Directeur de la publication
G. Salaün
Rédacteur en chef
H. Fausser
Secrétaire de rédaction
S.Top
Rédacteurs
K.Gillette
V. Gaboriau
D. Prigent
P. Lacoste
C. Poullelaouen
H. Colle
V. Morin
M. Savoire
Bienvenue à ...
Jennifer FOURNIER
Adj. Adm - Standard
Maximilien LEROY
Adj. Adm - Standard
Nelly ALBERT
Préparatrice
Pharmacie
Emmanuelle PINEAU
Inf. DE - Pôle 1
J-François
HOUSSAIS
Inf. DE - Pôle
Elodie JAMIN
Inf. DE - Pôle 4
M-Laure SEJOUR
Psychologue
Pôle 6
Stéphanie LO
A.S.H - Pôle 7
Pauline CALVEZ
Inf. DE - Pédo Est
Aurélie DUBOIS DE
PRISQUE
Inf. DE - Pédo Est
Carnet
CESAME - Décembre 2009 - n° 123
Au revoir ...
Daniel JOS
Agent Chef - Cuisine
Jocelyne LIVRON
Inf. Psy - Pôle 5
Thierry MICHEL
Inf. PSy - FAPA
Claudine MISANDEAU
Inf. PSy - Pôle 5
Jennifer FOURNIER
Adj. Adm - Standard
Sophie HACAULT
Aide-Soignant
Pôle 1
Marie DESFORGE
Inf.DE - Pôle 7
CESAME - Décembre 2009 - n° 123
Pourquoi une commission de maintien dans l’emploi ?
Joyeuses fêtes et
bonne année
GRIPPE A : Le point sur la campagne de vaccination au CESAME
CE
S
AME
Informations de la Direction
La lettre du
La campagne de vaccination a débuté au CESAME il
y a un peu plus d’un mois.
Elle s’est déployée en deux temps :
- La première période a été entièrement consacrée à
l’organisation de la vaccination du personnel.
Nous rappelons les modalités de cette vaccination : elle est
assurée par la médecine du travail dans ses locaux et se fait
sur rendez-vous. Le 16 décembre, 188 membres du
personnel s’étaient fait vacciner. En cas d’absence à la
médecine du travail pour cause de congés de fin d’année, il
a été décidé que l’interne de garde assurerait les
vaccinations avec l’aide d’un soignant du pôle 1 sur une
plage horaire de deux heures par jour, de 13h à 15h.
- La deuxième période s’est ouverte par une instruction
ministérielle en date du 3 décembre qui a élargi le
dispositif de vaccination à l’ensemble des patients
hospitalisés. Le CESAME a organisé cette vaccination de
façon décentralisée afin d’éviter les déplacements de
patients et de personnels vers un lieu unique. Dans chaque
pôle, un cadre de santé et un infirmier ont été désignés
référents : ils ont été formés à l’environnement
administratif de cette campagne et sont donc chargés,
outre la mise en oeuvre de la vaccination des patients au
sein de leur pôle, du suivi et de la transmission des
différents documents demandés.
Deux remarques peuvent être faites sur cette campagne.
- Tout d’abord, le conditionnement du vaccin en flacon
de dix doses oblige à regrouper les candidats à la
vaccination de manière à ne pas gaspiller de doses. Le
vaccin ne se conserve en effet que huit heures une fois le
flacon ouvert : il y a donc un réel travail de planification.
- En second lieu, si la vaccination en elle-même est un
acte simple et rapide, le travail de collecte des données
en amont et de traçabilité en aval est important et prend
du temps. A noter que le recueil du consentement des
patients accueillis, en particulier des majeurs protégés,
pose question sur le plan juridique.
Le projet social du CESAME prévoyait entre autres
actions d’amélioration la mise en place d’une
cellule opérationnelle dite de « maintien dans
l’emploi et de reclassement professionnel ».
Le CESAME au travers de sa politique sociale, poursuit
différents objectifs en matière de conditions de vie au
travail :
- la préservation de la santé et de la sécurité des agents,
- la prévention des situations d’inaptitudes au poste de
travail,
- le respect de ses obligations en matière de
reclassements professionnels,
- la mise en oeuvre d’une communication et d’une
pédagogie autour du maintien dans l’emploi afin
d’accroître les compétences de l’ensemble des acteurs.
La nécessité de trouver des aménagements au sein des
services, pour permettre à certains agents de venir
travailler malgré des restrictions d’aptitude, ou de
proposer des possibilités de reclassement professionnel
quand l’adaptation des fonctions ne suffit plus et qu’une
inaptitude définitive aux fonctions est prononcée, se
pose régulièrement dans l’établissement.
Le statut des fonctionnaires prévoit dans l’article 71 de
la loi du 9 janvier 1986 que « lorsque les fonctionnaires
sont reconnus, par suite d'altération de leur état physique,
inaptes à l'exercice de leurs fonctions, le poste de travail
auquel ils sont affectés est adapté à leur état physique.
