................................................................................................................7 9. ARABES 1494 – 1700......................................................................................................................................................................8 10. ZANJ 1494 – 1700...........................................................................................................................................................................9 11. SOMALIENS 1494 – 1700 ..........................................................................................................................................................10 12. ABYSSINIENS 1494 - 1700.......................................................................................................................................................11 13. WADJ 1494 – 1700.......................................................................................................................................................................12 14. ALWA 1494 – 1504......................................................................................................................................................................12 15. EMPIRE FUNJ 1504 - 1700........................................................................................................................................................13 16. SHAIQIYA 1660 - 1700...............................................................................................................................................................13 1 1. PORTUGAIS COLONIAUX 1494 - 1700 Tropicale. Ag 3 jusqu’en 1600, puis 1. WW, Rv, Wd, RGo, Rd, BUA. C-en-C – Ln (F) @ 31 PA ou Bd (O) @ 27 PA Sous général – Bd (O) @ 27 PA ou Bd (F) @ 25 PA Fantassins Portugais Civilisados – jusqu’à la 1/2 Bw (O) @ 5 PA, le reste Bd (F) @ 5 PA Infanterie d’esclaves Africains ou Arabes – Bd (F) @ 5 PA Tirailleurs – jusqu’à la 1/2 Sk (O) @ 3 PA, le reste (I) @ 2 PA Canons – jusqu’à la 1/2 Art (S) @ 25 PA, le reste Art (O) @ 20 PA ou Art (I) @ 5 PA Nao – Shp (S) @ 6 PA [Bd, Sh, Sk] Caravelles – Shp (F) @ 4 PA [Bd, Bw, Sh, Sk], ou vieux bateaux – Shp (I) @ 3 PA [au choix] Fregatas, galleota, terradas ou fusta – Bts (S) @ 3 PA [Bd, Bw, Sh, Sk] 1 1-2 10-48 6-12 0-5 0-4 0-2 0-3 0-2 Seulement au Brésil : Alliés Tupi – Liste : Tupi ou Tapuya (livre 3, n°6) Seulement au Maroc jusqu’en 1660 : Garnison de génétaires – LH (O) @ 5 PA 0-4 Seulement en Afrique de l’Est : Alliés Africains de l’Est – Liste : Ou Zanj ou Païens de l’Afrique de l’Est (Zimba, Segeju, Monomotapa) (livre 3, n°8) Seulement en Inde ou Ceylan après1510 : Indiens lascarins avec des arquebuses – Sh (I) @ 4 PA Alliés Indiens – Liste : Indiens Hindous (livre 2, n°28) 0-8 Seulement à Macao ou en Indonésie après 1520 : Chinois locaux – jusqu’au 1/4 Sk (O) avec arbalète ou armes à feu @ 3 PA, le reste Bd (I) @ 4 PA 0-12 Seulement en Indonésie de 1520 à 1605 : Alliés Moluquois – Liste : Indonésiens ou Malaysiens (livre 3, n°17) Seulement après 1520 : Remplacer les arbalétriers civilisados Bw (O) par des arquebusiers – Sh (F) @ 6 PA 1/2-tous Seulement après 1550 : Remplacer les fantassins civilisados par des arquebusiers – Sh (F) @ 26 PA si général, 6 PA sinon Remplacer les tirailleurs par des mousquetaires – Sk (S) @ 4 PA Esclaves Africains lanceurs de pot à poudre – Sk (X) @ 8 PA Tous Certains 0-1 Seulement après 1620 : Remplacer les civilisados par des degredados – Sh (I) @ 4 PA Remplacer les naos par des navires de guerre plus petits mais avec plus de canons – Shp (O) @ 5 [Sh, Bd] Tous Tous Cette armée fournit un lien avec les autres de cette section. Tandis que Colomb avait acquis quelques îles peu profitables pour l’Espagne, les Portugais avaient cherché une autre route vers l’Est fabuleux en descendant la côte Ouest de l’Afrique, établissant des postes de commerce fortifiés et des colonies au fur et à mesure. En 1500, ils découvrirent la route optimale pour l’Inde en utilisant les vents dominants via le Maroc, le Brésil, le Cap de Bonne-Espérance et l’Afrique de l’Est, et poussèrent alors jusqu’à atteindre les Moluques en 1512, la Chine en 1513 et le Japon en 1543. Après avoir battu une flotte combinée Gujerat/Mamelouk à Malabar, ils établirent des colonies à Ormuz en Perse, Goa en Inde et Malacca dans les Indes de l’Est, leur donnant presque le monopole du riche commerce oriental. La route alternative à travers le Pacifique via le Cap Horn trouvée pour l’Espagne par Magellan en 1520 fut rapidement démontrée économiquement inférieure. Bien que Philippe II d’Espagne devint le souverain du Portugal en 1580, les deux empires coloniaux restèrent séparés. Les soldats coloniaux Portugais étaient mal payés, sans uniforme, paresseux, indisciplinés, rapaces, mais très forts. Leur tactique habituelle était une seule volée suivie d’une charge sauvage et (habituellement) leurs adversaires déroutaient. Cependant, un contemporain remarqua que « précisément comme ils dépassaient toutes les autres nations par la vitesse de leurs avances, ils les surpassaient aussi par la célérité de leurs retraites ». Initialement, armés d’arbalètes ou d’un mélange d’épées, hallebardes, de haches d’abordage et de demipiques à lames, ils furent armés ultérieurement presque exclusivement d’arquebuses, plus de quelques mousquets. Les troupes d’esclaves Africains avec épée et targe étaient inestimables, et l’héroïne Africaine maniant une hallebarde à Macao en 1662 mérite une mention. Les tirailleurs comprennent les «aventuriers » bandeirantes, les mamelouks 2 « demi-race » et les indigènes. Initialement armés d’arbalètes ou d’arcs indigènes, ils remplacèrent graduellement toutes les premières et certains des derniers par des arquebuses. Jusqu’en 1620, même les plus grands naos avaient seulement des canons relativement légers, quoique avec beaucoup de soldats. En 1620, les soldats étaient principalement des forçats desgredados et leur réputation était si piètre que les Indiens, les Espagnols et les Hollandais appelaient les Portugais « Poulets ». 