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Magalie MOREAU Licence GRH Formation Classique
Nasma SAID
Florence VALLA
Romain DELMAS
Psychologie
du travail
IUT de Saint-Etienne Département GACO
28 avenue Léon Jouhaux Mme FAURE-PATRAS
42023 SAINT-ETIENNE CEDEX 2 Année universitaire 2009-2010
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Introduction :
Les définitions du « bien » et du « mal » n’a pas de réelle signification dans l’absolu
lorsqu’elles ne sont pas placées dans un contexte social. Il convient donc de les relier aux
notions de valeur, d’éthique, de déontologie, de principe et de moralité.
Jésus disait : « Tout ce que vous aimeriez que l'on fasse pour vous, faites-le volontiers aux
autres, en revanche tout ce que vous n'aimeriez que l'on vous fasse, ne le faites pas non
plus aux autres. ».
On peut partir de cette citation sans pour autant imposer de manière absolue une vision
manichéenne du monde mais plutôt essayer de concevoir à travers les connaissances et
l’expérience de chacun la finalité de chacune de ces notions et en quoi elles se différencient
les unes des autres.
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VALEUR
Définition :
En psychologie et en sociologie, importance qu'un individu ou un groupe accorde
à un comportement ou à une idée (cognition). Cela peut être également l’attitude, le
comportement marqué de prétention ou de manières excessives. C’est aussi ce en quoi une
chose ou une personne peut être estimée ou l’importance que l'on accorde à quelque chose.
Grammaticalement : Valeur, nom commun féminin. A l’origine, ce mot renvoie à
l’idée de bravoure, de courage physique (en latin, valere, fort, vigoureux).
Récemment, le mot valeurs a été utili au pluriel par les sociologues et les
observateurs de notre société dans un sens qui était jadis plutôt réservé aux philosophes. Il
désigne un ensemble de qualités qui illustrent un comportement estimé, admiré, recherché
par un groupe, un ensemble de personnes qui se réclament de ce type de comportement et
en font un principe fondamental de leur vie. En ce sens on pourrait dire “La civilisation
repose sur des valeurs fondamentales qui font échec à la barbarie”. On parle souvent de
“valeurs morales” pour désigner l’ensemble des principes partagés par un grand nombre
d’êtres humains pour guider leur comportement dans leurs rapports avec autrui. Ces valeurs
morales sont souvent associées à de grandes religions comme le christianisme, l’islam, le
bouddhisme, ou encore à des idéologies qui ont inspiré des systèmes politiques comme le
marxisme ou la démocratie occidentale qui s’appuie sur les philosophes des Lumières ;
Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Diderot et d'Alembert.
La problématique soulevée par la notion de valeurs morale est de savoir ce qui
fonde celle-ci. En un mot, les valeurs morales sont elles objectives ou subjectives ?
Certains penseurs affirment que les valeurs sont intrinsèques, qu’elles existent
en elles-mêmes dans le monde et que l’homme doit chercher à les découvrir, à les atteindre.
Platon nous présente ainsi les hommes comme enchaînés au fond d’une caverne d’où ils
n’aperçoivent que des ombres qui défilent sur la paroi sans vraiment distinguer leurs
contours. Ils doivent se retourner et affronter une lueur aveuglante pour reconnaître
difficilement et douloureusement les valeurs réelles du monde. A l’inverse, d’autres
philosophes comme Spinoza affirment qu’on ne désire pas une chose parce qu’elle est
bonne, mais qu’elle est bonne parce que nous la désirons. Les valeurs seraient donc le
simple reflet de nos désirs collectifs. Mais les valeurs morales peuvent aussi être conçues
comme une création de l’individu libre qui s’affirme et qui créée des valeurs par son
engagement personnel venant critiquer et transformer les valeurs dominantes du moment,
c’est une approche chères aux existentialistes. Toujours est-il que la crise des valeurs
morales de notre société planétaire fait plus que jamais débat.
Mais la valeur peut aussi signifier ce dont elle est porteuse, comme un canon de
beauté, ou un critère d’appréciation qui donnerait une valeur particulière, à la fois sur le plan
matériel, mais aussi sur un plan émotionnel. De ce point de vue, la valeur s’impose à nous
comme une évidence car on ne peut « être » qui si l’on « vaut » quelque chose, et une chose
ne vaudra vraiment que si l’on peut se dire que pour elle on pourrait en sacrifier une autre.
