0£8I
iàîfl
01
ibamiîg
LE
MONITEUR
VIENNOIS
Surdité
et
Bourdonnements
Ses
Causes
-
Son
Traitement
Nous
ne.
parlerons
pas
des
sourds
complets,
déshérités
dès
leur
nais-
sance
et.
pour
lesquels,
à
quelques
exceptions
prés,
la
science
n'a
encore
rien
trouvé
pour
supprimer
l'atroce
silence
dans
lequel
ils
vivent.
'
Au
contraire,
ceux
dont
l'audition
est
incomplète
ou
affaiblie
par
une
cause
récente
ou
ancienne
forment
uu
coutiugeut
plus
nombreux
qu'on
.neJeMnse
ljmr
,
u
,.,
\
muo
r
.1
1
Parmi
les
adultes,
combien
y
pli
a-t-il
qui
entendent
le
tic-tac''
d'une
montre
à
un
mètre...
\
,
Pour
bien
connaître
son
mal
et
les
façons
d'y
remédier,
il
est
nécessaire,
de
connaître
au
moius
superficielle-
ment
l'organe
il
siège.
La
système
auditif
comprend
l'ap-
pareil
de
transmission
des
sous
et
l'appareil
d'impression
des
soris'.ïi'âr)^
pareil
de
transmission
se
rapporte
à
l'oreille
externe
et
moyenne
:
celui
d'impression
à
Poreille
interne.
L'oreille
externe
comprend
le
pavil-
lon
de
l'oreille
et
le
conduit
àudilif
mesurant
de
2
à
3
centimètres.
L'oreille
'moyenne
'
Comprend
*
p
caisse
tympan
et
ses
annexés}-
p
caisse
est
logée
dans
une
cavité
osseuse
creusée
dans
le
rocher
de
l
'os
temporal,
elle
est
située,
du"
1
conduit
externe
à
l'Oreille
inteVhe;
elle
communique
avec
la
partie
na-
sale
du.
pharynx
et
les
cellules
mas-
toïdiennes
de
l
'os
temporal.
La
caisse
du
tympan
est
limitée
du
côté
de
l'oreille
externe
par
une
membrane
d'un
demi
-
centimètre
carré
environ
c'est
cette
membrane
qui
est
dite
du
TYMPAN.
C'est
en
un
mol,
la
peau
de
tambour
de
la
caisse
de
résonance.
Son
rôle
est
capital
dans
la
transmission
des
sons.
La
paroi
interne
de
la
membrane
présenledenombreusesirrégularités;
entre
les
deux
parois
interne
et
ex-
terne
de
la
caisse
s'étend
la
chaîné
des
osselets
:
marteau,
enclume,
lenticulaire,
étrier,
qui
sont
articulés
entre
eux.
Ils
ressort
que
l'oreille
ex-
terne
et
l'oreille
moyenne
transmet-
tent
les
vibrations
sonores
à
l'oreille
interne.
Le
pavillon
de
l'oreille
joue
un
grand
rotè
tiàns
(
l'appréciation
de-
là?
direction
des
sons,
qu'il
est
diffi-
cile
de
localiser;
fluancL
iLnVxjste
plus.-
*
I
HUI1M
.I/
Les
vibrations
du
tympan
sont
transmises
à
l'oreille
interne
par
l'air
contenu
dans^la
caisse
et la
fenêtre
ronde
soit
par'
la
chaîne
des
osselets
et
la
fenêtre
ovale.
La
transmission
normale
se
fait
essentiellement
par
la
chaîne
des
os-
selets.
Les
vibrations
peuvent
égale-
ment
parle
système
osseux
(os
du
;;râne),
dans
ce
cas,
le
sujet
sent
plus
qu'il
n'entend.
Arrivés
dans
l'oreille
interne
les
sons
sont
dispersés
dans
le
labyrinthe
pour
être
transmis
aux
cellules
du
cerveau
par
le
nerf
au-
ditif.