2. PORTUGAIS DE SÉBASTIEN 1578 Tropicale. Ag 4. WW, Rv, H(G), Wd, O, RGo, Rd, BUA. C-en-C(Dom Sébastien) – Ln (S) @ 35 PA ou Ln (F) @ 31 PA Sous-généraux (Duc d’Aviero) – Ln (S) @ 35 PA, Ln (F) @ 31 PA ou LH (O) @ 25 PA Général allié Maure (Mulai Mohammed) – Si (O) @ 18 PA Cavalerie noble – Ln (F) @ 11 PA Génétaires de la garnison de Tanger – LH (O) @ 5 PA Cavalerie alliée Maure– Si (OI) @ 8 PA ou LH (O) @ 5 PA Aventuros Portugais – Pk (F) @ 4 PA Arquebusiers de la garnison de Tanger – Sh (F) @ 4 PA Conscrits Portugais – Pk (I) @ 3 PA Remplacer les conscrits endurcis par des gentilshommes volontaires en – Pk (F) @ 4 PA Arquebusiers Portugais – Sh (I) @ 4 PA Fantassins de Tercio Espagnol : 1/2 Piquiers – Pk (O) @ 4 PA, 1/2 arquebusiers – Sh (I) @ 4 PA Piquiers mercenaires Allemands – Pk (O) @ 4 PA Arquebusiers Allemands – Sk (O) @ 3 PA ou Sh (I) @ 4 PA Mercenaires Italiens Papaux – Pk (I) ou Sk (O) 3 PA, ou Sh (I) @ 4 PA Artillerie – 1/3-1/2 Art (S) @ 25 PA, le reste Art (O) @ 20 PA Chariots de guerre - WWg (O) @ 10 PA Nao – Shp (S) @ 6 PA [Bd, Sh, Sk] Caravelles – Shp (F) @ 4 PA [Bd, Bw, Sh, Sk], ou vieux bateaux – Shp (I) @ 3 PA [au choix] Max 1/2N500 1 1 *1 2-4 2-4 1-6 4-8 2-4 16-32 0 ou 1/4 2-4 6-12 8-16 0-1 par Pk Allemand 3-6 2-4 2-4 0-2 0-3 Ceci est l’armée du jeune Dom Sébastien du Portugal qui périt à El-Ksar el-Kébir dans la « Bataille des Trois Rois ». La mort de Sébastien laissa son oncle Philippe II d’Espagne comme héritier du Royaume, qu’il saisit 18 mois plus tard rencontrant peu de résistance. Le plan initial de Sébastien était d’amener son armée à Goa pour se tailler un empire Indien, mais il s’était décidé pour une expédition au Maroc pour détrôner Abd el-Malek, un usurpateur protégeant les corsaires Turcs, et juste peut-être de restaurer Mulai Mohammed. L’armée était basée à Tanger. Le penchant chevaleresque de Sébastien fit vraisemblablement que son entourage comprenait des hommes d’armes. Les aventuros étaient de petits nobles au sang chaud armés de piques qui formaient le centre de la première ligne avec les Allemands sur leur droite et les Espagnols et Italiens sur leur gauche. Les uns et les autres avaient des ailes de tireurs, les aventuros par des arquebusiers vétérans de la garnison de Tanger. Dans la bataille les aventuros chargèrent plus vite que les Allemands et les Espagnols pour rompre la ligne de font adverse, mais furent repoussés par la seconde. Les autres fantassins Portugais étaient la plupart des conscrits armés exclusivement de piques. 2 régiments régiments formaient les flancs d’un carré creux avec les bagages à l’intérieur et étaient protégés par des colonnes de chariots remplis d’arquebusiers sur chaque flanc. La face arrière était par 2 autres régiments endurcis par des volontaires, avec un bataillon d’arquebusiers entre eux. La cavalerie noble était déployée sur la gauche du carré et la cavalerie de la garnison de Tanger était sur sa droite, supportée par quelques partisans de Mulai Mohammed qui portaient des bonnets rouges pour les distinguer. L’artillerie avait un canon à l’arrière du carré et le reste au front de celui-ci. Sébastien espérait que son alliè attirerait considérablement plus de soutien qu’il ne le fit, aussi nous avons autorisé une grande variation dans le nombre maximum d’éléments Maures pour simuler ceci. Un général Maure doit commander tous et seulement les Maures. L’item marqué * s’applique seulement si plus d’1 élément de Maures sont utilisés. Mulai se noya en fuyant prématurément à travers une rivière, Sébastien trouva la mort en chargeant l’ennemi et le vainqueur mourut après la fin de la bataille, empoisonné par le commandant des troupes Turques. Une liste d’armée basée sur une seule bataille est nécessairement rigide et l’armée historique était d’une taille embarassante. Rester prés des minima autorisera une reconstitution historique de la bataille à l’échelle condensée, mais les maxima doivent être doblés pour l’échelle normale. 3 3. MAGHRÉBINS 1494 - 1700 Tripolitaine : Sèche. Ag 0. WW, H(G), O, M, RGo, Rd, BUA. Autres : Chaude. Ag 1. WW, Rv, H(S), H(G), Wd, O, RGo, Rd, BUA. C-en-C – Si (O) @ 28 PA Sous-généraux – Si (O) @ 28 PA, ou Wb (S) @ 25 PA Sipahis (avec lances mais sans arcs) – Si (O) @ 8 PA Cavalerie tribale – LH (O) @ 5 PA Lanciers – Wb (S) @ 5PA Tirailleurs avec arbalètes et arquebuses – Sk (O) @ 3 PA Naffatuns – Sk (X) @ 8 PA Galiotes et galères corsaires – Gal (F) @ 3 PA [Bd (F)] Corsaires – Bd (F) @ 5 PA Bombardes côtières – Art (S) @ 25 PA 1 1-2 6-34 0-80 20-40 0-6 0-6 0-3 1 par Gal 0-1 Seulement avant 1570 : Remplacer les lanciers tribaux par des archers – Bwl (O) @ 5 PA 0-12 Seulement depuis 1530 : Mettre les tirailleurs avec de longues armes à feu précises – Sk (S) @ 4 PA Tromblons et/ou couleuvrines – Art (O) @ 20 PA ou Art (I) @ 5 PA Tous 0-4 Seulement au Maroc de 1570 à 1602 : Arquebusiers montés - LH (I) @ 4 PA Remplacer les lanciers par des Moresques et autres arquebusiers – Sh (I) @ 4 PA 0-1 par 4 Si 8-25 Seulement au Maroc en 1578 : Reclasser le C-en-C en litière avec une escorte de peiks, solaks et hallebardiers – WWg (I) @ 23 PA Reclasser le sous-général en – LH (O) @ 25 PA 1 0-1 Seulement en Tripolitaine : Eclaireurs Bédouins – Cm (F) @ 6 PA Guerriers Bédouins – Cm (O) @ 6 PA 0-3 0-9 Seulement en Algérie jusqu’en 1552 : Italiens et autres renégats – Bw (O) Arbalétriers @ 5 PA ou Sh (I) @ 4 PA 0-14 Seulement en Algérie de 1519 à 1540 et de 1543 à 1551 ou au Maroc en 1610 : Alliés Espagnols – Liste : Ou Espagnols Impériaux (livre 1, n°5) ou Espagnols des Pays-Bas (livre 1, n°47) Seulement depuis 1533 en Algérie, 1551 en Tripolitaine ou 1574 en Tunisie, ou en 1445 au Maroc : Janissaires – Sh (F) @ 6 PA Seulement en Tunisie : Mettre le C-en-C avec des gardes du corps mameluks en – Si (S) @ 10 PA 3-8 1 Ceci couvre les armées des « Etats Barbaresques » du Maroc, Algérie, Tunisie et Tripolitaine. A cette époque les ports Marocains étaient occupés par des enclaves Portugaises, Espagnoles et, de 1661 à 