Pensez autrement… Imaginez des bâtiments durables

Pensez autrement…
Imaginez des bâtiments durables
en intégrant la HQE dans vos projets
à l’aide des logiciels Autodesk.
Imaginez des bâtiments durables en intégrant la HQE dans vos projets à l’aide des logiciels Autodesk
Éditorial
Éditorial
« En tant qu’éditeur leader de logiciels de conception et d’in-
génierie, la plus grande contribution d’Autodesk au développe-
ment durable est de fournir à ses 9 millions de clients dans le
monde les meilleurs outils qui leur permettent de prendre les
décisions les plus pertinentes autour de la problématique cru-
ciale du développement durable dans le domaine de la construc-
tion, des infrastructures, de l’automobile, des réseaux ou des
biens de consommations »
Carl Bass, CEO d’Autodesk
C’est à l’étape de la conception que tout se joue en matière de développement durable c’est à
cette étape que l’impact sur l’environnement est défini. Les décisions des architectes et des ingé-
nieurs vont avoir des conséquences qui vont courir sur les années, les décennies voire même les
siècles futurs. Les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui pro-
viennent des décisions du passé. Évidemment, personne n’a consciemment créé des produits qui
polluent l’air ou l’eau, provoquent des changements climatiques, consomment trop d’énergie ou
de ressources naturelles. Nous entrons dans une nouvelle ère de la conception, une conception
éco-citoyenne, qui s’inscrit dans la dynamique du développement durable.
Notre mission est de simplifier et de démocratiser la conception HQE. Avec des outils tels que
Revit, MEP ou Max Design nous aidons les architectes, les ingénieurs et les techniciens à prendre
les bonnes décisions autour du développement durable et la qualité environnementale.
Nos récentes acquisitions des technologies Green Building Studio et d’Ecotect Analysis permet-
tent d’effectuer des analyses et des simulations énergétiques précises dès l’étape de la concep-
tion. Ces produits ne sont pas disponibles en français mais ils démontrent le fort engagement
d’Autodesk dans le développement durable*.
Frédérique Dalhoum
Responsable AEC Europe du Sud
*la version d’évaluation d’Ecotect Analysis est disponible en anglais sur www.autodesk.com
Sommaire
Imaginez des bâtiments durables en intégrant la HQE dans vos projets à l’aide des logiciels Autodesk
Sommaire
1re Partie La marche HQE
( Haute Quali Environnementale)
1. Qu’est ce que la démarche HQE ?
2. Un marché « environnemental » porteur
2e Partie – Quelle est la marche à suivre pour un projet HQE ?
1. Hiérarchiser les « exigences » environnementales du projet
2. Mettre en œuvre un Système de Management Environnemental
3. Certifier les performances environnementales de vos projets
3e Partie Des outils liés à la conception HQE
1. Une approche tridimensionnelle, paramétrique et partagée
2. La dimension projet
3. Des outils liés à la conception HQE
4. Des gains de productivité non négligeables
4e Partie – Exemples de projets HQE menés avec
Autodesk Revit Architecture
I – La démarche HQE
(Haute Qualité
Environnementale).
Imaginez des bâtiments durables en intégrant la HQE dans vos projets à l’aide des logiciels Autodesk
La démarche HQE ( Haute Qualité environnementale)
5
Imaginez des bâtiments durables en intégrant la HQE dans vos projets à l’aide des logiciels Autodesk
La démarche HQE ( Haute Qualité environnementale)
I – La démarche HQE
(Haute Qualité
Environnementale).
1) Qu’est ce que la démarche HQE ?
La « Haute Qualité Environnementale » vise l’intégration, dans le bâti, des principes du développement durable.
En France, elle s’est progressivement établie, à partir des années 1990, entre divers acteurs du bâtiment, de l’environnement et
des maîtres d’ouvrage (ADEME, CSTB et Association HQE).
Elle constitue une démarche qualitative récente, qui intègre toutes les activités liées à la conception, la construction, le fonc-
tionnement et la déconstruction d’un bâtiment (logement, bâtiment public, tertiaire ou industriel).
Elle est donc aujourd’hui au centre d’un mouvement important qui concerne l’ensemble du monde du timent. Adopter une
démarche HQE, c’est favoriser une approche globale qui tient compte de plusieurs paramètres parmi lesquels l’environnement,
l’usage énergétique, la maintenance ou le confort acoustique, jusqu’au recyclage des composants en fin de vie.
