RAPPORT DE SEJOUR : UNIVERSITY OF MADRAS CHENNAI, INDE

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Maxime Tessier
2015 – 2016
[email protected]
RAPPORT DE SEJOUR : UNIVERSITY OF
MADRAS
CHENNAI, INDE
1
Sommaire
Introduction
I.
3
Madras
4
University
- Le
4
- Les
5
II.
campus
cours
Dimension
10
comparative
- Chennai
11
- La
12
III.
Les
13
apports
mousson
de
cette
expérience
2
Conclusion
14
Annexes
15
Pourquoi l’Inde ? Mon premier critère était de choisir un pays où je pourais
améliorer mon anglais (voire l’apprendre, vu mon niveau avant de partir). Mais
pourquoi donc l’Inde et pas l’Australie ou le Canada ? Tout simplement parce que je
cherchais une destination qui représentait un défi. Et quoi de mieux que l’Inde pour cela
! Au fur et à mesure de ma prise de décision, ma famille et mon entourage me
demandaient régulièrement : « Alors ? Alors ? Que vas-tu choisir ? » Dès que je
prononçais le simple mot « Inde », un certain malaise envahissait la pièce… « L’Inde ?!
Mais pourquoi l’Inde quand tu as tant d’autres choix ? » Maintenant que mon expérience
tire à sa fin, je pense que mon choix l’était avant tout par pur défi, pour moi-même et
par rapport à tous les idées reçues qu’on peut avoir. Car oui l’Inde évoque
instantanément une certaine violence avec des épisodes terribles qui exposent la
pauvre condition de la femme ou la pauvreté extrême d’une large tranche de la
population. En clair, je voulais me confronter à quelque chose de totalement nouveau et
de dérangement pour ma vision des choses. C’est dans cet esprit la que j’ai décidé
d’arriver en Inde sans vraiment me renseigner sur le pays. Je pense que chaque
destination de troisième année représente un défi en soi mais l’Inde représentait à mes
yeux la difficulté donc j’avais besoin, un bousculement profond de mes habitudes.
Comme toute personne qui n’a encore jamais posé le pied en Inde, je l’ai instantanément
détestée ! Chennai est polluée, on voit nettement un dôme de pollution en arrivant par
la voie des airs, surpeuplée, dégoutante avec ses fleuves qui charrient des tonnes et des
tonnes de déchets et ses rues, où les odeurs de décharge sont rendues encore plus
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insupportable par la chaleur écrasante. S’ajoute à tout cela le regard insistant des
Indiens qui vous regardent fixement sans aucune explication. Puis, petit à petit votre
regard se transforme et vous commencez à vous rendre compte que finalement tout
n’est peut-être pas comme on vous l’annonce en France.
Ainsi je regagne la France en ayant vécu une année tellement enrichissante que
je crains presque le retour à Paris. Moi qui étais assez timide, j’ai gagné énormément de
confiance en moi, je pense pouvoir dire que je peux m’adapter à un peu près n’importe
quelle situation tout en gardant mon sang froid. En effet, en arrivant tous mes repères
ont été balayés dès l’instant où j’ai posé le pied sur le territoire indien et j’ai dû me
frayer un chemin, au début laborieux, au milieu de ce milieu déstabilisant. Car ici,
préparez-vous à devoir tout faire par vous-même. J’entends par là qu’en Inde tout
s’apprend pour ensuite découvrir qu’il a TOUJOURS une exception à la règle et qu’il faut
alors réapprendre. C’est ce qui va le plus me manquer en Inde : le fait que tout ce que
vous considérez comme acquis après une semaine, un mois, six mois ou même une
année de vie quotidienne en Inde sera forcément remis en cause à un moment ou un
autre.
I.
Madras University
Le campus
Il existe en fait 6 campus au sein de Madras University mais vous serez
automatiquement sur celui de Chepauk où sont regroupées toutes les principales
disciplines des sciences humaines et sociales. C’est un grand terrain où se regroupe un
bon nombre de grands bâtiments de briques rouges. Le campus en lui-même n’a pas
grand intérêt et peu de choses s’y passent en dehors des cours. Mais Madras University
arbore tout de même un des plus beaux bâtiments de Chennai ! La Senate House, ce
grand bâtiment mêlant style indien aux harmonieux dômes blancs, au rouge des briques
de l’architecture britannique est d’ailleurs le seul bâtiment de réelle importance
architecturale à Chennai. Tout est organisé autour des très nombreux départements
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éparpillés dans les différents bâtiments. Pour ma part, le département d’anthropologie
se situait dans le principal bâtiment où l’on trouve la majorité des salles de classe.
