TS Spé Lycée Beaussier Mathématiques
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Montrons par récurrence que l’expression de n est alors pour tout entier naturel i :
1 1 0
...
iii
i i i
+ −
−
= + + + + + avec pour convention
i
q
dès que
Amorce : Pour
, on a bien
0 1 0 1
+
par
(P1)
donc la propriété est vraie.
Hérédité : Supposons maintenant la propriété vraie pour un certain rang i,
c'est-à-dire que
1 1 0
...
iii
i i i
+ −
−
= + + + + +
et montrons la au rang i+1:
c'est-à-dire que
1 1 1 0
...
i i i
i i i
+ +
+ +
= + + + + +
.
Partons de
1 1 0
...
iii
i i i
+ −
−
= + + + + +
, par construction
, on a donc en
substituant
1 1 1 1 0 1 1 1 0
... ...
i i i i i i
i i i i i i i
n bq r b rb r b r b r b q b r b rb r b r b
+ − + +
+ + − + +
= + + + + + + = + + + + +
ce qui est
bien la propriété au rang i+1.
Conclusion : On a montré par récurrence que pour tout entier naturel i :
1 1 0
...
iii
i i i
+ −
−
= + + + + +
et en particulier pour i = p :
1 1 0 1 1 0
0
... ...
p p p p p
p p p p p
n q b r b r b r b r b r b r b r b r b
+ − −
− −
=
= + + + + + = + + + + et puisque , 0
i
notre existence est démontrée en posant pour tout i entre 0 et p,
.
Unicité de la décomposition
Supposons qu’il existe deux décompositions différentes possibles :
1 1
...
p p
p p
−
−
et
1 1
...
q q
q q
−
−
avec par exemple
.
On prolonge alors la première écriture en posant
1 1
...
q q p
q q p
−
−
en
prenant pour convention
i
.
1 1
q q
q q q q
n n c a b c a b c a b c a
−
− −
− = = − + − + + − + −
Supposons par l’absurde que les listes des coefficients
0 0
et
i i
a c
soient différentes et
notons k le premier indice tel que
, il vient :
1 1
1 1 1 1
q q k k
q q q q k k k k
c a b c a b c a b c a b
− +
− − + +
simplifions l’expression ci-dessus par
, on obtient :
1 1
1 1 1 1
q k q k
q q q q k k k k
c a b c a b c a b c a
− − −
− − + +
et par suite :
1 1
1 1 1 1
( ) ( ) ... ( ) ( )
q k q k
c a b c a b c a b c a a c
− − −
− − + +
(P2)
rappelons que 0
k
et 0
k
donc
k k
il vient :
1 1
1 1 1 1
( ) ( ) ... ( )
q k q k
q q q q k k
− − −
− − + +
en simplifiant par b non nul et positif on obtient :
1 2
1 1 1 1
q k q k
q q q q k k
K
c a b c a b c a
− − − −
− − + +
= ∈
ℤ
or le seul entier strictement inférieur à 1 et strictement supérieur à -1 est 0 donc
1 1
1 1 1 1
q k q k
q q q q k k
K K K b c a b c a b c a b
− − −
− − + +
′
et puisque
par
(P2),
on en déduit par égalité que
k k
a c
et donc
ce qui contredit l’hypothèse de départ
qui consistait à supposer l’existence d’un indice k tel que
.
On vient de démontrer par l’absurde que tous les coefficients
0 0
et
i i
a c
sont égaux, on
en déduit qu’il n’existe qu’une seule décomposition position de n dans la base b.