Evaluation de I`activité physique et de la tolérance à l`effort

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Evaluation
physique
deI'activité
etdelatolérance
à l'effort
chezdespersonnes
lourdement
handicapées
vivant
eninstitution.
MartinCaret('),
AlainChamouxe),
AnneCatherine
Margot0),
François
Brunet{o)
nÉsunÉLarecherche
abordeun domaine
physiologique
encorepeuétudiéen
la tolérance
mesurant
et I'adaptation
à I'effortlorsd'activités
de la vie
quotidienne
physiques
et d'activités
proposées
parI'institution.
adaptées
étudiéestceluide la
Leparamètre
fréquence
cardiaque.
Lapopulation
de l'étudeestconstituée
de
lourdement
22 personnes
handicapées
(lespersonnes
ainsidésignées
montrentdescapacités
ou des
comportements
adaptatifs
fortement
limités.
Cesexpressions
multiples
(déficience
mentalesévèreou
profonde)
pourcertains
associées
motrice,entraînent
unedéficience
extrêmede I'autonomie
unerestriction
de perception,
et despossibilités
d'expression
et de relation)
desdeux
sexes,
d'âgemoyende 2Bans,tous
pensionnaires
de la mêmeinstitution.
Lessujetssontrépartisen deuxgroupes
enfonctionde leurautonomie
motrice.Lesfréquences
cardiaques
ont été collectées
avecdes
cardiofréquencemètres
et traitées
à I'aidedu programme
d'exploitation
LAC981.
paramètres
(fréquences
Plusieurs
cardiaques
de repos,adaptation
et
récupération
à I'effortlorsd'activités
physiques
qu'il
montrent
adaptées)
possible
pour
est
la majoritéde ces
sujets,de pouvoiraccéderà un niveau
physique
d'activité
minimdaussi
qu'au
bien
développement
d'aptitudes
(tolérance
aérobies
à l'effort)si des
programmes
individualisés
leurssont
proposés,
permettant
ainsil'entretien
de
la santéet de I'autonomie
domestique.
il0TSGtÈS Personnes
handicapées,
quotidiennes,
activités
exercices,
enregistrement
de Fc sur24 heures.
(11UFRSTAPS
Université
BlaisePæcalClermont-Ferrand
ll
(2) Laboratoire
de Medecinedu Travail,Facultéde Médecine,IJniversitéd'AuvergneClermont-Fenand
I
(3) (4) UFRSTAPS
Université
du linoral,Côted'opale,Dunkerque
Laboratoire
RttACs.
l9
BSyggEqIgASg3
ll4ndicapMental
ItlIR0DUCIl0llSelivrerà une
activitéphysique
et de loisir,de pairavec
régulière
estuneattitude
uneactivitésportive
de la santé,
à la promotion
essentielle
d'une
et au maintien
du bien-être
Desétudes
motrice.
autonomie
ont montréqueles
antérieures
de handicap
en situation
personnes
moinsactives
sontgénéralement
(FFSA.
1995,
queleurspairsvalides
Mita.1991,Ried.1985,
Margot.2000,
1985)et qu'elles
Tomporowsky.
à desniveaux
peuventaussis'adapter
plusélevéset donc
d'activitéphysique
physique
leurcondition
améliorer
. 1997,
(Di Rocco.1985,Heath
1993,
Margot.2000,Santiago.
1985).
Tomporowsky.
parmid'autres,
Cestravaux,
quela
rapporté
ont également
physique
à
une
activité
participation
peut
I'autonomie
améliorer
régulière
motriceet la qualitéde vie.Parailleurs,
que
ont mentionné
plusieurs
auteurs
physique
d'uneactivité
la pratique
ou d'unsportpeutêtreassocié
négatives
à uneréductionde pensées
de
de
I'estime
et uneamélioration
(Simard.
of
Health
Dpt.
1995,US
soi
1998).
andHumanServices.
puisse
physique
BienqueI'activité
surI'autonomie
avoiruneincidence
et la qualitéde vie,
fonctionnelle
restent
socioculturelles
desbarrières
considérant
encoredressées
physique
commepeu
I'activité
d'emblée
populations.
à ces
accessible
des
C'estunedesconséquences
le plus
sociales,
représentations
despersonnes
négatives,
souvent
est
Plusla personne
handicapées.
plusla foi en son
en difficulté,
fait,
et en sespossibilités,
éducabilité
la
Parailleurs
de primeabordproblème.
persistance
de la vieillequerelle
et pédagogues
entremédecins
entre
entretientuneconcurrence
rééducatives
lesactivitésphysiques
dans
commelégitimes
considérées
encore
un modèlebiomédical
dominantet lesactivitésphysiques
(éducatives,
conviviales,
ou corporelles
ou de loisirs)relevant
sportives
d'unmodèlesociétalqui
davantage
C'estpourquoi,
resteà construire.
au-delàdesbénéfices
il resteimpératif,
attendusdesactivités
traditionnels
(plaisird'agir,renforcement
physiques
de fournirdesdonnées
du liensocial),
démontrant
physiologiques
objectives,
lesbienfaitsd'uneactivitéphysique
adaptéesurla santé,y comPrisPour
lesplusdémunies.
lespersonnes
Cetteétudea utilisédes
cardiaque
de fréquence
enregistrements
(Fc)sur24 heuresainsi
pour
quedesfichesd'observations
quotidienne
physique
I'activité
évaluer
exigée
cardiaque
ainsique I'astreinte
tâchesquotidiennes
pardifférentes
(toilette,repas,activitésspontanées,
vivant
etc.)chezdespersonnes
intellectuelles
avecdesdéficiences
La méthode
associées.
et physiques
a été utilisée
descoûtscardiaques
cardiaque
pourquantifier
I'astreinte
activités
induitepar cesdiverses
(Chamoux.