1684, Anglaises. La tactique la plus typique était une féroce charge initiale de cavalerie exploitée par une agile infanterie qui franchissait aisément les obstacles. Les Marocains étaient spécialement habiles à dissimuler les embuscades dans les endroits les plus improbables. Les garnisons Janissaires furent envoyées par les Ottomans quand ils prirent le contrôle de l’Algérie, la Tripolitaine et la Tunisie. Les armées Marocaines utilisèrent des masses d’arquebusiers, dont des exilés Andalous mais aussi des renégats Chrétiens et des Turcs, pour défaire l’armée de Dom Sébastien en 1578 et ruiner l’Empire Songhaï en 1591. La plupart de la cavalerie tribale présente en 1578 eut peu d’effet, probablement dû au manque de place. Les armées plus tardives firent moins usage d’armes à feu. Les fantassins noirs « Abid » dont dépendait le Maroc après 1673 étaient semblables aux précédents lanciers et tirailleurs avec armes à feu . Les grenades incendiaires à main furent efficaces contre la garnison Anglaise de Tanger en 1678. Les corsaires étaient armés d’épées, targes, arcs et de quelques arbalètes et plus tard d’armes à feu, comprenant pistolets, et demi-piques. Les bombardes côtières doivent être dans les fortifications d’une BUA d’un plan d’eau. 4 4. TOUARÉGS 1494 - 1700 Sèche. Ag 4. RGo, D, O. C-en-C – Cm (S) @ 29 PA Sous-généraux – Cm (S) @ 29 PA Ihaggaren et guerriers Imrad sur chameaux - Cm (S) @ 9 PA Eclaireurs sur chameaux – Cm (F) @ 6 PA Imrad ou fantassins mélangés – Wb (S) @ 5 PA Remplacer les fantassins par des tirailleurs Iklan – Sk (I) @ 2 PA ou Wb (I) 3 PA 1 0-2 15-47 0-3 0-40 0-20 Ces redoutés habitants du profond désert du Sahara différaient de leurs homologues Arabes en portant des voiles et en ayant les vêtements du dessus teints en indigo de nuances variées. Un Français écrivit plus tard « Voir une charge de guerre Touareg c’est sentir une peur extrême et complète s’insinuer à travers son corps. De gros escadrons serrés de grands hommes voilés de bleu montés sur de rapides chameaux blancs se jetant en avant comme un immense rouleau ». Des armées de 12 000 chameliers intervinrent au Soudan Occidental. Les aristocrates Ihaggaren armés d’une courte lance « allarh » toute en fer, d’une épée « takouba » longue et étroite et d’un haut bouclier blanc en peau d’oryx « lamt » menaient des raids, les vassaux Imrad avec lance et/ou javelot vivaient des troupeaux de chèvres et de chameaux ou commerçaient, et les serfs noir Iklan avec des javelots cultivaient et forgeaient. Tous pouvaient avoir des poignards de bras. 5. SOUDANAIS DE L’OUEST 1494 - 1700 Sèche. Ag 0. Rv, H(G), ou Wd ou D, RGo, BUA. C-en-C – Si (S) @ 30 @ PA ou Bd (F) @ 25 PA Sous-généraux – Si (O) @ 28 PA, LH (O) @ 25 PA ou Bd (F) @ 25 PA Yan lifida – Si (S) @ 10 PA Yan kwarbai – jusqu’à la 1/2 Si (I) @ 5 PA, le reste LH (O) @ 5 PA Zagi – Sk (I) @ 2 PA Yam baka – Bw (I) @ 3 PA Yam lifida baka – Bw (O) @ 5 PA Yam assigiri – Pk (I) @ 3 PA Yam fate-fate – Bd (F) @ 5 PA Bord de bois plessé ou broussailleux – FO @ 2 PA Palissade ou buisson épineux boma/zariba pour protéger les bagages – FO @ 2 PA 0 –2 contingents d’alliés Touaregs – Liste : Touaregs (livre 3, n°4) Certains excepté Songhai : Yam bindiga – Sh (I) @ 4 PA 1 0-2 0-4 1-32 0-20 48–80 0-4 0-12 0-6 0-4 0-12 0-2 Seulement si Kanem ou Bornu : Remplacer les yam baka par des yam mashi – Wb (I) @ 3 PA Seulement si Bornu de 1570 à 1602 : Arquebusiers mercenaires « Turcs » de Tripolitaine – Sk (S) @ 4 PA ou Sh (F) @ 6 PA 3/4 - tous 0-8 Le Soudan de Occidental est le sud du désert du Sahara pays herbeux vallonné légèrement boisé. Ses nations comprennent le Shongai jusqu’à sa destruction par le Maroc en en 1591, les états Bornu, Kanem et Hausa. Les Yan lifida , comprenant les bardes gardes du corps, étaient des cavaliers chargeant avec discipline, en maille et quelquefois en corset de plate et/ou d’épaisses courte-pointes splendidement dessinés pour l’homme et le cheval. Ils étaient armés avec la lance Touareg, épée et bouclier. Les Yan kwarbai se diversifiaient entre des hommes la plupart sans armure sur de bons chevaux avec le grand bouclier Touareg ou un plus petit, utilisant de coutres lances et/ou des javelots, et les Shuwa en vêtements de reins montant à cru de chétifs poneys avec des javelines ou des fers, quelques boucliers et parfois des lances. Les fantassins Zagi les supportaient et les ravitaillaient en javelines. Les Yam baka uilisaient de faibles arcs tirant des flèches empoisonnées sans empennage. Les Yam lifida baka avaient en plus courte-pointe, bouclier et lance. Les Yam mashi utilisaient javelots et bouclier. Les Yam fate-fate avaient une longue épée et bouclier. Les Yam assigiri éloignaient la cavalerie avec de longues lances de fer. Les Yam bindiga avaient des armes à feu avec un effet disproportionné dû au bruit et à la fumée. Les mousquets à poudre noire furent plus tard préférés aux carabines modernes car cela faisait plus de bruit pour l’antilope! Les rebelles pouvaient manquer de cavalerie. Les généraux doivent être de la cavalerie si plus d’1 élément de cavalerie est utilisé. 5 6. TUPI OU TAPUYA 1494 - 1692 Tropicale. Ag 2. WW, Rv, Wd, RGo. Max N500 C-en-C – Wb (O) @ 24 PA Sous-général – Wb (O) @ 24 PA Guerriers – Wb (I) @ 3 PA Eclaireurs - Sk (I) @ 2 PA Canoës – Bts (O) @ 2 PA [Wb, Bw, Sk] Alliés Portugais – Liste : Portugais Coloniaux (livre 3, n°1) Seulement depuis 1575 si Tupi ou 1645 si Tapuya : Tirailleurs avec javelot ou arc – Sk (I) @ 2 PA Réarmer les tirailleurs avec des armes à feu – Sk (O) @ 3 PA Canon – Art (I) @ 5 PA 1 1-3 48-120 0-3 0-2 0-20 1/5-Tous 0-1 Les tribus Tupi que les Portugais trouvèrent en possession des côtes du brésil étaient eux-mêmes des arrivants relativement récents, ayant émigrés de l’intérieur. Les Européens les décrivirent comme combattant dans des armées de plusieurs milliers, et comme de féroces cannibales. Ils combattaient avec de puissants arcs longs et des massues de bois dur, avec lesquelles, après un tir de barrage initial de flèches, ils chargeaient « comme des taureaux ». Il était dit qu’ils ne connaissaient pas d’autres tactiques jusqu’à ce qu’à la fin du 16ième siècle un visiteur Anglais leur apprenne à mener des embuscades. Leurs canoës transportaient chacun jusqu’à 50 hommes. Les Tupis résistèrent aux Portugais jusqu’à la défaite décisive de leur plus grande tribu, les Potigars, en 1601. Ils combattirent pour les Portugais en 1634 -54, tandis que les semblables Tapuyà combattaient contre eux avec les Hollandais. Les Tupi avaient acquis des armes à feu des Français vers 1575. Ce sont des armées colorées avec des plumes éclatantes et les visages peints. 