Seul le Japon continue les combats. Pour précipiter la défaite japonaise, le président des États-Unis,
Truman, décide d’employer une arme nouvelle : le 6 août 1945 à Hiroshima et le 9 août 1945 à
Nagasaki, les premières bombes atomiques explosent. Le Japon capitule le 2 septembre 1945.
II. L’Europe sous la botte nazie
1) une domination politique et économique
En 1942, la majeure partie de l’Europe est sous la domination de l’Allemagne. Des Etats sont des alliés
actifs comme l’Italie, d’autres sont des satellites en Europe centrale (Hongrie, Roumanie,...) ou des
partenaires neutres comme l’Espagne. Certaines régions sont annexées (Pologne, Autriche). D’autres
sont occupées (France, pays de l’Adriatique) et subissent un régime impitoyable.
Tous les pays occupés par l’Allemagne doivent lui permettre de remporter définitivement la guerre.
Les terres de l’Europe de l’Est sont pillées et leur population soumise à l’esclavage : elles sont
destinées à être peuplées d’Aryens, donc à agrandir l’espace vital.
2) des réactions différentes à l’occupation nazie
La collaboration d’Etat avec le nazisme s’organise avec les gouvernements qui croient en la victoire
allemande ou soutiennent son idéologie (le gouvernement de Vichy en France,…). Parmi les
populations, une petite partie collabore avec les nazis, soit par adhésion au nazisme, soit pour obtenir
leurs faveurs.
Mais des mouvements clandestins de résistance à l’occupation nazie se forment dans tous les pays
occupés. Leurs actions sont diverses : sabotages, renseignements, désobéissance civile,…
Partout les SS et la Gestapo pourchassent les opposants qui sont arrêtés, torturés et souvent
déportés. Les exécutions de civils sont fréquentes.
3) l’extermination des juifs d’Europe
En Europe de l’est, les Juifs sont regroupés et enfermés dans des quartiers particuliers, les ghettos*
(ex : ghetto de Varsovie). Ils y sont constamment persécutés et humiliés par les Allemands. Ils y
meurent de froid, de faim et de maladies.
A partir de 1942, les nazis mettent en place la « Solution finale » : 11 millions de personnes (surtout
les juifs) doivent être conduits dans des camps de concentration ou d’extermination d’Europe centrale
(Mauthausen, Auschwitz). Dans les camps de concentration, ils sont soumis à des travaux forcés dont
le but est l’épuisement jusqu’à la mort, tandis que les camps d’extermination sont de véritables usines
de mort. Les juifs et les tziganes ont ainsi subi un génocide* (6 millions de personnes exterminées).
III. La France de la défaite et de la collaboration
1) la mise en place du régime de Vichy
Les Allemands envahissent la France en mai 1940. La défaite française est rapide et provoque
l’effondrement de la IIIème République. Pétain, président du Conseil, demande l’armistice le 17 juin
1940. Dans une France désormais coupée en plusieurs zones, Pétain obtient les pleins pouvoirs et
crée l’Etat français.
Le régime de l’Etat français, basé à Vichy, est autoritaire. Il s’appuie sur la devise « travail, famille,
patrie ». Pétain veut redresser la France par une « Révolution nationale ». Le renouveau doit
s’appuyer sur des valeurs traditionnelles : la religion, les paysans, la famille.
2) la collaboration
Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire. Il espère, en collaborant, obtenir une place
privilégiée pour la France dans le nouvel ordre européen. Mais Vichy devance les exigences
allemandes : le régime met en place le STO* qui devit obligatoire en 1943. Ce sont la police et la
gendarmerie française qui organisent les arrestations des juifs lors des rafles* de l’été 1942 (rafle du
Vel d’Hiv), tandis que la Milice* pourchasse les résistants.
IV. La France de la Résistance