L’objectif est de parvenir à une qualité de vie, dans un sens général, c’est-à-dire faire en sorte que le timent s’insère dans
son écosystème en minimisant les impacts et en intégrant une dimension humaine et sociale. Au final, une construction HQE
apporte un meilleur confort au quotidien, une vie plus saine, et se révèle plus simple et moins onéreuse à entretenir, au point
que les surcoûts engendrés sont souvent amortis en quelques années de fonctionnement.
La démarche HQE est donc une véritable philosophie de projet qui va exiger, de la part des maîtres d’œuvre, des maîtres d’ou-
vrage et de leurs partenaires, une approche et une méthodologie particulières. C’est pourquoi certains la considèrent parfois
comme une contrainte supplémentaire avec son lot de difficultés techniques, alors que les outils de conception informatiques
modernes tel que la gamme de logiciels CAO Autodesk Architecture, Ingénierie et Construction sont conçus pour répondre
largement à ces problématiques, comme nous le verrons plus loin.
2) Un marché « environnemental » porteur
Le gouvernement a mis en place différentes aides financières en faveur de la construction durable : TVA réduite à 5,5 %, crédit
d’impôt développement durable, Prêt à Taux Zéro, Éco PTZ. Par ailleurs, suite aux décisions concrètes du Grenelle de l’environne-
ment et ses perspectives plus qu’audacieuses en matière de performance énergétique, il devient indispensable pour les maîtres
d’œuvre depondre à ses nouveaux standards de basse consommation dès la conception d’un projet notamment dans le cadre de
la rénovation, un marché qui évolue favorablement. En effet, le parc immobilier existant représente en France près de 31 millions de
logements individuels et collectifs, en très grande majorité construits avant 1975, et un parc non-résidentiel de 2,3 milliards de m2.
L’Objectif du « Grenelle de l’environnement » est de réduire de 30 % la consommation énertique des timents, d’ici 2020.
Pour la construction neuve, il s’agit de continuer à généraliser les meilleures pratiques disponibles en relevant l’objectif
de performance énergétique pour aboutir en 2012 à la construction de timents Basse Consommation (BBC), c’est-à-dire
consommant moins de 50 kW hep/m2/an en énergie primaire pour les usages réglementés (chauffage, eau chaude sanitaire,
climatisation, ventilation, auxiliaires d’éclairage et de chauffage). Par la suite, à partir de 2020, il s’agira d’atteindre le ti-
ment à énergie positive (qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme).
Pour les rénovations de timents existants (travaux couvrant plus de 25 % de
la surface d’un bâtiment ou représentant un coût supérieur à 20 % de la valeur
d’un bâtiment), l’objectif est d’atteindre une réduction de consommation sur
le parc existant :
- 12 % à l’horizon 2012 pour les logements, - 38 % à l’horizon 2020 et
de - 70 à - 80 % pour 2050 !
Pour initier la démarche et instaurer un bon exemple, lÉtat mènera un audit énertique de son parc d’ici 2010 avec une obligation de
rénovation des bâtiments publics visant à réduire de 40 % l’émission de CO2 d’ici 2012.
Grâce à cette prise de conscience écologique, c’est un véritable « marc de l’environnement » qui émerge ; marc sur lequel les solu-
tions d’Autodesk vous accompagneront bien évidemment…
Au-delà des chiffres et des bonnes intentions, les objectifs de ce « marché de l’environnement » sont-ils réalistes ? Technique-
ment, les professionnels savent en effet construire des maisons neuves qui atteignent les objectifs du Grenelle de l’environ-
nement, voire les dépassent avec les maisons à énergie positive. Mais ces objectifs peuvent-ils être atteints en rénovation, où
chaque projet est spécifique et doit non seulement tenir compte de l’existant mais également des produits industriels parfois
inadaptés ? Oui, répondent les experts, en œuvrant sur de multiples points de l’habitat dont les diverses associations sont for-
cément bénéfiques. Pour atteindre une consommation d’énergie de 50 à 80 kW/m2.an (contre 260 kW/m2.an actuellement), il
faudra ainsi intervenir sur l’isolation des murs et du toit, sur le système de chauffage, la ventilation, l’eau chaude sanitaire, les
fenêtres…
partition desperditions thermiques localisées d’une construction :
- toiture = 30 % - murs = 25 % - renouvellement de l’air = 20 % - vitres = 13 % - sols = 7 % - ponts thermiques = 5 %
1 / 21 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !