Le bon mélange
Pour un bon mélange, j’assemble les contraires :
Sec et humide, vert et brun, azote et carbone, fin et grossier.
En général, les matières vertes, molles et mouillées sont riches en azote, alors que les
matières brunes, dures et sèches sont riches en carbone.
Matières brunes
Feuilles
Tailles de haies en morceaux
Fanes de pommes de terre et de
tomate
Essuie-tout blanc
Sciure de bois non traité
Coquilles d’œuf...
Matières vertes
Tontes de gazon
Fruits et légumes
Mauvaises herbes non montées en
graine
Restes de repas d’origine végétale :
riz, pâtes
Marcs de café, sachets de thé...
Mon compost est-il mûr ?
Au bout de plusieurs mois, (4 à 8 mois ou plus selon la méthode utilisée), votre compost est
mûr. Enfin, peut-être…
Comment le savoir ?
Un compost mûr se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable
odeur de forêt et une structure grumeleuse. Sa texture est fine et friable.
Si vous n’arrivez pas à gérer les flux importants de déchets verts, pensez à la déchèterie.
Optimiser l’utilisation de mon compost
Un compost à maturité peut être utilisé de deux manières différentes :
Comme amendement organique : vous pouvez l’épandre en couches minces (1 à 5 litres
par m²), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage (sur 5 à 15 cm),
Comme support de culture : il est souhaitable de préparer un terreau en mélange avec
de la terre et du compost.
Les proportions d’un bon mélange comme support de culture :
1/3 de compost, 1/3 de terre, 1/3 de sable est un mélange en général bien adapté aux plantes en pot
Bon compostage à tous
Pour tous renseignements complémentaires,
n’hésitez pas à nous contacter au :
05 49 56 97 39
Guide du Compostage individuel Page 4
Dans ce guide :
Conseils pour un
bon compost
Que composter ?
L’évolution de
mon compost
Les quatre sai-
sons de mon com-
posteur
Le bon mélange
Mon compost est-
il mûr ?
Optimiser l’utilisa-
tion de mon com-
post
Faire soi-même son compost, c’est facile !
Faire son compostage soi-même présente de nombreux
avantages.
Tout d’abord, cela permet de réduire la production d’ordures
ménagères nécessitant un traitement collectif. Mais la prati-
que du compostage individuel contribue également à la pré-
servation de l’environnement.
Et aujourd’hui, on a tous envie, à son niveau, de faire un
geste, « un petit quelque chose » pour l’environnement.
Produire soi-même un amendement naturel et
l’utiliser directement dans son jardin procure
une vraie satisfaction personnelle. Vous prenez
conscience du cycle de vie des aliments et de
la transformation utile de leurs déchets.
Le réflexe compostage s’acquiert jour après jour. C’est votre
jardin qui va être ravi et il vous en sera reconnaissant
Communauté de Communes de Vienne et Moulière
Guide du Compostage
individuel
Moins de pollution et plus d’économies
Grâce au compostage, s’il est fait dans de bonnes conditions, des nuisances
en tout genres sont évitées. En plus, des économies sont réalisées sur la
gestion des déchets.
Ce guide est destiné à vous présenter les avantages du com-
postage, les règles de base et les conseils pratiques pour
réussir votre compost.
Alors, suivez le guide...
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5. Broyer les branchages
et les déchets trop
Grossiers
Il est nécessaire de broyer
ou de déchiqueter les bran-
ches et les morceaux de
bois que vous voulez com-
poster. Cela a pour effet
d’augmenter la surface de
travail des bactéries.
3. Arroser votre compost
Il doit rester mouillé comme
une éponge humide.
Pour ne pas perturber la
vie des organismes trans-
formant les déchets en
compost, il faut tenir le taux
d’humidité le plus constant
possible.
4.Eviter les substances
nocives
Comme les plastiques
(tuteurs de jardin ou au-
tres), le bois traité, les ciga-
rettes, le charbon…
Le compostage concerne tous les déchets organiques. Mais
certains déchets sont plus faciles à composter que d’autres.