7. PEUPLES DES FORÊ TS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST 1494 – 1700 Tropicale. Ag O. WW, Rv, Wd, M, RGo, Rd, BUA. C-en-C – Wb (I) @ 23 PA Sous-général – Wb (I) @ 23 PA Guerriers – Wb (I) @ 23 PA Archers éclaireurs ou tirailleurs – Sk (I) @ 2 PA Canoës – Bts (I) @ 1 PA [Wb, Sk] Estocade – FO @ 2 PA Alliés Portugais – Liste : Portugais Coloniaux (livre 3, n°1) Seulement après 1658 : Réarmer les guerriers avec des fusils Danois – Sk (O) @ 3 PA Renégats Européens et leurs serviteurs – Sh (S) @ 7 PA ou Art (I) @ 5 PA 1 1-2 50-155 0-6 0-6 0-12 0-1/3 0-1 Ceci comprend les Royaumes d’Ashanti, de Yoruba, du Bénin, de Angola, du Congo, du Dahomey à partir de 1600, et aussi les cannibales Jagas qui émergèrent de l’intérieur pour attaquer le Congo en 1568-73, pour être défaits seulement par les Portugais. Les guerres parmi ces peuples étaient faites principalement pour obtenir des esclaves pour commercer avec les Européens ou au Dahomey pour les sacrifices humains. La tactique favorite était une embuscade depuis un épais couvert et des observateurs du 19ième siècle pensaient que les Africains de l’Ouest étaient un excellent exemple de truisme que les instincts guerriers variaient inversement à la densité du terrain. Une exception se posait dans la défense déterminée de palissades jusque là débordée. Les armes habituelles étaient un grand mais léger bouclier, des javelots et une courte épée. Les arcs de chasse étaient utilisés par les éclaireurs et les tirailleurs, qui à la guerre avait l’autorisation d’utiliser de flèches empoisonnées. Depuis 1658, un très grand nombre de fusils bon marché, les « fusils Danois » étaient importés, plusieurs étant échangés par les marchands Hollandais contre un seul esclave. Ils étaient employés à la guerre seulement pour d’inefficaces tiraillements, de grandes quantités de poudre étant dépensées pour produire très peu de pertes. Le Royaume du Congo était Chrétien depuis 1490. Ni cela ni ses 29 mercenaires Européens ne le sauvèrent de la destruction par les Portugais après la bataille d’Ambuila en 1665. Une gravure contemporaine montre des rangs massifs de lanciers avec des drapeaux flottants blasonnés de croix et précédés par quelques archers. Les fameuses amazones du Dahomey existèrent avant 1734 et étaient alors armées de fusils sauf pour les éclaireuses armées d’arcs. 6 8. PAIENS DE L’AFRIQUE DE L’EST 1494 – 1700 Monomotapa : Zimba ou Segeju : Dinka ou Shilluk : Tropicale. Ag 3. Rv, H(G), Wd, RGo, M, BUA. Tropicale. Ag 4. Rv, H(G), RGo, M, BUA. Sèche. Ag 1. Rv, H (G), RGo, M, D, BUA. C-en-C – Wb (O) @ 24 PA Sous-général – Wb (O) @ 24 PA Guerriers – Wb (O) @ 4 PA Jeunes hommes avec arcs ou javelots gardant les troupeaux ou en éclaireurs – Sk (I) @ 2 PA Reclasser les guerriers comme anciens défendant les villages – Bw (I) @ 3 PA Murs de pierre sèche ou étendue de boma pour protéger le bétail – FO @ 2 PA Seulement Monomotapa : Mettre les généraux en nobles – Wb (S) @ 25 PA Remplacer les guerriers par des troupes vassales – Wb (I) @ 3 PA Reclasser un sous-général comme aventurier Portugais avec esclaves – Sh (F) @ 16 PA Seulement Zimba avant 1590 : Reclasser les guerriers en archers – Bw (I) @ 3 PA ou Sk (I) @ 2 PA Alliés Portugais – Liste : Portugais Coloniaux (livre 3, n°1) Seulement Dinka ou Shilluk : Mettre les généraux et les guerriers en – Wb (I) @ 23 PA si général, 3 PA sinon Seulement Shilluk : Canoës creusés – Bts (I) @ 1 PA [Wb, Sk] Max Cx3 Max Cx3 Max Cx3 1 1-2 30-150 0-6 0-4 0-12 Tous 0-1/3 0-2 0-1/3 Tous 0-5 Ceci comprend Shona la cité-immeuble du royaume Monomotapa du Zimbabwe, les Zimbas et Segejus dont les migrations menacèrent les cités Zanj et les peuples nilotiques païens de du Soudan Est tels que Shilluk et Dinka qui résistèrent à l’expansion de l’Empire Funj. Monomotapa est une altération Portugaise de Mwene Mutapa « Seigneur des régions dévastées », ce qui implique une position agressive initiale. Ils avaient alors abandonné leur précédente capitale (maintenant les ruines du Grand Zimbabwe), mais leurs nouvelles cités étaient également de frappant complexes en pierre. Leurs nobles sont décrits comme portant des peaux à queues traînantes sur le sol comme un signe de rang et portant à leur gauche des épées dans des fourreaux de bois décorés d’or. Les autres hommes avaient des lances ou des arcs avec des pointes de flèche en bon métal. Ils étaient dits être « des hommes belliqueux, aussi bien que de grands commerçants ». Monomotapa contrôlait de nombreux états vassaux, certains desquels tombèrent aux mains d’aventuriers Portugais qui y recrutaient des armées de 10-25000 hommes. Un sous-général aventurier peut commander seulement des vassaux ou des jeunes hommes. Un contingent allié de Monomotapa doit être commandé par un aventurier et remplace tous les guerriers par des vassaux. Les Zimbas s’étendirent à partir des prairies ondulantes de l’intérieur vers les plaines côtières et terrorisèrent ses habitants par leur férocité et leur cannibalisme. Ils sont décrits comme armés d’arc de flèches empoisonnées et de lances durcies au feu et portant de petits boucliers en bois. En 1589, ils étaient alliés aux Portugais qui les utilisèrent pour capturer Mombasa, après quoi il fut dit qu’ils mangèrent la population entière exceptée pour quelques douzaines qui sautèrent dans la mer pour être tirées par les arquebusiers Portugais ou tuées par les requins. Peu après, tandis qu’ils attaquaient Malindi ils