BLACK SHEEP FILM PRODUCTIONS & SOPHIE DULAC DISTRIBUTION
PRÉSENTENT
AU CINÉMA LE 14 DÉCEMBRE 2016
Avec
SHAI AVIVI
EVGENIA DODINA
TOMER KAPON
Un film de ASAPH POLONSKY
SYNOPSIS
QU’EST-CE QUE « SHIV’AH » DANS LA RELIGION JUIVE ?
Shiv’ah, c’est la semaine de deuil qui suit les funérailles du défunt. Sept jours
pendant lesquels les parents et les amis se relaient continuellement auprès de la
famille endeuillée, pour la soutenir et la réconforter. Shiv’ah s’achève le matin du
septième jour. Pendant cette période, les personnes en deuil ne travaillent pas et, la
plupart du temps, restent chez elles. C’est comme une parenthèse, une interruption
de la vie, pour surmonter sa douleur et se souvenir.
PARLEZ-NOUS DE LA GENÈSE DE CE FILM.
L’un des mes meilleurs amis a perdu sa petite amie très jeune. Elle était très malade.
Mais même si nous la savions condamnée, sa mort a été une surprise et un choc.
J’ai vu mon ami un vendredi soir autour d’un houmous, avant qu’il ne se rende à
l’hôpital. Quelques jours après, il m’appelait pour m’annoncer la terrible nouvelle.
Plus tard ce jour-là, un groupe d’amis est venu lui rendre visite chez ses parents.
Ils se sont tous assis à ses côtés, dans le silence, car il n’y a pas grand-chose à dire
dans ce genre de situation. Puis l’un d’eux a rompu le silence et a demandé à notre
ami endeuillé s’il lui restait l’herbe médicinale que fumait sa petite amie. Tout le
monde s’est tourné vers lui, d’abord interloqués par cette question qui avait, à ce
moment précis, quelque chose d’incongru. Ce moment m’a marqué et poursuivi. J’ai
moi-même perdu ma tante lorsque j’étais jeune. C’est à sa mort que j’ai remarqué
combien chacun avait sa façon d’affronter le chagrin. Dans le film, Vicky, la mère,
et Eyal, le père, réagissent et font face au deuil et au chagrin à leur propre manière,
mais finalement, ils traversent la même épreuve – ils veulent l’un et l’autre vivre les
choses comme ils l’entendent, sans prendre en considération les regards extérieurs.
Vicky souhaite retrouver sa routine habituelle et rassurante tandis que Eyal, lui,
rompt avec la sienne.
POURQUOI AVOIR CHOISI LA COMÉDIE POUR ABORDER CE SUJET ?
Comment raconter l’histoire tragique de ce couple : un père en deuil qui n’en fait
qu’à sa tête et sa femme qui essaie de comprendre, de déchiffrer l’attitude de son
époux ? Tandis qu’elle tente de se raccrocher à son quotidien, son jogging, un
rendez-vous chez le dentiste, ses cours, lui décide de lâcher totalement prise, de
s’abandonner au vide insensé que son fils a laiset qui va lui permettre de retrouver
une forme de légèreté et d’apaisement… J’avais envie de montrer l’absurdité de la
situation avec humour, de poser un regard lumineux et vivant sur une histoire triste.
Pour faire plus simple, j’aime passer du rire aux larmes, alors j’ai essayé de réunir
les deux.
ÉTAIT-CE UN DÉFI DE CONJUGUER RIRES ET LARMES ?
Bien sûr. Mais j’ai décidé d’aborder les choses sans pression, surtout vis-à-vis des
acteurs à qui je n’ai pas demandé de faire quoi que ce soit de drôle. Ils devaient
seulement être dans la scène, échanger avec leurs partenaires, ce qui est déjà
un exercice en soit. L’humour est né des situations, du drame, du cadre, des
mouvements de la caméra et du son. Je vois les choses comme cela du moins. Ce
fut une discussion constante avec mes collaborateurs garder tout ça drôle sans
sacrifier le drame ou déployer trop d’efforts pour faire rire. Il fallait rester naturel.