1998).
1999,Caudemaris.
la Fcseulen'estPas
Bienentendu,
le plus
physiologique
I'indicateur
précispourestimeruneastreinte
globale.
ll estcependant
physiologique
I'outilde mesurele plusadaptéà ce
de vie)par
typed'étude(enconditions
et d'utilisation,
d'obtention
sasimplicité
sanon
financière,
sonéconomie
et le peude gêneque
invasivité,
peutProcurer
aux
samesure
Unedeslimitesmajeures
Participants.
de la Fcrésidedans
à I'utilisation
qui ne sontpas
sesvariations
physique
duesà I'exercice
uniquement
auxconditions
maiségalement
tellesquel'état
environnementales
et la température
le stress
émotionnel,
si on
Danscesconditions,
ambiante.
d'activité
faibles
trouvedesniveaux
quela
celaimpliquerait
cardiaque,
physique
est
partdueà l'activité
encoreplusréduite.De plus,associé
cliniqueavecdes
à uneobservation
de suivi,une
ficheschronologiques
peut
cardiaque
forteaccélération
augmentation
d'une
êtredissociée
physique.
dueà un exercice
cardiaque
montrée
la Fcs'est
Parailleurs,
de
dansI'estimation
appropriée
journalière
physique
en
I'activité
énergétique,
termesde dépense
moteurs
infirmes
chezdesindividus
niveau
avecun faible
cérébraux
(Vanden
physique
d'activité
1995,1996).
Berg-Emons.
de 90'
angletronc-cuisse
vertébrale,
de 80",lordose
et tronc-hanche
droite
lombaireet tête maintenue
qui permetde pallierla
et relevée)
d'unepositionassise
dégradation
(cyphosedorsale,
tête
spontanée
torsionde la colonne
tombante,
chezdespersonnes
vertébrale)
en fauteuil.
en permanence
assises
Ainsi,le secondobjectifde cette
portesurI'influence
du
recherche
port de ce corsetsurI'astreinte
quotidienne.
cardiaque
SIfJETS,Onlrcnrs
''SCÉDURErxpÉrumrNtlux.
ETilÉTH0DELebut de cette
étudeestde
pourcespopulations
quantifier,
particulières,
I'astreinte
cardiaque
activités
lorsdesdifférentes
quotidiennes.
Nousavonschoisi
sur24 heuresnous
4 situations
permettant
au mieux
de répondre
:
suivantes
auxquestions
- la sollicitation
physiologique
induite
adaptées
parlesactivitésphysiques
pouratteindre
appropriée
est-elle
de
sonobjectifsoitl'optimisation
I'aptitude
aérobie?
Uneautrepartiede cetteétudetraite
sur
de la posture
de I'influence
a
L'institution
cardiaque.
l'astreinte
permettant
un appareillage
développé
en
circulant
despersonnes
de maintenir
dansune
roulants
électriques
fauteuils
qui s'estavérée
position
corrigée
assise
dansla
toutà faitperformante
et de fausses
prévention
d'escarres
Cet
routeslorsde la déglutition.
estun corsetde
appareillage
(érection
de la colonne
maintien
- lesactivités
de la vie quotidienne
d'un
la production
demandent-elles
parrapportà
effortdémesuré
?
de la tâcheconsidérée
I'importance
- pourlessujetsen fauteuil,
la position
palliant
la position
assise
corrigée,
permet-elle
un
dégradée,
spontanée
de fait
réduisant
meilleur
fluxsanguin
quotidienne
?
cardiaque
l'astreinte
2l
Popuunoru.
MrrÉnrn.
Surun effectiftotalde 44 résidents,
d'étudeétaitcomposée
la population
(14hommes,
parlicipants
de 22
= 28,B I
moYen
B femmes,âge
et
7,6 anslsévèrement profondément
2
selonla définition
handicapés
sur
Européen les
émiseau Congrès
activitésmotricesdesPersonnes
(1995).
à Vanves
handicapées
sontdiverses
Leursétiologies
trisomie,
autisme,
(encéphalopathie,
etc.)
infirmitémotricecérébrale et
peuventêtre
despathologies
à des
conduisant
surajoutées
degrésdiversde troublesphysiques,
Ces
et sensoriels.
psychiques
ont suiviun examen
participants
médicalcompletavantle débutde
desmédicaments
l'étudeet prennent
surle
qui n'ontpasd'influence
Ces
cardiovasculaire.
svstème
en
ont étéséparées
2i personnes
selonleurdegréd'autonomie
2 groupes
hommes
motrice.Seizepersonnes,
avecuneautonomie
et femmes,
pouvant
motriceélevée,c'est-à-dire
peu
d'aide
marchersansou avec
le
constituaient
(cannes,
béquilles),
premiergroupe(C1).Les6 autres
toutesen fauteuilroulant
personnes,
le deuxième
constituaient
électrique,
ont été
groupe(C2).Lesparticipants
au hasard
sélectionnés
Parmiles
Certains
de I'institution.