furent attaqués par derrière par les Segejus, une autre tribu guerrière (probablement Bantoue) et détruits. Les nilotiques Dinkas et Shilluk avaient chacun une lance poignard, un grand bouclier de peau et une massue, mais leurs armes principales étaient des javelots qu'ils dressaient en formation pour les lancer, les rangs arrières jetant des bâtons à lancer par dessus la tête en une trajectoire haute de diversion. Nous supposons que les vassaux de Monomopata étaient semblables. Le seul peuple moderne de l’Afrique de l’Est à employer l'arc comme leur arme standard étaient les Kambas, qui eux-mêmes attribuaient à cela d’être de récents immigrants d'un environnement de chasse en forêt Les Zimbas peuvent avoir été des chasseurs/jardiniers plutôt que des pasteurs et avaient besoin de chair humaine faute d’autre nourriture portable. Nous suggérons d’inclure la plupart des figurines d'archers Monomotapans et Zimbas comme rangs arrières des guerriers. Les peuples pastoraux modernes considèrent la chasse avec presque le même dédain qu’ils le font de l'agriculture. Par exemple, le Masais limitent l'archerie aux jeunes non circoncis et aux personnes âgées s’ils défendent leur village. L'option pour reclasser les défenseurs de village comme archers est limitée aux éléments déployée initialement dans un village. Les villages sans murs devaient être fortifiés avec une haie ou des buissons épineux. Les défenses de village peuvent avoir une extension pour protéger le troupeau de bétail (bagages). 7 9. ARABES 1494 – 1700 Côte : Sèche. Ag 3 si Oman, 0 sinon. WW, H(S), H(G), O, E, RGo, BUA. Wd si Oman. Désert : Sèche. Ag 2. H(S), H(G), O, E, RGo, D. Cavalerie Bédouine – LH (O) @ 5 PA Bédouins sur chameaux rapides – Cm (F) @ 6 PA Bédouins sur chameaux ordinaires – Cm (O) @ 6 PA Bédouins avec épée et lance ou arc, ou depuis 1517 mousquet – Wb (O) @ 4 PA Tirailleurs Bédouins avec arc – Sk (I) @ 2 PA, ou arbalète - Sk (O) @ 3 PA Tirailleurs Bédouins avec fronde ou javelot – Sk (I) @ 2 PA 0-12 3-25 0-40 0-30 0-5 0-15 Seulement si entièrement Bédouins du désert : C-en-C Bédouin – Si (S) @ 30 PA, LH (O) @ 25 PA, ou Cm (F) ou (O) @ 26 PA Sous-général Bédouin – Comme le C-en-C Elément de chameau comprenant une vierge en habit nuptial dans un mirkab sur chameau – Cm (S) @ 9 PA Troupeau de chameaux noirs sans cavalier poussés devant l’armée – Cm (S) @ 9 PA Bannière pourpre de Ha’il et porteur héréditaire – Cm (S) @ 9 PA ou Si (S) @ 10 PA Reclasser la cavalerie en – Si (S) @ 10 PA Seulement si état côtier : C-en-C Bédouin – Si (S) @ 30 PA, Si (I) @ 25 PA, Bw (O) @ 25 PA, ou Bd (O) @ 27 PA Garde du corps archer Seklan – Bw (O) @ 5 PA Sous-général – Si (S) @ 30 PA ou Si (I) @ 25 PA Général allié Bédouin – Si (S) @ 20 PA, LH (O) @ 15 PA, ou Cm (F) ou (O) @ 16 PA Cavalerie askarie ou citadine, de la maisonnée – Si (I) @ 5 PA Fantassin esclaves noirs askaris avec épée et quelques fois lance – Bd (F) @ 5 PA Milice citadine, émeutiers ou femmes, principalement avec des armes improvisées – Hd (S) @ 2 PA Dhows – Shp (I) @ 3 PA [Bd, Bw, Sk, Bge] Seulement si Oman : Mettre la cavalerie en maille de la maisonnée avec barde lamellaire frontale en – Si (S) @ 10 PA Gardes Baluchis – Bd (O) @ 7 PA Arbalétriers Omanais – Sk (O) @ 3 PA Infanterie tribale Omanaise avec épée et quelquefois bouclier – Bd (F) @ 5 PA Seulement si Yémen : Fantassins Bédouins menés par un poète Shahidh exhortant et satirisant – Wb (S) @ 5 PA 1 0-2 *0-1 *0-1 *0-1 **0-1/2 1 0-1 0-2 0-1 2-10 0-6 0-24 0-6 0-2 1-4 0-8 24 -48 0-1 Seulement si Yémen avant 1517 : Alliés Mamelouks – Liste : Mamelouks (livre 1, n°14) Seulement si côtier depuis 1517 : Remplacer les Arbalétriers Omanais par des gardes Omanais avec mousquet – Sh (F) @ 6 PA Mousquets manœuvrés par 2 hommes dans une BUA fortifiée – Art (I) @ 5 PA Bombardes dans une BUA fortifiée – Art (S) @ 25 PA Réarmer les tirailleurs Bédouins avec des mousquets – Sk (S) @ 4 PA Tireurs d’élite Bédouins montant des chameaux et démontant pour tirer – Dr (O) @ 7 PA Seulement si Yémen de 1538 à 1539 et en 1547 : Mercenaires Portugais et/ou alliés – Sh (F) @ 6 PA 0-4 0-2 0-3 0-4 0-1 par 3 LH 2-6 Seulement si Oman de 1551 à 1554 : Alliés Ottomans – Liste : Turcs Ottomans (livre 1, n°12) Seulement si Oman en 1581 : Galères corsaires – Gal (F) @ 3 PA [Bd (F)] Corsaires – Bd (F) @ 5 PA 0-2 1 par Gal Seulement si Omani après 1650 : Grand navires de guerre de type Européen – Jusqu’à la 1/2 Shp (S) @ 6 PA, le reste (O) @ 5 PA [Bd] Frégates – Shp (F) @ 4 PA [Bd] Vaisseaux à rames – Bts (S) @ 3 PA [Bd] 8 0-1 0-4 0-2 Ceci couvre à la fois les états côtiers de la péninsule Arabique tels que Oman, le Hejaz, Asir, Hadhramaut ou le Yémen et les nomade Bédouins aux troupeaux de chameaux et faisant des raids du désert central d’Arabie, Lybie, Syrie, Irak et Nubie. Les villes fournissaient la cavalerie et une milice classée comme (S) parce que fanatiquement opposées à la fois aux intrus Chrétiens et aux pillards Bédouins qui étaient l’autre menace principale. Certains pouvaient aussi compter sur les tribus apparentées ou, comme au Yémen, des montagnards armés de javelots. Tous ceux-ci furent rejoints par les Bédouins, qui pouvaient être sédentaires ou pasteurs de chèvres. Les chameliers rapides représentent une élite montée sur des chameaux de course. Les autres chameliers avait des chameaux meilleur marché utilisés principalement pour le transport et sera bien représentée avec 1 ou 2 figurines à pied sur chaque base. Les armes à feu se répandirent parmi les Bédouins des états côtiers, mais pas parmi du désert profond. Les cavaliers ou chargeaient ou tiraillaient avec des lances, les chameaux qu’ils avaient montés pendant la marche étant alors montés par les hommes à mousquets qui avaient menés à pied les chevaux. Les autres tireurs d’élite montaient à 2 sur un chameau, 1 démontant pour tirer. La plupart de la cavalerie était des hommes sans armure sur des chevaux sans barde, mais un nombre substantiel montaient des chevaux en caparaçons et beaucoup des cavaliers de ceux-ci étaient eux-mêmes en