Les activités sur le campus sont rares, voire existantes. Aucune activité sportive ou
culturelle proposée. Il n’y a pas vraiment non plus d’endroit pour manger. Il existe en
fait une cantine très (très) bon marché pour boire un chai avec ses camarades en
attendant le professeur et aussi une sorte de petit shop qui propose de quoi casser la
croute à l’indienne. Par ailleurs, bien que vous ne pourrez pas emprunter de livres si
vous ne passez pas par l’intermédiaire de vos camarades car pour cela il faut une carte
de l’université qui apparemment n’existe pas pour les étudiants internationaux, la
principale bibliothèque à côté de l’UCIR vaux vraiment le coup d’œil. C’est une
bibliothèque qui date de la construction des premiers bâtiments en 1857 et on a
d’ailleurs l’impression que personne n’a posé le pied aux étages depuis l’Indépendance.
En effet, seulement le rez-de-chaussée est intéressant si vous cherchez un peu de
lecture. Les deux étages regroupent de très vieux ouvrages administratifs recouverts
d’une bonne couche de poussière décennale. Cependant cette bibliothèque se relève
être le seul lieu calme et plutôt frais de l‘université.
Les cours
Les cours… Tout d’abord, il est important de savoir que le fonctionnement de
chaque département se relève être unique. Dans les faits, chaque Head of department
désigne de comment faire valider ses élèves. La forme la plus habituelle consiste en
deux assigments, qui valuent en général 20% de la note finale chacun, à rendre et
parfois à présenter devant la classe pendant le semestre, suivi d’un examen final qui
compte à lui seul pour 60% de la note finale.
Au cours des premières semaines vous allez découvrir que tout se passe différemment
des cours auxquelles nous avons l’habitude en Europe. J’ai choisi mes cours de sorte de
pouvoir apprendre de l’Inde aussi bien par mon quotidien que par l’enseignement
scolaire. J’ai donc particulièrement porté mon attention sur l’anthropologie, la
philosophie et la sociologie. Dans l’ensemble, le contenu des cours a été décevant : par
exemple un professeur vient donner son cours quand il a le temps, ce qui signifie assez
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régulièrement d’arriver à l’université à l’heure pour gentiment patienter une heure ou
deux. Mais avec un peu de recul, je ne ressors pas complétement pauvre de cette année
scolaire, le simple fait d’avoir suivi les cours et échanger avec ses camarades à
l’université est la meilleure expérience d’immersion dans un système qui parait
totalement incohérent. On s’étonne d’ailleurs souvent de comment tout cela parvient
malgré tout à fonctionner.
Lors des examens et différents tests le par cœur est considéré comme la norme à suivre,
recracher mécaniquement toutes les informations des Powerpoints sans mise en
contexte ou prise de position.
Voici la liste des cours que j’ai suivis au cours de mes deux semestres.
Premier semestre :
Au premier semestre j’ai choisi 3 cours au sein du département d’anthropologie et une
électif en philosophie. Il faut savoir qu’en tant qu’étudiant international, il est possible
de choisir des cours au sein des masters de première année mais également de seconde
année. Ce qui signifie également passer quelques heures dans chaque bureau de chaque
responsable de département pour faire comprendre que cela est possible, même si ce
n’est évidemment pas le plus commun.
Theories of culture and social structure :
Cet enseignement est dispensé par la Head of Anthropology Departement, Mme
Sumathi. Elle est particulièrement accueillante avec les étudiants en échange et malgré
le fait qu’elle soit très souvent occupée, elle n’hésitera pas à vous demander de passer la
voir à tout moment s’il y a une incompréhension de notre part ou tout simplement une
question à lui poser qui finira surement en discussion. Le cours se fait sur le principe
d’un cours magistral avec Powerpoint à l’appui mais ce qui fait le charme de cet
enseignement est encore une fois cette professeure qui invite tous les élèves à interagir
et à poser la moindre question qui a d’ailleurs fortement tendance à prendre la forme de
débats informels. C’est de loin la meilleure option pour comprendre la vision des choses
des camarades indiens.
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Le cours un enseignement pour les premières années et est en fait une introduction aux
fondements d’anthropologie culturelle, qui a tendance à devenir assez ennuyant en
raison du fait qu’on y aborde seulement les classiques européens et américains sans
vraiment aborder de penseurs asiatiques ou même indiens en dehors des fréquentes
digressions. Les tests et exams sont donnés à l’avance pour pouvoir tout bien recracher
par la suite, comme pour tous les cours enseignés par Mme Sumathi.
Foundations of social anthropology :
Ce cours est le répondant du précédent, toujours enseigné par Mme Sumathi mais cette
fois pour les élèves de deuxième année. Il se révèle finalement être assez semblable au
premier de par la personnalité de l’enseignante : discussions assez ouvertes et
nombreuses digressions. Le cours en lui-même présente en fait un bon socle de
compréhension si on l’ajoute au cours d’anthropologie culturelle puisqu’on y traite des
piliers de l’anthropologie sociale. Même mode de validation que le précédent.
