Bulletin-119 - Société d`horticulture de Ste-Foy

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Le vendredi 22 février 2013
Prochaines activités de la Société
Le mardi 26 février 2013 : Les nouveautés 2013 par Larry Hodgson
Tous les ans, des maisons de production en horticulture lancent des dizaines, voire des centaines, de
nouvelles variétés sur le marché. Un grand nombre d’entre elles se retrouveront dans les jardineries
de notre région au printemps. Lesquelles sont réellement des nouveautés? Lesquelles valent la peine
d’être cultivées dans nos jardins? Lesquelles faut-il laisser sur les tablettes pour diverses raisons,
notamment pour leurs difficultés de culture? Le bien connu conférencier se fera un devoir et un
plaisir de nous faire découvrir et de nous conseiller dans le choix de ces vivaces annuelles, arbres,
arbustes, grimpantes, etc. qui viendront nous faire de l’œil ce printemps.
Le mardi 5 mars 2013 : Le contrôle des plantes envahissantes
par Marcel Lamontagne
Les plantes envahissantes sont une réalité à laquelle chaque jardinier doit faire face. Certaines nous
arrivent par hasard, mais bien d’autres sont le fait de nos propre choix dont nous subissons les
conséquences. Certaines plantes envahissantes peuvent être plantées en prenant des précautions, mais
d’autres sont absolument à bannir de notre environnement pour diverses raisons écologiques. Il faut
de toutes façons faire face au problème et le régler, ce que viendra nous expliquer le conférencier.
Activité récente : Atelier de semis ………………….……………………………..…………………….……………
Petits conseils de saison : Comment avoir du succès avec nos semis?.…………………………..…….……………
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Bulletin / Société d’horticulture de Sainte-Foy / 22 février 2013 / Numéro 119
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Activités récentes
Le mardi 12 février 2013 : Le crédo d’un jardinier passionné
par Claude Quirion
C’est tout le fruit de ses longues années d’expérience, judicieusement regroupées en
douze croyances de base, que nous a livré notre conférencier lors de sa présentation
mardi dernier. L’observance de son «Crédo», tant dans le choix des végétaux - rusticité,
besoin en lumière et en eau, couleurs, hauteur, volume...- que dans la connaissance du sol
- qualité, amendement... - ou la planification du terrain - sentiers, emplacements de
massifs et ou de plates-bandes, recherche des microclimats, jardin d’ombre, potager... nous aidera à coup sûr à mieux réussir l’aménagement et l’entretien de notre jardin. Les
magnifiques photos des coins de son très beau jardin et de de ses plantations, fleurs,
arbres et arbustes, qu’il a montrées en appui à ses explications, ont vraiment fini de
donner à tous l’envie de se remettre , dans peu de temps maintenant, les mains dans la
terre.
Petits conseils de saison
Comment obtenir un beau succès avec nos semis?
Comme c’est le temps des semis pour la plupart des plantes et que seulement quelques
personnes ont assisté à la présentation de M. Pelchat, voici quelques conseils pour nous
aider à obtenir un beau succès avec nos semis. Il est certain que nous connaissons tous
ces quelques éléments, mais un rappel s’avère toujours utile, la mémoire étant une faculté
qui oublie, comme on dit souvent!
Lire les instructions sur les sachets de semences ou se renseigner sur les besoins de
la plante semée
Cet élément semble une vérité de la Palice, mais combien d’entre nous sèment de la
même façon toutes les plantes sans s’arrêter aux besoins de chacune. On m’a souvent
demandé au local de culture pourquoi tel semis ne fonctionne pas. La plupart du temps,
la raison est simple : on n’a pas respecté les besoins de base pour un semis particulier.
Lire les instructions de semis sur les sachets de semence est une première étape. Si nous
avons obtenu des semences autrement (dons, autocueillette, etc.), il est absolument
nécessaire d’effectuer quelques recherches sur Internet , dans des livres ou des
périodiques. Certains semis exigent du froid (stratification), d’autres de la chaleur,
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d’autres de la noirceur, etc. Enfin, certaines semences exigent qu’on les trempe, les perce
(scarification) ou les traite au papier sablé avant de les semer.
