Guide d`étude de la Bible

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Leçon 1 pour le 1er avril 2017
Verset à mémoriser :
« Mais en voyant que le vent était
fort, il eut peur, et, comme il
commençait à couler, il s’écria :
Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus
tendit la main, le saisit, et lui dit :
Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
(Matthieu 14.30,31)
Étude de la semaine :
Luc 5.1-11 ; Matthieu16.13-17 ; Matthieu 14.22-33 ;
Luc 22.31-34 ; 54-62 ; Galates 2.9 ; 2.11-14
• Pierre est l’auteur des deux livres
qui portent son nom (1 et 2 Pierre).
• Il faisait partie des premiers disciples de Jésus.
Il a suivi Jésus pendant le ministère du Seigneur sur terre.
Et il fut l’un des premiers disciples à voir le tombeau vide.
• Pierre avait ainsi vécu quantité d’expériences dont
il pouvait, poussé par le Saint-Esprit, s’inspirer pour écrire
ces puissantes lettres. ≪ Ce n’est pas, en effet, en suivant
des fables habilement conçues que nous vous avons fait
connaitre la puissance et l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu sa majesté de
nos propres yeux. ≫ (2 Pierre 1.16, Colombe.)
• Pierre apparaît souvent dans les Évangiles, aussi bien
dans ses triomphes que dans ses échecs. […]
• Plus important encore, Pierre savait ce que c’est que de faire
des erreurs, d’être pardonné, et d’avancer par la foi et dans
l’humilité.
(Guide d’étude de la Bible, p. 3.)
Après avoir examiné la vie de Pierre, nous voyons une personne pleine de
contrastes, impulsive et pleine d'autosuffisance, mais à la fois humble et
sensée. Son amour pour le Saveur a permis à Jésus de polir cette pierre sauvage
et d’en faire une pierre vivante et utile pour la prédication de l'Évangile.
«Jésus marchait le long du lac de Galilée, lorsqu'il vit deux
frères qui étaient pêcheurs, Simon, surnommé Pierre, et son
frère André ; ils pêchaient en jetant un filet dans le lac.»
(Matthieu 4.18)
« La première fois que nous
rencontrons Pierre, il est pêcheur
sur la mer de Galilée (Matthieu
4.18 ; Marc 1.16 et Luc 5.1-11).
Il vient de travailler toute la nuit
sans attraper un seul poisson.
Mais alors, lui et ses compagnons
obéissent à Jésus, qui leur
ordonne de retourner pêcher.
Comme ils ont dû être stupéfaits
d’attraper tant de poissons que
leurs bateaux s’enfonçaient !
Qu’ont-ils pu penser après ce
miracle ? » (Guide d’étude de la Bible, p. 4.)
« Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux
de Jésus et dit : Seigneur, éloigne-toi de moi :
je suis un homme pécheur. » (Luc 5.8)
Près du Jourdain, André a amené son frère Simon devant
Jésus, le Messie. Après l'avoir vu, Jésus s'est exclamé : "tu
seras appelé Céphas — ce qui se traduit : Pierre. " (Jean 1.42).
Pendant un certain temps, les frères ont poursuivi leur
travail en tant que pêcheurs, suivant le Maître de façon
sporadique.
Mais un jour, Jésus a demandé une faveur personnelle
à Pierre : de lui permettre de prêcher depuis sa barque,
puisque les gens se pressaient sur la plage (Luc 5.1-3).
« Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux
genoux de Jésus et dit : Seigneur, éloigne-toi
de moi : je suis un homme pécheur. » (Luc 5.8)
A la fin de sa prédication, Jésus a demandé à
Pierre de jeter son filet de pêche.
Avec des mots pleins de foi et d'incrédulité,
Pierre a dit que ce n’était pas le moment de
pêcher (ils avaient pêché toute la nuit sans
avoir pris un seul poisson). Cependant, il était
prêt à jeter son filet au nom de Jésus (Luc 5.5).