Anthropology of peasants :
Ce cours du département d’anthropologie donné par le sympathique professeur
Domadaran pour les élèves de premières années. Le cours est réellement intéressant
pour comprendre que la société indienne est complétement héritière de l’organisation
traditionnelle et institutionnelle de la société rurale et des villages. C’est d’ailleurs une
assez bonne introduction si vous décidez de partir faire votre Fieldwork pendant les
vacances de Noël qui consiste à aller sur le terrain pour faire un travail assez basique
d’anthropologue en collectant des données pour un futur rapport, mais c’est avant tout
la meilleure opportunité d’aller voir ce qui se passe en dehors des villes indiennes et
notamment dans une tribu !
Philosophy of Saint Ramalinga :
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Cet enseignement est un électif proposé par le département de philosophie et dispensé
par le professeur Venkatachalapathy. Il nous expose les grandes lignes de la philosophie
de ce réformateur Tamil du 19ème qu’est Ramalinga. Mais ce cours un peu technique dès
que l’on aborde les principes sur lesquels reposent cette philosophie se voulant aussi
bien réformatrice sociale que spirutielle, est en fait l’occasion d’avoir le contexte
historique et culturel de l’Inde du 19ème siècle et plus particulièrement du Tamil Nadu.
Ce cours m’a été d’une réelle utilité pour tenter de saisir un peu plus la réalité religieuse
et culturel de l’Inde, notamment en raison du fait qu’il propose une introduction des
courants religieux au sein de l’Hindouisme du sud de l’Inde. Le professeur a cependant
un fort accent Tamil et le fait que je me retrouve être le seul étudiant a réellement
assisté à son cours a vraisemblablement facilité ma compréhension du cours. Comme
tous les autres cours de l’université il faut vraiment se forcer à poser des questions
même si celles-ci sortent un peu du cadre du cours. C’est par ce cours que j’ai le plus
renforcé ma compréhension du cocktail religieux présente en Inde et de toute la part
sociale qui y est imprégnée.
Le mode de validation est le même que le reste des autres cours : 2 assignements à
rendre puis un exam final sur table. Le professeur ne vous donnera pas forcement tout
le matériel si vous ne lui demandez pas.
Deuxième semestre :
Anthropology of Folklore :
Ce cours du département d’anthropologie donné par le professeur Domadaran mais
cette fois pour les deuxièmes années. Le contenu du cours, qui est lui aussi présenté par
le biais d’un Powerpoint, n’est pas d’une grande pertinence, sachant que le professeur
peut passer plusieurs heures à expliquer un point qui ne devrait demander qu’une
dizaine de minutes… Mais c’est également les nombreuses anecdotes faisant référence
aux traditions indiennes ou à la mythologie Hindou qui rendent ce cours intéressant. En
réalité il ne faut absolument pas compter sur la méthodologie pour valider cette
matière. Apprendre quelques définitions d’anthropologues européens du 20ème siècle
est suffisant pour valider les tests de connaissance. Il vous sera demandé de présenté un
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exposé à l’oral et d’en écrire un compte rendu puis d’écrire un exam sur table en guise
d’exam final.
Political anthropology :
Encore un cours dispensé par Mme Sumathi, pour les deuxièmes années. Le
fonctionnement est le même que ceux du premier semestre.
Le cours présente différentes classifications des différents systèmes politiques que l’on
peut trouver de par le vaste monde. On y parle beaucoup des systèmes tribaux et
claniques présents en Inde ou ailleurs. Toutefois sans jamais aborder la gestion
politique et sociale des nombreuses tribus présentent en Inde par le gouvernement
indien…
Yoga : Theory and Practice :
Encore une fois, ce cours est un électif provenant du département de philosophie par le
même professeur que pour le cours sur Saint Ramalinga du premier semestre. D’ailleurs
à l’opposé du cours précédent, cet électif attire un grand nombre d’étudiants de tous les
départements. Beaucoup sont d’ailleurs déçu par le contenu presque exclusivement
théorique à propos du Yoga. Il est vrai que le cours est assez technique pour un électif
où la majorité des élèves n’ont jamais fait de philosophie. C’est donc une sorte
d’introduction au Yoga, principalement basé sur le Yoga de Pathanjali avec une
explication pour chaque pratique justifiée par les textes anciens.
Le côté pratique ne représente seulement qu’une séance de deux heures où le
professeur nous invite à s’essayer un grand nombre d’Asanas, c’est-à-dire de différentes
positions de Yoga.
Arabic for beginner :
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Ce cours correspond à ce que l’on appelle un soft skill à l’université. C’est-à-dire que les
élèves y sont encore moins assidus. Le cours est tout simplement un cours
d’apprentissage des bases de l’arabe littéraire et de comment le parler. Le professeur
est vraiment intéressant et c’est surement le seul cours qui reposait sur un minimum de
méthodologie. Bien sûr cela ne vous permettra pas de parler et d’écrire l’arabe après un
semestre mais tout dépend de votre motivation. J’ai d’ailleurs, suite à ce cours, décidé de
poursuivre mon enseignement en arabe pour mes prochaines années de master à
Sciences Po. La validation du cours dépend plutôt de votre assiduité et de votre envie
d’apprendre même si l’examen final peut paraitre difficile compte tenu du niveau
attendu en classe.