44 résidents
ont étéexclusau cours
participants
de l'étudecarilsne suPPortaient
ou
pasle cardiofréquencemètre,
finalincomplet.
un dossier
avaient
Nousavonsutilisédes
de type
cardiofréquencemètres
AccurexPlusou PE4000(Polar
dont la précision
ElectroOy, Finland)
(Codsen.
parailleurs
a étédémontrée
1998),Pour
1991,Laukkanen.
collecterlesFc,qui ont ététransférés
avecle
et traitées
à un ordinateur
LAC981
cardiaque
logicield'analyse
(Chamoux.
1999).LadescriPtion
de début
heures
et le détail(durée,
quotidiennes
et de fin)desactivités
surdesfiches
ont été relevées
finala
Un dossier
d'observations.
étéétablipourchaqueparticipanÇ
un brefétatcivil,un
contenant
limitéaux
médical
dossier
utiles,lescourbes
informations
de Fc,lesfichesd'observations
desdonnées.
et le traitement
RevueEu
de
L'évaluation
tilÉTHODE
I'activité
PhYsique
quotidienne
ainsiquecellesdes
tâchesa étéfaiteau
différentes
sur24 heures
traversdesFcrelevées
qui sont: la
dérivés
et d'indices
moyenne
cardiaque
fréquence
de
cardiaque
(Fcmoy),
la fréquence
(FCRN)
et diurne
nocturne
référence
relatif
(FCRD),
le coûtcardiaque
relatif
(CCR)et le coût cardiaque
corrigé(CCRC).
- la Fcmoyestprobablement
la valeur
pouravoiruneidée
la plusutilisée
d'unexercice
générale
de I'intensité
comme
physique.
Cependant,
elle
quellevaleurmoyenne,
n'importe
passurl'évolution
ne nousrenseigne
(alternance
observé
du phénomène
parexemple).
ll faut
travaille-repos
avec
alorscompléterI'analyse
indices
et demeurer
d'autres
orudent
surlesconclusions.
6çB=((Fcmoy-FCRN
)/(Fcmax-FCRN
))
x 100.
- la FCRNestla valeurchoisiecomme
C'estla médianedesFc
référence.
de sommeil
lorsde sixheures
ou lesFcsontlesplus
consécutives
Desétudesantérieures
ont
basses.
proposéde prendrecetteFccomme
donc
la Fcde reposstandardisée
dansle calculdes
de référence
(Chamoux.
1985,
coûtscardiaques
1986).Cettevaleurestprobablement
et la plus
la plusreproductible
proched'unevaleurde repos
qui resteà êtredéfinie.
absolue,
cettevaleur
Utiliser
cependant
pourla partie
commeréférence
de lajournéesemblepeu
éveillée
d'oùla FCRD.
légitime,
LeCCRestutiliséen médecine
du
pourévaluer
la pénibilité
travail
d'un
postede travailsurunepériodede
B heures.Lespostesde travail
étaientalorsclassés
selonuneéchelle
(Fig1) affectant
de pénibilité
des
qualitatives
auxclasses
observations
pardesvaleurs
limitées
de CCR.
Cetteméthodedescoûtscardiaques
largement
utilisée
en
estdésormais
médecine
du travailen France.
Dans
cetteétude,le CCRservirade référent
pourfairedescomparaisons
interindividuelles
surlesactivités
Étantdonné
de la vie quotidienne.
quela phasediurnede lajournée
il semble
estsupérieure
à B heures,
acceptable
de se reporterà l'échelle
de pénibilitépourévaluerI'astreinte
cardiaque.
- la FCRDcorrespond
à la FCRN+
- le CCRCestégalement
par
pulsations
minute.
un
Cette
15
pourcentage
prend
les
la
Fc
de
réserve
en compte
de
correction
inhérents
minimale
au
maisdontla Fc
estla
changements
(modifications
position
FCRD.
Théoriquement
de
chaque
changement
valeurde CCRCéquivaut
au même
et à la vigilance.
hémodynamiques)
permet
par
pourcentage
V'O2max,
de
si la
ailleurs
Cettecorrection
précisément
la
FCRD
Fcmax
connue
de
est
unestandardisation
(Chamoux.
pourchaqueparticipant
1993),d'oul'utilisation
et propose
tout
à
fait
des
du CCRCdansI'exploration
uneapproximation
physiques
Fc
de
repos
diurne
activités
spontanées.
d'une
recevable
debout(Chamoux.
1990).
en position
particulières
Les4 situations
surla
- le CCRestun pourcentage
périodede 24 heures
de la Fc
comprennent
:
et dépenddoncde la
de réserve
- la nuit,essentiellement
pourobtenir
FCRNet de la Fcmax.Danscette
la
FCRN.
Sa
durée
a
également
été
étude,la Fcmaxa été déterminée
pour
vérifier
I'adéquation
contrôlée
(220-àge)
selonla formuled'Astrand
propredes
entrele rythmebiologique
étantdonnéquetout testd'effort
résidents
le
rythme
de
vie
imposé
et
pour
estquasiimpossible
maximal
plusieurs
par
I'institution.
Parmi
valeurs
(Hopman.
1993,
cespersonnes
pour
même
nous
de
FCRN
un
sujet,
1985,Vanden
Tomporowsky.
gardé
plus
la
basse
comme
avons
1996).
Berg-Emons.
23
B"eyu"e.
