Le porteur de la démarche peut être soit le propriétaire en association avec l’exploitant, l’exploitant en accord
avec le propriétaire ou bien l’utilisateur en accord avec le propriétaire et en association avec l’exploitant.
La certification est ensuite délivrée à l’issue d’audits portant sur :
• le Système de Management de l’Exploitation (SMEx),
• la Qualité Environnementale du Bâtiment en Exploitation (QEBE)
• la Qualité Environnementale des Pratiques (QEP)
Elle est valable cinq ans et nécessite que le porteur passe :
• un audit d’admission la première année
• un audit de suivi les années suivantes
A l’issue des cinq ans, un processus de renouvellement est possible pour maintenir ou mettre à jour la
certification.
Pour en savoir plus
Site de l’Association HQE : http://www.assohqe.org/
Site de Certivéa : http://www.certivea.fr/
Les Immeubles de bureaux « verts » tiennent-ils leurs promesses :
http://www.certivea.fr/ressource/data/documentations/exploitation/Rapport_Promesses_J.Carassus_Version_Fr.
pdf
Fiche Pratique : La certification HQE Exploitation
3
Le coût d’une certification HQE
Le coût d’une opération HQE Exploitation -
comme le rappelle Certivéa - s’évalue en
fonction de la taille du projet et de la
complexité de l’opération. Il prend en
compte la situation initiale de l’immeuble et
les objectifs d’amélioration que se sont fixés
les parties prenantes.
Le calcul du retour sur investissement ne
s’arrête pas aux économies d’énergie ou à
la diminution de la consommation de papier
et doit tenir compte de gains induits par la
démarche.
Des études ont par exemple montré que
l’occupation d’un immeuble « vert »
engendre une baisse de l’absentéisme et
des gains de productivité. Enfin, certaines
sociétés voient dans la certification HQE un
élément supplémentaire de valorisation de
leur politique de développement durable.
© Philips
Philips France sur son site de Suresnes, a par
exemple choisi d’investir 80 000€ dans le
remplacement des moquettes afin d’améliorer la
performance acoustique de son bâtiment