La dépression est fréquente chez les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson. Les
symptômes de psychose, comme les hallucinations visuelles ou auditives, peuvent se
produire dans jusqu'à 50 % des cas. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson
courent aussi un risque plus élevé de démence, qui mène souvent à des troubles de la
mémoire ou de la concentration rappelant ceux causés par la maladie d'Alzheimer.
Du fait de son caractère évolutif, la maladie de Parkinson impose une prise en charge
complexe du patient. Les répercussions sur sa vie quotidienne sont très difficiles à vivre et à
accepter. Du fait de la complexité de la maladie et de l’apparition aléatoire des symptômes,
chaque patient est particulier dans les signes qu’il présente. L’évolution de la maladie de
Parkinson est donc propre à chacun car elle dépend de nombreux facteurs
(environnementaux et réponse aux traitements).
6/Traitement et Prévention
Il n'existe pas de traitement curatif -destiné à la guérison- de la maladie de Parkinson.
Le traitement de la maladie de Parkinson peut faire appel à des médicaments, à certaines
interventions chirurgicales et à des changements du mode de vie.
A) Diminution des symptômes :
Comme le traitement vise la diminution des symptômes, chaque plan de traitement doit
être individualisé. On recommande habituellement de commencer le traitement dès que les
symptômes nuisent aux activités de la vie quotidienne (marcher, s'habiller, écrire..).
De concert avec votre médecin, vous mettrez au point un plan de traitement approprié à
votre situation.
Les médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson aident à augmenter le taux de
dopamine dans le cerveau ou agissent de la même façon que cette substance. La dopamine,
ne peut être administrée directement, car elle ne peut traverser la barrière
hématoencéphalique - une membrane qui isole le cerveau du reste de l'organisme-.
Par contre, la lévodopa est un médicament qui se rend au cerveau, où elle est transformée en
dopamine. Elle peut ainsi pallier le manque et permettre à la personne atteinte de mieux
maîtriser ses mouvements.
Il fut un temps où on pensait devoir retarder le traitement avec des médicaments comme la
lévodopa parce qu'on la pensait moins efficace après 2 à 5 ans de traitement. De plus, les
épisodes marqués par une raideur invalidante et un tremblement incontrôlable,
appelé dyskinésie, qui accompagnaient l'emploi de la lévodopa causaient une certaine
inquiétude. Toutefois, des études récentes ont montré que ces préoccupations ne sont pas
fondées et que le traitement précoce est nécessaire pour assister la fonction physique et
mentale.
La lévodopa est souvent employée avec un autre médicament – comme la carbidopa, le
bensérazide ou l'entacapone – pour permettre de diminuer les doses de lévodopa sans
compromettre son efficacité.
Parmi les autres médicaments servant au traitement de la maladie de Parkinson, on trouve la
bromocriptine, le pramipexole et le ropinirole qui appartiennent à un groupe de
médicaments appelés agonistes dopaminergiques. Plutôt que de remplacer la dopamine, ces