Morphologie et structure des bactéries - E

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Chapitre 2
I.
Morphologie et structure
des bactéries
La cellule bactérienne
1
II.
La paroi
1) Mise en évidence
Microscope optique (par la coloration de gram)
Microscope électronique
Gram + (paroi épaisse) = 15 nm à 80 nm
Gram – (paroi fine), aspect stratifié = 6 à 15 nm
2) Isolement
Faire éclater la bactérie par l’intermédiaire des enzymes, choc mécanique,
congélation/décongélation.
Une série de centrifugation pour isoler la paroi.
3) Composition chimique de la paroi
Le composé commun à toutes les bactéries est le peptidoglycane.
a) Structure du peptidoglycane
Nature biochimique : GLUCOSAMINOPEPTIDE
Glucosamine
 N-acetylglucosamine (ou NAG)
 Acide N-acétylmuramique (ou NAM)
Les NAG et les NAM sont reliés entre eux par des liaisons β 1-4 glucosidique.
Les NAM sont relié à des tétrapeptides (fait de 4 acides aminés) par des liaisons peptidiques
Les tétrapeptides de chaque chaine d’associe à l’aide de pont inter peptidique (constitué de 5 acides
aminés ou bien d’une liaison peptidique).
On obtient une structure en réseaux rigide.
NAG
NAM
NAG
TP
NAM
NAG
NAM
NAM
NAG
TP
NAG
TP
NAM
NAG
NAM
2
b) Paroi des Gram +
Dans les Gram +, il y a 50 % de peptidoglycane dans les parois plus des acides Teichoïques (ceux sont
des long polymères composé de ribitol-phosphate ou de glycérol- phosphates ou un mélange des
deux)
Sur ces chaines peuvent venir se fixer des oses ou des acides aminés. Il y a aussi des acides
liproteiccoique qui sont directement relié à la membrane cytoplasmique.
Voir feuille de « la paroi des Gram + »
c) La paroi des Gram –
On a environ 10 % de peptidoglycane. Il y z un aspect stratifié car elle est constitué d’une membrane
externe.
Membrane externe
Extérieur
Peptidoglycane
Espace périplasmique
Membrane
Cytoplasmique
Cytoplasme
i.
Membrane externe
On trouve des lipides et des protéines.
Dans les lipides :
 on trouve des phospholipides
Amino Alcool (hydrophile)
Acides Gras (Hydrophobe)
Les phospholipides sont amphiphiles (hydrophile et hydrophobe), il son orienté par rapport à l’eau.
Les phospholipides sont en bicouche.
3
 LPS (LipoPolySaccharide)
Le « lipo » est hydrophobe et le « Polysaccharide » est hydrophile. C’est une molécule orienté.
Dans les protéines :
 Les porines : « canaux » qui laissent passer des molécules hydrophiles
 Lipoprotéine de Braun
Peptide
(Hydrophile)
Acide Gras
(Hydrophobe)
Cette molécule est orientée. Des lipoprotéines sont reliées au peptidoglycane, cela permet la
stabilité de la structure.
Lipoplysaccharide
Antigène O
Core
Lipide A
Antigène O :
 Fait d’unité répétitive (oses), 3 à 7 oses différents par unité forment 1 à 40 unités.
 Permet l’indentification (ex : Salmonelles)
Core
 Dérivé d’oses, c’est la même structure chez tous les Gram –
Lipide A
 Fait de glucosamine et d’acide gras, il forme les endotoxines « pathogène » (ils sont libérés à
la lyse de la bactérie). Même structure pour tous les Gram -.
Dans l’espace périplasmique, il y a du peptidoglycane (10%) et quelques enzymes fabriqué par la
bactérie.
4
4) Fonctions de la paroi
a. Rôle protecteur
Chez les Gram -, si on met ces bactéries dans un milieu Hypertonique (très concentré) et avec du
lysozyme. On obtient des cellules sphériques.
Les propriétés antigéniques sont intactes puisque le site de fixation se trouve dans la membrane
externe qui est normal
On obtient un Sphéroplaste
Vocabulaire :
Lysozyme : il s’agit d’une enzyme qui détruit les liaisons β 1-4 glycosidique et donc détruit la paroi.
b. Propriétés antigénique
Une substance est antigénique lorsqu’elle provoque chez un individu une réaction immunitaire et la
synthèse d’anticorps.