En voyant son bateau miraculeusement
rempli de poissons, Pierre aperçut la
sainteté de Jésus. Il a vu aussi sa propre
nature pécheresse et l’a publiquement
confessée.
Pierre était un homme spirituel, prêt à
suivre Jésus quelqu'un soit le prix.
« Jésus monta dans l'une des barques, qui
appartenait à Simon, et pria celui-ci de
s'éloigner un peu du bord. Jésus s'assit dans
la barque et se mit à donner son enseignement à
la foule. Quand il eut fini de parler, il dit à
Simon : « Avance plus loin, là où l'eau est
profonde, puis, toi et tes compagnons, jetez vos
filets pour pêcher. » (Luc 5.3-4 NBS)
[…] « Sur ta parole, je vais jeter les filets ». Il semble que
Pierre savait déjà certaines choses sur Jésus, et c’est ce qui
l’a poussé à obéir. En effet, les indices laissent entendre que
Pierre avait déjà été avec Jésus pendant quelque temps
avant cela. Luc 5.3 est peut-être une clé. »
(Guide d’étude de la Bible, p. 4.)
« Simon Pierre répondit : Toi, tu es le Christ,
le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16.16)
Quel était la conception de Pierre à propos du
Messie ?
Pierre n'était pas préparé à entendre que Jésus
devait "être mort" (Matthieu 16.21).
Il attendait, comme les autres, un royaume
terrestre avec une place importante pour lui.
Son concept égoïste du royaume l'a
amené à faire des reproches à Jésus
("Dieu t'en préserve, Seigneur ! Cela
ne t'arrivera jamais") et à recevoir de
Lui des mots durs (Matthieu 16.22-23).
Il avait besoin de laisser tomber son
égoïsme et d'apprendre que suivre Jésus
impliquait la souffrance (1Pierre 4.12)
« Dès que les disciples reconnaissent
Jésus comme le Messie, Jésus commence à
enseigner qu’il doit souffrir et mourir
(voir Matthieu 16.21-23), idée inacceptable pour
Pierre. Pierre va jusqu’à « réprimander »
Jésus. Alors Jésus se tourne vers Pierre et
lui dit : « Arrière de moi, Satan » (Matthieu
16.23, Colombe).
➢ C’est l’une des paroles les plus dures qu’il ait dites à
quelqu’un durant son ministère. Et cependant, il l’a fait
pour le bien de Pierre.
➢ Jésus a dû l’arrêter tout de suite (et bien que Jésus
s’adressât en fait à Satan, Pierre a compris le
message).
➢ Pierre avait besoin d’apprendre que servir le Seigneur
impliquerait de souffrir. Ses écrits ultérieurs montrent
qu’il avait compris la leçon (voir 1 Pierre 4.12). »
(Guide d’étude de la Bible, p. 5.)
CONFIANCE ET CRAINTE
« Pierre lui répondit : Si c'est toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.
Viens ! dit-il. Pierre descendit du bateau, marcha sur les eaux et vint vers
Jésus. Mais en voyant que le vent était fort, il eut peur, et, comme il
commençait à couler, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! » (Matthieu 14.28-30)
o Pierre avait pleinement confiance en Jésus.
C’est pour cela que celui-ci lui a fait la demande
inhabituelle de marcher, comme Lui, sur les eaux.
o Aussitôt, Pierre a pris confiance en lui-même et a
quitté Jésus des yeux. Alors, il a eu peur et a
commencé à couler.
o Quand nous avons confiance en Jésus et
maintenons notre regard fixé sur Lui, les
tempêtes de la vie ne peuvent pas nous enfoncer.
o Mais quand nous détournons notre regard de
Jésus et avons confiance en nous-mêmes, la mer
la plus calme, l’épreuve la plus légère, nous
feront sentir une crainte qui enfoncera notre foi.
« Pierre lui répondit : Si c'est toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.
