65 ans ; 12 personnes de plus de 65 ans ; 61 hommes et 68 femmes). La taille
de notre échantillon final était de 130 internautes.
Notre enquête étant difficilement maitrisable sur internet, nous avons
donc utilisé une méthode empirique, celle de l’échantillonnage de
convenance, afin que seul les personnes souhaitant répondre au
questionnaire accèdent au lien. Ne pouvant par avance déterminer la
population qui répondrait à l’enquête, nous avons orienté la communication
de notre site sur les réseaux sociaux. Ces derniers étant occupés à 44.59%*
par les 18-24 ans, notre échantillon n’aurait pu être représentatif. Nous avons
donc élargi notre communication grâce à nos carnets d’adresses respectifs
qui constituaient une population plus large, de tout âge. Grâce à un
échantillon boule de neige, nous avons ainsi pu recueillir un nombre de
réponses important, des résultats représentatifs et donc pertinents.
*(Source : IFOP enquête sur les réseaux sociaux)
Le questionnaire a été administré sur une période de 4 semaines, c’est-
à-dire du 5 mai au 31 mai 2011.
III. Les résultats :
Après avoir administré le questionnaire, une analyse des réponses a été
réalisée par le biais du logiciel Sphinx Online. Afin de pouvoir tirer des
conclusions quant à l’avenir du mail, nous avons tout d’abord souhaité
étudier le poids du mail dans le quotidien des internautes et la place qu’il y
occupe.
L’email est sans conteste l’une des communications numériques les plus
utilisée par les français. En effet, 97.7% des personnes interrogées possèdent
au moins une adresse e-mail et 73% d’entre elles en ont au minimum deux.
Ces mêmes internautes utilisent fréquemment cette communication
numérique. En effet, 47.6% d’entre eux envoient quotidiennement des mails
dans un cadre professionnel contre 45.6% dans un cadre privé (voir annexe).
Les jeunes générations sont moins enclines à consulter chaque jour leurs e-
mails. En effet, ces derniers utilisent pour la plupart les outils de
communication mis à disposition sur les réseaux sociaux, c’est-à-dire les
messageries instantanées, mais aussi les sms/mms et tchat, afin de pouvoir
échanger plus rapidement. A noter que seul 6% des plus de 65 ans consultent
leurs mails tous les jours, probablement à cause d’un manque d’intérêt ou
de connaissance.