Des rêves d’expansion pour le pavillon des troubles de l’alimentation Un petit pavillon, de grandes réalisations V ous connaissez peut-être déjà le petit cottage construit dans les années 1960 qui abrite le Programme des troubles de l’alimentation de l’Institut Douglas. Vous savez alors sans doute que ce pavillon modeste bourdonne d’activités. Les patients qui souffrent d’anorexie et de boulimie, et leur famille, viennent y recevoir des soins spécialisés. On y fait aussi de la recherche clinique de pointe afin de développer une expertise qui permettra de prévenir et de traiter les troubles de l’alimentation. De plus, on y offre de la formation aux étudiants universitaires et aux professionnels de la santé. Depuis 30 ans, le Programme des troubles de l’alimentation, dirigé par Dr Howard Steiger, a connu un essor considérable. En effet, le Programme offre une vaste gamme de services qui répondent à différents types de soins dont la clientèle a besoin. Ainsi, il existe un programme et un hôpital de jour destinés aux patients externes, alors que les patients hospitalisés reçoivent des traitements plus intensifs dans une unité hospitalière qui offre des soins 24 heures sur 24. En raison du taux de succès et de la réputation du programme, la demande ne cesse de croître au sein de la communauté et la liste d’attente est interminable. Il faut bien se rendre à l’évidence : le petit cottage construit il y a 55 ans ne suffit plus à la demande. PLAN PRÉLIMINAIRE L’espace est devenu un enjeu déterminant : il n’y a pas suffisamment de pièces pour les patients hospitalisés, les consultations et les activités de groupe. Idéalement, les installations devraient être confortables et accueillantes, et répondre aux normes actuelles d’insonorisation, de chauffage et de ventilation. Ce serait également une bonne chose s’il y avait un ascenseur vu que les clients atteints d’anorexie ou de boulimie sont souvent très faibles et éprouvent de la difficulté à monter au deuxième étage, ou se déplacent en fauteuil roulant. De plus, l’accès à la nourriture et son entreposage sont loin d’être optimaux, ce qui rend difficile la préparation des repas. Rez-de-chaussée Une sécurité accrue et un meilleur éclairage naturel figurent aussi sur la liste des améliorations LÉGENDE souhaitées par l’équipe soignante. Secteur d'agrandissement Secteur de réaménagement Secteur d'adrandissement non excavé Terrasse (aménagement extérieur) Le fin fond de l’histoire En 2016, grâce à une subvention récente du gouvernement provincial de 575 000 $, il sera possible de rénover l’unité des soins hospitaliers et l’hôpital de jour, et de rehausser les normes actuelles. En d’autres mots, cette subvention permettra de répondre à certains besoins, mais pas à tous les besoins. Étage 1 C’est alors que votre contribution prend tout son sens. En effet, avec un montant additionnel de 150 000 $, il serait possible d’apporter d’autres améliorations qui auraient des effets positifs et significatifs sur les patients et le personnel soignant du Programme. Votre don permettrait d’augmenter de six à neuf le nombre de chambres réservées aux patients hospitalisés, d’améliorer la circulation du personnel et de recevoir un nombre accru de clients sur les lieux, et de développer le pavillon dans son ensemble. Au fond, toutes ces rénovations feraient en sorte d’améliorer l’efficacité du Programme des troubles de l’alimentation, de rendre l’expérience du patient encore meilleure et, à long terme, de sauver des vies. Et vous pouvez nous aider à faire en sorte que tout cela se réalise. Sous-sol Le témoignage de Marie-Hélène, ancienne patiente du Programme des troubles de l’alimentation de l’Institut Douglas : OPTION 1 OPTIMAL Renseignements : Suzanne Bélanger, CFRE, directrice générale Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas 6875, boulevard LaSalle Montréal (Québec) Canada H4H 1R3 Téléphone : 514-761-6131, poste 2765 « J’ai souffert d’anorexia nervosa quand j’étais dans la vingtaine. J’ai eu la chance d’être traitée au Douglas dans le cadre du Programme des troubles de l’alimentation. Quand je suis arrivée à l’hôpital de jour, j’étais dans un état déplorable : j’étais déprimée, je n’avais aucune estime de soi et je ne pesais que 69 livres. Lorsque j’ai commencé le traitement d’une durée de cinq mois, j’étais désespérée et j’avais peur. Je n’aurais pas pu imaginer que le traitement me sauverait la vie. C’est pourtant ce qui est arrivé. »