Fyropéenne
du HandicapMental
référence,
afind'éviterde prendre
en comptelesnuitsagitées.
positionspontanée
et 3 foisen
positioncorrigée).
Parailleurs,
nous
avonsenregistré
lesFcdurantlesAPA,
commençant
I'enregistrement
t h avant
le débutet le terminant
t h aprèsla fin
de I'exercice,
sousréserve
queces
pasétéinclues
activités
n'avaient
dans
I'enregistrement
de 24h.Nousavions
doncpourchaqueparticipant
:
- lesactivités
de la viequotidienne
(AVQ)elles-mêmes
scindées
en actes
ordinaires
de la vie (AOV= toilette,
passages
auxwc.f repasetc.)et les
(AS= sujets
activitésspontanées
livrésà eux-mêmes).
- lesactivités
physiques
adaptées
(APA)proposées
dansI'institution
:
marche,activités
aquatiques,
équitation
et jeuxde balles.
Ces
activités
durentau moinsuneheure
et lesplusfortesvaleurs
de Fc
et de CCRCont étéobtenues
lors
de longuesmarches
collectives
sur
(1h45,avec2 ou
terrainaccidenté
3 périodes
de reposde 5 à 10 min).
Si plusieurs
APAont étéenregistrées
pourun individu,
seulela plus
intensea été retenue.
- lesenregistrements
de 24hsur
lespositions
assises
spontanées
pourlesindividus
et corrigées
en fauteuils.
PR0CÉDURE
Les22 participants
ont étéséparés
en groupes
de 3 ou 4, appareillés
individuellement
avecdes
cardiofréquencemètres
et suivis
durant24h pardeséducateurs
munisdesfichesd'observations.
Ce déroulement
a étérépété3 fois
pourCl et 6 foispourC2 (3 foisen
RevueEuropéennedu HandicapMental
24
- la FCRNet la FcAVQlors
d'enregistrement
sur24hsansactivité
pourles2
spécifique
organisée,
Sroupes.
- la FCRNet la Fclorsd'enregistrements
sur24hen positionassise
corrigée
pourC2.
- la FcAPApourCl.
ANmysrsrAnsneuE.
présentées
Lesdonnées
sontsous
formede moyennes
et d'écart-types.
Letestde Kolmogorov-Smirnov
a été
utilisépourvérifierla normalité
des
distributions
et descomparaisons
2
à 2 ont été réalisées
avecle testt
de Student
surdeséchantillons
appariés.
Danslesautrescas,nous
avonsutiliséle testde Mann-Whitney.
Lesdifférences
sontconsidérées
pourP<0,05.
significatives
BÉSUUATS
TABIEAU
1
ClnlcrÉntsrlQursrr rnÉqurNcrscARDrAeuEs
rxrnÊlrrsDEspARTrcrpAtvrs.
UAcr rsr urnrmÉrx mrNÉrs,
pARMINUTEs.
us nÉqurNcts cARDtAeuEs
ENBÂrEMENrS
S vAUTpouRsultT.
Gnoupr1
GRoUPE2
(N-6)
(N-t6)
S 1
S 2
S3
Srxr
M
M
s4
s5
S6
M
Âcr
FCRN
36
70
61
63
72
50
28
27
26
26
29
30
5 /
63
192
193
194
194
't9l
190
192
193
't95
't91
M
28
S9
S1O
S1 1
27
74
M
F
25
52
s12
M
513
M
29
28
30
st4
M
33
M
S15
F
S1 6
Moyenne
Ecart-type
27
57
64
59
61
56
66
62,3
7,08
25
't8/.
71
57
S8
28,4
2,90
HCmu
517
S1B
Srxr
Âcr
FCRN
M
M
28
66
56
s19
s20
s21
M
s22
M
Moyenne
Ecart-type
36
22
22
40
25
28,8
7,55
80
60
58
70
65,0
9,01
FCmu
192
184
198
198
180
195
191,2
7,55
192
't90
187
193
195
191,6
2,90
concemant
l'âge,la fréquence
Aucunedifférencesignificative
cardiaque
de nuit (FCRN)
(FCmax)n'aété constatée
cardiaquemaximale
ni entrelesdeuxgtoupes,
ou la fréquence
et /eshommes/P = NS).
ni entrelesfemmes
25
RevueEuropéennedu He3di-cap
Mental
Trrulu 2.
(FC)rr coûrscARDrAeuEs
cARDrAeurs
nrurrrs(CCR)AUcouRsDrsAcrryfiÉs
FrÉeurNcrs
euorDrENNEs.
