Charlotte Meisner Manuel d’utilisation du corpus T-zéro juillet 2014
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Une grande section (3.) au milieu du masque est dédiée aux arguments du verbe, plus
précisément au sujet et aux divers compléments. Le champ contient une classification des
arguments selon deux axes principaux: d’abord la fonction grammaticale de l’argument (sujet,
cod, coi etc.) et ensuite son statut morphosyntaxique (clitique vs. non-clitique).
Quant à la fonction grammaticale, nous distinguons les sujets, les compléments d’objet
directs, indirects et prépositionnels, mais également d’autres types de compléments tels que le
prédicatif, le complément infinitival et le complément circonstanciel (pour une liste des
définitions et des exemples, cf. tableau Fehler! Verweisquelle konnte nicht gefunden
werden. dans l’annexe). Dans un second temps, les arguments du verbe sont classés en
fonction de leur morphosyntaxe, choisissant ainsi entre trois options : pronominal, doublé et
lexical. L’option pronominal couvre tous les pronoms (clitiques et non-clitiques) et nous
précisons pour les pronoms personnels la forme sous-jacente en orthographe standard et la
forme réalisée phonétiquement en API. L’option doublé, en revanche, comprend les
arguments redoublés (ex. moii jei vais, cf. section 2.2.5.1).
La dernière option lexical s’applique au matériel lexical et aux noms propres employés en
position d’argument. Les sujets lexicaux, les pronoms non-clitiques et le matériel lexical
compris dans les sujets doublés sont insérés dans un champ à part et classés selon le type de
syntagme : par exemple DP les corps (1004), NomPr Cornélius (0056) ou PronRel qui (1014)
etc. (cf. tableau Fehler! Verweisquelle konnte nicht gefunden werden. dans l’annexe pour
la typologie des syntagmes). À l’aide de cette classification, qui correspond à un tagging
syntaxique, nous pouvons repérer les types des syntagmes à l’aide des sigles (DP, NomPr,
PronRel etc.) et les mettre en relation avec d’autres phénomènes linguistiques. Le bloc en (3.)
contient de plus une sous-classification des différentes fonctions du pronom polyvalent se (se
réfléchi, réciproque, détransitivant ou pseudo-pronominal, cf. tableau Fehler! Verweisquelle
konnte nicht gefunden werden. dans l’annexe pour les détails) ainsi qu’une classification
des différentes constructions clivées
.
Le champ (4.) concerne la négation et indique non seulement si la particule ne a été réalisée
ou non, mais également quel terme négatif non-clitique a été employé.
Il n’y a que deux
options pour ne : réalisé ou omis. Ceci signifie que toutes les réalisations de ne, soit comme
[nə] ou comme [n], sont comptées comme réalisations et seuls les énoncés syntaxiquement
négatifs sont classés comme négations. Contrairement à d’autres analyses de corpus,
Les clivées consistent en deux CVs étroitement liées au niveau syntaxique et sémantique. Elles correspondent
donc à deux entrées dans T-zéro, cf. [principale C’est elle [subordonnée qui le voit]] (0884/0886).
Dans les rares cas d’une négation exprimée uniquement par ne, nous notons zéro dans la cellule du terme
négatif.