Par ailleurs, il existe au sein du département d’anthropologie un enseignement
appelé Fieldwork qui consiste à aller sur le terrain pendant une période d’environ deux
semaines. Concrètement cela signifie aller vivre dans une communauté ethnique ou une
tribu avec les camarades du département dans le but d’étudier d’un point de vue
anthropologique la vie de l’une de ces communautés. Cette année les étudiants avaient
le choix entre aller vivre avec une communauté ethnique du sud du Tamil Nadu ou bien
de se rendre dans l’Etat du Nagaland dans la région du nord-est de l’Inde, au sein d’une
tribu Naga. Ce projet de recherche est le pilier central du master d’anthropologie et c’est
une chance extraordinaire de voir l’Inde comme aucun étranger, voire indien, ne peut
avoir. Malheureusement, l’organisation est tellement laborieuse au sein de mon
département que je n’ai finalement pas pu participer au projet. En effet, cette étude a
lieu lors des vacances de l’inter-semestre en hiver ce qui peut rendre très difficile toute
planification. Pour ma part j’avais choisi de me rendre au Nagaland mais le département
a confirmé ses dates avant de finalement les changer au dernier moment, alors que tout
était organisé…
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II. Dimension comparative
Pour parler de Chennai ou même du Tamil Nadu il faut d’abord parler un peu de
l’Inde. L’Inde c’est sont une multitude de différents mondes qui tournent à la même
heure. C’est avant tout un pays immense où chaque région à sa propre identité,
imprégnée de celles des autres plus ou moins loin autour. Si on se penche un instant sur
la géographie du pays on réalise qu’il existe différents ensembles où la culture est
totalement distincte ! Quel rapport entre un Parsi de la cosmopolite Mumbai, un hindou
conservateur du Tamil Nadu, un catholique du Kerala, un musulman de Delhi ou
d’Hyderabad, un bouddhiste des contreforts de l’Himalaya ou encore les trop souvent
oubliés protestants du Nagaland, de Manipur ou de Tripura ? Et si on y ajoute les tribus,
les ethnies, les clans ? Un Toda la verte Nilgiris ou un habitant des îles Andamans.
Evidemment l’indien n’existe pas en tant que langage et bien que l’anglais et l’hindi
soient les langues officielles, chaque région à sa langue et les personnes d’un village à
l’autre ne se comprennent pas forcement. Combien d’étudiants que j’ai rencontrés
parlaient le tamil, une autre langue carnatique comme le Kanada ou le Temugu, l’anglais,
parfois l’hindi ou bien le dialecte seulement parlé dans le village dont ses parents sont
originaires.
Bref, l’Inde est un univers entier réuni à travers l’identité indienne. Et le choc est grand
quand un jeune français pose le pied là-bas, parlant seulement le français et mal
l’anglais, ne croyant en aucune religion et même parfois ne prenant même pas de petit
déjeuner ! Les indiens adorent demander ce que l’on a mangé pour le petit déjeuner et si
par malheur vous osez lui avouer que vous n’avez pas pris de petit déjeuner ce matin,
alors vous comprendrez que la différence culturelle existe vraiment à tous les niveaux.
Oui, il vous regardera surement très bizarrement… Pour ce qui a été de mon expérience,
Chennai est un excellent exemple de toute cette diversité.
Chennai
Chennai est la capitale du Tamil Nadu, région la plus au sud de l’Inde avec son
voisin le Kerala. C’est une ville gigantesque, sale, bruyante (maudits klaxon !!!), où la
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chaleur est écrasante une bonne partie de l’année. De grandes artères surchargées de
deux roues, de voitures, bus, tuktuks, charrettes à bras et vaches délimitent les quartiers
de la ville. Il y a peu d’activités proposées dans la ville (cf. Annexes) et la pratique d’un
sport relève vraiment du défi la plupart de l’année. Pourtant, si vous trouvez le bon
endroit il est également possible de d’admirer une Chennai presque silencieuse et
couverte de grands arbres, notamment dans le sud.
Pour ce qui est du quotidien je pense que l’installation est dure, notamment si vous
arrivez seul. Le temps de trouver un logement, des choses à faire en dehors des cours
(qui ne prennent souvent pas un grand nombre d’heures par jour), et de commencer à
prendre ces marques. Puis vient le moment où l’on commence à transformer sa vision
de l’Inde du chaos total à une sorte de non organisation établie.