Que
doit-on
faire
quand
on
a
constaté
son
infériorité
auditive.
La
première
chose
à
faire
est
d'aller
voir
un
médecin
spécialiste,
qui
diagnostiquera
si
le
trouble
vient
de
l'oreille
externe,
moyenne
ou
interne.
Dfms
90
pour
100
des
cas,
il
s'agira
d'une
membrane
du
tympan,
(épaissie
pu
privée
d'élasticité
pour
une
cause
quelconque
(sclérose,
catarrhe,
etc.),
car
l'évolution
de
la
surdité
se
fait
très
lentement,
sauf
dans
certains
cas
(méningite,
fièvre
typhoïde,
grip-
pe,
etc..
)
Pour
lui
rendre
cette
qualité
primordiale
d'élasticité,
-il
est
nécessaire
de
soumettre
la
mem-
brane
du
tympan
à
un
traitement
mécanothérapique,
à
l'aide
d'instru-
ments
spéciaux
perfectionnés,
qui
rendra
à
l'organe
affaibli
son
acuité
première.
La
joie
d'entendre
pour
les
Sourds
Les
travaux
scientifiques
de
l'ANTI-ACOUSIE,
16,
Rue
du
Pont-aux-
Choux,
PARIS,
appuyés
par
les
opinions
les
plus
autorisées
dans
ce
domaine,
viennent
de
mettre
à
la
portée
des
Sourds
le
moyen
de
combattre
efficacement
leur
infirmité,
qu'elle
soit
d'origine
scléreuse
ou
catarrhale,
cela
sans
drogue,
sans
opération,
sans
perte
de
temps
et
sans
appareil
encombrant
à
porter.
SOURDS,
lassés
et
découragés
par
tous
vos
insuccès,
ne
désespérez
plus.
Si
vous
êtes
atteints
de
bourdonnements,
dureté
d'ouïe,
si
vous
entendez
la
voix
sans
la
comprendre,
vous
devez,
dans
votre
intérêt
et
celui
de
votre
entourage,
venir
faire
un
essai
qui
vous
convaincra.
RECEPTION
de
9
h.
a
5
h.
à
VIENNE,
Hôtel
du
Nord
les
Vendredi
et
Samedi
17
Mai
N.-B.
Les
personnes
intéressées
sont
instamment
priées
de
se
confor-
mer
aux
dates
indiquées,
car
il
ne
sera
possible
au
Directeur,
malgré
les
nombreuses
demandes,
de
prolonger
son
séjour.
MM.
les
Médecins
seront
reçus
immédiatement
sur
présentation
de
leur
carte
Prix
du
pain.
Il
est
ramené
de
2
fr.
à
i
,95
le
depuis
le
8
mai.
La
dernière
du
Mys-
tère
de
Lourdes
aura
lieu
demain
à
15
heures.
Les
Viennois
feront
bien
d'être
prudents
en
retenant
de
suite
leurs
pièces.
C'est
un
spectacle
qu'il
faut
voir.
Tribune
libre.
Mardi
prochain
14
mai
à
20
heures
30,
salle
des
fêtes,
quatrième
réunion
de
la
Tribune
Libre.
Monsieur
Henri
Fourcade
fera
une
conférence
contradictoire
sur
:
La
rationalisation.
Questions
angoissantes
que
tout
individu
doit
con-
naître
et
discuter.
Au
cours
de
son
exposî,
M.
H.
Fourcade
fera
la
mise
en
accusation
du
livre
de
H.
Dubreuil
et
le
public
sera
invité
à
prendre
part
au
débat.
H
JH
•Entrée
2
francs.
Caisse
de
Réassu-
rance
Bétail
de
Vien-
ne.
L'Assemblée
géné-
rale
annuelle
se
tiendra
le
samedi
24
mai,
à
10 h.
1/2,
rue
du
Musée,
1,
Maison
de
l'Agriculture,
salle
des
Associations;
Agricoles.