De l’air et de l’eau (mais pas trop!)
L’oxygène et l’eau sont des éléments essentiels de la germination. C’est l’eau qui en
activant des enzymes engendre la germination de la semence et permet à l’embryon
d’utiliser l’énergie stocké pour faire pousser une racine et les premières feuilles.
Toutefois, c’est l’oxygène qui permet la photosynthèse. Or, pour utiliser l’oxygène, il
faut qu’il y en ait! Il faut donc de l’air dans le terreau, donc un terreau léger du
commerce est nécessaire, car la terre à jardin est souvent trop lourde. Toutefois, un
substrat trop humide prive le terreau d’oxygène et ne permet pas à la semence de pousser.
Elle va plutôt pourrir. C’est pourquoi, le terreau doit être humide, mais pas détrempé,
disposé dans un contenant perforé pour lui permettre de s’égoutter.
De la lumière souvent, mais pas toujours!
Pour germer, la plupart des plantes exigent de la lumière, c’est la raison pour laquelle on
ne met que peu de terreau par-dessus la semence. Cependant, certaines semences ne
germent que dans la noirceur. Il faut se renseigner. Une fois le semis levé, il faut
toujours de la lumière intense pour obtenir des plants forts et trapus. On place les plantes
à 10 cm (4 pouces) des fluorescents ou dans une fenêtre très ensoleillée, idéalement entre
14 à 16 heures par jour.
De la chaleur souvent, mais pas toujours!
Un grand nombre de plantes germent autour de 20° Celsius. Toutefois, certaines ont
besoin de plus de 30° alors que d’autres ne vont germer qu’à 10°. De plus, certaines
plantes auront besoin d’une période de froid, voire de gel pour germer. Il est donc clair
que seule une information exacte et un suivi précis permettront d’obtenir le succès
escompté.
De l’espace : j’étouffe!
À voir certains plateaux de semis, il est certain que les nouvelles pousses n’ont aucune
chance de grandir, plus tassée que des sardines dans un espace restreint. Semer mince est
un secret du succès, car les plantes ont besoin d’espace pour grandir. De plus, les semis
drus ne permettent pas d’effectuer un repiquage efficace. Si le semis est trop dense, il
suffit de couper les pousses les plus faibles avec un ciseau afin de ne pas déranger les
pousses qu’on veut garder.
La fertilisation (mais pas trop!)
Pour permettre aux pousses de grandir, il faut fertiliser, normalement avec des engrais de
synthèse, de type 20-20-20. Des algues liquides sur les feuilles sont aussi utiles. On
commence lorsqu’il y a de vraies feuilles (au moins 4). Il ne faut pas trop fertiliser non
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plus, car on aura alors des plantes faibles, allongées (qu’on dit étiolées) et sensibles aux
insectes et aux maladies.
Le repiquage
Repiquer, c’est transplanter les pousses qui deviennent trop à l’étroit dans le bac de semis. Si on
veut des plantes fortes au moment de la transplantation au jardin, il faut les transplanter quelques
fois à l’intérieur. Ce repiquage permet aux racines de se multiplier avec le même effet que la
taille sur les feuilles et les tiges. Attention toutefois, car encore là il y a des exceptions qui ne
supportent pas ou supportent mal le repiquage. Il faut alors les semer dans des pots dégradables
et les repiquer ou les transplanter au jardin dans ces pots pour éviter de déranger les racines.
Encore là, il faut se renseigner!
Bref, en se renseignant et en suivant religieusement les instructions précises pour chaque
semence, nous aurons alors un beau succès et de magnifiques plantes à transplanter au jardin dans
quelques mois.
Quelques plantes qu’il faut scarifier :
gloires du matin, lupins, pois de senteur
Plantes qu’il faut stratifier :
aconits, cœurs saignants (dicentras), cornouillers (cornus), hémérocalles, liatris, monardes,
onagres, penstemons, etc.
Rédaction : Réal Dumoulin / Révision linguistique : Judith Brillant
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