1. Mélanger pour éviter
les déchets compactés
Il faut retourner le mé-
lange, idéalement une fois
par quinzaine ou maintenir
l’aération par l’incorpora-
tion d’éléments fibreux
(branchages, tailles de
haies sectionnées).
2. Diversifier les déchets
En diversifiant les apports,
il doit exister un équilibre
entre les matériaux riches
en carbone (branchage,
sciure, paille, foin) et ceux
riches en azote (gazons,
épluchures de fruits et lé-
gumes).
A composter…
Épluchures de fruits et légumes
Restes de fruits cuits ou pourris
Restes de repas (légumes, pâtes, riz)
Résidus de récolte de potager, paille,
foin
Marcs et filtres de café, sachets de
thé et infusions
Coquilles d’œufs broyées
Fleurs ou plantes coupées
Écorces et feuilles mortes
Sciure de bois (non traité) en petite
quantité
Mauvaises herbes non grainées
Tailles de haies et tiges dures cou-
pées en petits morceaux
Tontes de gazon
Serviettes en papier, essuie-tout blanc
Cendres de bois en petite quantité
Cheveux (non teints), ongles, plumes.
Conseils pour un bon compost
Que composter ?
A éviter….
Restes de viande, os, poisson
(pour éviter odeurs et ron-
geurs)
Pelures d’agrumes (orange,
citron, pamplemousse)
Végétaux atteints de maladie
Produits laitiers.
A proscrire ….
Litières de chat, excréments
d’animaux et couches-culottes
Contenu du sac d’aspirateur,
balayures
Papiers imprimés, magazines
Pierres, gravats, verre, métal,
plastique
Cigarettes, huiles de friture,
charbon de barbecue.
Guide du Compostage individuel Page 2
L’évolution de mon compost
1
er
stade (3-4 mois)
LE PAILLIS
De structure grossière, il peut
être utilisé pour pailler des
plantes vivaces, des arbustes.
Cette pratique protège la terre
contre la sécheresse et limite la
poussée de mauvaises herbes.
Je peux épandre de 3 à 5 kg/
m².
2
ème
stade (6-7 mois)
L’AMENDEMENT
ORGANIQUE
De structure moyenne, riche
en oligo-éléments et matières
organiques, il peut être ré-
pandu à la surface du sol et
laissé à l’air libre. Il sera en-
foui une fois sa décomposi-
tion achevée. Je peux utiliser
de 2 à 8 kg/m².
3
ème
stade (8-9 mois)
LE REMPOTAGE
Compost à maturi,
structure fine. Il contient
de nombreux éléments
nutritifs qui participent à
l’amélioration de la terre
du jardin et à l’enrichisse-
ment des plantations en
pot (mélange terre/
compost).
PRINTEMPS (avril, mai, juin)
Je remplis progressivement mon composteur d’avril à juin avec mes déchets de cuisine
et de jardin.
Mi-juin, je retourne mon compost.
Tout va bien ? Mon compost est un peu grumeleux, pas en bouillie ni de couleur grisâtre, il
sent bon la forêt et il chauffe.
ETE (juillet, août, septembre)
Après 3 mois, je continue, au-dessus du paillis à déposer les déchets de jardin et de la
cuisine en respectant une alternance de couches brunes et de couches vertes.
Attention aux tontes de gazon ! Trop humides, elles risquent de pourrir et de dégager de
mauvaises odeurs. Évitez donc les couches de plus de 15 cm et éventuellement, stockez le
gazon en dehors du compost deux jours pour lui faire perdre son humidité et son acidité.
Vous pouvez aussi le disposer en surface au pied des arbres.
AUTOMNE (octobre, novembre, décembre)
Je peux soutirer du compost et l’utiliser comme amendement organique.
Je continue mes apports en déchets de cuisine et de jardin.
Attention ! Les feuilles représentent le plus gros volume de déchets de l’automne. Cet ap-
port carboné doit être bien mélangé aux dernières tontes, car il risque de se tasser et de ne
pas se décomposer.
HIVER (janvier, février, mars)
L’hiver est la saison de vie au ralenti. La température de mon composteur est constante
(10-15 °C environ).
Les quatre saisons de mon composteur
Guide du Compostage individuel Page 3
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