Finalement, l’humour se niche dans les petits détails et permet aux personnages de
faire face au drame qu’ils traversent.
AU-DELÀ DU DRAME ET DE LA COMÉDIE, UNE SEMAINE ET UN JOUR POURRAIT
ÉGALEMENT APPARTENIR À LA FAMILLE DES STONER MOVIES, CES FILMS QUI
METTENT EN SCÈNE DES FUMEURS DE PÉTARDS.
Je pense que le stoner est une des sous-catégories du buddy movie, qui est lui
même un sous-genre que j’affectionne particulièrement. Jusqu’à présent, je n’y avais
pas vraiment pensé, mais il se trouve que l’un de mes films préférés est considéré
comme un stoner : THE BIG LEBOWSKI. Le duo formé par le Dude et Walter est
digne des plus grands classiques. Quand on y pense, la plupart des stoners sont en
réalité des buddy movies. CHEECH & CHONG, HAROLD & KUMAR, LES FUMISTES,
DÉLIRE EXPRESS, etc. Ce que j’aime, cest sans doute le fait qu’il faille être au moins
deux, l’idée que ça se partage entre amis ; c’est en tout cas ce que j’ai voulu insuffler
au film. Eyal ne pourrait pas fumer de l’herbe s’il n’avait pas un pote avec qui le faire.
On peut, à partir de là, appréhender le film comme un drame familial dans lequel
se joue un buddy movie. Le caractère comique du stoner réside, en dehors de la
défonce, dans la relation amicale improbable qui se noue ici entre Eyal et Zooler. Ils
forment un couple détonant.
LE FILM SE PASSE EN ISRAËL. QUELLE IMPORTANCE CELA A-T-IL ?
D’une certaine façon, cette histoire de parents qui doivent faire face à la perte
de leur enfant, pourrait se passer n’importe ailleurs. Pour moi, ce qui donne
son caractère israélien au film, ce sont de petits détails, certaines attitudes chez
les personnages… Il y a aussi la tradition du Shiv’ah, bien sûr, qui est propre à la
communauté juive en Israël, et qui éclaire singulièrement la période du deuil. Le
Shiv’ah est un moment fascinant, un moment de soutien aux proches endeuillés
et, théoriquement, de solidarité. Mais ce qui m’intéresse le plus c’est la fin de cette
étrange parenthèse : ce qui se passe quand l’existence, ses obligations et sa routine
reprennent leurs droits, et que le principe de réalité ressurgit. Brutalement. C’est
pour cela que mon film commence à ce moment, à la fin du Shiv’ah…
LE FILM SE CONCENTRE SUR LE PERSONNAGE D’EYAL, INTERPRÉTÉ PAR SHAI
AVIVI. PENSIEZ-VOUS DÉJÀ À LUI EN ÉCRIVANT LE SCÉNARIO ?
Non. Shai Avivi est un acteur célèbre en Israël mais je n’ai pas écrit le scénario pour
lui. Lorsque nous nous sommes rencontrés et qu’il a passé les essais pour le rôle, j’ai
réalisé qu’il avait non seulement capté l’essence du personnage, mais qu’en plus il
l’enrichissait d’une complexité et d’une profondeur inattendues.
POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS SUR LE CASTING ET CE QUI VOUS A GUIDÉ
DANS LE CHOIX DES COMÉDIENS ? CERTAINS D’ENTRE EUX AVAIENT-ILS DÉJÀ
JOUÉ DANS UNE COMÉDIE ?
Shai Avivi est vraiment connu en Israël pour ses rôles dans des comédies, à la
télévision et au cinéma, mais aussi comme acteur de stand-up. Tandis qu’Evgenia
Dodina joue plutôt dans des rôles « sérieux », principalement au théâtre, mais aussi
au cinéma et à la télévision.