La communauté française est relativement important dans le Tamil Nadu et
particulièrement à Chennai et Pondichéry. C’est une bonne chance quand la nostalgie
vous prend. De plus il est bien plus facile de voyager avec des européens qu’avec des
indiens qui n’ont pas du tout l’habitude d’aller voir ce qui se passe en dehors de
Chennai, pour la plupart. Mais attention à ne pas tomber dans le piège de la facilité ! Il
est très facile d’endurer son quotidien à Chennai et de se réfugier au sein de la
communauté d’expats en oubliant ce qui se passe juste à côté.
La mousson
Quand je suis arrivé à Chennai début juillet la mousson avait déjà commencé sur
l’autre littoral à, Goa et Mumbai, et à chaque fois que je posais la question : « Mais à
Chennai c’est quand la mousson ? », les gens me répondaient toujours plus tard, plus
tard… Finalement arrive l’automne (qui n’existe pas ici évidemment) et toujours pas de
pluie en dehors de quelques orages. Et je finis par penser que la mousson ne viendrait
pas cette année. Tout le reste de l’Inde avait passé sa période des pluies mais seul le
Tamil Nadu restait sec. Fin novembre seulement, il commença à pleuvoir à tel point que
mon appartement se retrouva inondé d’une fine couche d’eau, en étant au troisième et
dernier étage… Mais c’est seulement en décembre que la vraie mousson arriva. Il a plu
pendant des heures, des jours sans interruption inondant la ville, remplissant les
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barrages jusqu’à leur ultime capacité. Et il continua à pleuvoir encore et encore,
s’ajoutant aux eaux des barrages ouverts par le gouvernement pour éviter qu’ils
implosent, déversant des quantités astronomiques d’eau. Une expérience assez
exceptionnelle : pas d’eau courante et d’électricité pendant 5 jours, plus de réseau
téléphonique et internet. Toutes les habitations proches des fleuves, la plupart des
bidonvilles, submergées avec toutes les affaires des gens. Une catastrophe naturelle,
associée à une gestion pitoyable des autorités…
Pourtant après le sinistre pendant lequel toute la vie est suspendue, la vie reprend d’un
coup. C’est à ce moment-là que l’on peut être le plus proche de la population. Les gens se
réunissent tous partout dans les rues et partagent de quoi se nourrir. Quelques
semaines plus tard tout est redevenu à la normale, l’activité à regagner les lieux
sinistrés.
D’avoir vécu cette expérience m’a vraiment fait réfléchir sur la façon dont notre société
fonctionne. Chennai et ses environs étaient auparavant des zones marécageuses qui se
remplissent encore par endroits pendant la mousson. Aujourd’hui l’urbanisation est
telle que ce genre de catastrophe va se produire encore et encore.
III. Les apports de cette expérience
Mon expérience à Chennai m’a apporté un grand nombre de choses, pour la
plupart difficilement présentable en tant que compétences. Il serait plus facile de
l’imaginer par une multitude d’expériences, de voyages et de découvertes à tout niveau
de la vie quotidienne.
Cependant, une année en Inde m’aura forcément rendu plus patient et tolérant. La
patience avant tout, est un élément essentiel de la vie en Inde. La démarche pour
obtenir le document de résidence auprès du FRRO sera, en tous les cas, la meilleure
introduction Le rapport au temps n’a rien à voir avec le nôtre. A Paris, je me suis
habitué à tout faire au pas de course en ayant toujours quelque chose à faire. Mais en en
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Inde les choses ne se passent pas comme on le prévu. Pourtant c’est pendant ces
moments d’attentes, parfois sans vraiment savoir trop pourquoi on attend, que l’on
s’imprègne vraiment. C’est ce moment que choisira vraisemblablement un indien pour
vous parler, pour apercevoir une vache passer le plus tranquillement du monde au
milieu de la voie rapide ou de se voir sourire en retour. Je ne veux pas dire que l’Inde est
totalement différente des idées qu’on en a généralement mais si on prend le temps et
l’on s’ouvre sur ce qui nous entoure alors seulement l’on peut comprendre la magie de
l’Inde.
La tolérance vient ensuite. Perdre son calme en Inde représente quelque chose de très
rare car très mal interprété socialement. Non pas qu’à chaque fois que vous aurez une
discussion avec un indien vous en sortirez grandit intellectuellement mais n’importe
quelle interaction peut dévoiler au combien nos préjugés et notre façon de vivre en
société résume notre argumentation. L’intégration en Inde est loin d’être facile, proche
d’être impossible même si l’on y passe sa vie, pourtant après avoir vu tant de modes de
vie si différent je ne peux que m’y intéresser davantage et d’essayer de comprendre ce
qu’on l’on croyait avoir déjà appris.
J’ai eu le temps de beaucoup pensé à la suite de mes études mais je n’ai pas trouvé ici de
pistes concrètes à suivre ici. J’ai pris le temps de beaucoup lire, voyager et discuter ce
qui m’a grandement ouvert l’appétit. Et assez paradoxalement j’attends le début du
master avec impatience pour retrouver des cours assez solides. Finalement je ne suis
pas certain de ce que je veux faire par la suite mais que je suis sûr que je ne perdrais pas
ce gout de voir et de se confronter avec des choses différentes.