AVQ
APA
AS
EOV
G2
G1
Hr RCC
B9 16,7 S 1
BB 20,6 S 2
9 1 21,5
92
16,4
B3
))q
s3
Hr
s
17
S
t8
S
t9
Hr
u
21,9
1 0 3 32,1 S 2
1 0 'r) o
91
l6,8
82
16,7
9 1 21,5
s3
1 0 4 26,2 S 4
s
't7
s
18
S
19
S
20
Hr
88
RCC
17,5
Hr RC(
1 1 328,3
88
25,0
1 3 5 53,8
10
)1 0
'tll
12
3
45,7
1 0 5 16,8
l 5 l
18,8 S 5
s
u
21,3
s6
21
S
22
u
11,2
87 1 8 , 8
66,7
'113
3t , 0
97
1 1 637,0
s
96 28,2
13
S
14
13
B3 1 7 , 5 S
14
86 2 ' t , 9 s
15
1 1 1 34,9 S
16
94 27,7
s
93 20,9
15
S
10
A7
to
S
11
18,0 S
12
?qq
1 1 632,7
s
1 0 s26,7
1 0 324,3
120 40,2
122 36,0
88,8 20,4
Moyenne 91,i 21,0 N S 91,9 22,9 Moyenne 95,i
6,33 3,5
Ecart-type 10,i
q 1
10,9 6,9
Ecart-type
tqg
23p
NS | 15,132,8
11,7
n'a ététrouvéesur/esacûVités
Aucunedifférencesignificative
de la viequotidienne(AVQ),
(AS)ou lesactesordinaires
de la vie (AOV)(P = N5).APAvaut
Iesactivitésspontanées
pour activitésphysiques
adaptées
etC pourgroupe.
RevueEu
28,9
S
11
S
't2
10
BO 1 6 , 0
RCC
13,2 S 1
Gl
106 t6,8
1 1 132,5
122 25,1
99 ) 9 )
79 16,3 5 B
1 0 3 24,4 s 9
s
84 1 a ^
95 24,2
85
P
87 13,4 s 7
80 1 7 , 0 S B
'|
1 3 32,8 S 9
84 22,4 s
93 1 8 , 5 S 7
87 22,4
G2
RCC
15,9
s 10 )97
1
20
S 5 s 2 1 B1 18,9
S
22
Cl
86
s4
87 18,8 S 6
P
| 3,0'l 12,7
PopuLnnoNs.
ainsi
caractéristiques
Lesprincipales
quele détaildesFcet descoûts
de chaqueParticiPant
cardiaques
1 eT2'
danslestableaux
sontprésentés
n'aété
significative
Aucunedifférence
pourl'âge,
entrelesgroupes
observée
la FCRNou la duréede la nuit'
FI NUlrnÉnu.
Nur rNsrrurtoNNEl-LE
varie
endormie)
Lanuitréelle(phase
'l
de 6 à 1 h 00,selonlesindividus,
"nuitinstitutionnelle'
alorsquela
dureenviron1t h 00.(20h 00 '
virguledeux
7 h 00).Soixante-six
(groupes
desparticipants
pour-cent
environth 00
C1 et C2) se réveillent
avantl'heuredu réveilinstitutionnalisé,
de Fcde
avecuneélévationmoyenne
(bPm)
minute
12,5battements
Par
surtoutecettepériode.Desétudes
quecette
ont suggéré
précédentes
seraitd'avantage
cardiaque
élévation
dueà uneactivitéphYsique
Plutôt
émotionnelle
qu'unestimulation
(Cattaert.
1982).LesFCRNd'unemême
surplusieurs
personne
enregistrées
passignificativement
nuitsn'étaient
Nousavonsexclu
différentes.
confirmée
agitation
5 nuitsagitées,
On peut
parlesfichesd'observation.
nonsignificative
noterunedifférence
de 3 bpmentreG1 et C2.Cette
se
nonsignificative
différence
C1 et
retrouveentrelesgrouPes
et
C2 danslesautresactivités
de faitlorsde I'analyse
disparaît
descoûtscardiaques.
DEtA vlEeuortDtENNE
AcrrvnÉs
(mnrnu2).
cARDlAeuEs
FnÉeurNcrs
de 3 bpmconcernant
Ladifférence
pour
se retrouve
la FCRNmoyenne
la FcAOV
la FCRDmoyenne,
(91,9t 10,9bpmet
moyenne
bpm),et la FcAS(88,8
95,7115,91
1 6 , 3 3b p me t 9 1 , 7t 1 0 , 2 7b p m ) .
mérite
différence
Cetteconstante
disparaît
si
celle
ci
notée
car
d'être
de
chaque
regarde
les
CCRAOV
I'on
groupe(22,9t 6,9YopourG1 contre
23,9t 11,7o/"pourC2).Malgréla
il parait
desCCRAOV,
similarité
groupeC1
que
le
noter
de
important
manière
de
activités
livre
à
ces
se
autonomealorsquele groupeG2
des
dépendant
esttotalement
ASest
des
La
Fcmoy
éducateurs.
à la Fcmoy
inférieure
légèrement
desAOV pourlesdeuxgroupes,
ne soit
bienquela différence
gnificative.
pas
si
statistiquement
lesAS
Selonlesfichesd'observation,
sédentaires
sontessentiellement
(jeuxdivers,regarder
la TV)ou
(rester
assis
inactives
totalement
général
AVQ
en
Les
ou allongé).
doncpasune
ne représentent
importante,
cardiaque
astreinte
participent
modede vie
au
elles
personnes,
de
ces
sédentaire
très
lorsqu'elles
plus
particulièrement
et
à
elles-mêmes.
livrées
sont
ADAPIÉES
AcnvnÉsPHYsreuEs
CARDIAQUES.
rnÉQurNcm
pourC1 est115,0
LaFcAPAmoyenne
2).Considérant
i 13,01bpm(tableau
n'ade
qu'aucun
desparticipants
étantdonné
de la Fcmax,
limitation
cardiaque
qu'ilsn'ontpasde pathologie
ne du HaqdiçapMental
ni de lésionde la colonne
importante
vertébrale
entreT1 et T5 (Di Rocco.