Viens ! dit-il. Pierre descendit du bateau, marcha sur les eaux et vint vers
Jésus. Mais en voyant que le vent était fort, il eut peur, et, comme il
commençait à couler, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! » (Matthieu 14.28-30)
o « Avec le miracle des cinq mille, ces
hommes venaient d’être témoins de
la puissance de Jésus d’une manière
remarquable. Il avait véritablement
le contrôle sur la nature. C’est ce qui
a dû en partie pousser Pierre à faire
cette demande plutôt audacieuse,
voire présomptueuse : « Si c’est toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur
les eaux » (Matthieu 14.28). Quelle
merveilleuse expression de foi ! »
(Guide d’étude de la Bible, p. 6.)
o « Ce qu’on retient généralement de cette histoire, c’est qu’il ne faut
pas quitter Jésus des yeux. Mais il y a plus. Pierre avait certainement
confiance en Jésus, sinon il n’aurait pas demandé une chose pareille,
vu ce qu’elle impliquait pour lui. Pourtant, après avoir agi,
il a commencé à avoir peur, et il s’est mis à couler. Pourquoi ?
Jésus n’aurait-il pas pu maintenir Pierre à la surface, malgré la peur
qu’avait ce dernier ?
o Pourtant, Jésus a laissé Pierre atteindre le
stade où il ne pouvait plus rien faire d’autre
que crier dans son impuissance : « Seigneur,
sauve-moi ! » (Matthieu 14.30).
o Jésus a alors tendu la main et a fait ce que
Pierre lui avait demandé. Jésus lui « tendit la
main, le saisit » (Matthieu 14.31), alors qu’il
aurait simplement pu le maintenir à la
surface sans contact physique.
o Ce fait a certainement aidé Pierre à
comprendre qu’il lui restait encore beaucoup
(Guide d’étude de la Bible, p. 6.)
à apprendre pour dépendre de Jésus. »
« Alors le Seigneur se retourna et regarda Pierre. Pierre se souvint de la
parole que le Seigneur lui avait dite : Avant qu'un coq ait chanté aujourd'hui,
tu m'auras renié par trois fois. Il sortit et, dehors, il pleura amèrement. »
(Luc 22.61-62)
"L'esprit bien disposé, mais la chair
est faible." (Marc 14.38). Pierre avait
de bonnes intentions, et était disposé
à aller "non seulement à la prison,
mais aussi à la mort" (Luc 22.33).
Mais, tandis qu'il devait veiller et
prier (Luc 22.40), Pierre dormait.
Ainsi, quand le moment de la preuve
est arrivé, il a manqué de force et a
pris de mauvaises décisions.
En cachant son identité, il a renié
Jésus. Au chant du coq, il a compris la
grande leçon en regardant Jésus :
"mais là où le péché s'est amplifié, la
grâce a surabondé" (Romains 5.20).
« Les intentions de Pierre étaient bonnes. Et, en fait, il a
manifesté davantage de courage que les autres disciples. Il a suivi
Jésus afin de découvrir ce qui lui arriverait. Mais ce faisant, il a
décidé de cacher sa véritable identité. Ce compromis, ce détour du
droit chemin, l’a amené à renier son Sauveur trois fois, exactement
comme Jésus l’avait prédit. L’histoire de Pierre nous en apprend
beaucoup sur les effets potentiellement dévastateurs des
compromis. […] La vie elle-même implique souvent des compromis,
et nous devons parfois être disposés à donner et à prendre, mais
nous devons rester fermes sur les vérités cruciales. »
(Guide d’étude de la Bible, p. 6.)
« D’après Ellen G. White, le
compromis et l’échec de Pierre ont
commencé à Gethsémané, quand, au
lieu de prier, il dormait, et qu’il n’était
donc pas prêt spirituellement pour ce
qui allait arriver. S’il avait été fidèle
dans la prière, écrit-elle, « il n’eût pas
renié son Maître »
(E. G. White, Jésus-Christ, p. 713)
« Le Christ voulait leur donner encore une autre
leçon, destinée particulièrement à Pierre. En reniant
honteusement son Maître, Pierre s’était mis en
contradiction avec son ancienne profession de fidélité.