Les
Mutuelles-Bétail
Com-
munales
du
département
de
l'Isère
affiliées,
sont
invitées
à
s'y
représenter,
soit
par
leur
Président,
soit
par
un
délégué.
Comité
Noëliste
de
Vienne.
Nous
rappe-
lons
que
c'est
ce
soir
a
20 h.
30
qu'aura
lieu
au
Théâtre
catholique
de
Saint-
Martin
la
conférence
sur
le
«
Dixmude»,
par
M
le
comte
du
Plessis
de
Grenédan
THEATRE
des
VARIETES
70,
rue
Buson
Cette
semaine
:
LA
FEMME
ET
LE
PANTIN,
superproduction
des
,ciné-ro-
mans
de
France,
tirée
du
roman
de
Pierre
Frondaie
et
de
Pierre
Louys.
L'adaptation
musicale,
avec
chants,
est
assurée
par
l'appa-
reil
pour
les
films
parlants
et
sonores.
Les
familles
sont
informées
que
le
scénario
de
ce
film
ne
convient
pas
aux
enfants.
En
première
partie
:
Un
dra-
me
policier
extrêmement
inté-
ressant
LA
TREIZIÈME
HEU-
RE,
interprêté
par
Lionel
Bar-
rymore
et
le
chien
Rek.
Prix
des
places
de
trois
à
six
francs.
La
semaine
prochaine
:
Le
plus
beau
de
tous
les
films
sonores
SHOW
BOAT
(le
bâteau-
théàtre).
C'est
toute
la
vie
d'une
artiste
de
ce
théâtre
flottant
qui
apporte
aux
riverainsdu
Missi-
ssipi
ses
danses,
ses
chants,
sa
gai
té.
Il
faudra
voir
SHOW
BOAT.
La
location
est
ouverte
à
comp-
ter
de
mardi
prochain.
Prix
des
places
de
trois
à
huit
francs.
Salle
BERLIOZ
1
3,
cours
Wilson
ORIENT,
c'est
le
désert
et
ses
mirages,
ses
dunes
et
ses
mys-
tères,
ces
scènes
pittoresques
et
captivantes.
Dolly
Davis,
Clai-
re
Rommër,
Charlia
et
Gaïda-
rofî
l'interprètent
à
la
perfec-
tion.
C'est
un
film
qui
plaira
à
tous.
Le
plus
beau
de
tous
les
films
ittétaire
Note
de
la
Rédaction
Par
suite
de
V
abondance
des
matières
nous nous
voyons
obligés
de
reporter
à
la
semai-
ne
prochaine
te
conte
de
notre
collaborateur
Guy
Artigues
que
nous
avions
annoncé
pour
ce
numéro.
Nous
nous
en
excu-
sons
auprès
de
l'auteur
et
de
nos
lecteurs.
Les
Livres
La
Maison
Dans
la
collection
de
«
La
Vie
au
XVIII
e
siècle
»
impri-
mée
sous
la
direction
de
M.
Georges
Grappe,
conservateur
du
musée
Rodin,
Charles
Oui-
mont
nous
donne
le
troisième
ouvrage
intitulé
«-La
Maison».
(Edition
Marcel
Seheur,
Pa-
ris).
Personne
mieux
que
lui
n'é-
tait
désigné
pour
nous
parler
de
cet
art
du
Passé
qu'il
con-
naît
si
parfaitement.
Depuis
que
ses
yeux
se
sont
ouverts,
Charles
Oulmont
ne
les
a
po-
sés
que
sur
des
choses
ancien-
nes
;
on
peut
dire
qu'il
vit
en
leur
compagnie,
soit
dans
son
bel
appartement
du
boulevard
Malesherbes,
soit
dans
son
ex-
quise
propriété
de
Charmoy,
ancienne
demeure
de
M.
le
duc
de
Villeroy.
Ce
livre
qui
est
agrémenté
de
nombreuses
reproductions
de
tableaux
ou
dessi?is
de
l'é-
poque
est
très
intéressant
ettrês
complet.
