ACADÉMIE motrice de la pile du circuit électromotrice d'un élément Ces différents effets DES la force peut être diminuée jusqu'à et même d'un élément Daniell. récepteur Leclanohé ont été SCIENCES. constatés avec des dont électrolytiques de diamètre. la avait de millimètre positive ^5, une observation J'ajoute que j'ai faite il y a longtemps déjà. L'intensité du son au téléphone, est très notablement donnée, pour une transmission de toute élévation de température ou de toute accrue, indépendamment pointe dans le circuit récepteur deux électrolytiques agitation, quand on introduit en série au lieu d'un seul. On augmente en même temps le voltage de la pile du circuit. Note la théorie Sur PHYSIQUE. de M. P. Laxgevin, du brownien. mouvement présentée par M. Mascart. les phénomènes de mouon doit à ce physicien M. Gouy (') contid'avoir formulé nettement qui voit dans ce mouvement l'hypothèse en suspension thernuel des particules dans un fluide un écho de l'agitation 1. Le très grand intérêt théorique vement- brownien a été signalé par présenté par et de l'avoir moléculaire, mique en montrant de manière qualitative, justifiée expérimentalement, la parfaite permanence brownien actions et son indifférence aux du milieu. pas la température de la Une vérification quantitative M. Einstein (), qui a donné récemment extérieures au moins du mouvement celles-ci lorsque ne modifient théorie a été une formule rendue possible par de prévoir permettant A^, du déplacement Ax quel est, au bout d'un temps donné t, le carré moyen donnée x par suite du mouved'une particule dans une direction sphérique de ment brownien dans un liquide, en fonction du rayon a de la particule, T. Cette formule est la viscosité et. de la température absolue p. du liquide où R est (') Gouy, la constante Joiirn. des de Phys., gaz relative parfaits 2e série, t. VII, à 1888, une p. 561j et molécule-gramme Comptes t. CIX, rendus, 1889, p. 102. (2) A. Eikstbln, t. XIX, 4e série, Ann. fi, d. Pltysik, p. 071. !f série, t. XVII, 190D, p. 549; Ann. JN d. Pliysik, SÉANCE le nombre DU de molécules dans une et voisin de 8 x io23. aujourd'hui M. Smolnchowski () a tenté MARS 9 1908. nombre molécule-gramme, d'aborder le même thode bien connu problème par une méEinstein dans les deux plus directe que celles employées par M. démonstrations successivement de sa formule, et a obtenu qu'il a données de même forme que Ci), mais pour A; une expression qui en diffère par le coefficient^. IL J'ai pu constater tout d'abord correcte de la qu'une application méthode de M. Smoluchowski conduit à retrouver la formule de M. Einstein exactement toute différente, et, de plus, qu'il une démonstration est facile de donner, infiniment une par méthode plus simple. Le point de départ est toujours le même le théorème d'équiparlition de l'énergie cinétique entre les divers degrés de liberté d'un système en équilibre thermique exige en dans un fluide qu'une particule suspension quelconque possède, dans la direction x, RT une énergie d, d'une l, 1 gazeuse molécule cinétique moyenne d nature de égale l, à celleIl quelconque, dans une direction à la même donnée, température. Si = est la vitesse à un instant donné de la particule dans la direction considérée, on a donc pour la moyenne étendue à un nombre de de m grand masse particules identiques Une comme celle que nous particule à la distance considérons, grande par rapport des molécules du liquide, et se mouvant moyenne à celui-ci avec la vitesse par rapport £ subit une résistance à la visqueuse formule de égale Stores. En réalité, ô^aç d'après cette valeur n'est qu'une et en raison de l'irrégularité moyenne, des chocs des molécules l'action du fluide sur la particule environnantes, oscille autour de la valeur de sorte précédente, du mouvement que l'équation est, dans la direction ,r, Sur la force tive, complémentaire et sa grandeur est telle la résistance visqueuse L'équation (') M. (3), vos finirait multipliée Smolughowski, X nous savons