maille. La cavalerie Hejaz remplaça les javelots par la lance. Si plus de 20 éléments de Bédouins sont utilisés, ils doivent tous être commandés par des généraux Bédouins ne commandant pas d’autres troupes. La proportion de cavalerie, chamellerie et d’infanterie variait largement. Seul 1 élément marqué * peut être utilisé. Il était dit des chameaux noirs spectraux qu’ils portaient l’âme au paradis, rendant leur présence déconcertante ! Des vierges accompagnées par un groupe de « futurs mariés » fanatiques était un procédé commun pour augmenter le moral. L’option marquée ** peut être utilisée seulement si d’autre Si (S) sont présents. L’infanterie Omani préférait la longue épée droite « kattara » et ce n’était par sar ruée qui rompait l’ennemi - elle prenait juste position pour abattre l’ennemi à distance ! « Dhow » est utilisé comme un terme générique pour un vaisseau à voile gréé en voile latine tel que boum, baghla, samnuk, zaruk, ou badan. Oman captura un navire Portugais de 80 canons en 1650 et vite après acheta 2 autre navires de style Européens de 50 canons « qui naviguaient comme des limaces » et 18 navires plus rapides de 12-32 canons. Les tactiques d’abordage étaient les plus préférées. Oman égalait alors les Portugais en mer, aussi il pouvait sans problème intervenir pour soutenir les cités Zanj. Un contigent allié Omani ou Turc peut comprendre des éléments navals. Les armées comprenant des éléments navals n’ont pas besoin d’inclure d’autre Bédouin obligatoire. 10. ZANJ 1494 – 1700 Tropicale. Ag 1. WW, Rv, WW, H(G), Wd, M, RGo, BUA. Max N500 C-en-C – Bd (O) @ 27 PA Sous-général – Bd (O) @ 27 PA ou Bd (F) @ 25 PA Escrimeurs – Bd (F) @ 5 PA Archers - Bw (O) @ 5 PA Indigènes de la côte – Wb (I) @ 3 PA Dhows – Shp (I) @ 3 PA [Bd, Bw, Sk, Wb, Bge] 0-2 contingents alliés des cités voisines de Zanj– Liste : Zanj Alliés Portugais – Liste : Portugais Coloniaux (livre 3, n°1) 1 0-1 24 -56 0-8 1-2 par 4 Bd 0-4 Seulement de 1585 à 1589 : Galères corsaires et galiotes – Gal (F) @ 3 PA [Bd (F), Art] Corsaires – Bd (F) @ 5 PA Artillerie démontée d’un bateau – Art (S) @ 25 PA Mettre un élément corsaire comme général allié – Bd (F) @ 15 PA Seulement après 1585 : Hommes avec mousquets – Sk (S) @ 4 PA Artillerie légère – Art (I) @ 5 PA 1-4 3-4 par 4 Gal 0-1 par 4 Gal 0-1 0-8 0-3 Seulement après 1650 : Alliés Omanais – Liste : Arabes (livre 3 n°9) « L’empire » Zanj était une vague confédération de villes qui contrôlait la ligne côtière de l’Afrique de l’Est quand les Portugais arrivèrent en 1498. Celle ci était de fondation Omanaise, mais s’était largement africanisée en race et langage. L’expansion vers l’intérieur était bloquée par les agressifs Zimbas. Nous postulons que les forces citadines différaient peut de celles d’Oman excepté pour l’inconvenance de l’environnement pour les chevaux. La haute classe arabisée mais maintenant de langue Swahilie devait être supportée par une plus basse classe d’indigènes moins arabisées et des gens des peules indigènes non-assimilés. L’escadre de Mir Ali Bey, un corsaire prétendant être un amiral Ottoman, aida 9 grandement les Zanjs contre les Portugais en 1586 et reparti pleine de butin après avoir fait des trous dans les murs des comptoirs Portugais. Malheureusement pour lui, Mir Ali Bey fit l’erreur de revenir en 1589 pour être capturé à la prise de Mombasa et expédié enchaîné au Portugal. Seulement 1 contingent allié étranger peut être utilisé. Tous les corsaires doivent être dans le même commandement. 11. SOMALIENS 1494 – 1700 Sèche. Ag 3. WW, Rv, H(S), H(G), RGo, BUA. Max N500 C-en-C – Si (O) @ 30 PA Sous-général – Si (O) @ 30 PA Lanciers – Si (O) @ 10 PA Cavalerie Turque – Si (S) @ 10 Pa Escrimeurs Arabes – Bd (F) @ 5 PA Archers Arabes ou Perses - Bw (O) @ 5 PA Lanciers Hadendoa – Wb (S) @ 5 PA Lanciers Danakils, Issas et similaires – Wb (I) @ 3 PA Archers Midgans et similaires – Bw (I) @ 3 PA Javeliniers ou frondeurs – Sk (I) @ 2 PA Dhows – Shp (I) @ 3 PA [Bd, Bw] 1 0-2 4 -20 0-1 0-4 0-8 0-20 16-50 16-40 0-6 0-4 Seulement Adal sous Ahmad Gran de 1528 à 1543 : Arquebusiers Turcs – Sk (S) @ 4 PA Bombardes – Art (S) @ 25 PA 0-12 0-2 Ceci couvre les états côtiers Islamiques de la Corne de l’Afrique (grossièrement équivalents à la Somalie moderne), tels que Adal, Fatajar, Ifat, Darwara et Bali. La différence essentielle avec les cités Zanj était que le climat plus sec ici convenait mieux aux chevaux. Le Sultanat d’Adal était un important adversaire de l’Abyssinie dans la première partie du 16ème siècle, spécialement sous l’Imam Ahmad ibn Ibrahim al-Ghazi,surnommé «Ahmad Gran » (Ahmad le Gaucher) 1528-1543. L’aide Turque lui donna le dessus jusqu’à l’arrivée des Portugais, principalement sous la forme des arquebusiers de Zebid en Arabie. Quoique les troupes régulières, indiquées dans leur description comme « Turques », ne semblent pas avoir combattu en formation serrée et sont décrites comme cédant avant les charges Portugaises, elles harcelaient au moment de leur repli. Une petite quantité de cavalerie cuirassée Turque était aussi utilisée à l’occasion, comme à Wofla en 1542. La cavalerie Somalie était plus faible mais meilleure que l’Abyssinienne, battant 10 fois son nombre à Chembra Koure en 1529. Elle chargea de son plein gré avec des lances dans l’infanterie Portugaise garnie de piques, rentrant en elle et venant au contact avec succès. Un récit Abyssinien décrit la cavalerie Somalie comme « vêtue de cuirasses d’acier », que nous prenons comme maille ou des plates jointes de mailles de style Ottoman, et l’infanterie comme « des fantassins avec targe, épée et lance; d’autres qui tiraient à l’arc et tiraient comme les enfants d’Ephraïm, d’autres qui lançaient des pierres avec des frondes. Aucun de ces guerriers n’avait la moindre peur de la bataille, et il y avait parmi eux ceux, qui au moment du combat, se précipitaient avec ardeur en avant, comme un chien de chasse qui voit sa proie. » Presque toute l’infanterie Somalie portait une lance d’estoc à pointe large. Les Hadendoas (les « fuzzy-wuzzies » des guerres coloniales du 19ème siècle) d’Erythrée complétaient cela avec une longue épée droite « kascara » et un bouclier, les Danakils et Issas des environs de Djibouti avec de légers javelots, un bouclier et la courte épée « belwa », et les Midgans de l’Ogaden avec un arc long tirant de rares coutres flèches empoisonnées et peut-être un bouclier. Tous les boucliers Somalis étaient de la taille d’une assiette à dîner, conique et en peau. Ceux des Danakils différaient de ceux des autres Somalis seulement en étant presque de couleur noire au lieu d’être blanchis ou presque blancs. L’artillerie Turque de soutien était servie par des Indiens. Il est rapporté que Ahmad Gran était partout accompagné par 3 bannières, 2 blanches avec un croissant rouge et 1 rouge avec un croissant blanc. 