Il avait déshonoré le Christ et perdu la confiance de ses
frères. Ceux-ci pensaient qu’il ne lui serait pas permis
de reprendre la position qu’il avait occupée au milieu
d’eux, et lui-même sentait qu’il avait trahi son mandat.
Avant d’être rappelé à l’œuvre apostolique, il devait
donner des preuves de repentance. Sans cela son péché,
bien qu’il l’eût pleuré, aurait neutralisé son influence
en tant que ministre du Christ. Le Sauveur lui donna
donc l’occasion de regagner la confiance de ses frères,
et de laver, dans la mesure où cela était possible, la
honte qu’il avait jetée sur l’Évangile. »
(E. G. White, Jésus-Christ, p. 812)
« — car celui qui avait été à l'œuvre en
Pierre pour l'apostolat auprès des
circoncis avait aussi été à l'œuvre en
moi (Paul) auprès des non-Juifs —et
lorsqu'ils ont reconnu la grâce qui
m'avait été accordée, alors Jacques,
Céphas et Jean, qui étaient considérés
comme des colonnes, nous ont donné la
main droite, à Barnabé et à moi, en
signe de communion : nous irions, nous,
vers les non-Juifs, et eux vers les
circoncis ; » (Galates 2.9)
Pierre a été un grand leader de l'Église.
Il est mentionné en premier
dans toutes les listes des
apôtres (Matthieu 10.2, Marc
3.16, Luc 6.14).
Il a proposé la substitution de
Judas Iscariote (Actes 1.15-22).
Il a prêché le premier message
missionnaire (Actes 2.14-36).
Il a effectué le premier miracle
après l'ascension de Jésus (Actes
3.6).
Il a été le premier à être arrêté
et prêcher devant le Sanhédrin
(Actes 4.1-20).
Pour sa médiation a été converti
le premier Gentile (Actes 10.1-48).
Ce fut le premier apôtre à
accepter Paul (Galates 1.18).
Il a été considéré comme l'un des
trois piliers de l'Église (Galates
2.9).
« Pendant le ministère de Jésus, Pierre a
souvent assumé un rôle de leader parmi les
douze disciples. Il était généralement leur
porte-parole. […] Pierre avait aussi un rôle
de premier plan dans l’Église primitive.
C’est Pierre que Paul est allé voir pendant
quinze jours quand il est venu à Jérusalem
après sa conversion (Ga 1.18). En fait,
quand il décrit le cercle des disciples de
Jésus à Jérusalem à cette époque, Paul
identifie trois « piliers » de l’Église :
Pierre, Jacques le frère de Jésus, et
Jean le disciple bien-aimé (Ga 2.9). »
(Guide d’étude de la Bible, p. 8.)
« Mais quand Pierre vint à Antioche, je me suis opposé à lui
ouvertement, parce qu'il avait tort. » (Galates 2.11 BFC)
Malgré son leadership, Pierre n'était pas libre des erreurs.
« En effet, avant l'arrivée de quelques personnes
envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères
non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances
et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des
partisans de la circoncision. Les autres frères juifs se
comportèrent aussi lâchement que Pierre, et Barnabas
lui-même se laissa entraîner par leur hypocrisie.
Quand j'ai vu qu'ils ne se conduisaient pas d'une façon
droite, conforme à la vérité de la Bonne Nouvelle, j'ai dit
à Pierre devant tout le monde : « Toi qui es Juif, tu as
vécu ici à la manière de ceux qui ne le sont pas, et non
selon la loi juive. Comment peux-tu donc vouloir forcer
les non-Juifs à vivre à la manière des Juifs ? »
(Galates 2.12-14 BFC)
En lisant les lettres de Pierre, nous pouvons
observer comment il a appris de ses erreurs
et laissé l'Esprit polir ses vertus.
La transformation de Pierre était
un miracle de l’amour divin. C’est
une leçon de vie pour tous ceux
qui veulent marcher sur les pas
du Maître des maîtres.
E.G.W. (La educación, pg. 82)
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