Année 2007

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P.A.C.E.S.
2016 -2017
27/02/2017
Durée : 45 min
UE 9 : Colle n°1
MLBM (1-7 ; 9-10) AK (8 ; 11-14 ; 2022) AM (15-19 ; 23-25)
Noircir sur la grille réponse les cases qui correspondent aux propositions justes (s’il y en a) de zéro à cinq
réponse(s) juste(s) par QCM, quel que soit l’intitulé, singulier ou pluriel, de l’énoncé.
QCM 1 : Généralités sur l’anatomie du bassin
A : Le pelvis comprend deux parties : le pelvis major et le pelvis minor communiquant entre elles par l’ouverture
supérieure du pelvis major ou détroit supérieur.
B : Le bassin osseux a uniquement un rôle de transmission des contraintes mécaniques du poids du corps vers les
membres inférieurs.
C : La cavité pelvienne contient l’essentiel des voies de la reproduction de la femme et une partie des voies de la
reproduction de l’homme.
D : La ceinture pelvienne est un anneau constitué en tout et pour tout de deux os iliaques ou coxaux.
E : En se remplissant, la vessie s’étend vers l’arrière.
QCM 2 : Ostéologie
A : L’os coxal est un os court.
B : Il a la forme d’une hélice à deux pales dont la supérieure est perforée du foramen obturé.
C : Les six points d’ossification secondaire sont : la crête iliaque, l’épine iliaque antéro-supérieure, l’épine ischiatique, la
tubérosité de l’ischion, l’angle du pubis et le tubercule du pubis.
D : La face interne de l’os iliaque est divisée en deux parties par une crête courbe, oblique en bas et en avant : c’est la
ligne arquée de l’ilium.
E : Au niveau du sacrum, postérieurement à la surface articulaire se trouve une vaste zone rugueuse, la fossette criblée
recevant l’insertion des ligaments sacro-iliaques interosseux et sacro-iliaques dorsaux.
QCM 3 : Schéma d’une vue médiale
A : 1 = Muscle transverse de l’abdomen
B : 6 = Ligament pectiné
C : 10 = Muscle ischio-caverneux
D : 18 = Ligament sacro-épineux
E : 20 = Ligaments sacro-iliaques interosseux
QCM 4 : Arthrologie de la ceinture pelvienne
A : Les os de la ceinture pelvienne sont réunis par trois articulations : les deux articulations sacro-iliaques en arrière et la
symphyse pubienne en avant.
B : Le ligament sacro-iliaque interosseux qui est le plus important, le plus fort des trois ligaments de proximité, est tendu
entre la fosse criblée et la tubérosité ischiatique.
C : Les ligaments ilio-lombaires sont paires et symétriques et sont disposés en deux faisceaux tendus des apophyses
transverses des 4ème et 5ème vertèbres lombaires au tiers postérieur de la crête iliaque, à la tubérosité iliaque et à la
partie supérieure de la ligne arquée de l’ilium.
D : La mobilité des articulations sacro-iliaques est très grande.
E : La nutation du sacrum est le fait que la base du bassin bascule en avant et la pointe s’éloigne en arrière.
QCM 5 : Myologie
A : Le muscle ilio-psoas est constitué par deux chefs principaux : le chef iliaque et le chef grand psoas, se terminant par un
tendon commun sur le grand trochanter.
B : Le muscle obturateur interne est un muscle accessoire qui se termine par un tendon long et grêle sur la ligne arquée de
l’os coxal, en arrière de l’éminence ilio-pubienne.
C : Le diaphragme pelvien est une cloison musculaire constituée de deux muscles : le muscle élévateur de l’anus et le
muscle coccygien.
D : Le faisceau rétro-rectal du muscle pubo-rectal a une action tonique lors de la défécation.
E : Le fascia iliaca s’insère sur la moitié médiale de l’arcade inguinale et sur l’éminence ilio-pubienne, constituant à ce
niveau-là bandelette ilio-pubienne.
QCM 6 : Vascularisation
A : Les artères pelviennes proviennent essentiellement des branches des artères iliaques internes ou artères
hypogastriques, et plus accessoirement de l’artère sacrale médiale et de l’artère iliaque externe.
B : L’artère iliaque interne constitue une voie de collatéralité artérielle pour le membre pelvien.