10 12. ABYSSINIENS 1494 - 1700 Sèche. Ag 0. Rv, H(S), H(G), RGo, Rd, BUA. Max N500 C-en-C – LH (O) @ 25 PA Sous-généraux - LH (O) @ 25 PA Cavalerie - LH (O) @ 5 PA Escrimeurs – Bd (F) @ 5 PA Lanciers – Wb (I) @ 3 PA Archers – Bw (I) @ 3 PA ou Sk (I) @ 2 PA Tirailleurs javeliniers – Sk (I) @ 2 PA Palissade, mur en pierre sèche ou boma épineux 1 0-2 4 -48 6-8 30-60 4 -20 6-12 0-12 Seulement jusqu’en 1529 : Monter le C-en-C sur un éléphant – El (I) @ 36 PA Eclaireurs sur chameaux – Cm (F) @ 6 PA Sujets alliés de Wadj : Liste : Wadlj (livre 3, n°13) 0-1 0-3 Seulement depuis 1533 : Canons servis par des renégats arabes ou plus tard par des Portugais – Art (I) @ 5 PA 0-1 Seulement de 1541 à 1543 : Général allié Portugais – Pk (F) @ 14 PA ou Ln (F) @ 21 PA Portugais avec des demi-piques – Pk (F) @ 4 PA Arquebusiers Portugais – Sh (F) @ 6 PA Esclaves Africains Portugais – Bd (F) @ 5 PA 1 0-1 1-3 1-2 Seulement après 1543 : Remplacer les lanciers par des hommes avec mousquets – Sh (F) @ 6 PA 0-1/3 Seulement depuis 1636 : Mettre le C-en-C et la cavalerie en « cheval noir » - Si (s) @ 30 PA si C-en-C, 10 PA sinon Mettre les hommes avec mousquets et le reste en - Sh (O) @ 6 PA 1-4 Tous Ceci couvre les armées de l’Empire d’Abyssinie (l’Ethiopie moderne). C’était une enclave Chrétienne constamment en guerre avec ses états voisins païens et Islamiques et était durement pressé de 1529 jusqu’à ce que l’expédition Portugaise de 1541 introduise les armes à feu et l’artillerie. La cavalerie Abyssinienne était surtout fournie par les Shawas et les Gallas du sud, armés typiquement avec une lance courte et 2 ou plus javelots mais souvent sans bouclier, montant des poneys rabougris avec de simples selles remplaçant les boucles d'orteils par des étriers corrects. Les boucliers étaient prisés par ceux qui en avaient et par ceux de ces hommes qui les avaient distingués eux-mêmes pour la bataille en les embellissant avec de l'argent ou avec une crinière de lion. Certains nobles remplaçaient la maille par un bouclier, mais cela ne modifie pas la classification. L’infanterie Abyssinienne avait aussi une lance d’estoc et des javelots, mais ajoutait un grand bouclier rond de peau. Les épéistes avaient habituellement une longue épée droite, quelquefois maniée à deux mains après s’être débarrassés de leurs boucliers, mais certains employaient plutôt l'énorme "shotel"en forme de faucille, destinée à accrocher les boucliers adverses. Les épéistes Abyssiniens étaient prisés à l'étranger comme gardes jusqu'à ce que l'accès soit coupé par la domination maritime des Portugais. Le contingent Portugais de 1541-43 consistait en 400 Portugais, surtout des arquebusiers agressifs mais avec quelques demi-piques, et 130 esclaves combattants. Il était accompagné par une bande de fifre et tambour et plusieurs bannières dont celle de leur roi, aisément assez pour 1 par élément d’arquebusiers. Il acquit assez de chevaux pour donner au général un élément mixte de lanciers Portugais et d’Abyssiniens. Toutes les troupes préfixées par "Portugais" et toute l’artillerie manœuvrée par les Portugais doivent être commandées par un général allié Portugais qui ne peut pas contrôler d’autres troupes. Les survivants restèrent et prirent des épouses locales, qui en 1750 avait permis de lever un régiment héréditaire de 3,000 métis indisciplinés tirants au mousquet à l’arrêt. Les "chevaux noirs" étaient des troupes d'esclaves noirs de la maisonnée de l'empereur dont les grands chevaux et les armes étaient importés de Sinnar. Ils portaient des casques de cuivre avec des plumes noires avec une courte visière en maille et une côte de maille jusqu’aux hanches, et passaient leurs jambes par des fentes horizontales dans les caparaçons de leurs chevaux. Ils avaient des selles hautes avec des étriers Arabes et étaient armés avec une lance de 14 pieds et une hache. Il était dit qu’ils étaient capables de charger à travers toute la cavalerie de d’Abyssinie, ce n’était pas pourtant une tâche particulièrement dure. 11 13. WADJ 1494 – 1700 Sèche. Ag 0. Rv, H(S), H(G), RGo, BUA. Max N500 C-en-C – Si (O) @ 28 PA Sous-généraux - Si (O) @ 28 PA ou LH (O) @ 25 PA Cavalerie lourde - Si (O) @ 8 PA Mettre les généraux Si (O) et la cavalerie en – Si (S) @ 30 PA si général, 10 PA sinon Cavalerie légère – LH (O) @ 5 PA Fantassins – Wb (I) @ 3 PA Reclasser les fantassins en tirailleurs avec javelots – Sk (I) @ 2 PA 1 1-2 4 -6 Tous/0 24-90 0-100 4 -1/5 Les Wadjs ou Hadyas étaient à l’origine tributaires de l’Empire Abyssinien, mais apparemment devinrent indépendant après sa destruction temporaire à partir de 1529.. Une tentative Abyssinienne pour rétablir son contrôle en 1569 fut probablement défaite. L’attention de la plupart des jeux de guerre s’est précédemment focalisé sur les cavaliers lourds comme un renfort pour les armées Abyssiniennes manquantes de cette arme, mais celle-ci était une petite partie de l’armée. Ils étaient armés de lances, en mailles et montaient des chevaux qui étaient caparaçonnés de peaux d’antilopes. Si elle avait une valeur protectrice ou était seulement décoratrice n’est pas clair, aussi les deux sont autorisées. La plupart des cavaliers montaient à cru des poneys armés de lances à percer, de javelots et peut-être lançant des fers, une croix à plusieurs lames entre la hache et le boomerang. L’arme principale des fantassins était le javelot, probablement accompagné par l’habituel petit bouclier rond de la région et la lance à percer. Les tirailleurs devaient être vraisemblablement de jeunes javeliniers sans bouclier. 