La confrontation de leurs deux univers apporte au film son humour et son ton
particulier. Ils ne s’étaient jamais rencontrés auparavant, mais l’alchimie entre eux
a été incroyable et immédiate, comme celle d’un couple soudé, qui aurait tout
partagé depuis des années… Nous avons seulement fait une courte répétition sur
les lieux du tournage, pendant la pré-production. Le casting a été un travail de
longue haleine et au moment ils ont été choisis pour le film, d’une certaine
façon les répétitions n’étaient plus nécessaires… J’ai fait un seul long rendez-
vous avec chacun d’entre eux, pour discuter des rôles et répondre à toutes leurs
interrogations. Et régulièrement, je les ai vus, de façon moins formelle, pour faire
mieux connaissance. Puis, peu de temps avant le tournage, je leur ai organisé un
rendez-vous : une visite au musée suivi d’un déjeuner au restaurant, comme pour
un couple
Leurs façons d’appréhender le film et de travailler leur rôle respectif étaient si
différentes que je n’ai pas voulu interférer. Et finalement c’est cela qui crée cette
dynamique et cette force émotionnelle entre eux.
Quant à Tomer Kapon, qui incarne Zooler, il a joué principalement dans des films
d’action et des drames. Il n’avait jamais fait de comédie auparavant. Pour le film,
il a prendre du poids et abandonner, temporairement, sa silhouette et son look
de héros athlétique. Tomer s’était constitué un « journal de Zooler » où il notait les
pensées de son personnage, des dessins, etc. Une fois le tournage commencé, il
a littéralement été dans la peau de Zooler vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Je crois même qu’il n’a pas changé de sous-vêtements pendant toute la durée du
tournage… Avec lui non plus, je n’ai pas fait plus d’une répétition, à part pour la
scène d’air guitar, que nous avons répétée plusieurs fois, et dans laquelle il s’est
beaucoup investi, se mettant spontanément à danser sur une table basse, qui n’y a
pas survécu…
Pour les acteurs et moi, la meilleure façon de gérer la dimension humoristique du
film a été de ne pas en tenir compte. Les comédiens n’ont pas essayé d’être drôles,
ils ont juste fait en sorte d’être sincères et de rendre la vérité du moment présent.
Je me demande s’ils avaient même conscience de jouer dans une comédie…
QUELLES SONT VOS INFLUENCES MAJEURES EN TANT QUE RÉALISATEUR ? VOS
MODÈLES?
Je dirais que je suis principalement influencé par le cinéma américain des années
1960-1970 et aussi par la mouvance indé qui se met en route dans les années
1980 et explose dans les nineties. Il y a quelques films vers lesquels je me tourne
toujours : LE LAURÉAT, PUNCH-DRUNK LOVE, CINQ PIÈCES FACILES,
CONVERSATIONS SECRÈTES, MOI, TOI ET TOUS LES AUTRES, BIRTH… Il se trouve
que la mini-série HBO Olive Kitteridge a également été importante pour moi
comme pour mes collaborateurs. Beaucoup d’entre nous la regardaient avant la
production du film. Plus tard, j’ai demandé à mon compositeur, Ran Bagno, ainsi
qu’à Aviv Aldema, sound designer, leur avis sur le show et ils en sont littéralement
tombés amoureux. Cette série a sans conteste joué un rôle inspirant. Lors de
la phrase d’écriture du film, j’ai revu certains buddy movies que j’adore comme
MIDNIGHT RUN, UN TICKET POUR DEUX, PRINCE OF TEXAS. Le badinage et la
dynamique entre les couples sont touchants, drôles et authentiques. Prince of
Texas a été mon film de chevet pendant tout le tournage de UNE SEMAINE ET UN
JOUR. Quant à mes modèles, je vais nommer ceux qui sont encore en activité :
Jim Jarmusch, Paul Thomas Anderson, Eran Kolirin, Alexander Payne, Miranda July,
les Coen, Jonathan Glazer et Louis C.K. Leurs œuvres sont ahurissantes de cœur
et d’esprit et leur filmographie se réinvente en permanence tout en gardant une
personnalité qui lui est propre.
LA MUSIQUE DANS LE FILM SEMBLE JOUER UN RÔLE FONDAMENTAL.
POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE QUELQUES MOTS ?
Absolument. La bande originale mélange certaines chansons de Tamar Aphek et la
musique créée sur mesure par Ran Bagno. Lorsque j’écrivais le scénario, pendant
la phase de préproduction, je savais déjà que je voulais utiliser deux chansons en
particulier, une pour la scène de chirurgie et l’autre pour la séquence de air guitar.
