Mâle
Pour que les poissons se reproduisent en captivité,
il faut équilibrer le nombre de mâles et de femelles dans les bassins,
donc connaître le sexe des individus.
En période de
reproduction,
les pirarucus
mâles et femelles
ont des couleurs
très différentes
dans la nature. © S. Quérouil / IRD
© S. Quérouil / IRD
Chez les poissons, la fécondation est externe et a lieu dans l’eau. La femelle pond
des œufs que le mâle féconde avec son sperme. Les œufs contiennent des réserves
qui permettront à l’embryon puis à la larve de se développer : le vitellus.
Le vitellus s’accumule dans les œufs avant la ponte, à partir d’une protéine spéciale
qui circule dans le sang de la femelle : la vitellogénine.
Des chercheurs de l’IRD et de l’IIAP ont eu l’idée de détecter cette protéine à partir
d’une prise de sang : s’il y a de la vitellogénine, c’est une femelle,
s’il n’y en a pas, c’est un mâle.
MÂLE OU FEMELLE ?
Pourquoi
est-ce difficile
de distinguer
les sexes
en captivité,
alors ?
Femelle
UR175 - CAVIAR
Le problème, c’est qu’en captivité, les mâles ne sont pas aussi colorés.
En plus, on voudrait connaître le sexe des individus avant l’âge adulte.
© R. Dugué / IRD
© J. Nuñez / IRD
© J. Nuñez / IRD
Femelle
© J. Nuñez / IRD
Mâle
Photo © R. Dugué / IRD