Conclusion
Je n’ai jamais regretté mon choix de l’Inde puisque c’était justement un défi que
de réussir à vivre ici. Il est vrai que j’ai eu quelques moments de nostalgie en pensant à
la cuisine française et de profondes interrogations sur cette destination. Mais ce fut
finalement un des meilleurs choix possibles ! C’est une expérience que peu de gens se
tentent à essayer, mais l’on en ressort tellement plus confiant en soi.
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Finalement mon objectif premier est rempli : améliorer l’anglais à un niveau convenable
pour pouvoir interagir normalement. Je suis également bien plus capable de m’adapter
à une situation en n’hésitant pas à demander des informations aux alentours, de
négocier un prix sans jamais s’énerver, de connaitre la pollution au quotidien ou de
pouvoir vivre sans climatisation à 40°C une bonne partie de l’année.
Alors que je vais bientôt rentrer à Paris, je suis intrigué par le retour à la normale des
choses alors que tout me semblera surement étrange. Je suis sûr que l’expérience ne
s’arrête pas au décollage vers la France mais que justement ma perception aura été
assez déstabilisée pour que je puisse analyser mon environnement d’origine d’un œil
neuf.
Annexes
Avant de partir
Vaccins et médicaments
Aucun vaccin n’est obligatoire pour partir en Inde, ils sont seulement conseillés.
Pour ce qui est de choisir lesquels sont vraiment importants, tout dépend de vos envies
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de voyage. Personnellement je pense que la rage n’a rien d’essentielle à part si vous
comptez faire copain copain avec les chiens des rues ou encore si vous décidez de
voyager dans des lieux vraiment reculés. Pareil pour l’encéphalite japonaise qui est
intéressante seulement si vous séjournez en milieu rural. Pour vous renseigner vous
pouvez aller à l’institut Pasteur mais faite le bien un mois avant votre départ, voire
avant pour avoir une marge de manœuvre. Les antipaludiques sont inutiles.
Pour ce qui est de médicaments, il est préférable de faire le plein avant de médicaùents
de
base
avant
de
partir : Doliprane, Smecta,
Ercefuril,
Immodium…
Mais
personnellement en dehors des simples dérangements, je pense qu’avec un mal indien il
est préférable de se soigner avec les médicaments indiens que l’on peut trouver à l’unité
dans chaque pharmacie. Ils m’ont semblé bien plus efficaces.
Banque
Vous pouvez continuer d’utiliser votre carte de crédit française sans aucun
problème puisque vous trouverez des machines de retrait de billets (ATM) dans
n’importe quelle ville en Inde. Pensez cependant à voir avec votre banque pour
débloquer l’option internationale pour éviter les taxes à chaque retrait. Vous pouvez
également ouvrir un compte indien mais cela représente beaucoup de procédures pour
pas grand-chose étant donné que tout se réglé par cash ici.
Visa
Le visa indien est réputé pour sa difficulté d’obtention. Prenez-y vous à
l’avance mais pas trop non plus car le visa est délivré pour une période d’un mois à
partir du moment où vous l’obtenez. Donc si vous voulez voyager une fois votre année
scolaire terminée il faut mieux bien prévoir son coup niveau dates. Pour faire sa
demande de vise, il ne sert à rien de se rendre à l’ambassade puisque cette dernière
délègue tout le travail à une agence privée nommée VFS. Vous devrez donc vous rendre
au 40/42, Rue de Paradis à Paris dans le 10ème arrondissement pour faire votre
demande. Vous devez vous présenter le matin pour déposer tous les documents
demandés, et vous devrez venir chercher votre visa l’après-midi. Attention : en Inde,
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avec un visa étudiant qui couvre deux semestres, le nombre d’entrées sur le territoire
indien est presque systématiquement limité : vous aurez normalement trois entrées sur
le territoire, ce qui veut dire que vous pourrez quitter l’Inde, et y revenir, seulement
deux fois pendant la durée de votre visa.
Une fois sur place
Pour ce qui est du billet d’avion, le prix tourne entre 300 et 500 euros environ.
Prenez votre billet après avoir déposé vos documents à l’agence des visas et que le
traitement de votre dossier est en cours. J’ai connu un bon nombre de cas où des
étudiants ne parvenaient jamais à avoir leur visa à cause de formalités administrations
très strictes.
Une fois arrivé à l’aéroport de Chennai, il y a plusieurs options mais je pense que la plus
pertinente est de prendre le train (qui vous coutera 10 roupies) ou un taxi pre-paid (aux
alentours de 800 roupies). Puis de trouver une guesthouse dans le quartier de
Triplicane le temps de trouver un logement. Ce quartier est celui où les rares touristes
qui vont à Chennai le plus souvent et il se situe à 10 minutes de l’université.
