Les gastro-entérites sont caractérisées par des diarrhées aiguës, dénies par l’émission d’au moins 3 selles liquides et/
ou molles par jour depuis moins de 14 jours. La majorité des gastro-entérites infectieuses sont d’origine virale.
- Contamination interhumaine par les
mains sales
- Contamination par défaut d’hygiène
- Contamination alimentaire (viande de
porc ou de volaille insusamment cuite,
œufs, crustacés, fruits et légumes mal
lavés…)
- Enfants de moins de 5 ans
- Sujets âgés
- Insusants et transplantés rénaux
- Immunodéprimés
- Patients traités par immunosuppres-
seurs ou corticoïdes
Un échantillon de selles doit être apporté rapidement au laboratoire. Celui-ci
propose des kits de prélèvement, avec une che de renseignements cliniques.
Un seul recueil de selles est susant pour la recherche de bactéries, de virus ou de
toxine de Clostridium dicile, contrairement à l’examen parasitologique qui doit
être fait 3 fois, à cause de l’excrétion intermittente des parasites.
Le plateau de microbiologie des laboratoires BIO67 utilise des techniques
Ce sont des
méthodes de diagnostic « syndromique », qui détectent simultanément les
principaux microbes entéropathogènes incriminés, par amplication génique.
En cas de dépôt du prélèvement au laboratoire le matin, le résultat est disponible
en principe, le jour même.
Ceci permet une prise en charge plus rapidement adaptée et évite l’utilisation
inappropriée d’antibiotiques, rarement nécessaire.
Environ 80% des patients guérissent en moins de 3 jours.
Le traitement est symptomatique, dans le but de prévenir la déshydratation. Il
est important de boire susamment (bouillon, tisane…). Il peut être conseillé
d’utiliser une solution de réhydratation orale (SRO) en particulier pour les jeunes
enfants.
Un régime pauvre en résidus, bien salé et sans
produit laitier est recommandé.
Une consultation médicale est nécessaire en cas de
signes de gravité (èvre très élevée, déshydratation
importante...), de syndrome dysentérique (émission
de glaires, pus, sang), de persistance des diarrhées
au-delà de 5 jours ou de toxi-infection alimentaire
collective (chez au moins 2 personnes ayant partagé un
repas en commun).
- Se laver les mains à l’eau savonneuse
ou avec une solution hydro-alcoolique
avant les repas, à la sortie des toilettes…
- Cuire les viandes (porc, volaille)
susamment
- Laver avec soin les fruits et les légumes
- Eviter la rupture de la chaîne du froid,
ne pas recongeler d’aliments et ne pas
manger d’aliments exposés au soleil
trop longtemps
- Nettoyer régulièrement le réfrigérateur
- En voyage, ne pas consommer l’eau
du robinet, les boissons et glaces
artisanales, les glaçons, les légumes
crus et la viande crue…
Sources :
Référentiel en microbiologie médicale (5ème édition 2015). La lettre de l’Infectiologue (tome XXX n°6 2015).
http://invs.santepubliquefrance.fr//fr/Publications-et-outils/BEH-Bulletin-epidemiologique-hebdomadaire/Archives/2016/
BEH-hors-serie-Recommandations-sanitaires-pour-les-voyageurs-2016
QUELS CONSEILS POUR
LIMITER LES RISQUES?
- bien se laver les mains avant et après
l’insertion de votre tampon
-
alterner l’utilisation d’un tampon
avec d’ autres types de protection
périodique
- changer de tampon toutes les 4 à 8
heures
- ne pas porter de tampons en dehors
des règles, pour absorber les pertes
blanches par exemple
- utiliser des tampons avec un niveau
d'absorption minimal correspondant à
vos besoins
LES GASTRO-ENTERITES
LA MALADIE DU TAMPON
Le choc toxique menstruel est une maladie qui avait quasiment disparu
et qu'on voit réapparaître depuis les années 2000. Il s’agit d’une infection
notamment provoquée par un tampon hygiénique. Mais de quoi s’agit-il
exactement et comment se déclare cette maladie ?
Certaines femmes gardent, par
exemple, le même tampon la journée
entière alors qu’il est conseillé de le
changer toutes les quatre heures pour
éviter la prolifération des bactéries,
notamment du Staphylocoque doré.
Le sang des règles, stagnant au niveau
vaginal, représente un très bon milieu
de culture, un véritable bouillon où la
bactérie peut se multiplier.
ON EN PARLE DANS LA PRESSE, SUR INTERNET, À LA RADIO, …..
La liste est longue, mais on peut citer
une forte èvre, une éruption cutanée,
des maux de tête, des douleurs
musculaires et des vomissements. Ce
tableau clinique est parfois confondu
avec celui de la grippe ou d’une gastro-
entérite. Mais il peut rapidement
s’aggraver avec une chute de tension,
une perte de connaissance et un
coma.
Le choc toxique doit être traité de
toute urgence. Les personnes infectées
pourront recevoir des antibiotiques
pour éliminer la bactérie et prévenir
la production d’autres toxines. Dans
certains cas, elles pourront suivre un
traitement consistant à remplacer les
liquides perdus à la suite de l'infection.