C : L’artère iliaque interne se divise le plus souvent en deux troncs au niveau de la grande incisure ischiatique : le tronc
antérieur et le tronc postérieur.
D : Le tronc antérieur (viscéral) donne dans les deux sexes les artères ombilicale, obturatrice, rectale moyenne, pudendale
interne et glutéale inférieure.
E : Le tronc postérieur (pariétal) donne les artères ilio-lombaire, sacrales latérales et glutéale supérieure.
QCM 7 : Vascularisation
A : L’artère iliaque externe suit le bord médial du muscle grand psoas et se termine sous le ligament inguinal en artère
fémorale. Sa face antérieure est croisée près de son origine par l’uretère et les vaisseaux ovariques chez la femme.
B : L’artère épigastrique supérieure est une collatérale de l’artère iliaque externe.
C : L’artère circonflexe iliaque profonde vascularise la paroi pelvienne latérale.
D : L’artère sacrale médiane naît de la face postérieure de l’aorte, juste au-dessus de sa bifurcation en artères iliaques
communes.
E : L’artère utérine est destinée à l’utérus, au fornix vaginal, à la vessie, au rectum et aux annexes.
QCM 8 : A propos des artères du bassin, vue sagittale
A. Artère iliaque interne
B. Artère ombilicale
C. Artère circonflexe
D. Artère glutéale inférieure
E. Artère iliaque commune
QCM 9 : Vascularisation
A : Le réseau veineux pelvien est situé en dérivation sur le système porto-cave.
B : Les plexus veineux viscéraux entourent les viscères pelviens : les plexus veineux vésicaux, prostatiques, utérins,
vaginaux et rectal externe.
C : La veine iliaque interne naît au bord de la petite incisure ischiatique et s’unit à la veine iliaque externe au niveau du
promontoire pour former la veine iliaque commune.
D : La veine iliaque externe draine les veines épigastriques inférieures et les veines circonflexes iliaques profondes.
E : Au niveau de sa terminaison, la face antérieure de la veine iliaque commune gauche est croisée par l’origine de
l’artère iliaque commune droite, cette pince anatomique peut-être à l’origine de compression veineuse qui constitue
le syndrome de Cockett.
QCM 10 : Lymphatiques et Innervation
A : Les lympho-nœuds iliaques externes sont répartis en trois groupes médiaux, latéraux et intermédiaires.
B : Les lympho-nœuds iliaques internes sont réparties en deux groupes principaux : les glutéaux supérieurs et inférieurs, et
les subaortiques.
C : Les lympho-nœuds inter-iliaques reçoivent les collecteurs de la vessie, de la prostate, de l’utérus et du vagin.
D : Les branches afférentes aux plexus hypogastriques inférieurs sont : les nerfs coccygiens, les nerfs splanchniques
sacraux et les nerfs splanchniques pelviens ou érecteurs.
E : Le plexus rectal supérieur vient du plexus mésentérique inférieur et accompagne l’artère rectale supérieure.
QCM 11 : A propos de l’utérus
A. Il est formé de trois tuniques : séreuse, myomètre et endomètre.
B. La tunique muqueuse subit les modifications hormonales cycliques.
C. A l’état normal, il est rétroversé et antéfléchi.
D. Les éléments de soutènement de l’utérus sont essentiellement le vagin, les muscles élévateurs de l’anus et le centre
tendineux du périnée.
E. Les éléments de suspension comprennent ventralement les ligaments utéro-sacrés.
QCM 12 : A propos des rapports et la vascularisation de l’utérus
A. Le fond utérin est en rapport avec le contenu de la cavité abdominale, les anses grêles, et le grand omentum.
B. Le col utérin est en rapport avec le trigone vésical.
C. L’artère utérine nait de l’artère iliaque externe.
D. L’artère utérine se dirige ventralement, caudalement et latéralement pour devenir transversale.
E. L’artère utérine se termine classiquement par une division en 2 rameaux au niveau de la corne utérine.
QCM 13 : A propos des veines et lymphatique utérins.