Ensuite, aller directement à l’université et demandé l’UCIR, c’est-à-dire le bureau pour
les étudiants internationaux où il faudra vous adressez à Balu. Un sacré personne dont
les sauts d’humeur sont fréquents. Vous allez avoir besoin de lui pour être à voir avec
toutes les démarches administratives de l’université et du bureau de l’immigration.
En arrivant à l’UCIR, Balu va vous demandez de vous enregistrez auprès du bureau de
l’immigration. Pour cela s’il ne vous propose pas son aide, demandez-lui directement de
vous aider : il s’agit de remplir un document infinissable par le site du FRRO (le bureau
de l’immigration). Pour cela donner lui votre lettre d’admission provisoire et demander
lui la définitive. Ensuite il vous faudra vous rendre à au département que vous aurez
choisi dans le but de faire connaissance avec le personnel et d’obtenir son Bonafide
Certificate qui vous sera délivré par le Head of departement. Il vous faudra alors payer
les frais d’inscription qui sont obligatoires même si vous êtes en échange et qui tournent
autour de 10000 roupies. Pour le payement, il y a une banque au fond de l’université sur
le campus. Demandez-y un draft que vous devrez remplir avant de procéder au
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payement. Encore une fois, demande à ce cher Balu de vous aider à vous en sortir avec
l’administration, il pourra demander à son assistance de vous accompagner si vous
insister un peu. Vous devrez ensuite donner le reçu du payement à Balu.
Par la suite, les choses vont se compliquer un peu. Vous allez devoir obtenir du FRRO le
permis de résidence indien. Pour cela il faut se rendre au FRRO dans les 14 jours qui
suivent votre arrivée en Inde avec les documents suivants :
-
-
L’application form que vous devrez remplir sur le site internet du FRRO puis à
imprimer
2 photos d’identité
Plusieurs photocopies de votre visa et de votre passport. (Attention, après votre
arrivée sur le territoire indien votre visa recevra un coup de tampon pour
certifier que vous êtes bien arrivé. Ce tampon doit apparaitre sur les photocopies
-
du visa que vous leur fournissez).
Le Bonafide Cerfificate, que vous aura remis votre responsable de département.
La lettre d’admission de l’Université
Et enfin le plus dur : une preuve de résidence qu’on appelle C Form.
(http://www.boi.gov.in/)
Une fois que vous aurez obtenu le papier qui certifie que vous êtes résidant en Inde,
vous devrez penser à toujours avoir ce document sur vous dès que vous quitterez l’Inde
ou en reviendrez. Le nombre d’entrées disponible sur votre sera marqué sur ce papier.
Enfin, il est bien sûr impossible de sortir du territoire tant que vous ne disposez pas de
ce document. Donc bon courage pour affronter l’administration du bureau de
l’immigration (magnifique introduction à l’Inde) et lancez-vous dans l’aventure au plus
vite en arrivant.
Le logement
Ensuite, dès votre arrivée, commencez les recherches pour votre logement, ce
qui peut se révéler assez complexe. Essayez de rester dans une zone assez proche de
l’université si vous ne souhaitez pas passer des heures dans les embouteillages tous les
jours.
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Pour trouver un logement, je pense que le plus simple et le plus pratique consiste à
entrer en contact avec la communauté des expats de Chennai, par exemple par le biais
des groupes facebook. C’est de loin le meilleur moyen de trouver un appartement à
votre gout. Par ailleurs, il est important de savoir que beaucoup de propriétaires
interdisent la consommation d’alcool ou de tabac dans les appartements qu’ils louent.
Certains interdissent même la consommation de viande ou le fait de faire venir des gens
chez soi. Ce genre de propriétaires est vraiment à éviter car ils ont tendance à venir
vérifier si tout se passe comme il le souhaite, parfois même sans prévenir.
Enfin, la colocation est vraiment à encourager à Chennai. On peut vite se retrouver tout
seul et déprimé seul dans son appartement. Et finalement le prix des loyers à Chennai
reste tout de même assez important en comparaison du prix de la vie, ce qui peut être
amorti de manière assez conséquente si vous avez des colocataires Pour finir, la caution
demandée est toujours exorbitante. Pour ma part, j’ai du donner 100 000 roupies en
tant que deposit, que le propriétaire est censé vous rendre à votre départ. Attention à
bien cerner votre propriétaire avec d’accepter de donner une telle somme d’argent qu’il
placera pendant un an pour les intérêts… Petit conseil : négociez que les derniers loyers
soient pris sur la caution pour avoir moins de cash sur les bras en repartant !
Telephone portable et internet
Le moyen le plus rapide et efficace pour obtenir rapidement une sim card
indienne consiste à demander à une connsaissance indienne de l’acheter pour vous.