Extérieurs,
intérieurs
architecture,
mobilier,
décora-
tion,
bibelots,
etc..
tout
est
ex-
pliqué
avec
précision,
clarté
et
môme
avec
une
pointe
d'es-
prit
qui
donne
plus
de
saveur
encore
à
«
ce
guide
du
XVIII"
siècle
»
le
siècle
célèbre
qui
vé-
cut
aux
bougies.
Germaine
de
la
Boutetière.
Nous
sommes
heureux
de
souligner
le
succès
très
flatteur
remporté
auprès
du
public
et
de
la
critique
par
le
dernier
ouvrage
de
notre
collaboratrice
Henriette
Magy
:
Choses
de
Moi,
recueil
de
poèmes
en
pro-
se
préfacé
par
Maurice
Magre
et
illustré
par
Devos.
Ce
volume,
tiré
à
un
nombre
très
limité
d'
exemplaires,
édi-
uniquement
sur
papier
de
luxe,
est
appelé
sous
peu
à
de-
venir
une
rareté
bibliophiliquè
de
grande
valeur.
Il
ne
reste
plus
que
quelques
exemplaires
sur
Lafuma
50
frs.
V
ex.)
et
sur
parcheminé
20
frs.
l'ex.)
Hâtez-vous
d'adresser
votre
commande
au
bureau
du
jour-
nal
qui
transmettra.
Henriette
Magy
dédicacera
son
livre
à
toits
nos
lecteurs
qui
lui
en
feront
la
demande.
LIRE
à
la
chronique
litté-
raire
de
notre
prochain
numé-
ro
un
article
de
notre
collabo-
rateur
Erasme
de
T...
Nos
grands
centenaires
littéraires.
Les
Harmonies
de
Lamartine.
de
cirque
L'INVINCIBLE
SPA-
VENTA,
avec
le
fameux
acro-
bate
Luciane
Albertini.
Etat-Civil
de
Vienne
du
2
au
9
mai
{
FILLES
:
5
NAISSANCES
13
j
Garçons
:
8
Adamo
Rose,
place
d'Arpôt,
17.
Fargon
Gisèle,
rue
Mau-
giron,
25.
Videmann
Jacques
rue
Chantelouve,
2.
Moizard
Michel,
rue
Vimaine,
96.
Pampiglione
Lucien
;
Szczépiak
Michel
;
Achard
Andrée
;
Tou-
chebeuf
Robert
;
Martin
René
et
Koszulynski
Georgette,
tous
rue
Chantelouve,
2.
Gabert
Lucien,
mas
de
Charlemagne.
Boyet
Yvon,
rue
Chantelouve,
2.
Chenebon
Gisèle,
rue
Serpai-
ze,
118
bis.
PUBLICATIONS
:
6
Clavel
Camille,
employé
de
commerce,
place
St-Paul,
1
et
Brunei
Jeanne,
employée
de
ban-
que
à
St-Vallier
(Drôme).
Drevon
Jean,
filenr,
rue
Lafayet-
te,
126
et
Moulin
Jeanne,
s.
p.,
rue
Lafayette.
126.
Pey
Ma-
rius,
mécanicien,
rue
H.
-Jac-
quier,
5
et
Martin
Simone,
tis-
seuse,
rue
Jacquard,
8.
Janson
René,
fileur,
rue
.Ser-
paize,
138
et
Faure
Francine,
confectionneuse,
rue
Macabrey,
81.
Guinot
César,
mécani-
cien,
rue
Joseph-Martin,
12
et
Orquin
Carmen,
rentrayeuse,
rue
Joseph-Martin,
2.
Verzier
Joannès,
échantillonneur,
rue
des
Colonnes,
12
et
Crollard
Jeanne,
tisseuse,
avenue
Ber-
thelot,
54.