14. ALWA 1494 – 1504 Sèche. Ag 0. Rv, H(G), RGo, M, D, BUA. Max N500 C-en-C – Si (S) @ 30 PA, Si (O) @ 28 PA ou Cm (S) @ 29 PA Sous-généraux - Si (S) @ 30 PA, Si (O) @ 28 PA ou Cm (S) @ 29 PA Cavalerie de la cour – Si (S) @ 10 PA ou Si (O) @ 8 PA Guerriers montés – 1/3 à 2/3 Cm (S) @ 9 PA, le reste LH (O) @ 5 PA Eclaireurs sur chameaux – Cm (F) @ 6 PA Archers – Bw (O) @ 5 PA Escrimeurs ou lanciers – Wb (S) @ 5 PA Javeliniers – Sk (I) @ 2 PA Boma épineux pour protéger les bagages – FO @ 2 PA 1 1-2 1-5 12-24 0-3 12-24 0-48 0-6 0-12 L’Alwa était le dernier à survivre des 3 royaumes Chrétiens Nubiens du Soudan de l’Est, tombant en 1504 au mains des précurseurs Arabes Abbdallabi du Funj. La cour et la noblesse étaient hautement civilisées et riche du commerce de l’or, des esclaves et de la toile de vêtement, mais la masse de la population étaient de pauvres paysans, vivants la plupart dans des huttes de paille, quoique certains villages avaient des maisons de briques. Les troupes montées utilisaient à la foi des chevaux et des chameaux. La cavalerie était probablement fournie par la noblesse de cour et est décrite à la fois avec et sans armure et portant des robes brodées d’or. La chamellerie chargeant férocement était décrite comme des lanciers emmaillotés dans des manteaux en feutre noir. Les archers à pied étaient célèbres, mais les armes d’infanterie les plus communes de la région dans les derniers temps étaient une courte épée droite, de perçantes lances et javelines, un armement en rapport avec des récits et des descriptions Fatimides plus précoces. 12 15. EMPIRE FUNJ 1504 - 1700 Sèche. Ag 3. Rv, H(G), RGo, M, D, BUA. C-en-C – Si (S) @ 30 PA Sous-généraux - Si (S) @ 30 PA Cavalerie de la cour et vassale – Si (S) @ 10 PA Cavaliers Nomades – LH (O) @ 5 PA Esclaves fantassins – Sk (I) @ 2 PA Mercenaires Shilluks ou Dinkas – Wb (I) @ 3 PA Javeliniers – Sk (I) @ 2 PA Alliés Bédouins Abdallabis – Liste : Arabes (livre 3 n°9) Seulement après 1650 : Canon – Art (I) @ 5 PA Mercenaires avec mousquets – Sk (S) @ 4 PA 1 1-3 10-32 8-16 0-32 0-16 0-6 0-1 0-1 L’origine de l’Empire Funj est obscure, mais apparemment les immigrants Arabes Bédouins du Nord qui avaient conquis l’Alwa se réunirent avec les Shilluks éleveurs nomades du Sud pour former un état noir Islamique. Après cela ils acquirent une capitale fixe à Sinnar vers 1650, il devint mieux connu comme l'empire de Sinnar. La composante Arabe du nord Abdallabi resta semi-indépendante sous un vice-roi héréditaire, mais il est peu clair ce qu’il retint de son précédent caractère Bédouin. Les armées Funj n'étaient pas commandées par le Sultan, mais par son "amin" (vizir), le garde du corps et bourreau du Sultan, un général esclave ou un souverain provincial. Il était fait un grand emploi de grandes timbales de cuivre pour renforcer le moral et pour la signalisation. La force principale de l’armée était dans la cavalerie cuirassée entretenue par le Sultan et ses vassaux magnats. Presque tous portaient la maille et des casques à pointes en cuivre ou en fer, la plupart montaient des chevaux dans des bardes complets matelassés de coton plus un chanfrein et un front de métal et tous portaient une longue lance à grosse pointe, des javelots, une longue épée et un bouclier rond en peau de girafe ou d’éléphant. Ils avaient des selles avec un devant et des chanteaux hauts, mais montaient nu-pieds, remplaçant les boucles d'orteil par des étriers. Les unités royales pourraient être commandées par des fils du Sultan ou par des esclaves officiers. Les vassaux pouvaient commander leurs contingents en personne, nommer un parent pour le faire ou emprunter un esclave officier du Sultan. La cavalerie légère était fournie par des nomades sous leur propre "qa'id" tribal, le tout étant surveillé par un officier royal appelé le "muquddam al-qawawid". Les plus dangereux ennemis du Funj étaient l’Abyssinie et la garnison Turque D'Egypte, mais il fit aussi de grandes conquêtes parmi les peuples nilotiques du Soudan de l'est, qui fournissait alors un grand nombre d'esclaves d'infanterie armés avec des javelots et des boucliers légers. Ils étaient isolés par origine tribale dans des enceintes séparées et étaient apparemment assez contents de leur nouvelle carrière. Les peuples Shilluk et Dinka plus résistants qui évitèrent la conquête fournirent à la place des mercenaires. Les magnats du Nord vivaient dans des forts rectangulaires de pierre ou de terre avec plusieurs tours à 3 ou 4 étages, ceux du sud dans des villages entourés par des haies d'épine. 16. SHAIQIYA 1660 - 1700 Sèche. Ag 4. Rv, H(G), RGo, M, D, BUA. Max N500 C-en-C – Si (O) @ 28 PA Sous-généraux - Si (O) @ 28 PA Cavalerie – Si (O) @ 8 PA Fantassins – Wb (I) @ 3 PA Tirailleurs – Sk (I) @ 2 PA 1 1-2 6-24 30-80 0-12 Précédemment paisibles agriculteurs sujets de la partie Abdallabi de l’Empire Funj, les Shaiqiyas s’en séparèrent entre 1660 et 1690 pour former les états indépendants agressifs de Amri, Merowe, Kajebi et Hannek. Ils passèrent plus des 130 années suivantes à se battre les uns contre les autres et à terroriser leurs voisins. La cavalerie montait des étalons Dongolas sans barde avec des selles de style Abyssinien avec des boucles d'orteils. Ils portaient la maille, portaient des boucliers et étaient armés avec une épée et 4 ou 5 lances de jet dans la main gauche. Ils sont décrits comme "singulièrement courageux dans l'attaque", "chevauchant jusque très prés de l'ennemi avec la légèreté et gaieté de cœur, comme une fête" et comme précédant toujours un coup fatal de lance par la salutation "Salaam aleikoum" (La paix soit avec vous)! D’autres comptes rendus ajoutent qu'ils sont de grands buveurs, fous de dés et menteurs. Les fantassins étaient aussi armés de lances. 13