1995,Hopman.1993),cettevaleur
faiblepourun objectif
de Fcs'avère
du métabolisme
de développement
à I'effort).
aérobie( résistance
Durantlespériodesde repos,la Fc
retombeà unevaleurprochede la
FcAVQen moinsde 2 min.Ceci
de la duréede
indépendamment
la pause(15à
marcheprécédant
40 min).Lafaiblevitessemoyenne
ne faitque
de marche(2,8km.h-'l)
queI'activité
renforcerI'impression
n'estpasassezintensemêmesi
réalisée
motrices
certainsont desdéficiences
de la
un coûténergétique
entraînant
(Jansma.
19BB).
marcheplusimportant
Lrscoûrs cARDrAeuEs.
dans
Lesrésultats
sontprésentés
le tableau2. ll n'ya pasde
entreC1
significative
différence
(22,9
et C2 pourle CCRAOV
t 6,9o/ocontre23,9!. 11,7 o/o),
le CCRAS(20,4t 3,57ocontre
doncle CCRAVQ
21,015,1o/"1et
Lorsd'unejournéesans
en général.
totale(Cl + C2)
APA,la population
passe87,1% de sontempsen
deçàd'unCCRde 30 % et 55,3o/o
de sontempsen deçàd'unCCR
du travail,
de 20 %. Enmédecine
un emploisurB h 00,en deçàd'un
comme
CCRde 20 % estconsidéré
lesAPA,la faible
facile.Concernant
remarquée
au traversdes
intensité
avec
Fcestd'autantplusfrappante
le CCRC.Eneffet,le CCRCmoyen
atteint32,87t 12,7o/o.Seulsles
participants
2 et 5 produisent
un
avecun CCRC
effortconséquent
de 53,8o/oet66,7o/o.
respectif
Revue Eu
nne du HandicaoMental
la correspondance
Considérant
et
théoriqueCCRC-VO2max,
I'intensité
minimale
admisepour
aérobie,
I'amélioration
de I'aptitude
participants,
part
à
le 2*
aucundes
et le 5è*(tableau
2),ne produisent
uneintensité
suffisante.
Lrspostnous
AsstsEs
sporurnnÉrs
n connrcÉrs.
Surunepériodediurnede 12 h 00,
organisée,
sansactivitéspécifique
la Fcmoyen positionspontanée
s'élevait
à 89,4L 7,12bpmet 87,4
t 7,01bpmen positioncorrigée.
n'estpassignificative.
Ladifférence
Lesvariations
de Fcdurantlajournée
pasimportantes
nonplus
n'étaient
et le CCRmoyenen position
à 17,37ocontre
spontanée
s'élevait
18,1o/oen positioncorrigée
(différence
Ces
non significative).
faiblesCCRmontrentI'extrême
du modede vie de ces
sédentarité
quele
personnes
et également
portdu corsetcorrecteur
n'induit
ni de réduction
ni d'augmentation
de I'astreinte
cardiaque.
DISCUSSI0il
ET Cetteétude
C0llGtusl0fficonfirmeque
la sédentarité
du modede
estunecaractéristique
lourdement
et
vie despersonnes
vivanten
handicapés
sévèrement
(Heath.1997,Jansma.
institutions
, i e d1. 9 8 5 ) .
1 9 8 8M
, i t a .1 9 9 1R
Laspirale
de déconditionnement
I'inactivité
au coursde laquelle
des
entraîneune désadaptation
grandes
fonctions
organiques
entraînant
à sontourunediminution
qui induit
physiques
descapacités
social
et un isolement
uneinactivité
estI'illustration
encoreplusimportant
québécois
de ce que nosconfrère
dontles
nommele "sédentarisme"
bien
effetsnégatifssontmaintenant
ce cercle
Afin de contrer
connus.
lorsde la
il estconseillé,
vicieux,
miseen placede programmes
d'atteindre
desniveaux
institutionnels,
physique
minimum
ou
d'activité
énergétiques
biendesdépenses
quotidiennes
minimales
en vue
sa
ou d'améliorer
d'entretenir
physique,
constituant
condition
à la santé.
Danscette
indispensable
physique
quotidienne
étude,I'activité
de la Fcet
étaitévaluéeau travers
Lalittérature
de coûtscardiaques.
dansce domainephysiologique
particulier
et pource typede
pauvre.
population
estrelativement
lorsd'uneétudeportant
Cependant,
de centred'aide
sur46 travailleurs
parle travail(CAT)déficients
moteur,
sanshandicap
intellectuels
(1999)a reportédesCCR
Fontana
pour
30 % surB heures
atteignant
ou de fondeur.
de jardinier
despostes
DesCCRde 22,7% ontété
pourdespostesde
présentées
20,3o/opourde la
menuiserie,
e|17,77opourun
bfanchisserie,
Ladifférence
postesurphotocopieur.
de CCRentrecespostesde travail
dueà la
essentiellement
semble
quantité
exigé.
de déplacement
sur
Dansuneautreétudeeffectuée
motrice
desenfantsatteintsd'infirmité
à
la Fcmoydiurnes'élevait
cérébrale,
à un niveau
101bpm,correspondant
énergétique
et
faiblede dépense
(Vanden
physique
d'activité
1996).
Berg-Emons.