Lorsque l'adaptation du poste de travail n'est pas
possible, ces fonctionnaires peuvent être reclassés dans
des emplois d'un autre corps, s'ils ont été déclarés en
mesure de remplir les fonctions correspondantes».
C’est pourquoi, un groupe de travail composé des
membres pressentis de cette cellule, devenue «
commission de maintien dans l’emploi », se réunit
depuis juin 2007, avec un double objectif :
- se pencher sur des situations complexes d’agents dont
la santé altère fortement la possibilité de reprendre leur
travail ou nécessite des aménagements de poste très
importants, voire un reclassement (sous réserve de la
demande de l’intéressé) ;
- élaborer une « charte du maintien dans l’emploi »
formalisant les pratiques en vigueur dans l’établissement
et définissant les valeurs et les principes sous tendant le
travail de la commission.
La charte a été présentée au Comité d’Hygiène, de
Sécurité et des Conditions de Travail de décembre 2009.
Il y a été rappelé que la commission de maintien dans
l’emploi prend en compte dans ses échanges entre les
différents professionnels les dimensions de
confidentialité, de secret professionnel et de secret
médical. Le principe est également posé de ce que
l’agent est obligatoirement informé que son cas va être
examiné en commission.
Qui est membre de cette commission ?
- Le Directeur des Ressources Humaines, Mme Karine
GILLETTE ;
- L’attaché d’administration hospitalière de la DRH, M.
François GY ;
- Le cadre chargé des conditions de travail, Mme
Brigitte LUSSEAU ;
- Le médecin du travail, M. le Dr SOULARD ;
- La Direction des Soins, MM. Claude
POULLELAOUEN et Hubert COLLE ;
- L’assistante sociale du personnel, Mme
GRANGIENS.
Que dit cette charte ?
La charte prévoit que la commission de maintien dans
l’emploi peut examiner toute situation d’agent qui ne
serait plus en mesure pour des raisons de santé,
d’effectuer son activité pleinement ou partiellement. Ces
situations viennent à sa connaissance de différentes
manières : restriction d’aptitude ayant un impact
professionnel et/ou organisationnel conséquent,
situation d’absentéisme prolongé, inaptitude temporaire
ou définitive, alerte de l’encadrement sur les difficultés
rencontrées par l’agent.
Ces situations sont généralement complexes et
nécessitent des regards croisés, à partir des logiques
professionnelles de chacun (médicale, sociale,
administrative, organisationnelle), pour dégager des
pistes de solutions pour les agents concernés. Cette
complexité tient au fait qu’interagissent des éléments
multiples : l’état de santé de l’agent, le poste de travail,
les conditions/environnement de travail, la formation
initiale de l’agent.
Pour dégager des pistes, la commission privilégie une
approche par les compétences, l’agent développe en effet
des compétences à partir de son expérience
professionnelle. Il s’agit donc de réfléchir de manière
«positive» sur les compétences de la personne et non pas
uniquement à partir de ses restrictions d’aptitude et/ou de
son handicap.
Divers éléments sont également à prendre en
considération :
- Le vécu de l’agent sur cette action de maintien dans
l’emploi,
- Les effets induits en terme d’organisation du travail, et
le vécu collectif de l’action de maintien dans l’emploi.
La commission se réunit plusieurs fois par an, et examine
chaque situation individuelle le plus en amont possible
de la reprise de l’agent, afin de préparer efficacement le
retour au travail avec les cadres de proximité.
La commission apporte-t-elle une solution dans tous
les cas ?
Ce n’est pas toujours possible. Sur une dizaine de
situations examinées cette année, 7 agents se sont vus
proposer une reprise dans des conditions aménagées ou
adaptées à leur état de santé. La commission ne peut pas
toujours dégager une solution pour l’agent. Parfois, son
état de santé ne le lui permet pas. Il arrive également
qu’aucun poste ne corresponde aux restrictions posées et
que la commission ne puisse faire une proposition au
sein de l’établissement. Dans ce cas de figure, un
accompagnement peut être réalisé pour réfléchir à un
autre projet professionnel, y compris en dehors du
CESAME, l’objectif restant de maintenir la personne
dans une activité professionnelle lorsque cela est
possible.
Le 13 décembre dernier, le niveau 2 du plan
d’urgence hivernal a été déclenché par le Préfet en
raison d’une forte chute des températures. Dans ce
cadre, le CESAME ouvre 25 places d’accueil dans l’aile de
la 2 Est, au 2ème étage.
Les personnes hébergées sont accueillies pour la nuit
entre 19h et 8h. Sur place, les bénévoles de la Croix
Rouge sont chargés de l’accueil et de la distribution des
repas mis à disposition par le CESAME. Cet accueil
devrait s’effectuer jusqu’au début du mois de mars 2010.
Plan d’urgence hivernal