MARIAGES
:
5
Lagrangè
Jules,
rue
Marchan-
de,
32
et
Chervier
Jérômie,
rue
Marchande,
36.
Horcajo
Em-
manuel,
place
St-Sévère,
4
et
Castro
Anna,
rue
Girard,
12.
Bador
François,
rue
de
l'Eperon
7
et
Souvignet
Marie,
rue
de
l'Eperon,
7.
Grépat
Emile,
rue
du
Palais,
3
et
Peyreplane
Suzanne,
place
de
l'Hôtel-de-
Ville.
14.
Sublet
Antoine
à
Feyzin
et
Gaivalet
Marcelline,
mas
de
Coupe-Jarret.
DÉCÈS
:
9
Colas
Marie,
71
ans,
Vve
Sil-
vestre,
mas
de
La
Réclusière.
Georgay
Joséphine,
79
ans,
rue
Chantelouve,
2.
Viallon
Eu-
phroisine,
82
ans,
Vve
Pellet,
place
du
Palais,
7.
Costet
Victoria,
8
mois,
rue
des
Clercs
9.
Montagnier
Jean,
71
ans,
rue
Ponsard,
2,
Leroy
Jean-
ne,
22
ans,
rue
Chantelouve,
2.
Hernando
José,
38
ans,
rue
Chanlelouve,
2.
Petit
Cathe-
rine,
77
ans,
Vve
Napolier,
cours
Wilson,
26.
Girard
Marie,
Vve
Bouvier,
93
ans,
mas
de
Coupe-Jarret.
des
Côtes-du-Rhône
Propriétaire
de
vignobles
recherche
pour
Vienne
et
environs
Représentant
bien
introduit
Cafés
et
Hôtel
Restaurants
Représentant
bien
introduit
dans
clientèle
bourgeoise
S'adresser
au
bureau
du
journal
qui
transmettra
REVUE
FIR9REIERE
Paris,
le
8
mai
1930
L'allure
de
la
Bourse,
seule-
ment
indécise
ou
lourde
au
dé-
but
de
la
semaine
est
devenue
franchement
mauvaise
dans
les
dernières
séances,
à
la
suite
de
la
baisse
de
Wall
Street.
Au-
cune
valeur
n'a
été
épargnée
et
toute
la
cote
a
subi
un
violent
recul
qui
paraît
d'ailleurs
forte-
ment
exagéré
étant
donné
la
situation
parfaitement
saine
de
notre
place.
Nos
Rentes
ont
cédé
une
fraction
appréciable,
notam-
ment
le
5
%
1920
à
133,05.
Em-
prunts
Etrangers
en
régression.
Nos
grandes
institutions
de
Cré-
dit
n'ont
pas
échappé
à
l'ambian-
ce.
La
Société
Générale
s'inscrit
à
1.808
;
l'Assemblée
Générale
du
5
mai
a
approuvé
les
comp-
tant
de
l'exercice
écoulé,
se
sol-
dent
par
un
bénéfice
net
de
70.755.317,65
contre
52
millions
413.848,45
en
1928.
Le
dividen-
de
a
été
fixé
à
45
fr.
par
action
non
libérée
(au
lieu
de
42
fr.
50
l'an
dernier)
et
à
57
fr.
50
par
action
libérée.
Ces
dividendes
sur
lesquels
un
acompte
de
10
fr.
nets
a
été
payé
le
5
décem-
bre
dernier
seront
mis
en
paie-'
ment
sous
déduction
des
im-
pôts
le
5
juin
1930.
Baisse
du
Suez
à
17.915.
Nouveau
recul
des
valeurs
de
cuivre
Rio
1.965.
Des
moins
values
notables
ont
été
enregistrées
sur
les
titres
d'électricité,
de
produits
chimi-
ques
et
les
charbonnages.
Fai-
blesse
des
affaires
de
transports
et
de
navigation.