J’aime beaucoup le morceau Star Quality de Carusella, le groupe dans lequel Tamar
officiait avant. Je trouvais qu’il collait parfaitement à la situation écrite et décrite.
Après avoir visionné deux de mes courts-métrages, Tamar a accepté l’aventure.Je
tenais à penser à ces chansons en amont du tournage, pour pouvoir réaliser la scène
en musique au moment venu. J’ai aussi demandé à un ami musicien de m’envoyer
des enregistrements d’une contrebasse au son de laquelle les acteurs ont joué une
scène. Finalement, cette scène est plutôt calme et la musique est absente, mais
je pense que cela a aidé les acteurs et l’équipe de tourner en musique. J’ai donc
d’abord composé avec les chansons de Tamar, comme si elles étaient un personnage
du film, et ensuite est intervenu le travail de Ran, qui devait différencier l’écriture
de la musique des chansons elles-mêmes. Il fallait trouver le juste équilibre, ne pas
noyer les séquences dans la musique, mais la faire intervenir de manière sélective,
en fonction des situations ou décors.
Propos recueillis par Ava Cahen, mai 2016.
en 1983 à Washington DC, Asaph Polonsky a grandi en Israël. Il a écrit, produit et
réalisé deux courts-métrages, sélectionnés au Festival du Film de Jérusalem : ZIPPE
et IN BED AT 10 P.M. En 2010, il suit les cours de Mise en Scène de l’American Film
Institute, au sein duquel il réalise son film de fin d’études SAMNANG, nommé aux
Student Academy Award en 2013. Le film fait sa première au Festival de New York et
est ensuite projeté et récompensé dans plusieurs festivals d’envergure. Il développe
son premier long-métrage UNE SEMAINE ET UN JOUR au sein du Sam Spiegel
International Film Lab de Jérusalem en 2012, puis le projet est présenté aux Sofia
Meetings en 2013 et remporte en 2015 le prix Work in Progress du Festival de Haïfa.
Asaph a reçu le Prix Richard P. Rogers Spirit of Excellence de l’American Film
Institute, ainsi que la bourse Irwin & Sheila Allen et celle de l’America Israel Cultural
Foundation. UNE SEMAINE ET UN JOUR a été présenté avec succès à la Semaine
de la Critique de Cannes 2016, ou il a remporté le prix de la fondation Gan. Le
film a également glané sept nominations aux Ophir 2016, les Prix de l’Académie du
cinéma Israélien, dans la catégorie, meilleur film, réalisateur, acteur, actrice, second
rôle masculin, scénario et montage.
Tamar Aphek, célèbre figure du rock israélien depuis presque une décennie, a un succès
considérable en Europe.
Ses compositions électro rock trouvent un juste équilibre entre élégance et brutalité,
force et fragilité, métal féroce et mélodie.
Elle débute en tant que chanteuse guitariste dans les groupes Carusella et Shoshana ,
puis se lance dans une carrière solo. Elle se produira dans des salles prestigieuses de
Lisbonne à Berlin partageant la scène avec des artistes comme Deerhof, M Ward, The
Editors. En 2016, l’artiste fait une tournée en Europe et aux Etats-Unis pour la sortie de
son deuxième album.
LA BANDE SON NOISE ROCK DU FILM :
Composée et interprétée par Tamar Aphek
BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR ASAPH POLONSKY
À la fin du Shiv’ah - les 7 jours de deuil dans la tradition juive - l’existence doit reprendre
son cours. Tandis que Vicky, sa femme, se réfugie dans les obligations du quotidien, Eyal,
lui, décide de lâcher prise… Avec un ami de son fils défunt, il partage un moment de liberté
salvateur et poétique, pour mieux renouer avec les vivants...