Dansnotreétude,touslesparticipants
passaient
partiede leur
la majeure
tempsautourou en deçàd'unCCR
de pénibilité,
de20%. Selonl'échelle
correspondrait
unetelleintensité
à un emploidit facile,commedes
maissur
travauxsurphotocopieur,
unepériodetotalede 16 heures.
ont proposé
Desétudesantérieures
maximale
supportable
uneintensité
1973l,,
surt h 00 (Bink.1962,Saltin.
maisavecdesvaleurstrèsdifférentes.
uneintensité
Saltin(1973)proposait
de 46 % de
critiquemaximale
VO2maxalorsqueBink(1962)
de 33 % de VO2max
se contentait
du travail,
surB heures.Enmédecine
unevaleurde CCRde 50 % est
commela limitecritique.
considérée
Notrepopulation
esttrèsloin
d'atteindre
de tellesvaleurset la
est
sédentarité
alorsobservée
confirméeparlesfichesd'observation.
plaidenttotalement
Cesrésultats
de
en faveurd'uneaugmentation
physique,
notamment
au
I'activité
d'APA,encore
traversde programmes
soient
faut-ilque cesprogrammes
contrôlés.
adaptéset proprement
Eneffet,comptetenudesparamètres
de fréquence
et de
d'intensité,
quantitéd'activité,
dansla présente
étude,misà partdeuxparticipants,
personne
n'atteignait
uneintensité
pouratteindre
I'objectif
suffisante
physiologique
de cesAPA: l'entretien
de l'aptitude
voirI'optimisation
Parailleurs,
lesAPAne
aérobie.
au mieuxque2 à
sontpratiquées
Lorsque
celles-ci
3 foisparsemaine.
lesrésultats
montrent
sontréalisées,
queI'intensité
estinsuffisante
= 32,8%).L'American
(CCRCmoY
tlandlcapMental
Collegeof SportsMedicine
desmodalités
recommandait
d'aumoins30 min,3 fois
d'exercice
de
par semaine,
à uneintensité
70 "/" de VO2max.Mêmesi une
a été
aérobieminimale
stimulation
proposée
à partirde 50 à 60 %
de VO2max,il resteévidentqueles
du groupeC1 sontloin
participants
minimale
cetteintensité
d'atteindre
d'une
requisealorsquela faisabilité
restepossible
importante
stimulation
des
au regarddescapacités
52 et 55.Ainsi,si les
participants
programmes
d'APAinstitutionnels
en régularité
ne sontpasorganisés
pourinduireune
et en intensité
physiologique
suffisante,
sollicitation
le modede vie ne pourrarester
quesédentaire.
lesAVO,lesASet donc
Concernant
ont
des
CCRéquivalents
lesAVQ
groupes.
pour
les
2
été constatés
L'intérêtrésidedansle faitque les
personnes
du groupeC1 selivrent
de manièreautonome
à cesactivités
que
cellesdu groupeC2
alors
passives,
de
dépendantes
restent
AOV.
lors
des
surtout
leurséducateurs,
pour
le
cas
peut
dans
ce
supposer
On
que
l'élévation
cardiaque
groupeC2
dueauxréflexes
n'estpasseulement
par les
provoqués
cardiovasculaires
mécanoou chimiorécepteurs
à unestimulation
maiségalement
Le
émotionnelle. CCRrestecependant
faibleet on peutémettreI'hypothèse
passées
dans
qu'après
desannées
I'intervention
des
I'institution,
plusun
ne représente
éducateurs
De plus,
majeur.
émotionnel
stress
a étéconstaté
un CCRéquivalent
lorsdesASqui sont,selonlesfiches
principalement
d'observations,
RevueEu
voirde I'ordred'une
sédentaires
pourles
inactivité
complète
Ainsi,la faibleélévation
2 groupes.
lorsdesAOV ne semble
cardiaque
pasreprésenter
uneastreinte
ni pour
importante,
cardiaque
le groupeC1, ni pourle groupeC2.
doncpas
LesAOVne demandent
élevé.
un effortphysique
pourle
plusprécise,
De manière
groupeC1, la combinaison
de
quotidienne
I'astreinte
cardiaque
induiteparlesAVQ aveccelleplus
rareinduitepar lesAPA,pourrait,
un
danscertainscas,représenter
physiqueglobale
niveaud'activité
pourmaintenir
un certain
suffisant
physique
degréde condition
(participants
2 et 5). Cesdeux
personnes
montrent
également
ques'exercer
élevée
à uneintensité
esttout à fait possible,
et adéquate
Ainsi,maintenir
majeurs.
sansrisques
sonniveaude condition
ou améliorer
physique,
prévenant
leseffetsde
esttout
l'âgeet de la sédentarité,
maisdemanderait
à faitpossible,
plusélevée.
uneintensité
d'exercice
Desrésultats
et desconclusions
par
ont étéprésentés
similaires
Mitaen 1991.Lesprogrammes
d'APAdoiventdoncpouvoirrépondre
de
auxbesoinset auxcapacités
et de réalisation
compréhension
Dansce contexte
despersonnes.
particulier
noussavons
éducatif
qu'au-delà
d'objectifs
de la recherche
psychophysiologiques,
la relation
pédagogique
dansun climatchaleureux
la
ou le plaisird'agir,
et sécuritaire
le
agréables,
recherche
de sensations
seront
partagede projetet la réussite
essentielle.
des
Lamotricitéquasiinexistante
participants
du groupeC2 entraîne,
un niveau
trèsfaible
bienentendu,
physique
et doncune
d'activité
mineure.