Ceux sont les substances les plus complètes dans la paroi qui sont antigénique.
Les Gram + ont un polyoside (acide teichoique) qui permet l’indentification.
Ex : le sérogroupage des Streptocoques (polyoside), Streptocoque pyogenes (groupe A).
Les Gram – ont un antigène O sur le lipopolysaccharide
Ex : sérotypage des Salmonelles
c. Les bactériophages
C’est un virus spécifique aux bactéries (chacune des bactéries)
 Récepteur sur la paroi
 Identification des bactéries > lysotypage
Phage γ
Coliphage
Phage T
Bactéries lysée (E. coli)
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d. Toxicité
LPS sont de lipides A (elles n’ont aucune spécifié), elles sont responsable des endotoxines. Elles
produisent les mêmes troubles : fièvre, leucopénie (chute du nombre de leucocyte dans le sang) et
hypotension.
e. La coloration de gram
- C’est la mise en évidence du type de paroi en étudiant la réaction face à l’alcool-acétone.
Dans un premier temps, on réalise une coloration au violet de gentiane en présence du lugol (agent
mordant) : les bactéries sont violettes
- Ensuite on réalise une décoloration par l’alcool-acétone.
Les Gram + ayant une paroi épaisse (beaucoup de peptidoglycane) l’alcool-acétone ne rentre pas
dans la bactérie (elle reste violette).
Les Gram – ayant une paroi qui contient moins de peptidoglycane, la bactérie est perméable (l’alcool
prend alors la place du violet) : la bactérie est décolorés
-
On réalise une contre coloration (bactéries roses)
E.coli
Bacillus subtillus
Protoplaste
Violet de gentiane
Alcool-acétone
Fuschine
Conclusion
Gram -
Gram +
Gram -
C’est le cytoplasme qui capte le colorant.
Il existe des bactéries appelés Mycoplasmes (petite taille et paroi sans peptidoglycane) insensible à
l’osmose, à la pénicilline et possède une forme Sphérique.
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5) Les inhibiteurs de la synthèse de la paroi
Ceux sont principalement des antibiotique de la famille des β - Lactamines
- On trouve des cycles de β – Lactame (ex : pénicilline), cela inhibe la production (synthèse) du
peptidoglycane.
On les trouve principalement chez les Gram +
courbe de croissance de bactéries en milieu
non renouvelé
4
3.5
3
2.5
courbe de croissance de
bactéries en milieu non
renouvelé
2
1.5
1
0.5
0
-0.5
a
b
c
d
a : phase de latente : les bactéries ne se multiplient pas mais il y a une adaptation au milieu.
b : phase de croissance exponentielle (droite) : il y a multiplication proportionnellement au temps.
= croissance optimale
c : croissance maximal stationnaire : autant de bactéries qui se multiplient que de bactéries qui
meurt, le milieu commence à s’appauvrir.
d : phase de déclin : le milieu est complétement épuisé.
7
3.5
3
2.5
2
Essais
1.5
Témoin
1
0.5
0
Catégorie 1
Catégorie 2
Catégorie 3
Catégorie 4
-0.5
Ajout de pénicilline (au temps T1)
On rajoute de la pénicilline pendant la phase de croissance exponentielle (là où elles se multiplient le
plus). Conséquence, il y a une chute des bactéries.
Les bactéries sont lysés car elles se multiplient et fabrique leur peptidoglycane (empêcher par la
pénicilline) et les bactéries ne résiste plus à la pression osmotique car elles n(ont plus de paroi.
Lorsque que l’on injecte la pénicilline pendant la phase de croissance maximale stationnaire, elle
n’agit pas sur les bactéries car elles ont leurs peptidoglycanes.
Le lysozyme détruit le β 1-4 glucosidique
La pénicilline empêche la formation du β 1-4 glucosidique
La pénicilline est actif surtout chez les Gram +
On trouve d’autre transport actif
 Uniport : une seule substance va passer (voir figure 5) surtout chez les grams –
 Non ionique
o Le Phosphoénolpyruvate
pyruvate +Pi + énergie
Les transports actifs secondaires : 2 substances passent simultanément
Par diffusion et par transport actif (l’énergie est fourni par la diffusion = ion moteur)
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III.