A. Les veines utérines principale et accessoire se drainent dans la veine iliaque externe.
B. Le courant veineux rétro-urétérique draine, entre autres, le vagin.
C. Le courant veineux accessoire est représenté par les veines ovariques.
D. Les veines ovariques se jettent à droite, dans la veine rénale.
E. Les collecteurs lymphatiques caudaux se réunissent dans un carrefour lymphatique juxta-cervical.
QCM 14 : A propos de ce schéma
A. Vagin
B. Utérus
C. Ischium
D. Septum uro-vaginal
E. Noyau fibreux du périnée
QCM 15 : À propos des mécanismes de l’organogénèse, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : L’âge de la grossesse est exprimé, par les embryologistes, en semaines de développement (âge gestationnel), alors que
les obstétriciens l’expriment en semaines d’aménorrhée.
B : La durée de la grossesse varie d’une femme à l’autre et d’une grossesse à une autre car il existe une certaine lassitude
entre les rapports sexuels, l’ovulation, lié à la durée de vie des ovocytes et des spermatozoïdes, on peut donc avoir une
variation de quelques jours.
C : La période pré-embryonnaire (de la 1ère à la 3èmeSD) correspond à la mise en place des 3 feuillets embryonnaires par le
phénomène de gastrulation.
D : La période embryonnaire proprement dite (de la 4ème à la 8èmeSD) est la période au cours de laquelle se mettent en
place les différentes ébauches embryonnaires des organes ; c’est la période qui comporte le moins de risque de mal
formation.
E : Dès la fin de cette période embryonnaire, la forme humaine de l’embryon est reconnaissable, il présente les
caractéristiques de l’espèce.
QCM 16 : À propos des mécanismes de l’organogénèse, quelle(s) est (sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : La glande mammaire comme les os et les tissus conjonctifs du massif facial dérivent de l’ectoblaste.
B : L’entoblaste va constituer l’intestin primitif qui se développe de la membrane pharyngienne jusqu'à la membrane
cloacale et qui formera l’intestin antérieur et postérieur.
C : À la fin de la 4èmeSD, l’embryon est au stade de 23 paires de somites ; à partir du 2ème mois l’âge de l’embryon est
exprimé en longueur vertex-coccyx.
D : La fermeture du neuropore antérieur se fait avant celle du neuropore postérieur.
E : Au cours de la période fœtale, il y a réintégration de la hernie physiologique des anses intestinale.
QCM 17 : À propos des mécanismes de l’organogénèse, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : Les gènes de développement codent souvent pour les protéines qui agissent comme des facteurs de transcription qui
vont réguler l’expression d’autres gènes impliqués notamment dans la différenciation cellulaire.
B : Les phénomènes de prolifération, de migration et de différenciation cellulaire sont indispensable à l’édification de
l’embryon, il faut qu’ils soient organisés et coordonnés dans l’espace et dans le temps.
C : Les fonctions et les caractéristiques de ces gènes de développement sont peu conservés dans l’évolution
phylogénétique.
D : L’hybridation in situ (HIS) est une technique qui permet de définir à quel moment et dans quel territoire est exprimé
un gène de développement.
E : Les expérimentations chez l’homme ont permis de comprendre certaines malformations.
QCM 18 : À propos des mécanismes de l’organogénèse, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : Les gènes de développement sont exprimés et exercent leurs effets depuis la fécondation jusqu’à la fin de
l’organogénèse.
B : Les facteurs de transcription et les facteurs morphogènes agissent directement sur le génome.
C : La réponse tissulaire est une réponse par pallier, c’est ce que l’on appelle un effet en drapeau français.
D : Les gènes qui codent pour des facteurs de transcription interviennent dans le positionnement antéro-postérieur des
segments du corps (gènes Sox).
E : Dans le développement des vertèbres, l’activation de BMP4 permet la différenciation de l’ectoblaste en
neurectoblaste.
QCM 19 : À propos des mécanismes de l’organogénèse, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : Dans la régionalisation antéro-postérieure du corps, l’un des gènes majeurs pour le pôle céphalique, qui ne se
métamérise pas, est le gène Brachyury.
B : Les homéogènes ou gènes sélecteurs homéotiques sont exprimés uniquement au cours de l’organogénèse et en
particulier au moment de la métamérisation.
C : Ces homéogènes ont en commun une séquence de bases (homéodomaine) codant pour une homéoboite qui se lie à
l’ADN pour moduler l’expression des gènes cibles impliqués dans la cyto-différenciation.
D : Les gènes Hox, chez l’Homme, regroupent 39 homéogènes organisés en 4 loci, ordonnés sur le génome de l’extrémité
3’ vers 5’.
