Les technologistes médicaux «inquiets, anxieux et en colère

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15/11/2016
Les technologistes médicaux «inquiets, anxieux et en colère» :: Actualités ­ Journal La Revue
L’APT, qui repréente le technologite médicaux, dit avoir l’intention de e défendre contre ce qu’il quali e «d’attaque
antindicale an précédent». (Photo: Jean-Marc Gilert)
Les technologistes médicaux «inquiets, anxieux et en colère»
Jean­Marc Gilbert
[email protected]
Mardi 8 novembre 2016
Quelques dizaines de technologistes médicaux ont profité de la séance du conseil d’administration du Centre intégré de santé et de services sociaux
de Lanaudière (CISSSL), le 2 novembre, pour poser des questions au sujet du projet de regroupement administratif des laboratoires baptisé Optilab.
Vêtus de sarraus et portant un brassard rouge avec l’inscription «Barrette attaque nos labos. Défendons­nous», les technologistes avaient des
questions.
Martin Lavigne, technologiste depuis 25 ans, a témoigné de la colère de ses pairs de ne pas avoir été consultés dans le processus. Il a ensuite
demandé comment Optilab allait améliorer les services offerts aux patients.
M. Castonguay a répondu que les centres serveurs, comme celui qui sera implanté à Laval pour desservir les régions des Laurentides, de Lanaudière
et de Laval, seront à la fine pointe. «Il y aura une amélioration, de toute évidence, de l’exactitude des résultats». Il ajoute que les travailleurs qui
pourraient subir des «impacts humains», comme une perte d’emploi, seront accompagnés.
Avaliser les décisions de Québec?
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Richard Belhumeur, de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), a ensuite demandé si certains
membres du conseil d’administration ne font qu’avaliser les décisions provenant de Québec ou s’ils se préoccupent vraiment de la qualité des soins de
santé.
Le président Jacques Perreault a rétorqué qu’il s’agirait d’une «insulte de présumer que les membres ne sont pas sensibles à l’amélioration des
services aux patients» et que si des questions doivent être posées concernant une décision du ministre Gaétan Barrette, le CA ne se gêne pas pour
le faire.
Craintes
D’autres technologistes ajoutent avoir des craintes quant à des délais supplémentaires que le transfert de certaines analyses pourrait occasionner.
Selon eux, il arrive assez souvent que des résultats d’analyses faites à la suite d’un examen de routine révèlent qu’une intervention immédiate est
nécessaire.
Or, lorsque les tests sont faits à même le laboratoire de l’hôpital, il peut être plus facile de joindre directement le médecin du patient, ce que les
technologistes de Laval auront peut­être plus de difficulté à faire.
Des propos qu’ils ont réitérés lors d’une manifestation tenue devant l’hôpital, à laquelle a participé une vingtaine de technologistes, le 3 novembre.
Un plan sur cinq ans
Appelé à commenter, Daniel Castonguay indique que l’implantation se fera sur cinq ans. «Le 1er avril, l’entité administrative entre en fonction, mais
l’intégration se fera à petits pas.»
Il ne peut toutefois pas dire, à terme, combien des 97 personnes travaillant au laboratoire du sud de Lanaudière conserveront leur emploi. «Ceux qui
ont un poste permanent sont protégés par la convention collective. Ils peuvent toutefois être transférés dans un autre laboratoire. Mais oui, il y aura
une réduction du personnel. Nous n’aurons pas besoin d’autant de technologistes.» Parmi les 97 employés, 72 ont un poste à temps plein ou partiel.
Il est encore impossible de savoir avec précision quelles analyses seront envoyées au laboratoire serveur et quelles seront faites par les laboratoires
associés. Celles nécessitant un résultat urgent seront faites localement.
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