C’est véritablement le moyen le plus simple. Sinon vous devrez fournir un bon nombre
de preuves : passeport, visa, bail et photos. Mais surtout votre sim card ne sera active
que pour le temps de votre visa, ce qui n’est pas pratique si vous pensez voyager en Inde
après votre année scolaire par exemple. Le forfait peut être rechargé par des
applications sur internent ou bien en allant directement dans les petites boutiques de
téléphonie que vous trouverez absolument partout en Inde.
Pour ce qui est d’internet, le temps de trouver un logement où vous pourrez installer le
wifi, il est possible d’utiliser une clef 3G. Cela peut vraiment dépanner pour commencer
toutes les démarches administratives et ne coutent pas trop cher, environ 1000 roupies
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pour la clef, puis il faudra la recharger selon vos besoins. En général, cela peut se faire
aux mêmes endroits que pour obtenir du crédit pour votre téléphone. Autrement il y a
un grand nombre de cybercafés à Triplicane, aux alentours de l’université.
Utilitaires :
Peu de temps après votre arrivée à Chennai, il peut entre vraiment intéressant
d’aller faire un tour à l’Alliance française pour récupérer un document qui regroupe les
principales adresses utiles de Chennai. De plus, comme les activités, qu’elles soient
sportives, culturelles ou autres, sont relativement peu nombreuses à Chennai. C’est
pourquoi l’Alliance française peut être intéressante de par sa programmation culturelle
assez conséquente. Il y a également les centres culturels allemand et russe qui
proposent eux aussi des spectacles, des festivals de cinéma ou de musique ou encore
des concerts une bonne partie de l’année.
En dehors de cela, il n’y a pas grand-chose à faire à Chennai à part aller au cinéma et au
restaurant. Le célèbre centre de danse classique du sud de l’Inde, appelé Kalakshetra
peut être une bonne solution pour s’imprégner de la danse traditionnelle de cette partie
de l’Inde. Même chose pour ce qui est de la musique avec la Music Academy.
Dans Chennai le bus est de loin le transport en commun le plus pratique, et surtout qu’il
ne coute vraiment rien. Jamais plus de 25 roupies pour traverser Chennai d’un bout à
l’autre. Pour le bus, vous y montez directement et payer le contrôleur qui se trouve dans
le bus. Attention le côté droit des sièges est pour les hommes et le côté gauche est
réservé aux femmes. Le train peut être pratique, en sachant qu’il coute seulement 5
roupies, mais il n’y a que deux lignes, ce qui limite considérablement son utilité.
Sinon il y a bien sur les célèbres auto-rickshaw, également appelés tuk-tuk que l’on
trouve partout dans la ville. Il existe maintenant des applications très pratiques pour
éviter de négocier pendant des heures avec les drivers : les deux principales sont Ola et
Uber. Le principe étant que ces drivers sont obligés de respecter le prix du meter, c’est à
dire un taux fixe en fonction de la distance parcourue.
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Dernier point qu’il me parait important. Il n’y a pas de bars comme on l’entend au sens
français à Chennai. Vous aurez en fait le choix entre des bars d’hôtels luxueux ou aller
directement aller acheter votre alcool aux tasmacs, les boutiques gouvernementales
toutes plus glauques les unes que les autres. Tout cela pour dire que Chennai la
conservatrice n’est pas le genre d’endroit qui bouge, ni de jour, ni de nuit… Vous êtes
prévenus !
Voyage :
Chennai est très bien desservie par les trains et bus pour se déplacer aussi bien
dans les envions proches comme pour rejoindre Calcutta ou Goa.
Si j’ai bien un voyage à conseiller c’est celui jusqu’au temple de Tirumala à proximité de
la ville de Tirupati au nord de Chennai dans l’Andhra Pradesh. C’est une sorte de ville
temple où des milliers de pèlerins viennent faire la queue dans parfois plus de 12h pour
se recueillir dans l’enceinte du temple pour un cours instant seulement. C’est
l’expérience de voyage la plus troublante que j’ai pu avoir. En effet il y règne une
atmosphère spéciale qui contraste nettement du reste de l’Inde : tout y est bien
ordonné, tout est propre.
Pour ce qui est de voyager en Inde, le réseau de transport permet d’aller partout, même
dans le plus petit village. Pourquoi visiter seulement les grands temples du Tamil Nadu
et les Backwaters au Kerala ? Les vraies expériences se sont faites par elle-même au fur
et à mesure des routes. Car oui il faut en moyenne doubler le temps du trajet comparé à
la France.
Pour ce qui est des nombreux jours fériés en Inde, notamment dû aux très
nombreuses fêtes religieuses, ils permettent de pouvoir aller explorer un peu l’Inde du
sud. Et si vous choisissez bien votre destination au bon moment vous pouvez vous
retrouvez en plein milieu de célébrations. Rien de tel pour s’imprégner d’un peu de
folklore. Allez-vous balader à l’université jusqu’à trouver le calendrier des jours fériés
qui devrait être publié à certains endroits ou demandez directement à votre
département.
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