E : Chaque homéogène va s’exprimer avec une limite postérieure très nette, mais il va exister un gradient d’expression
qui va décroitre vers l’avant.
QCM 20 : A propos de la formation du tissu nerveux
A. Le système nerveux dérive du mésoderme embryonnaire.
B. La neurulation est la mise en place du neurectoblaste, lui-même à l’origine du SNC et SNP.
C. Parmi les facteurs de régionalisation antéro-postérieure, la voie Wint fait partie des facteurs rostralisants.
D. Le myélencéphale, qui dérive du rhombencéphale, va former le cervelet.
E. La notochorde a une action de ventralisation qui permet la différenciation des neurones sensitifs.
QCM 21 : A propos de la neurogénèse et gliogénèse
A. Les noyaux des cellules neuroépithéliales vont ascensionner vers la région apicale de la cellule lors de la phase G1.
B. Le neuroblaste bipolaire apparaît avant le neuroblaste unipolaire.
C. Les neuroblastes unipolaires n’ont pas d’axone.
D. La zone marginale correspondra à la future substance blanche.
E. La différenciation des cellules gliales débute lorsque la production de neuroblastes est terminée.
QCM 22 : A propos de la gliogénèse
A. Les cellules neuroépithéliales se forment à partir des cellules gliales.
B. Les astrocytes sont des cellules gliales.
C. La myélinogénèse va être assurée par les oligodendrocytes dans le SNC.
D. La production de myéline se poursuit après la naissance.
E. La formation de la gaine de myéline se fait le long des dendrites.
QCM 23 : Organogénèse de l’intestin primitif, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : Lors du phénomène de délimitation, on obtient un cylindre tridermique assimilé à deux tubes ; l’espace entre les deux
est principalement occupé par de l’endoderme.
B : La membrane pharyngienne, qui ferme l’extrémité céphalique de l’intestin antérieur, se résorbe à la 6 ème semaine de
développement.
C : Dès la 9ème-10ème SD, les villosités intestinales se développent sur toute la longueur de l’intestin primitif. Elles
persisteront uniquement au niveau de l’intestin grêle.
D : La partie caudale de l’intestin antérieur s’appelle l’intestin pharyngien et donne l’œsophage, l’estomac, le duodénum,
le foie et les voies biliaires, et le pancréas.
E : Le mésentère dorsal, qui permet de relier l’intestin à la paroi abdominale postérieure, va de la partie terminale de
l’œsophage à la région cloacale.
QCM 24 : Organogénèse de l’intestin primitif, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : La rotation de l’estomac, et la croissance de la tête du pancréas font que le duodénum prend l’aspect d’une anse en
forme de U et pivote vers la droite.
B : Les cellules hématopoïétiques, les cellules de Kupfer et le tissu conjonctif du foie proviennent du mésoblaste du
mésoblaste du septum transversum.
C : Le bourgeon pancréatique ventral contourne par l’arrière le duodénum et rejoint le bourgeon dorsal.
D : À la 10ème SD, la cavité abdominale n’est pas encore assez large pour que l’anse intestinale puisse réintégrer la cavité
abdominale, cela ne se produit qu’à la 12ème semaine.
E : Au niveau de l’intestin postérieur, une cloison transversale ou septum uro-rectal, descend progressivement en
direction caudale et diviser le cloaque en deux parties : le sinus uro-rectal en avant et le canal ano-rectal en arrière.
QCM 25 : Organogénèse de l’appareil respiratoire, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
A : Le développement des poumons commence le 22ème jour du développement avec la formation d’une invagination
ventrale de l’endoblaste de l’intestin antérieur, que l’on appelle diverticule respiratoire.
B : La localisation du diverticule respiratoire sur l’intestin antérieur et déterminé par un facteur de transcription qui est
sécrété par l’endoblaste un peu à distance de l’endroit où apparaît le diverticule respiratoire.
C : Du 26ème au 28ème jour du développement, l’extrémité caudale du diverticule respiratoire subit une bifurcation, il se
divise en bourgeon bronchique primaire gauche et droit.
D : À la 5ème SD, ces bourgeons bronchiques primaires vont subir une première ramification, formant deux bourgeons
bronchiques secondaires à droite et trois bourgeons bronchiques secondaires à gauche.
E : Le surfactant est une substance tensio-active qui empêche l’affaissement des alvéoles à l’expiration, sa synthèse
commence à partir de la 20ème semaine.
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