SABAM_MERC_DU_LIVRE_A4_Anne-Marie Basic_00a_Layout 2 1/12/10 14:57 Page1 //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// mercredi mercredi du du livre livre LE 5 JANVIER 2011 “LE MUR DES BELGES” > L’auteur… Anne-Marie Basic > Qui est Anne-Marie Basic ? Une passionnée, souvent entre deux avions ou deux TGV (rire…). Une femme duale, surtout : tantôt bien ancrée dans le monde business, très “ f u i t e e n ava n t ” , t a n t ô t a r t i s t e e t contemplative, attirée par l’Histoire, la littérature, la philo, la déco. Mon métier est d’accompagner les managers dans l’entreprise ou bien les patrons de PME. Les écouter, les aider à passer des caps difficiles, à transcender leurs propres limites. Faire en sorte, avec eux, que leurs plans se réalisent, que les objectifs soient atteints. Manager puis top manager international chez Sodexo, j’ai fait ça moi-même pendant vingt-cinq ans dans la très très grande entreprise : dépasser mes limites. Aujourd’hui, je pourrais être une des définitions que donne le Larousse pour “mentor” : guide attentif. Mon rôle est de faire grandir toutes les personnes qui se laissent inspirer par moi, leur apporter plus de confort dans leur combat économique. Faire grandir, oui… c’est cela. Aider à grandir. Ça m’aide aussi à canaliser mes impatiences. J’évite de me prendre au sérieux, ce serait un piège. Et surtout, j’apprends (aux autres aussi) à prendre du recul… J’évite de me prendre au sérieux, ce serait un piège. Et surtout, j’apprends (aux autres aussi) à prendre du recul… spontanée. Je n’ai aucun mérite, je pourrais techniquement écrire pendant des heures, des jours… à m’en dégoûter. Alors même si vous n’en avez pas envie, il faut bien en faire quelque chose un jour, de ce gène-là. > Quel est ton parcours d’auteur ? > Comment es-tu arrivée sur le sentier de l’écriture ? Je ne suis pas vraiment arrivée sur le sentier de l’écriture. Mais l’écriture devait être programmée dans mon ADN. J’écris malgré moi. Quand j’étais adolescente, je traitais d’un sujet de dissertation en dix minutes, et j’obtenais un dix sept ou dix huit sur vingt. J’étais bien payée pour peu de peine ! Des mots-fantômes naissent dans ma tête, des phrases se forment, c’est une joyeuse génération J’écris malgré moi. Quand j’étais adolescente, je traitais d’un sujet de dissertation en dix minutes, et j’obtenais un dix sept ou dix huit sur vingt. Un ouvrage business en 2002, coédité avec Luc Pire “Les leçons de l’eau – Le bon sens de l’eau au service des PME”. Un livre-miroir : moitié poésie, moitié philosophie d’entreprise. Comment puiser au bon sens de la nature p our mieux gérer son projet ou son entreprise… Puis un roman d’amour qui a failli être publié en 2008. Ouf, il ne l’a jamais été et c’est tant mieux, il était très peu abouti ! En 2009, je présente à la Foire du Livre de Bruxelles dans le cadre du lancement d’élyge, Maison d’Inspiration : “Le Mur des Belges” et “Le mystère de Sainte Luchaïre”. Les deux sont une petite philosophie accessible à tous, de faux gentils romans. L’un est très sérieux, l’autre est léger comme le vin dont il parle, mais lourd comme le pays cathare, //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// SABAM_MERC_DU_LIVRE_A4_Anne-Marie Basic_00a_Layout 2 1/12/10 14:57 Page2 //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// mercredi mercredi du du livre livre LE 5 JANVIER 2011 “LE MUR DES BELGES” dont il parle aussi. “Le mystère de Sainte Luchaïre” se lit en une heure trente, le temps qu’il faut, en lecteur solitaire, pour vider la bouteille de rosé médaillé qui porte le même nom. Mon futur sera toujours littéraire, mais sans bouquins : j’écrirai sur les murs ! Depuis sa sor tie en février 2009, la réalité… donne raison à cette fiction. Un lecteur m’a dit “En refermant le roman, je me sens coupable d’être ce Belge mou qui n’a encore rien pu faire pour sa Belgique” > Quelle est sa genèse ? > Comment présenterais-tu ton livre ? Le Mur des Belges se veut outil de réflexion, base de travail. Il pose les questions que tout Belge devrait se poser pour résoudre l’affaire Belgique. Le Mur des Belges détruit la Belgique pour ensuite mieux la reconstruire. Il s’agit ici d’un dialogue initiatique entre un grand père qui a connu la Belgique, et ses petits enfants, qui sont citoyens d’Europe. On est en 2030 et la Belgique a disparu depuis sept ans. Le roman est une suite de questionnements intergénérationnels et de clichés : Bruxelles sous verre parce qu’elle menace de s’écrouler et qu’il faut la protéger, Bruges engloutie, l’Atomium détruit, etc. Des retours en arrière : les difficultés à asseoir un gouvernement fédéral stable entre 2007 et 2010, la révolte des Belges en 2023 ou la construction du Mur. A chaque page, il y a des éléments dont on peut débattre et qui peuvent inciter à PRENDRE ACTION, ce qui est le but de l’ouvrage. Après tout, nous sommes tous des acteurs possibles de notre destinée, le pouvoir du citoyen est immense. Cette écriture missionnaire ou apostolique, je l’ai prise comme un devoir : le premier jet date de 2006 ! On sentait qu’il allait se passer quelque chose, que la Belgique avait vécu et ça m’interpellait. A l’opposé de toutes les publications chiffrées, économiques, journalistiques et politiques parues à l’époque, j’ai pensé qu’il faudrait un roman. Parce qu’une histoire, c’est quand même mieux. Une vraie histoire, avec des vrais personnages, des personnages qui ne seraient pas nous, bien sûr. Une petite philosophie pour réfléchir loin. Le roman est alibi, innocence, prétexte. J’ai trouvé qu’un roman serait plus sympathique qu’un alignement de chiffres, de statistiques, de supputations ou d’élucubrations pour aborder quelque chose de grave : nous allons tous mourir de nos propres incohérences et de nos surenchères. > Comment accueilles-tu l’initiative de la SABAM à propos du Mercredi du Livre ? La SABAM peut vraiment être le garant d’une saine littérature, de la création en général, et bien sûr de la défense des auteurs. On ne fera jamais assez pour la littérature. En plus, le Mercredi du Livre, c’est frais, c’est novateur, c’est dynamique. C’est nécessaire et pertinent. Vous avez su créer un café littéraire intelligent, une atmosphère cocon, un endroit où l’on aurait envie d’être… tous les matins ! Je lui souhaite longue vie, au Mercredi du Livre, et aussi un plus grand retentissement encore, pour que dure l’envie d’écrire et l’envie de parler des idées. Merci pour ça ! J’ai trouvé qu’un roman serait plus sympathique qu’un alignement de chiffres, de statistiques, de supputations ou d’élucubrations pour aborder quelque chose de grave : nous allons tous mourir de nos propres incohérences et de nos surenchères. //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE// //MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//MERCREDI DU LIVRE//