Les
cardiaque
astreinte
principales
variations
de Fcsont
entreautredueà l'étatémotifdu
moment,commeil a étéreporté
Les
surlesfichesd'observations.
physiques
possibles
quelques
activités
peuventêtreexécutées
soitde
(kinésithérapie,
passive
manière
soitde
actiondu thérapeute),
manière
activecommeen piscine.
pas
malheureusement
Nousn'avons
cette
assezde donnéesconcernant
dernièreactivitépourlesprésenter
ici alorsqueI'environnement
le
sembleaméliorer
aquatique
le débitcardiaque
retourveineux,
chezlespersonnes
et la ventilation
(Di Rocco.1985).
handicapées
Cependan!mêmesi leseffets
physiologiques
sontparticulièrement
limités,I'impactpsychologique
en référence
à leur
de cesactivités,
réactionde plaisir,esttoutaussi
et bénéfique.
important
l'influence
du type
Concernant
surI'astreinte
de positionassise
quotidienne,
aucune
cardiaque
n'aététrouvée.
significative
différence
corrigée
ne réduitpas
Laposition
quotidienne
I'astreinte
cardiaque
pasunecharge
maisne représente
ou physique
ajoutée
émotionnelle
cetteastreinte.
Cette
augmentant
position
estdésormais
corrigée
dansI'institution
utilisée
largement
dansla
en raisonde sonefficacité
et desfausses
réductiond'escarres
(résultats
routeslorsde la déglutition
personnels).
Ainsi,il seraittoutà fait
pertinent
de généraliser
cette
position
qu'elle
n'induitpas
étantdonné
ntecardiaque
d'astrei
supplémentaire.
Un autrerésultatintéressant
de
de la nuit.
cetteétudeestla longueur
Lanuitréelle(phase
endormie)
est chezla plupartdespensionnaires,
pluscourtequela nuitinstitutionnelle.
ne
Le rythmeimposéparI'institution
semblepasen phaseavecle rythme
propredespensionnaires.
biologique
Aussice pointmérited'être
d'avantage
exploréultérieurement.
G0tl0tlrsl0f Durantcette
dernière
décennie,
de plusen plus
on s'estintéressé
potentiels
auxeffetsbénéfiques
d'un
physiquement
modede vie
actif,
c'est-à-dire
à l'inclusion
délibérée
physiques
d'activités
danslesactivités
Lespersonnes
de la viequotidienne.
sontsouvent
en situation
de handicap
physiquement
déconditionnées
Les
depuisde longues
années.
qui leur
consignes
ou propositions
sontfaitessontsouventsurprotectrices
de
ou liéesauxreprésentations
fatigabilité,
etc.Les
d'incapacités
qu'onpeutleur
activitésphysiques
proposer
ont majoritairement
un
caractère
occupationnel,
sontle plus
souventponctuelles,
occasionnelles
ni planifiées,
et ne sontni objectivées,
ll
ni évaluées.estdoncdevenu
I'aptitude
à
impératif
d'améliorer
que
I'effortavant
celle-cine s'effondre
au-dessous
du seuilénergétique
de la dépendance.
Desprogrammes
physiques
adaptées
en activités
à leursbesoins
doiventrépondre
physiques,
psychologiques
et sociaux.
RevueEuropéennedu HandicapMental
Cetteétudeconfirmequelesactivités
proposées
physiques
auxpersonnes
de handicap
dépendent
en situation
en grandepartiede la disponibilité,
du choixde I'encadrement
et de
leursreprésentations
descapacités
handicapées
despersonnes
à
pouvoirs'yconfronter.
On constate
I'extrême
sédentarité
du modede
vie institutionnelle
et queles
programmes
physiques
d'activité
qui leursontproposés
adaptées
ne peuventrépondre,
fautede
régularité
et d'intensité
à desobjectifs
physiologiques
commela résistance
à I'effort.Parailleurs
aucuneanomalie
dansI'adaptation
cardiovasculaire
qui pourraitéventuellement
à I'exercice
justifierunelimitation
de l'intensité
des
proposés
n'aétéobservée.
exercices
quel'activité
signification
elle-même
peutrevêtirpourlespersonnes
à
quielleseraproposée.
Lasignification
de I'activité,
de sesbénéfices
attendus,
ne peuts'envisager
indépendamment
de ceuxqui en sontlesacteurs.
impliquede la
Cetteperspective
partde I'encadrement
unedémarche
permanente
de compréhension
qui seulepourra
empathique
permettre
de saisirlessentiments,
lespointsde vue,lestendances,
propresà chacun
lesattitudes
desparticipants.
Cettedifficultéà programmer
des
physiques
activités
danslesquelles
ilspourraient
s'investir
de manière
plusintensive
apparaît
commeun
problème
liéà formation
de
Leshabitudes
l'encadrement,
fortementinfluencées
institutionnelles
parle modèle*médical'
n'ontpas
prisen comptela problématique
poséeparle "sédentarismen
(Baron.
1995,Brunet.
1999,Boursier.
1999,
Margot.2000).Cetteproblématique
plusimportante
estpourtantd'autant
queI'espérance
de viedespersonnes
de handicap
en situation
a
augmenté
considérablement
et quedansuneperspective
d'institutionnalisation
au longcours,
la luttecontrela perted'autonomie
doitdevenirunepriorité.Endernier
lieunousdevonsnousposerla
question
de I'intérêt
et de la
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