Les
valeurs
d'automobiles
ont
été
fortement»
Feuilleton
du
«
Moniteur
Viennois
»
du
10
Mai
1930
49
Plus
loin,
deux
feuillets
sont
consacrés
aux
revenus
assez
maigres,
comme
on
va
le
voir
de
divers
albergements
passés
par
les
consuls.
«
S'ensuyt
le
nom
de
ceux
qui
doibuent
tous
les
ans
à
la
q(=cora)munaultè
de
ceste
cité
de
Vienne
des
alb(er)gemens.
«
Premiè(re)me(n)t,
la
veufue
de
feu
Guigue
Giro
po(u}r
sa
mayson
prêt
la
porte
de
la
Bastye
vi
s(ols)
(1).
«
Vincent
Nyuolet
po(u)r
le
jardin
qu'il
tient
hors
la
porte
de
Lyon
vi
s.
(i)-Nous
croyons
que
la
«
porte
de
la
Bdlie
»
en
question
était
celle
à
l'arc
en
tiers-point
qui
existe
encore
au
bout
de
la
«
rue
de la
poterne
»
et
sous
laquelle
passe
le
chemin
qui
longe
un
moment
le
vieux
rempart
pour
aboutir
sur
le
plateau
du
M'-Salomon
et
aux
ruines
du
château
de
la
Bâtie.
De
la
famille
Girod
ou
Giroud,
de
la
paroisse
S"-Martin,
nous
connaissons
«
Glande
Giro...,
m(it)iineur
aux
m(ar)(<«<^
de
Vaulp(e.i)gue
»
le
19
avril
1554
;
il
est
dit
«
filliaslre
(gendre)
futur
»
de
«
mestre
Pierre
Manigo,
chappuys
au
Paueme(n)l
et
demme
fane,
sa
femme
»
(Reg.
d'A.
Sambein,
fol.
5
r").
C'était
peut-être
le
fils
de
Guigues
G.
En
1
580,
Claude
était
fbrgeur
de
lames
d'épées.
Michel
Giroud
fut
piquier
en
1609
(Leblanc,
Armuriers
de
V.,
dans
Congr.
areb.
delS^o,
p.
727).
Vers
1553,
«
Jehan
Giro,
masson
de
S'
Roman
en
Galles,
filliaslre
de
M'
Pierre
Noyr
»
(Reg
.
d'A.
Sambein,
fol.
16
v°).
«
Pierre
Barruel
(1)
et
Jaques
Rosset
(%)
po(u)r
la
tour
ronde
de
la
porte
de
malq(==aon)seil
xxiiii
s.
«
Pierre
Massonnas
de
Sainct
M(zx)tin
po(u)r
le
bellouard
de
la
porte
de
la
Fusterie
x
s.
«
Glaude
Meyssonnyer
(3),
de
sainct
Seuez
pour
une
maison
qu'il
tient
de
la
mile
(4)
xxxix
s.
j
Remys
au
Recte{\i)r
de
sainct
Seuez
jo(ou)r
fayre
sonner
la
cloche
de
Charité
acoustummée
de
sonner
à
huyt
heures
de
nuyt
»
(5).
(En
marge,
Vialis
a
écrit,
d'une
écriture
plus
jaunie
:
«
Remist
à
mess"
de
Sainct
Seuez
»).
«
Jehan
Chdmpaigne
p(ou)r
alb(er)geme(n)t
de
sa
maison
xxx
s.
/
L'on
luy
ast
remis
la
pension
p(o\ï)r
ce
qu'il
est
baillé
passage
p(ar)
sa
maison
jo(ou)r
mo{a)ter
en
la
tour
du
pont
du
Rosne
que
la
ville
tient
et
le
dessus
de
ce
que
l'on
luy
auoit
alb(er)gè
»
(6).
(En
marge
:
«
Remis
aud.
Cham-
paigne
n).
(1)
«
Andriè
Barruel,
affancur
d'Ârpo
»
(Reg.
d'A.
Sambein,
fol.
