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Les pays devraient idéalement s’engager sur des résultats chirés pouvant fournir une
meilleure compréhension des futures réductions d’émissions et des niveaux d’émissions
associés à leur engagement. Des résultats quantiés permettent aussi de suivre plus
facilement les eets GES des INDC. Ils peuvent augmenter la crédibilité auprès des
nanceurs et des marchés et améliorer la comparabilité entre les INDC des pays. De plus,
par rapport aux actions GES, les résultats GES permettent d’estimer plus facilement les
eets GES agrégés globaux des INDC.
Adaptation:
Les impacts, de plus en plus intenses, du changement climatique, notamment les
nouveaux modèles de précipitations, l’élévation du niveau des mers, la dégradation des
systèmes récifaux et beaucoup d’autres changements aectent la qualité de vie dans
le monde entier. Les gouvernements peuvent renforcer la résistance de leurs pays à
ces impacts par l’élaboration et l’application de plans d’adaptation. Même si cela n’est
pas obligatoire, tous les pays sont invités à envisager d’inclure un volet adaptation
dans leurs INDC. Ce faisant, les pays peuvent mettre en évidence des objectifs et des
engagements nationaux pour réduire les risques de l’évolution du climat, et souligner les
écarts, les obstacles et les besoins pour atteindre ces objectifs et ces engagements. Pour
de nombreux pays, le volet adaptation de l’INDC devrait s’inspirer ou s’associer à une
planication d’adaptation multisectorielle, conduite par les parties prenantes, telle que
les plans nationaux d’adaptation.
CE QU’IL FAUT RECHERCHER:
• Un énoncé clair du résultat quantifié d’atténuation que le pays a l’intention d’atteindre,
abordant:
un changement de quelque chose (p.ex. les émissions, l’intensité du PIB en
émissions), par rapport à quelque chose (p.ex. une année de base, un scénario de base),
en combien de temps (p.ex. d’ici 2025, d’ici 2030).
• La clarté sur ce que seront les émissions dans le cadre de l’INDC.
• Si l’adaptation est incluse, un volet qui compile en substance les actions et les plans
nationaux existants et qui communique des objectifs et des priorités clairs, accessibles et
significatifs.
2. L’INDC CORRESPOND-ELLE À LA SCIENCE?
Au paragraphe 14 de l’Appel de Lima pour l’action climatique, les pays ont été invités à
décrire comment leur contribution prévue déterminée au niveau national « contribue à la
réalisation de l’objectif de la Convention » (CCNUCC 2014). Les recherches scientiques
les plus récentes sur le climat montrent ce que doivent devenir les émissions mondiales
pour qu’il existe une bonne chance de limiter le réchauement à 2 degrés Celsius, soit
l’objectif adopté par la CCNUCC. Les émissions dans le monde doivent culminer en
2020, et les émissions nettes de GES doivent être supprimées à long terme. Il faudra
pour cela que toutes les grandes régions émettrices accomplissent des réductions
substantielles de leurs émissions par rapport aux émissions calculées sur la base du statu
quo pour la durée de ce siècle. Les émissions mondiales cumulées doivent rester dans le
budget carbone, c’est-à-dire la quantité maximale de carbone cumulé que le monde peut
émettre en gardant une bonne chance de limiter le réchauement à 2 degrés Celsius. Les
deux tiers du budget carbone mondial ont déjà été épuisés, et on prévoit que le dernier