qu'elle maintient Ami. est l'agitation indifféremment de la particule positive que, arrêter. par par qu'elle x, peut d. s'écrire Physik, 4° série, t. XXt, 1906, p. 756. et négasans elle, ACADÉMIE Si nous considérons un DES nombre grand équations (4) écrites pour chacune demment nulle à cause de l'irrégularité la valeur de l'ordre On a donc, d'où, pour Le io~8 un des terme premier seconde environ actions en régime pour les au bout permanent sur particules et il vient, X, complémentaires la moyenne Xx est évi- d'un le lesquelles en temps raouve- observable. en régime d'agitation, permanent intervalle T, detemps À>c d'une déplacement comme et, ou 67C,u« 6~'JL6! brownien est ment du constante et prenons du terme de particules identiques la valeur d'elles, moyenne des prend SCIENCES. est particule sont ces déplacements donné par indifféremment positifs et négatifs, d'où la formule (i). III. Un premier essai M. T. Svedberg ('), formule (i) que dans de ceux Les deux M. de calculés dont par démonstrations Einstein, en suivant me Smoluchowski, proposée par ce dernier. T. Svedberg, Studien vient expérimentale ne s'écartent les résultats le rapport la formule M. (') de vérification d'être fait par fournis par la de ceux et s'approchent de i à L\ environ de M. Smoluchowski. nouvelles obtenues pour la paraissent sur Lehre que j'ai l'une d'elles écarter marche définitivement von dan kolloïden Lôsungen. davantage de la formule amorcée par la modification Upsala, 1907. SÉANCE tité A^ qui 1908. M. ne mesure Svedberg la formule et l'incertitude que dans figure MARS 9 Il le fait D'ailleurs, DU pas réellement la quan- sur le diamètre réel des de nouvelles mequ'il a observés appellent sur des granules de dimensions microscopiques et pour lesquels de la forexactement, l'application granules ultramicroscopiques sures faites de préférence plus faciles à connaitre mule de Stokes, qui néglige plus les effets d'inertie du liquide, est certainement légitime. Flammes ACOUSTIQUE. Note de M. G. Tubes à flammes même temps deux sonores présentée Athanasiadis, à deux renforçant sons. sons. plusieurs par M. Lippmann. I, L'harmonica en chimique peut donner ou plusieurs sons à cause de la coexistence de différents mouvements vibratoires de la flamme. Pour une cela, nous introduisons flamme manométrique dans un tube de verre et, en la hauteur de la réglant flamme et la longueur du tube de verre, nous entendre ensemble le pouvons son propre de la flamme (qui est de la même hauteur que celui du tuyau) et le son de l'harmonica chimique. Pour y arriver, la flamme rendant le son du tuyau, il faut abaisser le tube de la flamme jusqu'au moment où le son de l'harmonica commence à se produire. Nous réglons alors la hauteur de la flamme de manière à faire coexister les deux sons et nous pouvons changer à volonté leurs intensités relatives. La coexistence des deux sons ainsi que l'intensité relative peuvent être montrées par le miroir tournant obtenues mieux gueur et surtout sont bien distinctes encore 86cm d'acétylène, avec et une 3cm,4de produisant avec flamme d'hydrogène donne qui diamètre, sol, du d'acétylène. nous sol,, le son Il est (') lentille Les (Dans faisôns un entrer tuyaux des et d'un miroir flammes peuvent tournant ou d'un miroir être de une lon- flamme sonores. gaz (oxygène l'orifice (d'un tube de verre dont par un second est situé plus bas du tube de la flamme, que l'orifice mais il se reproduit nous interrompons s'éteint, quand images tube ou plusieurs sons. Il suffit pour les vibrations qui proviennent cela des capsules de deux ou de plusieurs manométriques II. Si l'on souffle un courant d'air ou d'un autre l'harmonica images sonore.) de faire coexister trois possible de donner à la flamme simultanément carbonique) de ira-2™) les laquelle réussit avec une flamme de gaz, mais ou tuyau avec d'acétylène, ('). L'expérience flamme le son une projetées sur un concave oscillant. écran au ou acide diamètre le son de le cou- moyen d'une