8
r»)
;
Claude
B.,
«
brochier
(brocheur,
relieur
de
livres)
demeura(n)t
près
de
l'officialité
D
en
mai
1552
(ib.,
fol.
15
r"
et
v°).
Benoît
B.
«
de.Fuissin
et
Catherin
Leuet,
son
filliastre
»,
dans
le
même
temps
(ib.,
fol.
20
r").
(2)
Autres
membres
de
la
famille
Rosset
(v.
les
tables)
:
Pierre
et
Jean,
prêtres
au
XIV'
s.,
bienfaiteurs
de
la
chapelle.de
Ma-
guelonne
(Chevalier,
1.
c,
pp.
292
et
n).
Un
chanoine
Rosset
donne,
vers
1570,
I.8ao
écus
pour
les
vitraux
du
chœur
de
la
cathédrale
(cf.
notre
notice
sur
Lts-trav.
d'achèv.
de
Aa
cath.
S'-M.,
p.
16).
(3)
Jean
Meyssonnier
fut
consul
en
1444
et
1452.
Il
était
procureur
général
de
la
cour
delphinale
supérieure
de
Vienne
(Cl.
Faure,
Bull.
Ac.
delph.
1906,
pp.
113,
114.
et
187).
Voir
son
rôle
important,
lors
de
la
révision
des
feux
par
Etienne
Bertal,
vibailli
de
Viennois,
en
1461,
dans
:
Chorier,
Hist.
f'
e
de
D.,
éd.,
II,
pp.
-463-4.
(4)
BB.
14,
fol.
169
r».
(5)
Revoir
ci-dev.,
pp.
39,
336.
et
479.
(6)
Cf.
ci-dev.,
p.
244
n.
Cette
maison
n'était
pas
en
parfait
état,
puisque
le
secrétaire
pouvait
écrire
:
«
Mimoyre
de
«
Claude
Leuet
,
de.
Fuissin,
à
cause
de
la
tour
de
S.
Geruais
u
".
«
Estienne
Bellet,
de
S.
Seuez
p(ou)r
une
plasse
près
de
la
tour
ronde
de
malqseil
(1)
v
s(ols)
(2)
<c
Maistre
Glaude
Violet
(3)
p(ou)r
une
plasse
prez
de
la
porte
de
la
Fusterie
vi
s.
(4).
«
Estienne
Geneuey
et
Vincent
Riuet,
cordiers
p(ou)r
une
place
aux
fosseaulx
de
S.
M(ar)tin
vi
s.
»
(En
marge,
d'une
écriture
postérieure
et
différente
:
«
i
?
ran(çoise)
Pomète,
vefue
dud.
Ge-
neuey
ast
quictè
lad(ilé)
place.
Le
pénu(\)ti(es)me
de
dèc(em)ore
1535,
en
la
maison
de
la
ville,
p(ré-
st)nts
M'
François)
Barat
et
Anth(oine)
Archim-
baud
(5)
tesmoings,
ast
prys
AnfTi
(oine)
Sambein
les
arrérages
»).
dire
à
Jehan
Champaigne
qu'il
rcpauille
l'arc
dessoub^
sa
maison
sus
le
port...,
ou
de
quicter
la
chambre
dessus
led.
arc
»,
et
en
marge,
plus
tard
;
«
77
ast
réparé
q(—com)me
on
peult
veoir
»
(BB.
14,
fol.
1
S4
;
s.
d.)
'—
Il
est
presque
certain
que
Jean
Champagne
tirait
son
nom
de
ce
village
du
département
de
l'Ardèche
qui
possède
une
belle
église
romane,
Champagne.
(1)
Cf.
ci-dev.,
p.
437.
(2)
BB.
14,
fol.
169
v».
(3)
Du
même
prénom
que
le
notaire
Cl.
Violet
à
moins
que
ce
ne
soit
le
même
personnage,
car
il
arrivait
parfois
que
quelqu'un
exerçait
le
notariat
en
même
temps
qu'un
autre
état
vécut
«
Claude
Violet,
cordanier
(de
S'-Martin).