« FINALEMENT, L’HUMOUR SE NICHE
DANS LES PETITS DÉTAILS ET PERMET AUX PERSONNAGES
DE FAIRE FACE AU DRAME QU’ILS TRAVERSENT. »
ENTRETIEN AVEC ASAPH POLONSKY
Photo : ©Yael Meiry
DEVANT LA CAMÉRA
SHAI AVIVI (EYAL)
EVGENIA DODINA (VICKY)
Shai Avivi est l’un des plus célèbres comédiens israéliens, très présent au cinéma et la
télévision, dans des rôles comiques et dramatiques. Il fait notamment partie de «Hahamishia
Hakamerit», sorte de talk-show satirique et culte en Israël. Avec la même troupe, il joue dans la
série dramatique «HaBurganim». En 2006, Shai interprète le rôle d’Avraham dans SWEET MUD,
long-métrage de Dror Shaul récompensé à Sundance.
Evgenia Dodina, diplômée de l’Académie d’Arts Dramatiques de Moscou (GITIS),
est une comédienne de théâtre et de cinéma reconnue en Israël. Elle a incarné de
nombreux premiers rôles au Théâtre Maiakovski de Moscou. C’est sa rencontre
avec le professeur de théâtre Yevgeni Arye qui la décide à émigrer en Israël en
1990. Evgenia fait depuis partie du Gesher Theater de Tel Aviv, qu’elle a rejoint
dès sa création. Ses prestations dans la majorité des productions de la troupe
lui ont valu l’enthousiasme de la critique. Depuis 2007, Evgenia a rejoint Habima,
le Théâtre National d’Israël. Elle a également travaillé pour le cinéma, sous la
direction de nombreux réalisateurs parmi lesquels Ari Folman, Samuel Maoz et
Avi Nesher.
TOMER KAPON (ZOOLER)
Tomer Kapon est né à Holon, en Israël. Il s’intéresse très jeune au métier
d’acteur. Après avoir servi dans l’armée pendant trois ans comme
parachutiste, il a voyagé dans le monde entier et à son retour en Israël,
il commence à s’occuper de chevaux tout en se rêvant héros de western
spaghetti.
Il suit les cours du Yoram Levinstein Drama Studio tout en décrochant
ses premiers rôles. Il a joué au cinéma dans UNE HISTOIRE D’AMOUR
ET DE TENEBRES réalisé par Natalie Portman, et à la télévision dans les
séries HOSTAGES et FAUDA.
LISTES ARTISTIQUE & TECHNIQUE
Document non contractuel / Photos © BLACK SHEEP FILM PRODUCTIONS - Vered Adir
PRESSE
Bossa-Nova / Michel Burstein
32, bd St Germain 75005 Paris
01 43 26 26 26
bossanovapr@free.fr - www.bossa-nova.info
SOPHIE DULAC DISTRIBUTION
Michel Zana
60, rue Pierre Charron – 75008 Paris
Tél. : 01 44 46 46 00
Fiction /1h38/ Israël / 2016/ 2.39/5.1/ Visa en cours
PROMOTION
Vincent Marti - Tél. : 01 44 43 46 03
Antonia Verine : Tél. : 01 44 43 46 06
PROGRAMMATION
PARIS : Arnaud Tignon - Tél. : 01 44 46 46 04 - [email protected]
PROVINCE/PÉRIPHÉRIE : Aurélien Dauge - Tél. : 01 44 43 46 05 - [email protected]
Assisté de Léa Charles - Tél. : 01 44 43 46 02 - [email protected]
Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.sddistribution.fr
#FilmUneSemaineEtUnJour
Eyal SHAI AVIVI
Vicky EVGENIA DODINA
Zooler TOMER KAPON
Bar ALONA SHAULOFF
Raphael URI GAVRIEL
Shmulik Zooler SHARON ALEXANDER
Keren Zooler CARMIT MESILATI-KAPLAN
Réalisation & Scénario ASAPH POLONSKY
Image MOSHE MISHALI
Montage TALI HALTER-SHENKAR
Direction artistique YOAV SINAI
Costumes CHEN OSHRI
Maquillage DIKLA SHARABI
Casting ESTHER KLING
Son AVIV ALDEMA & ELI BAIN
Chansons TAMAR APHEK
Musique RAN BAGNO
Production BLACK SHEEP FILM PRODUCTIONS LTD.
Producteurs SAAR YOGEV & NAOMI LEVARI
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