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Sources :
http://dictionnaire.sensagent.com/valeur/fr-fr/
http://www.fondation-mequignon.org/Ethique-et-valeur-morale
http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/developpement-des-affaires/a-quoi-servent-
les-valeurs-/499091
Exemples :
“La valeur n’attend pas le nombre des années” (Corneille). Puis, la notion s’est
étendue à toute qualité d’une personne ou d’une idée qui, aux yeux d’un groupe, rend ceux-
ci digne d’intérêt, d’estime, d’admiration. “Les conseils de ce médecin sont de grande
valeur”. “Cet artiste a produit des œuvres de valeur”. Dans ce dernier exemple, la valeur est
esthétique et non économique. Le mot a pris en économie un autre sens, celui d’une qualité
qui se mesure par un prix, on parle par exemple de valeur d’usage, ou de valeur d’échange,
de valeur ajoutée. En mathématiques, le mot renvoie simplement à une donnée mesurable.
On parlera de la valeur absolue d’un nombre.
Autre exemples : le mariage, le travail, la famille, la religion, la franchise, etc.
But :
Contrairement à la déontologie, les valeurs morales peuvent être caractérisées
comme de « vraies valeurs », c’est-dire qu’il n’y a pas de sanctions proprement dite si la
personne ne les respecte pas. La seule sanction qui puisse être infligée ne peut l’être que
par la personne elle-même. Egalement, les valeurs comportent leur propre finalité : elle ne
sont pas un moyen d’atteindre un but mais constitue le but en lui-même.
Dans le contexte d’une entreprise, les valeurs servent surtout à attirer, motiver et
évaluer les employés dont le but est de faire sortir les valeurs des ressources humaines
qu’elles influencent aussi la stratégie globale de l’entreprise et toutes ses décisions.
Pourtant, très souvent, les entreprises qui ont de bonnes valeurs ont aussi de
bons résultats. Elles obtiennent ce que l'on pourrait appeler le ROV (Return On Value), un
ratio encore intangible, mais pourtant bien réel. René Villemure, lui, a baptisé, "taxe
anéthique" (le rendement des valeurs).
La mise en place de valeurs ne permet pas de faire de l'argent, mais elle peut
éviter des pertes.
Par exemple, pendant une partie de football, les supporters adulent le plus
souvent le buteur de l’équipe plus que le gardien de but. Cependant, l’issue de la rencontre
repose en grande partie sur ce dernier car elle permet à l’équipe de ne pas encaisser de
buts. Les valeurs, c’est le gardien de l’entreprise.
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PRINCIPE
Définition :
Principe vient du latin: Principio qui veut dire ce qui vient en premier. Un principe
est un impératif catégorique, absolu et conditionné qui prescrit des moyens en vue d’une fin
supposé et non pas la fin en elle-même. Les principes sont les causes premières, au-delà de
toutes hypothèses, un début absolu. Un principe peut encore être la cause active de quelque
chose ou d’une action, qui a la propriété de produire certains effets/ des conséquences
logiques, évidentes et indémontrables. Dans le domaine pratique, les principes sont des
règles ou des normes qui déterminent et qui commandent les actions.
Le principe trouve sa force et vigueur que dans les sociétés moralistes. Ne pas
voler, respecter les autres, rester poli, ne pas mentir,… ces exemples concernent les
rapports intersubjectifs en société (des Hommes avec les autres). Sans ces principes, la vie
en société serait ruinée. Exemple avec « ne pas mentir » : si le mensonge était autorisé,
c’est le fondement même de la communication et de la vie en société qui serait ruiné. Ces
principes concernant la vie en société semble avoir pour origine la société elle-même.
Les principes peuvent se confondre avec la morale dans le sens il existe
également les principes moraux. Une version commune de ces principes est la loi, où l'État
fixe les peines encourues, où les compensations demandées, pour telle ou telle action
particulière. À noter que de nombreux codes pénaux sont basés sur des fondements
religieux.
Dans certaines cultures, la relation entre les principes moraux et la loi est
absolue : ils sont une seule et même chose. Les principes moraux servent de guide à la
conduite personnelle.
Parmi les exemples de principes moraux, on peut citer les Dix Commandements
respectés par le judaïsme, le christianisme et l'islam, ou les Dix Commandements Indiens.
Un principe est une règle stricte de laquelle on n'ose pas déroger soit parce qu'il
est sous-entendu par une valeur forte ou pour toute autre raisons.
But : Quel est l’intérêt d’avoir des principes ?
Avoir des principes permet d’avoir une base, un point de départ quant à la
manière de se conduire envers soi même mais aussi envers les autres. Ils permettent
également d’avoir une référence pour juger, pour évaluer une situation, un projet, une action,
un comportement qui a eu lieu. Tout comme la morale, le principe est destiné à améliorer la
vie en générale à la différence que les principes déterminent nos actions à venir.
Exemples de principes dans le travail :
Ex.: le "principe vital" = raison d'être de la vie.
Ex : les principes en grammaires ou mathématiques sont des formulations simples
d'une convention ou d'un principe vérifié critère auquel se réfère tout jugement
Ex.: le « principe d'inertie » selon Newton en physique signifie une proposition
première d'une science ou d'un système qui doit être posée initialement
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