Aymard
son
fil\
»]
(Reg.
d'Ani.
Sambein,
fol.
2
r").
Une
note,
que
nous
croyons
pouvoir
dater
de
1551,
indique
:
0
ledit
Glande
est
mort
».
(4)
Cf.
ci-dev.,
p.
435
n.
(5)
Antoine
Archimbaud,
fils
de
Claude
A.,
qu'il
remplaça
à
sa
mort,
dans
son
office
de
pennonier,
le
29
avril
1537
(BB.
I$,
fol.
185
r°),
était
riche
comme
son
père,
et
ses
biens
s'éten-
daient
assez
loin
de
Vienne.
Les
minutes
du
notaire
royal
del-
phinal
«
Jehan
Carnet,
de
Sainct
Moris
de
l'Eyxil
»,
notaire
à
Roussillon,
renferment
les
«
grangeage
et
pasrlies
foirtes
entre
noble
Anthoyne
Archimbaud.
bourgeoys
et
citoyen
de
Vienne,
d'une
part
et
Henry
Vianon
d'aultre,
dc<
biens
dndict
Archimbaud
situés
et
assis
ès
p(n)roisses
de
Clonas,
Sainct
Moris
(l'Exil),
Colombier
«
André
M(&r)tin,
d'
Arpouz
(1),
po(\x)r
aul-
cungs
degrez
érigez
sur
la
rue
ii
s.
suivre)
Ch.
Jaillet
et
Sainct-Clair
(-du-Rhône)
»
[29
octobre
1540].
(Bibl.
de
V.,
117-44,
pp.
83-7
;
sign.
de
J.
Carnet,
pl.
111).
Dans
une
note
sur
les
Archimbaud
(ci-dev.,
p
323
n),
nous
avions
conclu
«
qu'il
y
eut
deux
consuls
du
même
prénom
(de
Claude)
»
et
nous
ajoutions
:
«
Le
premier'
fut,
peut-être,
le
mari
de
Françoise
de
Villars
et
le
père
du
second
».
La
découverte,
;
postérieurement,
d'un
document
précis
a
authentifié
notre
intuition
:
Françoise
de
Villars
fut
bien,
en
effet,
«
femme
il
I
maître
Claude
Archimbaud
»
et,
de
ce
mariage,
naquit
Claude,
père
d'Antoine
(cf.
Terrier
de
V.
cité,
pp.
7
et
291).
Etant
de
la
même
génération
que
le-
premier
des
deux
Claude,
vécut
un
Antoine
A
,
prêtre
de
S'-Maurice,
qui
habitait,
en
!
1479,
une
maison
dans
le
cloître,
près
du
four,
devant
l'église
S'-Laurent,
et
eut
sa
tombe
«
ante
parvam
portant
ecclesis,
juxla
magnum
capitulant
»
(Chevalier,
Consl..
I,
pp.
86
n
et
100
n).
Les
Minutes
de
Jean
Carnet,
cotées
sous
le
117
à
la
Bibl.
;
de
V.
comprennent
les
années
suivantes
:
«»
43,
année
1536
;
(89
ff.)
;
no
J
4I
ann.
1540
à
43
(241
ff.)
;
45,
ann.
1548
'
à 53
(3
2
7+87
ff.)
;
«"
46,
ann.
1565
(56
ff..)
(1)
((
Mestre
Jehan
Martin
al(\as)
Taldbol,
chappuys,
en
Van
IJ)O
»
à
S'-Sevère
(Reg.
d'Ant.
Sambein,
fol.
9
v»).
«
M"
Jehan
Martin
dit
Talebot,
chappuys
»
(ib.,
fol.
12
v").
[De
là,
nous
pensons
que
(ci-dev.,
p.
274),
il
convient
de
lire
:
«
La
maison
1
de
Tallaiot
»,
au
lieu
d,e
:
«
mafson
de
Dallabot
«j.
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