Le cytoplasme
1. Mise en évidence
La coloration permet de colorer le cytoplasme. Au microscope électronique, on voit une masse
granuleuse.
2. Composition chimique
De l’eau, des ions et des molécules dissoutes
3. Autres éléments
a) Les ribosomes
Ils sont très nombreux, ils sont composés de 2 sous unités.
Protéines = 30 %
ARN = 70 %
Lecture de l’ARN messager donc synthèse de protéines (TRADUCTION)
b) Les granulations de réserve
C’est une accumulation de substances (organiques ou minérales), ceux sont des polymères. On peut
les voir au microscope optique.
Elles vont apparaitre lorsque le milieu est épuisé en un élément.
Exemple 1
Si le milieu est pauvre en azote, la synthèse des protéines s’arrête. La bactérie stocke le carbone
organique sous forme d’amidon ou de glycogène.
S’il y a plus d’azote, la bactérie utilise le carbone en réserve (les granulations disparaissent)
Exemple 2
Les β polyhydroxybutyrate stocke le carbone car la bactérie est en milieu anaérobie (fermentation)
Exemple 3
Les granulations métachromatiques
Accumulations de phosphates (chez les lactobacillus, identification)
Un seul type de granulation par genre.
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c) Les chromatophores – Pigments – Vacuoles à gaz
Les chromatophores : ils sont présents chez les bactéries capable de photosynthèse (ceux sont des
tubes allongés aplatis avec à l’intérieur la bactériochlorophylle)
Pigments : pyoverdine, pyocyanine (chez les Pseudomonas aeruginosa)
Xanthenos, de couleur jaune (chez les Staphylococcus aureus)
Vacuoles à gaz : ceux sont des sacs aplatis avec des gaz que l’on trouve dans les bactéries aquatiques
(les bactéries flottent).
IV.
L’appareil nucléaire
1) Mise en évidence
Au microscope optique :
 Coloration spéciale = coloration de Feulgen. A l’ADN, on le fait subir une hydrolyse puis une
coloration à la fuschine décoloré
La fuschine se recolore en rose

Pour les bactéries, des cellules + ARNase (destruction de l’ARN) + colorant basique (bleu de
méthylène)
Au microscope électronique
On observe un seul chromosome hyper enroulé, circulaire et libre dans le cytoplasme.
Structure biochimique
1 molécule d’ADN est égale à un chromosome
2) La composition biochimique
La molécule d’ADN c’est :
- Structure en double hélice
- 2 bris d’ADN = molécules Bicaténaire
- Base azoté ACGT
- Pentose (ici, c’est le désoxyribose)
- Phosphate
- Liaisons hydrogène entre les bases azotés (A-T et C-G. c’est la complémentarité des bases)
- Nucléoside : c’est un pentose et une base azotée (la liaison entre les deux est le Nglycosidique.
- Nucléotide : c’est un pentose, une base azotée et un phosphate.
Les bactéries ont un coefficient de Chargaff
il est constant chez tous les individus d’une même espèce
3) Les fonctions de l’ADN
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a) L’ADN est une molécule codée
Vocabulaire
- Codon : triplet de nucléotide (information pour un acide aminés)
- Transcription : copie de l’ADN en ARN messager (ARNm)
- Traduction : lecture de l’ARN par les ribosomes.
- Introns : ADN non codées
Chez une bactérie, il existe des gènes de structure mais aussi des gênes de contrôle
b) La molécules d’ADN est auto réplicable
Vocabulaire
- Réplication : à partir d’une molécule d’ADN mère, on obtient 2 molécules d’ADN filles
identiques.
Le mode de réplication est semi-conservatrice
Chaque molécule fille est constituée d’un brin mère et d’un brin néoformé (par complémentarité des
bases).
Mécanisme
 Une molécule d’ADN matrice
 Nucléotide libre
 Enzyme
o ADN polymérase
 ADN polymérase 3 : enchainement de nucléotides (5’ vers 3’)
 ADN polymérase 1 : « correction »
o ADN hélicase : rompt toues les liaisons hydrogène
o ADN Cyrase : détorsion de la molécule par rupture d’un brin
o ADN ligase : relié les fragments d’ADN par des liaisons inter phosphate
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