Télécharger la plaquette du plan de performance énergétique 2009

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Pourquoi réaliser
un diagnostic énergétique
de l'exploitation ?
Le diagnostic énergétique global est la base de
l'amélioration de la performance énergétique de
l'exploitation. Il comporte un état des lieux des
consommations d’énergie directe et indirecte de
l'exploitation, par poste énergétique (électricité,
fioul, gaz) et par atelier de production, ainsi que les
émissions de gaz à effet de serre associées. Il permet d’identifier les marges de progrès et les actions que l'agriculteur peut mettre en oeuvre pour
améliorer la performance énergétique de sa production, de ses matériels ou de ses bâtiments.
Dia'terre® est la nouvelle méthode de diagnostic
énergie-gaz à effet de serre des exploitations agricoles. Cet outil a été conçu pour répondre aux exigences du PPE.
Sans oublier le diagnostic
tracteur !
Grâce au passage du tracteur au banc d'essai moteur, une économie de 900 litres de carburant peut
être envisagée par an pour un tracteur de 100Ch
effectuant 600h/an, soit 3,5 t de CO2 non émis1.
(contacts : DDT(M), FNCUMA, AILE, chambres
d'agriculture).
Quels investissements peuvent être subventionnés ?
D le diagnostic énergie-gaz à effet de serre
de l'exploitation,
D les équipements permettant de réaliser
C'est un outil qui répond à un triple enjeu :
D accompagnement au changement : sa réa-
D
D
lisation peut conduire à des changements de
pratiques sans investissement (économie d'environ 6 % d'énergie directe et indirecte/an),
aide à la décision de court terme : il permet
d'optimiser les adaptations techniques, par le
choix d'équipements -matériels et bâtimentsmoins consommateurs d'énergie, ou de production d'énergie renouvelable,
aide à la décision de long terme : il apporte
des éléments permettant d'accompagner l'évolution du système de production de l'exploitant.
Le diagnostic énergétique doit être réalisé par un
diagnostiqueur compétent inscrit sur une liste départementale (contact : direction départementale
des territoires -DDT(M)-).
La qualité du diagnostic dépend de la qualité du
dialogue qui s'instaure entre le diagnostiqueur et
l'agriculteur. La pertinence du conseil doit permettre l'évolution des pratiques agricoles vers davantage de sobriété énergétique, et de faire les bons
choix d'investissement.
Voir aussi :
http://agriculture.gouv.fr/
exploitations-agricoles
POUR CONCILIER
T ENVIRONNEMENT
E
E
R
U
LT
AGRICU
D
D
des économies d’énergie (matériaux d’isolation des bâtiments, équipements dans
les blocs de traite pour refroidir le lait et
en récupérer la chaleur, échangeurs thermiques…),
les équipements de production d’énergie
renouvelable (chauffe-eau solaires thermiques, séchage solaire en grange des
fourrages, chaudières à biomasse, pompes
à chaleur,…),
les unités de méthanisation.
Pour ce qui concerne les serres maraîchères et horticoles, certains équipements comme les chaufferies
biomasse, les écrans thermiques, les open buffer,
les ordinateurs climatiques et les pompes à chaleur
peuvent bénéficier d'aides aux investissement via le
dispositif serre-énergie géré par FranceAgriMer.
Financement
Un dispositif unique de financement abondé par
des crédits nationaux et européens fixe la liste des
investissements éligibles et des conditions d’accès
pour les agriculteurs. Les dossiers de demande
sont disponibles dans les directions départementales des territoires -DDT(M)-.
1 Source : Association d’Initiatives Locales pour l’Energie et
l’Environnement (AILE).
Mis en page par la délégation à l’information et à la communication du minstère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire • Photographies : Xavier Remongin, Pascal Xicluna,
Claire Durox / min.agri.fr • Février 2012
LE PLAN
DE PERFORMANCE
ÉNERGÉTIQUE 2009"2013
DES EXPLOITATIONS
AGRICOLES
L’ÉNERGIE :
UN ENJEU ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL
MAJEUR POUR NOTRE AGRICULTURE
L’enjeu économique…
…et l’enjeu environnemental
Fioul des tracteurs, gaz et électricité
pour le chauffage des bâtiments
d’élevage, chauffage des serres,
séchage des fourrages, ventilation,
irrigation : l’énergie est un élément
essentiel pour la production agricole.
Par ailleurs, les
agriculteurs
utilisent des
intrants
(engrais,
aliments pour
leur bétail,
etc..) dont la
fabrication et le
transport ont un coût énergétique
élevé qui au final pèse sur le budget
des exploitations agricoles.
Réduire la facture énergétique
conditionne la viabilité et la
pérennité économique des
exploitations agricoles dans un
contexte mondial où les prix des
énergies fossiles (pétrole, gaz) sont
très volatils et s’orientent à long
terme vers des hausses.
Le plan de performance
énergétique des exploitations
agricoles contribue à la lutte contre
le changement climatique grâce au
développement de modes de
production plus sobres en
énergie. L'atténuation en termes
d'émissions de gaz à effet de serre
facilite également l'adaptation face
au changement climatique en cours ;
les efforts à fournir étant d'autant
moins importants que les impacts
seront modérés.
LE PLAN DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
2009!2013
Le plan de performance énergétique du Minis-
tère en charge de l’agriculture, animé en concertation avec la profession agricole, a pour objectif
d’améliorer l’efficacité énergétique globale des exploitations. Il bénéficie de l’engagement de multiples partenaires, qu'ils soient institutionnels comme
l'ADEME1 et les collectivités territoriales, ou professionnels comme les organismes de développement
et de conseil agricole.
Le plan de performance énergétique se fonde
sur un large développement des diagnostics énergie-gaz à effet de serre des exploitations. Il s'agit
d'identifier dans chaque exploitation les améliorations possibles en termes d'économies d’énergie,
de modifications des pratiques agricoles, et le cas
échéant de production d'énergie renouvelable.
Les pratiques permettant de réduire la consommation d'énergie directe (réglages des tracteurs,
conduite économe..) et indirecte (changement des
pratiques de fertilisation, d'alimentation animale..)
sont encouragées. Les équipements utilisant moins
d’énergie sont promus (notamment dans les bâtiments d'élevage et les serres), de même que certains équipements permettant de produire des
énergies renouvelables en lien avec les autres politiques de soutien à ces types d'énergie.
Les réalisations de projets de recherche et développement axés sur l'efficacité énergétique et la
production d'énergie renouvelable en agriculture
font aussi partie intégrante du plan. Elles sont notamment financées par les fonds du CASDAR2.
Quelques exemples de projets en cours : classifications énergétiques des tracteurs neufs et d'occasion (pilotes : IRSTEA, FNCUMA), conception de
bâtiments d'élevage innovants à énergie positive
(pilote : IFIP), Réseau Grignon énergie positive (pilote : Coop de France)...
Les 8 axes du plan
de performance énergétique
2009-20013
D Mieux évaluer le bilan énergétique des exploitations agricoles,
D Diffuser massivement les diagnostics
énergétiques des exploitations,
D Améliorer l’efficacité énergétique de l’agroéquipement,
D Améliorer l’efficacité énergétique des productions agricoles,
D Promouvoir la production d’énergies renouvelables,
D Prendre en compte les spécificités des DOM,
D Promouvoir la recherche et l’innovation,
D Organiser le suivi national du plan et sa
déclinaison territoriale,
D Communiquer sur l’amélioration de la performance énergétique.
Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.
Compte d'affectation spécial développement agricole et
rural.
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